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"Les 1 775 [shekels], il en fit des crochets" (Pékoudé 38,28)

-> Le midrach (Tan'houma 66) dit que Moché a montré une comptabilité de chaque matériau : l'or, l'argent et le cuivre, comme cela est détaillé dans les versets.
Alors qu'il explique comment chaque don a été utilisé dans le Michkan, il oublie les 1 775 shékalim qui ont été utilisés pour fabriquer les crochets des piliers. Sous le choc, il dit : "Maintenant (qu'il n'a pas pu rendre compte de ces shekalim), Israël portera plainte contre moi. Ils diront que j'ai pris cet argent pour moi!"

Il retourna en arrière et examina comment tout avait été utilisé et Hachem l'éclaira et il vit les crochets sur les piliers. Il annonça alors haut et fort que ces shékalim avaient été utilisés à cette fin. A ce moment-là, Israël s'est calmé. Quelle en est la cause? Le fait qu'il se soit assis et qu'il ait fait ses comptes.

Le Chla Hakadoch ajoute : "Chaque personne devrait apprendre de cette expérience à ne pas être soupçonnée. Il ne faut pas croire que tout le monde lui fait confiance. Même Moché Rabénou s'est assuré de prouver au peuple qu'il était pur et exempt de tout soupçon. Il est certain que nous devrions faire de même, comme il est dit : "Et vous serez purs pour Hachem et pour Israël" (Matot 32,22).
Il ne faut pas se contenter de dire : "Pourquoi dois-je faire mes preuves?"."

+ La bénédiction de Moché pour compenser pour que la Chékhina soit avec eux dans le Michkan, même en absence de kavana dans sa construction :

"Moché vit tout le travail, et voici qu'ils l'avaient fait comme Hachem l'avait ordonné, et ainsi avaient-ils fait. Et Moché les bénit" (Pékoudé 39,43)

-> Rachi déclare : "Moché les bénit : il leur dit : 'Que Sa volonté soit que la Chékhina repose dans l'œuvre de vos mains. Et que l'agrément d'Hachem notre D. soit sur nous" (Téhilim 90,17).

-> Le 'Hida (séfer Pné David) explique que chaque mitsva doit être accomplie sur 3 points : la pensée, la parole et l'action. C'est ainsi qu'elle est accomplie pleinement dans tous les sens du terme.

Moché Rabbénou, avec sa grande vision, a vu que certaines personnes n'avaient pas les intentions au mieux qu'ils auraient pu.
C'est pourquoi il est dit qu'il a vu que le travail avait été "fait". Il a vu que le Michkan avait été fait avec des actions, mais que certaines personnes ne l'avaient pas fait correctement avec leur pensée. C'est pourquoi il leur a donné la bénédiction que la Chékhina devait reposer dans le travail de leurs mains.

Moché leur a donné une bénédiction selon laquelle, même si le travail a été fait sans avoir les bonnes kavanot (intentions), Hachem devrait quand même le considérer comme ayant été fait parfaitement et Il devrait y placer Sa Chékhina.

La force du cri envers Hachem

+ La force du cri envers Hachem :

"Les Bné Israël gémissaient et leurs plaintes montèrent" (Chémot 2,23)

-> Les Bné Israël furent asservis durement et de même qu'ils n'écoutèrent pas Moché, puisqu'ils étaient épuisés et cruellement assujettis, ainsi ils ne crièrent pas vers Hachem, car un individu qui travaille d'arrache-pied n'a pas le temps de crier.

Pharaon connaissait très bien cette réalité. C'est la raison pour laquelle lorsque Moché et Aharon lui demandèrent de libérer le peuple d'Israël, il dit : "Ils sont désœuvrés, voilà pourquoi ils profèrent ces clameurs : allons sacrifier à notre D.!" (Chémot 5,8).
Il comprit que si les Bné Israël criaient, c'est parce qu'ils avaient du temps pour cela. Il veilla donc à leur ajouter du travail, ramasser de la paille pour les briques elles-mêmes.

Une question se pose : si les Bné Israël n'avaient pas le temp: de crier vers Hachem, comment la Torah écrit-elle qu'ils poussèrent des plaintes qui montèrent vers Lui?

Le Sfat Émet dit : les Léviim n'étaient pas asservis en Égypte et c'est eux qui crièrent pour le peuple d'Israël. Hachem dit à la tribu de Lévi : vous avez crié quand le peuple souffrait, Je vais vous récompenser. Ils méritèrent effectivement de chanter au Temple.

De là, nous en déduisons un principe fondamental : de nombreuses personnes ont des soucis financiers ou des problèmes de santé, d'éducation ou des difficultés à marier leurs enfants. Ils n'ont pas de vie ! Quel est le conseil à suivre dans pareil cas? Crier vers Hachem!
Nous ne crions et ne demandons pas assez. Si nous crions du plus profond de nos cœurs, sans relâche, notre prière fendra les cieux et nous apportera le salut tant attendu!

Même l'individu dont la vie est paisible, sans heurts, doit être attentif aux autres et implorer Hachem pour eux. S'il agit ainsi, comme la tribu de Lévi, sa récompense sera infinie, comme elle le fut pour les Léviim !

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[en ce sens, il est écrit : "Le roi d'Égypte mourut et les Bné Israël gémirent" (Chémot 2,23) = nos Sages expliquent que les Bné Israël ont profité que toute l'Egypte était en deuil, pleurant la mort de leur roi. Extérieurement, ils semblaient pleurer également la perte du roi, mais intérieurement, ils ont crié vers Hachem. ]

Celui qui veut accomplir une mitsva est considéré comme l’ayant fait

+ Celui qui veut accomplir une mitsva est considéré comme l'ayant fait :

"Vois et fais, selon leur forme qui t'est indiquée sur la montagne" (Térouma 25,40)

-> Rachi explique que Moché n'était pas sûr de savoir comment fabriquer la Ménora, et qu'Hachem lui montra un modèle enflammé de la Ménora.

-> Le Sfat Emet note que Rachi, à propos d'un verset précédent (Térouma 25,31) déclare que Moché avait du mal à comprendre comment fabriquer la Ménora, alors Hachem lui a dit de jeter une barre d'or dans le feu et qu'elle se ferait d'elle-même.

Le Sfat Emet s'interroge : Si Hachem allait faire en sorte que la Ménora se fasse d'elle-même dans le feu, pourquoi a-t-il dû montrer à Moché à quoi elle ressemblerait?

Il répond qu'il est clair que la Ménora n'a pas été entièrement fabriquée par elle-même, puisqu'il y avait un ordre pour que le peuple la fabrique. Il est certain que le Michkan et tous ses ustensiles devaient être fabriqués par le peuple ; cependant, il explique que lorsque Moché ne comprenait pas comment faire la Ménora, Hachem lui a montré à quoi elle devait ressembler afin qu'il sache comment la faire.
Après avoir vu cela, Moché était prêt à la fabriquer. Mais finalement, il n'a pas pu la faire et elle a été fabriquée dans le feu.
Malgré tout, parce qu'il était prêt à le faire et qu'il avait l'intention de le faire, c'est comme s'il l'avait fait lui-même.
Telle est la signification des mots "Vois et fais". En voyant la Ménora et en projetant d'accomplir la mitsva de la fabriquer, on considère qu'il l'a fabriquée.
Il en va de même pour toutes les mitsvot. Si une personne prévoit d'accomplir une mitsva, même si elle se trouve dans l'incapacité de le faire, c'est comme si elle l'avait accomplie et elle sera récompensée en conséquence.

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[lorsque nous faisons une mitsva il est rare qu'elle soit faite à la perfection (avec toutes les intentions et aspects halakhiques). Lorsque nous désirons sincèrement faire une mitsva et qu'on ne peut pas la faire (pour des raisons indépendantes de notre volonté), Hachem considère comme si on l'avait faite de la meilleure manière possible.
Ainsi, non seulement on n'y perd pas, mais on est gagnant (Hachem volant le coeur). ]

"Et voici les ordonnances que tu placeras devant eux" (Michpatim 21,1)

-> A propos de ce verset, le Zohar dit : "Ce sont les cycles de la réincarnation".
Il s'agit d'un lien surprenant, étant donné que les versets suivants parlent de lois monétaires. Cependant, j'ai entendu l'explication suivante : Une personne en accuse une autre au tribunal [qu'elle lui doit de l'argent]. Bien que le défendeur se sache innocent, la Torah l'oblige néanmoins à payer. Il ne doit pas se poser la question : "N'est-ce pas une Torah de vérité, dont les chemins sont agréables?", car c'est la vérité de la Torah et son caractère agréable. Comment cela se fait-il?
Il est certain qu'il devait cet argent à l'autre homme dans une incarnation précédente, et la Torah le fait payer aujourd'hui pour le libérer de cette dette.
Quant à la personne qui a pris l'argent par tromperie, elle devra rendre des comptes dans le futur. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

C'est à cela que le saint Zohar fait allusion dans sa lecture du verset : "Ce sont les ordonnances" (élé hamichpatim). Car si la loi peut parfois sembler injuste, en réalité, "ce sont les cycles de la réincarnation. Le Créateur du monde et de toutes les âmes sait ce qui s'est passé entre les individus dans leurs vies antérieures et dirige son monde conformément à la Torah, avec amour et compassion, avec droiture et véritable justice.
Les implications sont très larges.
[Dégel Ma'hané Efraïm - Michpatim ]

Toute notre matérialité et notre spiritualité viennent d’Hachem

+ Toute notre matérialité et notre spiritualité viennent d'Hachem :

"Dis aux Bné Israël qu’ils Me prélèvent une offrande (vayik'hou li térouma) de la part de quiconque y sera porté par son cœur (yidvénou libo). Vous recevrez mon offrande" (Térouma 25,2)

-> Rachi explique les mots "vayik'hou li térouma" comme signifiant : "qu'ils la prélèvent pour moi sur leurs biens en guise de don".
Rachi ajoute que les mots "yidvénou libo" signifient "une nédava" (un don, offrande), ce qui implique une "ratson tov", une bonne volonté, une bonne intention.

-> Le séfer Tiféret Shmouel explique cela comme une allusion de la bonne manière de servir Hachem.
Il dit que chaque fois qu'une personne est impliquée dans un travail ou une affaire, elle doit garder à l'esprit que tout l'argent appartient en réalité à Hachem. C'est Lui qui donne à l'homme la force et la capacité de travailler et de gagner sa vie.
Par conséquent, lorsqu'une personne fait un don, elle doit le faire avec un "ratson tov", un désir sincère d'aider les autres, car elle sait qu'Hachem lui a donné cet argent pour cette raison.

Lorsqu'une personne agit ainsi, elle mérite que la Présence Divine (Chékhina) repose sur elle.
Lorsque le verset (Térouma 25,8) dit : "Et tu feras pour Moi un Mikdach", le Tiféret Shmouel l'explique comme signifiant que lorsqu'une personne fait une demeure "pour Moi", c'est-à-dire pour Hachem, ce qui signifie qu'elle reconnaît que tout l'argent dans le monde Lui appartient réellement, elle se protège de tout acte inapproprié avec l'argent.
Il ne volera pas, ne trichera pas et n'agira honnêtement que dans les affaires, car il sait que c'est Hachem qui décide où ira chaque centime et qu'il ne gagnera rien à être malhonnête.
En agissant de la sorte, il fait un Mikdach pour lui-même, car il méritera d'avoir la Chékhina avec lui.

Il méritera alors l'accomplissement de "vécha'hanti béto'ham", et Je (Hachem) me reposerai parmi vous.
Comme le dit le roi David : "Qui peut monter sur la montagne d'Hachem ... celui qui a les mains propres" (Téhilim 24,3). Si quelqu'un a les mains propres, sans vol ni tromperie, parce qu'il reconnaît qu'Hachem est responsable de tout l'argent du monde, et qu'il comprend donc qu'il ne gagnera rien à tromper les autres, il pourra "monter sur la montagne d'Hachem" et vivre au plus proche de Sa présence.

Cela explique également le midrach (Chémot rabba 33,6) qui dit : "vayik'hou li térouma". C'est ce qui est dit : "Je vous ai donné une bonne chose. Ma Torah, vous ne l'abandonnerez pas" (Michlé 4,2).

Qu'est-ce que le midrach essaie de nous apprendre en reliant ces deux versets?

Nous pouvons répondre qu'il dit que lorsque l'on veut servir Hachem correctement, il faut reconnaître qu'Il est en charge de tout et que sans Son aide, on ne peut rien accomplir. Il faut d'abord reconnaître qu'Il nous a donné beaucoup. C'est Lui qui donne, et nous ne pouvons rien obtenir s'Il ne nous le donne pas.
Cependant, si une personne se trompe en pensant qu'elle est assez forte ou talentueuse pour accomplir quelque chose par elle-même, elle est considérée comme ayant abandonné la Torah parce qu'elle nie l'aspect fondamental de la avodat Hachem.
C'est de cela que le verset nous met en garde lorsqu'il dit de ne pas abandonner la Torah.

Rabbi 'Hiya et Rabbi Shimon fils de Halafta se promenaient dans la vallée d'Arbel à l'aube, lorsqu'ils virent briller l'étoile du matin (ayélet ha'cha'har).
Rabbi 'Hiya dit à Rabbi Shimon fils de Halafta : "Ô grand, il en va de même pour la rédemption d'Israël, d'abord elle se fera petit à petit, mais au fur et à mesure qu'elle progressera, elle se développera de plus en plus [intensément]".
[guémara Yérouchalmi - Béra'hot 1,1 ]

A minuit (juif - 'hatsot laïla), Hachem entre dans le gan Eden pour s'entretenir avec les tsadikim qui s'y trouvent. A cet instant, tous les arbres du gan Eden chantent Ses louanges.
[Zohar - Lé'h Lé'ha p.76b]

Shabbath Hagadol

+++ Shabbath Hagadol :

+ Annulation de l'orgueil :

Pourquoi ce Shabbat est-il appelé "Shabbat Hagadol" ?
Le 'Hidouché Harim répond que le mot "Shabbat" peut signifier "supprimer", comme : "véhichbati (וְהִשְׁבַּתִּי) 'haya raa" (Et je ferai disparaître les animaux nuisibles du pays - Bé'houkotaï 26,6).

Ce Shabbat (avant Pessa'h) annule et supprime l'orgueil et la suffisance. Il élève l'homme jusqu'à ce qu'il prenne conscience de son infériorité par rapport à Hachem.
C'est donc le "grand Shabbat", car il nous enseigne qu'Hachem est le seul pouvoir et que l'homme n'est rien en comparaison de Lui.
[d'une certaine façon, plus on a conscience que nous ne sommes rien face à Hachem, plus nous sommes grand, d'où l'ajout "gadol" (grand) à Shabbath. ]

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+ Passage à l'âge adulte :

Le Aboudraham explique que lorsqu'un garçon atteint l'âge de 13 ans, il est tenu d'observer les mitsvot et il est désormais appelé "gadol".
De même, ce Shabbat, les membres du peuple juif reçurent leur première mitsva : prendre un mouton pour le Korban Pessa'h. (Ils reçurent l'ordre de le prendre le 10 du mois qui, cette année-là, tombait un Shabbat.)
C'est pourquoi on l'appelle "Shabbat Hagado"», car chaque juif devenait "gadol" et avait l'obligation d'accomplir les mitsvot ce jour-là.

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+ L'influence de Shabbat Hagadol :

-> Le Yessod Ha'Avoda de Slonim explique par un machal d’un roi puissant qui avait organisé un somptueux repas pour tous ses amis. Après le festin, il restait beaucoup de nourriture, que le roi ordonna à ses serviteurs de distribuer aux habitants de son royaume. Cependant, même après cette distribution, il en restait. Le roi ordonna alors de la distribuer aux prisonniers. Ceux-ci furent sortis de leurs cellules et installés dans un endroit agréable pour leur repas, car il ne serait pas convenable qu’ils mangent la nourriture d’un roi dans leurs cellules.

L'allusion (nimchol) est que Hachem a une telle compassion qu'Il ​​est bon même envers les fauteurs et ceux qui ont commis des crimes, comme il est dit : "Et Il pardonne nos fautes, car Il est grand" (Téhilim 21,11).
Les commentateurs expliquent que la bonté d'Hachem est si grande qu'Il ​​pourvoit même à ce qui ne le mérite absolument pas.

Il explique que ce Shabbat est appelé "Shabbat Hagadol" car la bonté d'Hachem est éveillée et Hachem pourvoit [avec largesse] même aux juifs qui sont le plus bas spirituellement (même les plus grans fauteurs), car il serait inadmissible que Son immense abondance soit gaspillée. (Hachem pouvant donner l'infini à tout le monde, il lui resterait l'infini).

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+ Le Shabbat d'Hachem :

-> Le séfer Yachrich Yaakov explique qu'en ce Shabbat, nous sommes déjà prêts pour Pessa'h. Nous avons déjà donné des matsot aux pauvres et nous avons appris avec joie les hala'hot et toutes les lois relatives à la fête.
[Pessa'h requiert de nombreuses lois à étudier/revoir, de nombreux efforts à faire pour être prêts de façon casher, de même il est important de donner à la tsédaka pour que chaque juif ait les moyens de faire la fête, ... Hachem est content de voir tous ces efforts investis, de constater que nous accordons de l'importance à faire Sa volonté. Même une action banal (ex: nettoyer le sol) devient un acte qui est énorme (gadol) au Ciel, d'où l'appellation de Shabbath hagadol. Cela doit renforcer en nous l'idée que chacune de nos actions est apprécié et importante au Ciel, et génère des conséquences grandes (gadol). ]

C'est une source de grande joie et de plaisir pour Hachem, à tel point que ce Shabbat pourrait être appelé : le "Shabbat d'Hachem".
Ainsi, le "Gadol" de "Shabbat Hagadol" est Hachem. Puisqu'Il est rempli de joie en ce Shabbat, il est appelé "le Shabbat le Grand".

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+ La tête de tous les Shabbath :

-> Le Ohev Israël affirme que la source (mékor) de tous les Shabbats de l’année provient du Shabbat Hagadol et du Shabbat Téchouva, qu’il appelle "les têtes de tous les Shabbath".

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+ Expiation comme Yom Kippour :

-> Le 'Hidouché Harim assimile la sainteté de Shabbat Hagadol à celle de Yom Kippour.
Il note que Yom Kippour tombe le 10 du mois et que le mouton pour le Korban Pessa'h en Égypte a été emmené le 10 du mois (Bo 12,3).
De plus, tout comme le jour de Yom Kippour expie les fautes, Shabbat Hagadol purifie et sanctifie les âmes juives de leurs fautes.

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b'h, également sur Shabbath Hagadol :
-> https://todahm.com/2023/04/14/shabbath-hagadol-2

-> https://todahm.com/2014/04/01/shabbath-hagadol

Shavouot – La Voix du Ciel se fait entendre chaque année

+ Shavouot - La Voix du Ciel se fait entendre chaque année :

-> Une année, à Shavouot, le rav Shloimke de Zhvil a dit à son chamach, le rav Eliyahou Roth, qu'une bat kol (voix céleste) retentit chaque année avant Shavouot et demande au peuple juif : "Êtes-vous prêts à recevoir la Torah?"
C'est ce que dit le verset : "Si vous écoutez Ma voix et observez Mon alliance, vous serez pour Moi un peuple élu" (Yitro 19,5).

Le rav de Zhvil lui dit alors : "Le bat kol vient de retentir. Nous devons donc crier ensemble : "Naassé véNichma!""

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+ Naassé véNichma & Shéma Israël :

-> Nous récitons dans le piyout (chant) : "Ou'baou koulam bi'brit ya'had naassé vé'nichma amrou ké'é'had" (Et ils vinrent tous comme une seule entité. Ils dirent Naassé véNichmah d'une seule voix).
Le rav Hirsh de Rimanov explique que cela fait référence au mot "é'had" dans Kriyat Shéma.
Selon ce piyout, le peuple juif a dit "Naassé véNichma" avec un enthousiasme, une excitation aussi forte, que lorsque nous nous disons de tout notre force, de toute notre ferveur : "Shéma Israël Hachem Elokénou Hachem E'had".

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[d'une certaine façon, on dit "shéma Israël, Hachem Elokénou, Hachem é'had" avec beaucoup de fierté et de joie, car on prend conscience de la chance que nous avons d'avoir Hachem, l'Unique (é'had), comme Roi dont nous faisons Sa volonté. De même, nous acceptons la Torah qui est Divinement élevée, sans vraiment la comprendre (naassé vénichma), et c'est cela qui donne de la grandeur Divine à nos actes (même le plus banal en apparence).
Un exemple, en allant à la synagogue le Shabbath, on peut voir les non juifs qui vivent comme si c'était un jour banal, mais nous sommes dans une dimension de sainteté et de spiritualité très élevée, et chacune de nos actions (en accord avec la volonté de D.) est extrêmement puissante (impactant même les mondes Supérieurs). ]