+ Orgueil & position de pouvoir :
-> Rabbi Yéhochoua ben Péra'hia qui était Nassi, dit :
"Au début, celui qui me disait de monter au gouvernement, je le faisais taire et je le livrais au lion.
Avais-je besoin d'être au-dessus les gens? Je n'étais pas du tout intéressé!
Maintenant celui qui me dit de descendre de statut (Nassi - chef spirituel), je lui verse une bouilloire d'eau chaude. À présent que je suis monté au pouvoir, celui qui me dit de me retirer de mon poste, je lui verse une bouilloire d'eau bouillante sur la tête ...
Je n'ai pas découvert ce principe de moi-même. On l'apprend de Chaoul qui fuit les honneurs et qui, une fois roi, voulut tuer David.
Avant de régner, il était des plus modestes et fuyait les honneurs. Après avoir obtenu le pouvoir, il désira tuer David qu'il considérait comme un rebelle à la royauté.
Nous n'avons aucune notion de ce qu'éprouve un homme qui est promu puis ce qu'il ressent quand on lui reprend le pouvoir!"
[guémara Ména'hot 109b]
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[ Lorsqu'on n'est pas à la place d'autrui, il peut être facile de juger, de se dire que nous n'agirions pas pareil.
Par exemple, le 'Hafets 'Haïm disait qu'avec la richesse, il vient également un yétser ara plus fort. Ainsi, maintenant on peut dire si j'avais beaucoup d'argent alors je ferais ça et ça, mais nous ne prenons pas en compte qu'on aura un grand yétser ara correspond à cette nouvelle richesse (libre arbitre oblige).
On a pu voir de même avec les positions d'honneur. ]