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"Ouvre largement ta bouche et Je la remplirai" (Téhilim 81,11)

Plus grande est ouverte notre bouche, plus nous prions à D. et L'implorons, plus généreuse sera Son aide.

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+ "Si une personne a un souci dans son cœur, qu'elle en parle"
(le roi Salomon - Michlé 12,25)

-> La guémara (Yoma 8a) explique qu'un individu est souvent trop gêné pour parler d'un problème ou d'une inquiétude spécifique, mais nous ne devons jamais nous sentir embarrassés lorsque nous parlons à D.

Le roi David nous conseille :
-> "Mettez-vous en quête de Hachem et de Sa puissance, sollicitez-Le en permanence" (Téhilim 105,4) ;
-> "Fiez-vous en lui en tout temps ... Épanchez votre cœur devant lui : Dieu est un refuge pour nous" (Téhilim 62,9) ;
-> "Qu'Israël mette son attente en Hachem, car avec D. est la bonté et nombreuses sont pour Lui, [les possibilités] de sauver" (Téhilim 130,7) ;
-> "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23).

A tel point qu'il affirme : "Je ne suis que prière" (Téhilim 109,4 - vaani téfila).

En s'adressant pour toute chose (importante ou futile) à D., nous faisons entrer Hachem dans notre vie, et alors comme le dit le roi David : "La proximité de D. fait mon bonheur" (Téhilim 73,28 - kirvat Elokim li tov).

-> Le Séfer ha'Hinoukh (431), décrit la mitsva de la prière par :
"Pour tous leurs besoins, ils doivent solliciter D., Qui a la capacité et l'aptitude, car Il répondra des Cieux à tous ceux qui L'invoquent avec sincérité".

-> Rabbi Sim'ha Bounim de Pschi'ha (Beit Yaakov - Vayétsé) nous dit :
"Voici le conseil que je donne à toute personne ne voulant jamais manquer de rien et désirant être reliée à D. : habituez-vous à prier et à implorer Hachem pour toutes les petites choses, où que vous soyez.
Quels que soient vos besoins, demandez à D. d'y pourvoir et Il accédera à votre requête".

-> Le Kad haKéma'h enseigne que si une personne s'adresse à Hachem pour avoir de l'aide, mais que cette aide tarde à arriver, elle ne doit pas se sentir découragée.
Le mérite acquis pour avoir sollicité l'aide divine est inestimable.
Et lorsque la délivrance arrive enfin, elle recevra non seulement l'aide lui étant nécessaire, mais bien davantage encore, du fait du mérite de cette grande mitsva de s'être fiée à Hachem.

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-> "Hachem est proche des cœurs brisés" (Téhilim 34,19)

Le 'Hazon Ich note à quel point le don de la prière est remarquable, car il nous permet d'exprimer tous nos soucis et préoccupations au Créateur du monde.

Le roi Salomon dit : "Le souci abat le cœur de l'homme" (Michlé 12,25).
La guémara (Yoma 75b) explique ce verset comme signifiant que si une personne a de l'inquiétude dans son cœur, elle doit en parler et elle se sentira bien mieux.
D. est toujours là à nous écouter, qui que nous soyons, quoi qu'on est fait et quoi qu'on est à Lui dire, et cela suffit à nous réconforter pendant les moments difficiles de la vie.

Ainsi, même si durant la journée, nous devons sourire et nous dire : tout ce qui m'arrive est pour le bien (gam zou létova), au moment de prier, nous devons exprimer à Hachem tout ce qui nous perturbe.

Le rav Pinkous disait que la prière est un moment où l'on vide son cœur à Hachem, en imaginant le pire pour notre vie, afin que b"h, nous puissions vivre le meilleur, car nous bénéficierons alors de l'aide divine.

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-> Le fait de s'épancher auprès de D. en Lui déversant ses inquiétudes et ses problèmes procure un véritable apaisement, et créé un lien avec Hachem qu'il serait impossible d'expérimenter autrement.
Le Chévet haLévi écrit à ce sujet : "Heureux celui qui connaît des moments si précieux dans sa vie".

-> "Plus nous implorons D., plus Il se rapproche de nous" (Téhilim 145,18)

-> "Lorsque vous priez, sachez devant Qui vous priez"
[guémara Béra'hot 28b - conseil de Rabbi Eliézer sur son lit de mort à ses élèves]

-> "Lève-toi et prie la nuit [...] Répands ton cœur comme de l'eau à la face de Hachem" (Eikha 2,19)

Rien ne saurait être comparé à une prière sincère, venue du fond du cœur (D. désire notre cœur!), lorsque l'homme prie avec l'intime conviction qu'il s'adresse à Hachem, qui peut tout nous accorder.

Prier de tout cœur, c'est se rapprocher de D., Lui tenir la main, en ayant alors l'intime conviction que rien de mal ne peut nous arriver.
Je ne crains plus rien, ni personne, car Papa Hachem est là!!

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-> Rav Assi (guémara 'Houlin 60b) nous enseigne que les végétaux ont commencé à se développer le 3e jour de la Création, comme D. le leur avait ordonné, mais ils se sont arrêtés à la surface du sol, car il fallait qu'Adam prie pour qu'ils poussent.
Ce n'est qu'à ce moment, que la pluie est tombée et la végétation s'est remise à croître.

Rav Yérou'ham Lévovitz (Daat Torah) commente en disant qu'à l'entrée des Cieux, une abondance de bénédictions n'attend que nos prières, et que D. a mis au point un système établissant la prière comme une nécessité à l'attribution de ces bénédictions.

=> Cela répond à la question suivante : A quoi sert la prière si tout a déjà été décrété à Roch Hachana?

La prière fait partie de nos efforts nécessaires (hichtadlout), et en est même l'élément le plus important, car telle est la façon de fonctionner du monde : sans prière avec kavana, nous nous privons de tous les bienfaits gardés en réserve pour nous.

[il faut prier, de tout notre cœur, pour permettre aux bénédictions divines, bloquées aux Cieux, de se déverser dans notre vie!]

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-> Nos Sages (guémara Baba Batra 123a) enseignent que notre matriarche Léa s'était toujours entendu dire qu'elle épouserait Essav.
En effet, Lavan avait 2 filles et Rivka 2 fils, et il était entendu que les aînés se marieraient ensemble tandis que les cadets formeraient un 2e couple, ce qui signifiait que Léa devait épouser Essav et Ra'hel, Yaakov.

Aussi, lorsque ce dernier se présenta chez Lavan, il demanda Ra'hel en mariage.
Lavan accepta de lui donner sa plus jeune fille contre 7 années de travail.
La possibilité pour Léa d'épouser Yaakov semblait totalement nulle, mais elle continua néanmoins de prier.

Le verset (Béréchit 29,13) dit : "Les yeux de Léa étaient fatigués", à force de pleurer et de prier Hachem.
Même lorsque tout espoir semblait vain, elle ne perdit pas courage.

Bien entendu, Lavan substitua Léa à Ra'hel, et celle-ci confia à sa sœur les signes qu'elle avait convenus avec Yaakov.
Finalement, Léa épousa Yaakov et mit au monde 6 des 12 tribus d'Israël.

=> Il nous suffit de prier et de laisser D. trouver le moyen de répondre à nos prières.

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-> On peut également apporter les exemples suivants :

1°/ Dans la paracha Vayéra (21,17), Yichmaël était dans le désert, malade et sans eau.
Yichmaël a pleuré et prié, et "Hachem a entendu la voix de l'enfant [Yichmaël]", et miraculeusement la vie de Yichmaël a été sauvée.
Le Pné Ména'hem s'interroge : il semble que Yichmaël n'a été sauvé que grâce à ses prières, mais pourtant dans la paracha Lé'h Lé'ha (17,20), Hachem a promis à Avraham que Yichmaël vivrait et deviendrait une grande nation.
=> Ainsi, est-ce que Yichmaël avait besoin des prières pour être sauvé?
La réponse est que : oui! car rien ne peut se passer sans prière.
Même s'il y a une promesse de D., la réalisation de cette promesse ne peut avoir lieu que lorsqu'il y a des prières.

2°/ Hachem a promis à Avraham et à Sarah qu'ils donnerons naissance à un enfant (cf. Lé'h Lé'ha 17,16).
De plus, des anges sont venus leur dire le moment exact où cela se produirait.
Cependant, il semble que malgré tout les prières étaient quand même toujours nécessaires pour que ce miracle puisse avoir lieu, comme en témoigne le fait qu'Avraham pria pour Avimélé'h.
Rachi (Vayéra 21,1) sur "Hachem s’était souvenu de Sarah" = "Ce chapitre, qui fait immédiatement suite à celui relatif à la guérison d’Avimèlekh, vient t’enseigner que celui qui demande miséricorde pour son prochain et qui a besoin pour lui-même de la même faveur est exaucé en premier, ainsi qu’il est écrit : "Avraham pria Elokim, Elokim guérit Avimèlekh (Vayéra 20, 17), aussitôt suivi de : "Hachem s’était souvenu de Sarah". Il s’en était souvenu avant même de guérir Avimèlekh."

Les prières d'Avraham pour Avimélé'h ont permis d'amener le miracle de la naissance d'Its'hak.
=> Il en découle que malgré la promesse explicite de Hachem et la garantie des anges sur la date précise de naissance de l'enfant [dans un an!], il était malgré tout nécessaire de prier.

3°/ "Les enfants d'Israël gémirent du sein de l'esclavage et se lamentèrent [en prières] ; leur plainte monta vers D." (Chémot 23)
Rabbénou Bé'hayé commente : "Bien que le temps de la délivrance était déjà arrivé, ils n'en étaient pas méritants.
Mais parce qu'ils ont beaucoup prié à Hachem en raison de leur très dur travail [le gémissement/lamentation à D. dans la difficulté est une des formes de prières], alors Hachem a accepté leurs prières ...
C'est également une allusion au fait que la future guéoula est dépendante de la téchouva et de la prière."
[en effet, même si le moment d'être délivré est arrivé, si nous ne demandons rien, alors le machia'h ne peut pas venir!]

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-> "Même si une épée tranchante est posée en travers de sa gorge, il ne doit pas se retenir de prier pour [bénéficier de] la miséricorde Divine."
[guémara Béra'hot 10a]

La pire chose que puisse faire une personne est de désespérer et de s'arrêter de prier, car rien ne dépasse Hachem.

Il est écrit : "Israël espérera en D., car avec D. est la bonté, et nombreuses sont pour Lui, [les possibilités] de sauver" (Téhilim 130,7).

De la même façon que nous remercions D. pour chaque respiration que l'on a, le fait de prier est notre respiration, notre bouffée d'air, nous permettant d'aspirer et d'espérer au meilleur, car absolument rien n'est impossible pour D., pour peu qu'on Lui ai demandé ...

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-> "Dans toutes leurs souffrances, Il [Hachem] souffre avec eux" (Yéchayahou 63,9)

-> Nos Sages nous enseignent (guémara Sanhédrin 46a), que lorsqu'un juif souffre, la présence divine se lamente, Hachem en pleure de douleur, si l'on peut dire.
[kalani mérochi kalani mzro'i]

-> D. nous promet : "[Lorsqu'il] M'appellera J'accéderai à sa requête, Je suis avec lui dans le malheur, Je l'en sortirai et Je le grandirai" [Téhilim 91,15]

=> A nos côtés, Hachem partage notre détresse durant nos périodes de troubles, et n'attend que nos prières sincères pour nous en sortir, plus grand qu'auparavant.

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