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Le lachon ara (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ Le lachon ara (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Que signifie "la mort et la vie sont dans la main de la langue" (mavét vé'haïm béyad lachon - Michlé 18,21)? La langue a-t-elle une main?
Cela nous dit : Tout comme la main tue, la langue tue aussi.
Peut-être la langue ne tue-t-elle que ce qui se trouve à côté d'elle, comme le fait la main?
C'est pourquoi il est écrit : "leur langue est une flèche aiguisée" (Yirmiyahou 9,7).
[guémara Arakhin 15b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben yéhoyada) écrit :
Les armes à feu et les flèches tuent toutes deux de loin. Mais les armes à feu produisent une forte détonation et une rafale de feu ; les flèches sont silencieuses et sans feu.

La langue est comme une flèche. Elle peut déclencher une remarque apparemment innocente qui fait de graves dommages
C'est pourquoi dire du mal des gens est appelé "lachon ara" (la mauvaise langue), plutôt que "les mauvaises lèvres". En effet, les lèvres sont visibles, mais la langue est cachée.

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-> La langue tue 3 personnes : celui qui parle, celui qui écoute et la personne dont on parle.
[guémara Arachine 15b]

Le Baal Chem Tov commente : il s’agit d’une mort spirituelle, ce qui est plus grave encore qu’un meurtre matériel.

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-> "Qu'est-ce qu'Il pourrait te donner, ou qu'est-ce qu'Il pourrait t'ajouter, ô langue trompeuse" (Téhilim 120,3).
Hachem dit à la langue : "Tous les autres membres d'une personne sont droits, mais toi tu es couché [horizontalement]. Tous les autres membres d'une personne sont externes, mais toi, tu es interne.
De plus, je t'ai entourée de 2 murs, l'un d'os [les dents], et l'autre de chair [les lèvres].
Que vous donnera-t-on et que fera-t-on de plus pour vous, pour vous [empêcher de parler] avec la langue d'une manière trompeuse?
[guémara Arakhin 15b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) commente :
Pourquoi D. a-t-il entouré la langue d'une paroi d'os (dents) et d'une autre de chair (lèvres)?

L'os est dur ; il fait allusion à la dureté du châtiment dans le Guéhinam.
La chair fait allusion à la récompense du monde à venir, lorsque "toute chair viendra se prosterner devant moi" (Yéchayahou 66,3).
Une personne qui parle contre son voisin acquiert les fautes de son voisin, pour lesquels elle sera punie dans le Guéhinam ; et elle transfère ses propres mitsvot à son voisin, qui en sera récompensé dans le monde à venir.

[ selon certains, il s'applique à celui qui dit du lachon ara de manière fréquente : "le meilleur des médecins est digne du guéhinam" (guémara Kidouchin 82a).
En effet, d'un côté il va retirer tout ce qui est mauvais chez une personne (ses fautes) et d'un autre il va lui donner tout ce qu'il a de bon en lui (ses mitsvot). C'est un super médecin car il donne de la vie éternelle, spirituelle.
Mais cependant il devra rendre des comptes pour le lachon ara fréquent qu'il a pu dire, et c'est une faute tellement grave qu'il "est digne du guéhinam". ]

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-> Dans les jours à venir, tous les animaux se rassembleront et viendront vers le serpent. Ils lui diront : "Le lion se nourrit et mange, le loup se nourrit et mange. Et toi, que gagnes-tu [à tuer des hommes]?"
Il leur répondra : "Le maître de la langue n'a pas d'avantage" (Kohélet 10,11)."
[guémara Taanit 8a]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
La langue appartient à D. ; la parole ne peut être créée que par Lui.
Même si un homme produisait un nouvel être humain à l'aide de formules kabbalistiques du Sefer Yétsira, il ne serait pas en mesure de doter cet être du pouvoir de la parole. C'est ainsi qu'il est écrit : "Tu te souviendras d'Hachem, ton D., car c'est Lui qui te donne le pouvoir" = le pouvoir de la parole ; "de faire de grandes choses" (Ekev 8,18).
C'est pourquoi le mot לשון,(lachon - langue), a la même guématria que שכינה (Chékhina - la Présence divine). [lachon = 386 et Chékhina = 385, égaux selon le kollel (rajout de 1 pour le mot) ]
Parler du lachon ara souille la langue et enlève l'aspect Divin de celle-ci.
La langue n'est plus appelée celle de D., mais celle de celui qui parle ; il est maintenant le "propriétaire de la langue".

En termes de guématria, dire du lachon ara retire le כח (koa'h - le pouvoir - valeur = 28), de la לשון (lachon - la langue - valeur = 386). Il reste donc 386-28, soit : נחש (na'hach - le serpent - valeur =358).
Le propriétaire de la langue est alors devenu comme un serpent. [puisque n'ayant plus de Divinité, alors elle laisse la place aux forces du mal (symbolisé par le serpent). ]

C'est pourquoi le serpent répond aux autres animaux : "Le propriétaire de la langue n'a pas d'avantage" = celui qui dit du lachon ara n'a pas d'avantage numérique sur moi. Pourquoi donc me demandez-vous : "Quel bénéfice tirez-vous du fait de tuer des hommes?"
Il y a un autre "serpent" qui tue des hommes [avec sa langue] bien qu'il n'en tire aucun avantage. Allez lui demander!

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-> Une personne qui parle lachon ara mérite d'être lapidée.
[guémara Arakhin 15b]

-> Le lachon ara retire l'illumination divine qui doit atteindre les mondes inférieurs. [selon le Arizal]

Les lettres de סילוק "enlever/retirer", sont également les lettres de יסקל (il sera lapidé).
La lapidation serait donc une punition appropriée pour le lachon ara.
Les mots supplémentaires "avec des pierres" indiquent qu'il aurait dû garder un silence de pierre.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> La veille du 14 Nissan, le 'hamets est vérifié à la lumière d'une bougie. [guémara Pessa'him 2a]

-> Le 'hamets représente le mal qui est en nous. De même que nous vérifions la présence de 'hamets dans nos maisons et que nous l'enlevons, nous devons vérifier nos actes, nos traits de caractère et nos paroles pour y déceler le mal et l'enlever.

Cette vérification se fait "à la lumière d'une bougie" = à la lumière de la leçon de la bougie. Avec un peu de souffle, une personne peut éteindre une bougie.
"La bougie d'Hachem est l'âme de l'homme" (Michlé 20,27).
=> Avec un peu de lachon ara provenant de son souffle, une personne peut éteindre sa propre âme.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil - haGadol 5]

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-> Si une personne parle du lachon ara, c'est comme si elle niait la croyance fondamentale en D.
[kfar ba'ikar - כפר בעיקר - littéralement : nie dans le עיקר].
[guémara Arakhin 15b]

-> Selon le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada)
Pour empêcher la langue de dire du lachon ara, Hachem a fait un mur composé de 16 dents sur la mâchoire supérieure et de 16 sur la mâchoire inférieure, comme l'indique la lettre alef (א). En coupant א en deux verticalement, on obtient 2 séries de י (youd=10) et de ו (vav=6), soit 16 sur la partie supérieure de la lettre et16 sur la partie inférieure (Sha'ar HaMitzvot, Ekev).

La même allusion se trouve "dans le עיקר". A l'intérieur des lettres écrites pleinement de ce mot : עין יוד קוף ריש (soit : י ו ו י) se trouvent deux séries de yud et de vav, l'une pour les dents supérieures et l'autre pour les dents inférieures.
En prononçant du lachon ara, une personne nie que D. a créé un mur de dents pour protéger sa langue.

[la lettre aléf fait référence au "Aloufo Chel Olam" (le Maître du Monde), et aux 32 dents d'un adulte humain.
On a vu précédemment que : "parler du lachon ara souille la langue et enlève l'aspect Divin de celle-ci."
On voit maintenant que dire du lachon ara c'est faire abstraction de la raison de la présence des dents, en reniant notre foi en Hachem par le fait de préférer servir notre égo. On va abattre les murs de protection érigés par D. (comme si cela n'était rien!), pour nous ériger au-dessus des autres par notre lachon ara (ex: on va détruire autrui par des mots pour mieux se sentir important).
Si on a une vraie émouna, on sait que tout vient de D., qu'absolument rien ne peut nous arriver si Hachem n'a pas émis un décret le permettant. Si on a une vraie émouna, on a conscience qu'en chaque juif il y a une partie d'Hachem qui restera toujours pure, et donc s'en prendre à autrui, c'est aussi s'en prendre à Hachem, et aussi que chaque juif (dont moi) a beaucoup de valeur et d'importance ...
Ainsi, notre émouna est ce mur qui doit empêcher notre bouche de s'ouvrir pour dire du lachon ara, car nous n'avons alors aucune raison valable de le faire. (ex: pourquoi dire du mal d'autrui pour me valoriser si j'ai conscience de ma valeur intérieure ; pourquoi dire du mal de peur qu'on me nuise car personne ne peut rien me faire sans que D. ne le permette, ... ) ]

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-> Le corps de l'homme possède un certain nombre d'ouvertures, dont deux seulement ont une "porte" qui s'ouvre et qui se ferme. Les yeux ont des paupières et la langue a des lèvres, et ce afin que l'homme les garde soigneusement.
"Passez, passez les portes" (Yéchayahou 62,10) = passez pour améliorer, vérifier et garder les deux ouvertures qui ont des portes, à savoir les yeux et la bouche.
[Ben Ich 'Haï - Birkat ha'Haïm - haftara Nitsavim]

[on protège ce qui a de la valeur. En ce sens, nos yeux et notre bouche ont un impact majeur que ce soit en bien ou en mal, ce qui nécessite une porte de protection (paupières, lèvres).
Libre arbitre oblige nous n'avons pas conscience de l'impact fou d'un mot, d'une fois où l'on évite de voir une chose interdite, ... ]

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+ Gagner la guerre en se préservant du lachon ara :

-> Les officiers ... dirent à Moché : "Tes serviteurs ont compté [littéralement : ils ont levé la tête] des hommes de guerre qui sont dans [ou : sur] nos mains, et il ne manque pas un seul d'entre nous" (Matot 31,48-49)

-> Selon le Ben Ich 'Haï (drouchim Matot) :
Au temps de Saül et de David, le peuple juif servait uniquement Hachem, mais comme il y avait du lachon ara parmi eux, ils tombaient au combat.
À l'époque d'A'hav, le peuple servait des idoles, mais il n'y avait pas de lachon ara parmi eux : Lorsque Izével voulut tuer tous les prophètes de D., Ovadia en cacha une centaine dans 2 grottes et leur donna à manger et à boire, mais personne n'en informa A'hav. C'est pourquoi ils furent victorieux au combat (guémara Yéroushalmi Pea 1,1).

La victoire dépend non seulement du fait de préserver notre bouche du lachon ara, mais aussi de nos oreilles, par exemple en y mettant nos doigts.
[Ainsi notre verset : ] Ces "hommes de guerre qui sont sur notre main" combattent le mauvais penchant.
Après la guerre contre Midiyan, les officiers ont dit à Moché : "Tes serviteurs ont levé la tête des hommes de guerre qui sont sur notre main, et il ne manque aucun d'entre nous" = parce que nous avons levé le bout de nos doigts vers nos oreilles (n'écoutant aucun lachon ara), nous sommes tous revenus sains et saufs de la bataille.

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+ L'exemple de Doeg :

-> Rabbi Its'hak dit : Quelle est la signification de ce qui est écrit : "Il a avalé des richesses et il les vomira, D. les chassera de son ventre?" (Iyov 20,15)?
David a dit devant Hachem : Maître de l'univers, que Doeg meure. D. lui dit : "Il a avalé des richesses et il les vomira". [ = Il est rempli de Torah et de sagesse ; attendez qu'il oublie ce qu'il a appris.]
David a dit devant lui : "D. les chassera de son ventre". [ = D. peut lui retirer sa connaissance de la Torah avant qu'il ne l'oublie de lui-même] ...
[guémara Sanhédrin 106b]

-> Doeg, chef du Sanhédrin à l'époque de Saül, était l'un des plus grands adversaires de David.
Son lachon ara a conduit Saül à accuser le Cohen gadol A'himélékh et ses proches d'avoir aidé David à se rebeller. Saül ordonna leur mise à mort, ce qui amena Doeg à tuer A'himélekh et tous les Cohanim de Nob (I Shmouël 21-22).

L'effusion de sang et le lachon ara proviennent des forces du mal, appelées élilim, "pseudo-dieux", comme dans : "tous les dieux des nations sont des élilim" (Téhilim 96,5).
L'oubli de notre étude de Torah provient également des élilim.
C'est pour cela que David a demandé à D. de bannir l'apprentissage de la Torah de Doeg (דואג) "de son ventre", car lorsque l'on prend la lettre du milieu (ventre) des lettres de son prénom écrites pleinement : דלת ואו אלף גימל , on a : élilim (אלילם).
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> Rabbi Yoḥanan dit : "Trois anges destructeurs ont rencontré Doeg : un qui lui fit oublier son savoir en Torah, un qui brûla son âme, et un qui dispersa les cendres de son âme dans les synagogues et les maisons d'étude [pour qu'elles soient piétinées par les justes].
[guémara Sanhédrin 106b]

-> Le lachon ara étant l'équivalent 3 fautes cardinales : l’idolâtrie, l'immoralité et le meurtre (guémara Ara'hin 15b), Doeg a créé 3 anges de la destruction, un pour chacun de ces 3 péchés capitaux, qui sont venus le punir.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

[ainsi, bien qu'en apparence on ne fait rien de grave (ça va, je fais que bouger la bouche et brasser de l'air), en réalité le lachon ara c'est prendre et alimenter les forces du mal.
De plus, pour appréhender sa gravité on doit cumuler les 3 fautes capitales, et cela se matérialise par générer 3 anges de destruction qui vont venir nous punir pour cela.
Plus on se sensibilise sur la gravité du lachon ara, plus on comprend qu'on a plus à perdre à le dire que de se retenir de le dire. ]

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-> Tu feras sur son bord des grenades bleues, pourpres et écarlates, tout autour de son bord, et des clochettes d'or entre elles, tout autour. (Tétsavé 28,33)

-> La robe du Cohen gadol, avec ses cloches en or et ses grenades multicolores, expie le lachon ara.
"[Que les cloches], qui émettent leur voix, viennent et expient la voix" (guémara Zéva'him 88b).

Les cloches font référence à celui qui dit du lachon ara, dont la voix résonne comme une cloche. Elles sont en or. Les lettres de זהב (zahav - or), diminuent en valeur numérique (zaïn=7 ; hé=5 ; beit=2), tout comme l'estime de celui qui dit du lachon ara qui diminue aux yeux de ses auditeurs.

Les mêmes lettres peuvent être réarrangées pour former הזב (azav), une forme d'impureté séminale.
La violation de l'alliance de la langue entraîne la violation de l'alliance de la circoncision

La grenade tissée de 3 types de fils (bleu, violet et écarlate) à côté de chaque cloche d'or indiquait que le lachon ara est aussi grave que les 3 péchés capitaux réunis (guémara Arachin 15b).
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Tétsavé]

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-> Le roi David dit à Hachem : "Pardonne-moi [pour l'épisode de Batchéva]."
D. a dit : "Tu es pardonné."
David dit : "Fais-moi un signe ..."
Lorsque Salomon a consacré le Temple nouvellement construit, il essaya de faire entrer l'Arche dans le Saint des Saints, mais les portes restèrent collées ensemble. Salomon prononça 24 prières, mais il ne fut pas exaucé ...
Il dit alors : "Hachem ... souviens-toi de la piété de David, ton serviteur" (II Divré haYamim 6,42), et il fut immédiatement exaucé.
A ce moment-là, les visages des ennemis de David devinrent comme le fond d'une marmite, et tout le monde sut que Hachem, avait pardonné à David.
[guémara Shabbat 30a]

-> Le Ben Ich 'Haï
Lorsque les détracteurs du roi David virent que les portes du Temple, qui ne s'ouvraient pas pour la gloire de D., s'ouvraient pour la piété de David, leurs visages devinrent noirs, non pas comme de l'encre ou de la poix/goudron, mais "comme le fond d'une marmite".
Le fond d'une marmite devient noir à cause de la fumée, une allusion au lachon ara, qui émerge dans l'air chaud de la respiration d'une personne.
Cela laisse entendre que leurs visages se sont noircis à cause de leur lachon ara.

[d'une certaine façon, cette guémara nous montre un aperçu de la réalité d'une personne qui dit du lachon ara. Dans ce monde, à nos yeux tout est normal, elle a le même visage que tout le monde.
Imaginons la honte que nous aurons dans le monde de Vérité, lorsque nous revêtirons nos habits de lumière, et que nous aurons pour l'éternité une apparence de "fond de marmite", car notre lachon ara aura tellement réduit de choses en fumée (directement nous-même, mais aussi indirectement dans le monde environnement [en ayant donné de la force au mal destructeur]).
Ainsi, on fait le beau par notre lachon ara dans ce monde, mais dans le monde à Venir ce même lachon ara va nous salir/amocher la vie. ]

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+ Les chiens :

-> Personne n'est plus pauvre que le chien.
[guémara Shabbat 155b]

-> Selon le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) :
Une personne qui dit du lachon ara est comparée à un chien (midrach Yalkout Chimoni - Devarim 23,933).
Il mérite d'être jeté aux chiens, comme nous l'apprend la proximité des versets : "Tu ne feras pas de fausse déclaration" (Michpatim 23,1) et "Tu le jetteras aux chiens" (Michpatim 22,30 ; guémara Pessahim 118a).
Il peut être puni par une réincarnation dans un chien, d'où l'appel : "Sauvez mon âme du chien" (Psaumes 22,21 ; Séfer 'Haredim ch.33).

Personne n'est plus pauvre que lui [qui a dit du lachon ara], car toutes ses mitsvot et tous ses mérites sont retirés et donnés à la personne à laquelle il a "aboyé".

-> Cinq choses ont été dites à propos d'un chien enragé. Sa gueule est ouverte, sa salive coule, ses oreilles traînent, sa queue repose entre ses cuisses et il marche sur le bord de la route.
Certains disent : Il aboie aussi sans qu'on entende sa voix.

-> Le Ben Ich 'Haï (Bénayahou) explique :
Ceux qui disent du lachon ara et qui sont inconscients des conséquences de leurs paroles, ils sont comme des chiens enragés :
- "Sa bouche est ouverte" = il parle constamment du lachon ara.
- "Sa salive coule" = ses mensonges sont évidents pour tous.
- "Ses oreilles traînent [c'est-à-dire sont longues]" = il est toujours à l'écoute de ce qui se passe dans l'espoir de recueillir des bribes de ragots à répéter.
- "Sa queue [zanav -> apparenté à zav, type d'impureté séminale] repose entre ses cuisses" = en souillant l'alliance de la langue, il souille également l'alliance de la circoncision.
- "Et il marche sur le bord de la route" = il fait son travail de manière cachée pour éviter la vengeance de ceux qu'il a calomniés.
- "Certains disent : Il aboie aussi sans qu'on l'entende" = il met aussi par écrit le lachon ara.

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