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Guéoula & téchouva

+++ Guéoula & téchouva :

-> "Lorsque tous les juifs feront téchouva, la guéoula viendra immédiatement, comme il est écrit dans la Torah :
"Et tu retournes à Hachem, ton D., et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je te recommande aujourd'hui, toi et tes enfants, de tout ton cœur et de toute ton âme. Hachem, ton D., te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et il te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura dispersé." (Dévarim - Nitsavim 30,2-3)
[Rambam - Hilkhot Téchouva 7,5]

-> Selon le Zohar ('Hadach - hakdama haZohar fin 12a) :
"Si vous voulez connaître le moment de la guéoula et quand est-ce que vous retournerez en terre d'Israël, faites téchouva et immédiatement vous retournerez en terre d'Israël [dans le cadre de la guéoula]."

-> Le midrach (Yalkout Chimoni Téhilim 95) enseigne : "si seulement Israël faisait téchouva un jour seulement, tout de suite le machia'h viendrait" (ilou Israël ossim téchouva yom éh'ad, miyad aya ben David ba).

-> La guémara (Sanéhdrin 98a) rapporte que le rav Yéhochoua ben Lévi a rencontré le machia'h et lui a demandé : "Quand est-ce que tu viens?" Il a répondu : "Aujourd'hui"
Par la suite, il est retourné à Eliyahou haNavi et lui a dit : "Ce que vous m'avez dit n'est pas vrai [parce qu'il n'est pas venu en ce jour]".
Eliyahou haNavi lui a dit que ce qu'il voulait dire était qu'il viendra "aujourd'hui", si [ce jour-là] nous faisons téchouva et obéissons à la parole d'Hachem.

-> Selon le 'Hafets 'Haïm, nous avons eu de nombreux moments opportuns où le machia'h aurait pu venir, mais nous avons perdu ces opportunités parce que le peuple juif n'a pas fait une téchouva appropriée pour mériter la guéoula.
Le 'Hafets 'Haïm affirmait qu'il est entièrement possible de faire téchouva en une seule seconde, en acceptant sur nous pleinement la Royauté/joug d'Hachem, que "én od milévado".
Le rav Eliyahou Dessler dit que tout celui qui désire ardemment déraciner le mal qui est en lui doit être un extrémiste. En effet, tous ceux qui ont acquis le monde futur en un instant (koné olamo béchaa a'hat - guémara Avoda Zara 10) étaient des extrémistes. [on voit de là également que la téchouva est question d'un instant, où l'on se jette totalement dans les bras d'Hachem (j'ai fauté par vent de folie, mais Je n'ai que Toi!)]
Le rav Dessler enseigne également : "Une personne qui fait téchouva parce qu'elle reconnaît la Providence d'Hachem dans sa souffrance peut atteindre des sommets sans précédent."

-> "Rabbi Yo'hanan a dit : "Grande est la téchouva car elle permet de rapprocher la délivrance, comme il est écrit : "Un rédempteur viendra pour Sion et pour ceux parmi Yaakov qui se sont repentis de leur faute" (Yéchayahou 59,20). "
[guémara Yoma 86b]

-> b'h, également à ce sujet : http://todahm.com/2014/08/08/tout-depend-de-la-techouva

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-> La guémara (Sanhédrin 97b) enseigne :
"Hachem attend le machia'h, et nous l'attendons également, alors qu'est-ce qui le retient?
La réponse est que la midat hadin (l'Attribut de Rigueur) ne permet pas au machia'h de venir."
=> Comment comprendre cela?

Le rav Its'hak Eizik Chaver explique que Hachem repousse la guéoula, malgré le fait qu'Il attend impatiemment de pouvoir l'amener, afin de nous donner l'opportunité de faire téchouva et de mériter la guéoula au niveau le plus haut possible.
[en effet, il n'y a pas un scénario de guéoula, mais plus nous aurons un niveau spirituel élevé, pus la guéoula sera sublime. ]

Le 'Hatam Sofer dit que même si le peuple juif voudrait la guéoula sans faire téchouva, et même si Hachem serait d'accord pour l'amener, nos Patriarches ne seraient pas d'accord. En effet, si nous ne faisons pas téchouva avant, cela implique qu'on aura une guéoula limitée et simple (une Délivrance au rabais, et non exceptionnelle!).
Aussi difficiles que peuvent être les épreuves de l'exil, elles valent la peine d'être endurées par le peuple juif car elles permettront d'avoir une guéoula au plus au niveau possible. [mais on peut se dispenser de tant de galères si on fait sincèrement téchouva par nous-mêmes!]

-> Au final, on devra forcément faire téchouva, mais soit on le fera de nous même, soit Hachem devra augmenter les souffrances jusqu'à ce qu'on le fasse.
En ce sens la guémara (Sanhédrin 97a) enseigne que si nous ne faisons pas téchouva avant la venue du machia'h, alors Hachem placera sur nous un roi dur comme Haman qui nous forcera à faire téchouva.
Le 'Hatam Sofer explique que si nous ne nous repentons pas et ne supplions pas pour le Temple par nous-même, alors nous allons souffrir d'un roi comme Haman jusqu'à ce que nous soyons forcés de le faire, comme les juifs à l'époque de Pourim.
Le rav Eliyahou Dessler dit qu'à la suite d'avoir sur nous un roi dur comme Haman, nos coeurs "se briseront". Nous nous tournerons ensuite vers Hachem avec un désir de faire téchouva, et alors Hachem nous aidera à faire téchouva, et par ce mérite nous mériterons le machi'ah.
[on voit de là que nous pouvons mériter la guéoula par le simple fait de vraiment désirer faire téchouva.]

-> Le midrach (Pirké déRabbi Eliézer - fin chap.43 ; Yalkout Chimoni fin Malakhi) enseigne :
"Si le peuple juif ne fait pas téchouva, ils ne seront pas délivrés. Et le peuple juif n'atteindra la téchouva que par la douleur par les difficultés financières".
De nombreux commentateurs (comme le 'Hafets 'Haïm) expliquent que l'objectif des souffrances est de nous pousser à faire téchouva, qui nous donnera le mérite dont nous avons besoin pour la guéoula.

[il est important de préciser : pour les nations du monde, les souffrances proviennent totalement de l'Attribut de Justice/Rigueur (midat hadin) pour les punir.
Mais pour le peuple juif, l'Attribut de Rigueur n'est qu'une couverture de l'Attribut de Miséricorde (midat harakhamim) qui est cachée en dessous, car il sert à nous inciter à faire téchouva et à mériter ainsi la guéoula. (c'est une petite souffrance temporaire, pour un bien infini et éternel.)]

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-> "Va, mon peuple, retire-toi dans tes demeures, et ferme les portes derrière toi ; cache-toi un court instant, jusqu'à ce que la bourrasque ait passé" (Yéchayahou 26,20)
=> Quel est l'intérêt de passer du temps à l'intérieur lorsque le machia'h arrive?
Les midrachim et les commentateurs expliquent que le but d'aller à l'intérieur est de subir un processus contemplatif d'auto-évaluation, de faire téchouva et de nous renforcer dans la Torah et les mitsvot.
[on est tellement influencé par la façon de vivre et de penser des non-juifs qui nous entourent, on est tellement pris dans la routine de la vie, ... si on attend vraiment le machia'h il faut savoir s'isoler avec soi-même, prendre le temps de faire le bilan, de parler à ce sujet à Hachem, ... ]

-> Le 'Hafets 'Haïm enseigne que la guéoula inclut une téchouva spécifique sur les causes de la destruction du Temple, comme par exemple : le bitoul Torah, la haine gratuite (sinat 'hinam), la dispute (makhlokét), le lachon ara. [voir guémara Yoma 10b ; Shabbath 119b ; Baba Métsia 30b ...]
Nos Sages apportent également des domaines dans lesquels nous devons nous renforcer pour mériter la guéoula et être sauvés des 'hévlé machia'h, comme : l'étude de la Torah et les actes de bonté.

De son côté, le rav Eliyahou Dessler donne le remède général pour nos fautes :
1°/ étudier la Torah = cela chasse le yétser ara ;
2°/ étudier le moussar = pour acquérir la vraie façon de voir les choses ;
3°/ Entraînement personnel à "briser sa volonté" = comme l'écrit Rabbénou Yona (Yessod haTéchouva) au nom du Raavad : "briser sa volonté" est équivalent à de nombreux jeûnes en une seule journée. Cela corrige la cause de la faute elle-même (le yétser ara, qui est une volonté incontrôlée)
[si l'on ne sait jamais se dire non, alors on ne dira pas non au yétser ara] ;
4°/ faire de nombreux actes concrets de bonté = cela sert à contrecarrer les fautes commises envers son prochain. Cela doit inclure à la fois des actes de bonté ('hessed) à des individus, mais aussi des services pour le peuple d'Israël.
[le rav Dessler explique que de même que l'on a pu développer son "égo" (moi je) au détriment des autres juifs, alors de même on doit agir en kappara pour le bien des juifs. (lorsque je faute avec mon prochain, mais également toute faute affecte négativement les juifs individuellement et collectivement, car nous sommes liés les uns les autres)]
Mais aussi du 'hessed dans le coeur : changer son attitude intérieure envers les autres, cultiver des sentiments de sympathie et de volonté d'aider, ainsi que prier pour les autres.

[faire une mitsva avec l'intention qu'elle profite aux autres juifs (ex: j'étudie pour le bien des juifs décédés et vivants, et la grandeur d'Hachem) ;
Le rav Dessler ajoute que si l'on fait quelque chose de mal envers autrui, si ensuite on va faire téchouva dessus, alors certes d'une certaine façon la souffrance qu'elle a pu avoir à cause de nous est largement inférieure au mérite qu'elle aura pour avoir été le moyen permettant notre téchouva. D'une certaine façon cela ressemble à une personne qui souffre de pauvreté, ce qui va permettre à autrui d'accomplir une mitsva de tsédaka, et ce mérite est tellement énorme qu'il dépasse largement l'angoisse et la souffrance liées à la pauvreté. ]

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-> Le Pélé Yoets (Erékh Tsipouï) écrit qu'une personne faisant téchouva sincèrement peut apporter la guéoula.

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.19) dit que nous ne pouvons pas estimer le pouvoir d'une prière d'un individu pour la guéoula et l'honneur d'Hachem.
Nos travail n'est pas de tout faire, mais au moins de remplir notre part, en essayant de faire de notre mieux.
Le rav Moché Sorotzkin ajoute : de même, la téchouva de chaque juif, aussi petite soit-elle a une valeur incroyable. On ne doit pas désespérer en n'arrivant pas à tout réparer en nous, mais on doit faire de notre mieux à notre niveau.

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-> "Si nous faisons téchouva, le machia'h viendra immédiatement, et sinon il tardera"
[Ramban - Katvé haRamban ח"א - amoud שכד]

-> [Eliyahou haNavi nous rapporte que] Le Ciel et la terre sont mes témoins que Hachem est assis et attend que le peuple juif fasse téchouva, plus qu'un père attend son enfant ou une femme attend son mari, afin qu'Il puisse amener la guéoula, reconstruire le Temple qui ne doit plus jamais être de nouveau détruit.
[Tana déBé Eliyahou - fin du chap.31]

A ce sujet, le rav 'Haïm Palaggi (moéd lékol 'haï - ט"ו ג) écrit :
Crois ce que je dis : à chaque fois que je lis cet extrait spécial, mes yeux ne s'arrêtent pas de pleurer.
Lorsqu'un fils tarde à rentrer le soir, son père le guette par la fenêtre ; lorsqu'un mari part en voyage, son épouse attend anxieusement son retour. Comment est-il possible que Hachem "souffre" tellement et que nous demeurions insensibles?
Comment est-il possible que le Roi de l'honneur (mélé'h hakavod) [Hachem] est [actuellement] en train d'attendre que nous fassions téchouva afin de nous accorder tellement de bonnes choses, tout le bien possible dans ce monde, et tout le monde va après son cœur sans se préoccuper de cela, et personne ne se soucie assez pour dire : "lé'h vénachouva él Hachem" (allons et retournons vers Hachem).
Ô Hachem, incite le peuple d'Israël à se repentir devant Toi en toute sincérité!

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-> Le 'Hafets 'Haïm avait l'habitude de dire le soir du Séder :
"Le moment fixé pour l'arrivée du machia'h "en son temps fixé" (bé'ita - "Le monde a une duré de 6 000 ans" - Sanhédrin 97a) viendra certainement, mais nos Sages nous enseignent que nous pouvons mériter d'amener le machia'h plus tôt par la téchouva.
Cependant, même au moment de "bé'ita", il sera nécessaire de faire téchouva, et Hachem nous forcera à le faire. Si c'est ainsi, pourquoi devrions-nous être si têtus pour atteindre le dernier moment? Nous pouvons tout aussi bien faire téchouva maintenant et être libérés bien plus tôt".

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-> "S'il n'y a pas de stratégie, la nation tombera" (béén ta'hboulot yipol am - Michlé 11,14).
La plupart des commentateurs expliquent que ce verset fait référence à la nécessité de mener une guerre avec stratégie, car sans cela, de nombreuses vies seront perdues.
Mais Rachi enseigne que ce verset fait allusion à une période de souffrances, et la phrase nous dit que lorsque nous traversons une période de difficultés et que cela ne sert pas à nous éveiller à la téchouva, alors le résultat sera "yipol am" (que la nation tombera).

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-> Le Sforno (sur Téhilim 108) indique que nous devrions prier pour demander la miséricorde d'Hachem pour que les dirigeants [spirituels] de la génération d'avant la venue du machia'h puisse éveiller le public.

Le 'Hafets 'Haïm dit que puisque nous sommes très proches de la guéoula, les talmidé 'hakhamim doivent renforcer le peuple juif, sinon ils pourront avoir des accusations contre eux de l'Attribut de Rigueur (midat hadin), et même Hachem ne pourra pas justifier l'apathie des talmidé 'hakhamim.
Le Ohr ha'Haïm (Béhar 25,25-28) écrit aussi que si nos dirigeants spirituels ne motivent pas les gens à changer, ils seront plus tard jugés sur leur manque d'implication.
Le 'Hafets 'Haïm ajoute que dans la période de "Ikvéta déMéchikha" (arrivée imminente du machia'h), l'obligation concerne tout celui qui peut sensibiliser davantage à Hachem.
[n'oublions pas qu'un bon moyen d'enseigner à autrui est par le fait de donner l'exemple.]

Ailleurs, le 'Hafets 'Haïm dit que tout celui qui a un sentiment de crainte du Ciel doit essayer d'éveiller autrui à la téchouva.
[ lors de la traversée de la mer Rouge, chaque tribu avait un "chemin" dont les murs étaient transparents pour permettre qu'il y ait une joie parfaite car on pouvait tous voir que son prochain juif était bien là. De même, si nous sommes persuadés que la guéoula est imminente, alors nous devons tout faire pour être soi-même méritant, mais également pour qu'on y soit tous présents. Comment envisager autre chose que tous les enfants de papa Hachem se retrouvent ensemble pour fêter cette grande Réunion de famille à la guéoula.]

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-> "Tu retournes à Hachem, ton D., et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je te recommande aujourd'hui"
Ce verset fait référence à une téchouva pour l'unique but de suivre la volonté de Hachem.
Ce type de téchouva atteint directement le Trône Divin.
[rabbi Saadia Gaon]

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=> Sur quoi doit-on principalement se focaliser dans la téchouva d'avant guéoula?

D'après le 'Hafets Haïm, à plusieurs endroits, il semble que nous devrions éveiller autrui à faire une téchouva générale sur toutes les fautes qui doivent être corrigées à ce moment.
Mais nous constatons que les Richonim et les A'haronim insistent sur certains domaines spécifiques, qui devront être renforcés ou corrigés par la téchouva avant la venue du machia'h.

1°/ En venir à la pleine reconnaissance et vivre avec la vérité du "én od milévado" :

-> Le rav Saadia Gaon écrit qu'avant la venue du machia'h, les tsadikim doivent voyager d'un endroit à l'autre pour encourager leur prochain juif et les renforcer dans le concept d'unité d'Hachem (yi'houd Hachem).
[comme on l'a vu précédemment, même cela concerne tout juif qui peut influencer positivement un autre juif. (chacun fait du mieux qu'il peut)]

=> Pourquoi cette vérité (én od milévado) est-elle une condition préalable à la guéoula?

-> A plusieurs reprises, nos Sages nous disent que nous ne mériterons de quitter cet exil que par le mérite de la émouna, et notamment en reconnaissant et en intériorisant la vérité du "én od milévado".
L'une des principales causes de tous les exils que nous, en tant que nation, avons dû endurer est le manque d'un bita'hon complet que "én od milévado", que tout ce qui nous arrive vient uniquement d'Hachem.
Si c'est la cause de l'exil, il s'ensuit que nous ne mériterons la guéoula qu'en parvenant à la reconnaissance complète de "én od milévado", sans blâmer, ni donner crédit à aucune autre cause.

De plus, le rav Moché Sorotzkin dit que d'arriver au "én od milévado" est : 1°/ le but de la Création du monde ; 2°/ le but de l'exil dans son ensemble ; 3°/ la fonction spécifique de la période précédent immédiatement la venue du machia'h (ikvéta déméchikha) est d'en arriver à la reconnaissance absolue que Hachem est le source de tout. [ex: alors qu'avec toutes les nouvelles inventions on pourrait en attribuer le mérite à l'être humain]
Lorsque nous aurons internaliser cette Vérité, alors nous aurons atteint la véritable émouna et nous mériterons la guéoula. [ce monde n'est qu'un lieu de préparation, une salle de musculation du fait que tout vient de D.]

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2°/ Vivre en mettant l'accent sur la spiritualité :

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Béhar 25,25-28) écrit que la guéoula viendra par le biais des tsadikim qui enseigneront à leur génération de mépriser les désirs illusoires et de développer une aspiration à la spiritualité.

-> Le Sforno (Chir haChirim 8,9-14) explique clairement que si nous ne modifions pas notre mauvais système de valeur de l'exil (celui des non-juifs) par celui des véritables priorités selon la Torah, alors même lorsque nous mériterons le Temple, nous ne le mériterons alors qu'à un niveau limité.
[il est sûr que nous aurons la guéoula, le Temple, le machia'h, ... mais la forme que cela aura dépend de notre attitude au préalable.]

En effet, le Sforno y écrit que Hachem dit au peuple juif : "Vous avez de la peine d'attendre aussi longtemps le machia'h, mais même au moment de la venue du machia'h, il y aura très peu de personnes qui enseigneront aux autres et qui protesteront sur le fait que le peuple est si impliqué dans la vie matérielle/mondaine [de ce monde]."
[ce sujet est développé au sens large : Se préparer pour le machia'h : http://todahm.com/2022/03/18/se-preparer-pour-le-machiah%5D

=> Ainsi, on voit clairement du Sforno que si nous ne modifions pas notre faux système de valeurs pour commencer à vivre avec les vraies priorités de la Torah, alors nous devrons peut-être continuer à attendre la guéoula.
De plus, si ce défaut n'est pas corrigé, même lorsque le Temple sera construit, nous ne pourrons pas expérimenter ses dons spirituels et ses opportunités qu'à un niveau limité.
[plus nous restons liés avec la matérialité, moins nous serons liés avec le monde à Venir (que D. nous en préserve), et inversement.]

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3°/ Retirer l'influence de l'impureté :

-> Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam - partie.2) nous dit qu'à la fin de l'exil, il y aura une énorme lutte entre les forces d'impureté et de sainteté, et la sainteté sera ainsi agressée dans tous les aspects de l'homme, à tous les niveaux.

[les forces du mal seront détruites avec la guéoula, c'est pour cela qu'elles jettent toutes leurs forces dans la bataille. Nous avons donc une responsabilité particulière de se fortifier les uns les autres dans cette guerre spirituelle pour la sainteté, surtout ceux qui sont plus vulnérables que nous.
Plus que cela, selon le Ohr ha'Haïm haKadoch (Béhar), si les tsadikim ne réveillent [spirituellement] pas le peuple juif alors Hachem devra trouver d'autres moyens de nous éveiller, avec des difficultés et des souffrances.
En effet, nos Sages enseignent : "Si nous nous repentons, tant mieux ; sinon Hachem placera sur nous un roi dur comme Haman et nous ferons alors téchouva" (guémara Sanhédrin 97a).
Ainsi la téchouva est la clé. Autant choisir de le faire maintenant (se dispensant ainsi de nombreuses souffrances) et d'amener le machia'h au plus tôt.]

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