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"La sagesse d'une personne illumine son visage"
['hokhmat adam ta'ir panav - Kohélet 8,1]

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-> Moché a mérité les rayons de gloire, car D. rend mesure pour mesure.
Comme Moché ne voulait pas que l'on sache qu'il avait mérité la sagesse, D. lui donna ces rayons de gloire, un visage lumineux, par lequel tout le monde se rendrait compte que Moché avait effectivement mérité d'acquérir la sagesse.
[Kédouchat Lévi - Vayakel 35,1-2 ]

En réalité, la descente des Bné Israël en Egypte ne faisait pas partie du décret initial de la Brit ben HaBétarim. Il s'agit plutôt du résultat de la vente en esclavage de leur frère Yossef, après quoi il a été emmené en Egypte.
Sans cette faute, ils auraient pu accomplir leur décret d'exil dans un endroit moins répugnant.
[ rabbi Yaakov Abou'hatséra - Dorech Tov ]

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-> Le Yalkout 'hadach (Erekh Galout 12-14) écrit :
"L'exil des égyptiens a été causé par leur faute de vente de Yossef, qui n'a pas vu son père pendant 22 ans.
Cela a entraîné 22 ans d'exil pour chacun des 10 frères qui ont participé à sa vente (Réouven était absent lorsque les autres frères l'ont vendu).
Ainsi, l'exil aurait dû durer 220 ans. Cependant, comme chacun des 10 frères est mort dans un pays impur, ce qui leur a causé de grandes souffrances, cela a soustrait 10 ans à leur exil, ce qui laisse 210 ans."

Arbre fruitier & érudits en Torah

-> Le verset (Kédochim 19,23) dit à propos de la mitsva de la orlah : "Lorsque vous arrivez dans le pays et que vous plantez un arbre fruitier".

-> Le Ohr ha'Haïm HaKadoch explique que ce verset peut être interprété comme faisant référence aux érudits en Torah, car nous constatons qu'un érudit en Torah est parfois comparé à un jeune arbre ou à un arbre.
Ce verset nous dit qu'en entrant en terre d'Israël, nous devrions avoir pour objectif principal de planter et d'élever des érudits en Torah. L'air de la terre d'Israël rend sage et purifie l'âme, ce qui permet d'atteindre des niveaux élevés dans l'étude de la Torah.

La crainte d’Hachem

"Le début de la sagesse est la crainte d'Hachem" (Téhilim 111,10).

-> La crainte d'Hachem est la première étape de la sagesse. L'homme peut atteindre ce niveau par lui-même. Comme le dit la guémara : "Tout est décrété dans le Ciel, sauf la crainte du Ciel, comme il est dit : "Que vous demande Hachem, sinon de Le craindre?" (Béra'hot 33b sur Ekev 10,12).
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La crainte d'Hachem est la clé pour obtenir la sagesse, la connaissance et la compréhension de toutes les autres mitsvot ...
Néanmoins, il est impératif d'ajouter la sagesse à la crainte d'Hachem.
La crainte d'Hachem agit comme un récipient auquel la sagesse peut être ajoutée. En ajoutant de la sagesse, l'homme améliore la qualité de sa crainte d'Hachem, ce qui lui permet d'obtenir encore plus de sagesse.

Il existe différents niveaux de crainte d'Hachem. Le niveau préalable est celui de la honte.
Lorsque rav Yo'hanan ben Zakaï était sur son lit de mort, ses étudiants l'ont supplié de les bénir.
Il répondit : "Que Hachem veuille que vous ayez autant de crainte pour Lui que vous en avez pour les hommes."
Ils furent stupéfaits et dirent : "Et pas plus que cela?"
Rav Yo'hanan répondit : "Si seulement il en était ainsi! Les gens fautent en privé afin que les autres ne soient pas témoins de leur acte" [guémara Béra'hot 28b ]

C'est le niveau fondamental de la crainte : éviter la faute de crainte d'être vu dans une situation embarrassante.
"Pour que vous mettiez la crainte de Lui devant vous-mêmes, afin que vous ne péchiez pas? Cela fait référence à la honte" (guémara Nédarim 20a).
L'homme s'abstient de fauter en présence d'autres personnes. Il est certain qu'il devrait s'abstenir de fauter lorsque l'Être omniscient est témoin de ses moindres faits et gestes.

Ces sentiments de honte ne doivent pas nous dissuader de servir Hachem. Au contraire, nous devrions nous réjouir de l'occasion qui nous est donnée de Le servir. Cependant, nous devons réaliser que c'est la bonté et la compassion d'Hachem qui nous permettent de Le servir, et non nos propres mérites. Comme l'explique le midrach (Torat Cohanim - Chémini), cette situation est comparable à celle d'une femme fiancée au roi, mais trop gênée pour l'approcher. Sa sœur lui dit : "Prends de l'assurance! C'est pour cette raison que tu as été fiancée à lui".
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 4,1]

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[à un autre niveau, on peut imaginer que toute notre famille, tous nos ancêtres, ... seront réunis après notre mort pour voir la vidéo de notre vie. Peut-on imaginer notre honte lorsqu'ils verront toutes nos fautes, ou bien souhaitons nous offrir un "spectacle" dont ils seront fiers de nous pour l'éternité?! ]

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-> "Le résultat de l'humilité est la crainte d'Hachem" (Michlé 22,4).
En effet, le but de l'humilité est d'aider une personne à atteindre le niveau de crainte d'Hachem. Tant que l'humilité d'une personne n'est pas complète, sa crainte d'Hachem ne peut être parfaite.
Et la source de tout cela est la sainte Torah. Comme le dit le verset, "Au commencement de la sagesse est la crainte d'Hachem" (Tebillim 111,10). Cela signifie que le but ultime de la sagesse est d'acquérir la crainte d'Hachem.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,1]

Lorsqu'une personne décide de se rapprocher d'Hachem, Hachem insuffle à son foyer un esprit d'harmonie afin qu'aucune discorde ne naisse de son adhésion aux mitsvot.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 1,12]

Mieux vaut du pain sec [mangé] en paix qu'une maison pleine de festins [accompagnés] de disputes.
[Michlé 17,1 ]

Celui qui se focalise principalement sur l'amélioration de soi se réjouira les jours où les challenges sont les plus difficiles.
[rabbi Yossef Yozel Hourvits - le Alter de Novardok ]

De la même manière que l'eau éteint le feu, le silence invalide la force de la colère.
[Pélé Yoets - Kaass ]

A chaque instant où l'homme se retient de dire un propos interdit, il mérite une lumière cachée qu'aucun ange ou autre créature ne peut se représenter. 
[Gaon de Vilna - Iguéret HaGra ]

Rechercher les transgressions et rechercher le bien sont deux qualités admirables, à condition que la première se concentre sur soi-même et que la seconde vise son prochain. 
[rav Lévi Its'hak de Berditchev ]