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Rabbi Chimon bar Yo'haï dit : "Si j'avais été présent au mont Sinaï, j'aurais demandé deux bouches, l'une pour la Torah et l'autre pour tout le reste. Mais j'ai changé d'avis. Si déjà avec une seule bouche, nous ne cessons de dire du lachon ara, à plus forte raison avec deux bouches!"
[guémara Yérouchalmi - Béra'hot 1,2 ]

L'homme [contrairement aux autres créatures] vit pour se perfectionner ... La parole est le moyen d'atteindre cet objectif.
[Beit Elokim (le Mabit) - Chaar Yessodot - chap.46 ]

La source de la croissance réside dans la conscience de la grandeur de l'homme.
[rav Shlomo Wolbe - Alé Chour - 1er volume, p.168 ]

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[plus nous avons conscience de la réelle grandeur du fait d'être juif(ve), plus cela nous oblige et responsabilise à agir avec grandeur, merci Hachem! ]

Etre en Israël par le fait de penser à y être

+ Etre en Israël par le fait de penser à y être :

-> Dans le Birkat HaMazon, nous disons : "Nous te rendons grâce, Hachem notre D., parce que tu as légué à nos ancêtres une terre désirable, bonne et spacieuse, et parce que tu nous as fait sortir d'Egypte".

Le 'Hatam Sofer note que la séquence des événements n'est pas chronologiquement exacte. Nous avons d'abord quitté l'Egypte, puis nous avons reçu la terre d'Israël.
Pourquoi l'ordre est-il inversé dans le Birkat HaMazon?

-> Le rav de Satmar, le rav Yoel Teitelbaum, dans sa Haggadah chel Pessa'h, répond comme suit :
Le passouk dit : "Et ils te prieront à travers le pays" (Méla'him I 8,48). Nos Sages (Béra'hot 29b) apprennent de ce verset que même lorsque l'on se trouve en dehors d'Israël (en 'houts laArets), lorsque l'on prie, nous devons focaliser notre cœur sur la terre d'Israël et le Temple.

Nous savons qu'avant de quitter l'Egypte, les Bné Israël se sont circoncis et ont apporté le Korban Pessa'h. Nos Sages nous disent également qu'ils se sont retirés du culte des idoles (comme ils pouvaient le faire auparavant influencés par les égyptiens), ce qui implique qu'ils se sont complètement repentis.
Si tel est le cas, on peut supposer qu'ils ont accompli toutes les autres mitsvot dont ils étaient capables, y compris la prière, instituée par les Avot (Patriarches).
Lorsqu'ils priaient, ils dirigeaient vraisemblablement leurs pensées vers la terre d'Israël, comme l'exige la Halakha.
Nos Sages (voir Ramban, Massé'het Erouvin) nous disent qu'une personne est là où se trouvent ses pensées, et puisque les Bné Israël ont dirigé leur cœur vers la terre d'Israël avant de quitter l'Egypte, c'est comme s'ils y étaient déjà.
Par conséquent, c'est comme s'ils avaient déjà acquis la terre d'Israël avant même de quitter l'Egypte.

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[on voit l'importance de nos pensées d'aspirer à être/faire quelque chose, à quel point cela créé une réalité tangible!
A chaque fois que nous faisons ce passage du birkat hamazon, nous pouvons nous rappeler que penser être en Israël, va générer une réalité comme si nous y étions réellement.]

Le lachon ara est la racine et l'essence de la plupart des fautes entre un homme et son prochain.
['Hafets 'Haïm - séfer Chemirat Halachon - Chaar HaZé'hira - chap.1 ]

Les pires missiles de destruction sont en nous …

+ Les pires missiles de destruction sont en nous ...

Nous devons savoir que ceux qui détiennent les clés et les "boutons rouges" des pires missiles pouvant exister, c'est nous-mêmes, comme le précise le Zohar haKadoch :

"Lorsque les hommes font du lachone ara (médisance : qu'elle soit fausse ou véridique), s'éveille en haut un esprit d'impureté qui se pose sur les hommes ayant failli ; cet esprit s'élève alors (comme un inexorable missile de destruction massive) et il provoque mort et guerres dans le monde.

Malheur à ceux qui, se précipitant du mauvais côté, ne surveillent pas leur langue et ne craignent pas que cette précipitation en bas n'entraîne le même mouvement en haut."

Source (b"h) : le "Pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros  - Paracha Kédochim - Emor

+ Le 'Hilloul Hachem ...

"Et vous ne profanerez pas Mon saint Nom, et Je serai sanctifié au milieu des enfants d'Israël." (Emor 22,32)

-> Qu'est-ce que le 'Hilloul Hachem (la profanation du nom de D.)?

Concernant le verset (Chémot - Ki Tissa 31,14) : "Celui qui le profane (mé'haléléa) [le Shabbath] sera mis à mort", le Zohar rattache le mot "mé'haléléa" à " 'halal", c'est-à-dire à l'émergence d'un "vide".

Le Rav 'Haïm de Volozhin explique que cette interprétation s'applique aussi à notre verset.
Il y est écrit : "Et vous ne profanerez (té'halélou) pas Mon saint Nom" par vos actions : en faisant comme si l'endroit où vous vous trouvez était "vide" de Moi, et en vous permettant ainsi d'enfreindre Mes commandements.

Cette idée se retrouve dans l'enseignement de nos Sages (guémara 'Haguiga 16a) :
"Celui qui commet une transgression en cachette [comme si D. ne le voyait pas] est considéré comme s'il repoussait la présence divine."

-> Il est écrit dans la guémara Yoma (86a) : "Qu'est-ce qu'une profanation du nom de D.?
Rav a enseigné : Si quelqu'un comme moi [de mon niveau] achète de la viande et ne paie pas immédiatement le boucher, [c'est un cas de 'hilloul Hachem]."

Rachi de commenter : "Car si je tarde à payer, ce commerçant dira que je suis un voleur et il s'inspirera de mon exemple."

-> Dans le même ordre d'idée, nos Sages on dit qu’un érudit en Torah qui a une tâche sur son vêtement risque la peine de mort (guémara Shabbath 114a).

Nous pouvons citer le commentaire du rav Dan Roth à ce sujet :
"La Torah n’a jamais dit : "Tu n’iras point avec une tâche sur tes vêtements".
Comment, alors, cela peut-il justifier une peine si grave?

L’explication en est qu’un érudit en Torah est le représentant de D. dans le monde.
Lorsque les gens le verront porter des habits souillés, ils diront : "Regarde, comme les érudits en Torah sont négligés !"
Les gens ayant moins de respect pour D. et Sa Torah à cause de lui, il devient coupable de profaner le nom de D.

Le ‘Hilloul Hachem dépend du statut de celui qui l’accomplit.
Ce qui est considéré comme un ‘Hilloul Hachem pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre.
Ceci est dû au fait que plus une personne est érudite, plus les gens attendent d’elle un haut niveau de raffinement et plus ils scruteront la moindre de ses actions.
Ainsi, pour Rav, qui était exceptionnellement pieux, ne pas payer immédiatement constituait un ‘Hilloul Hachem, tandis que pour la plupart d’entre nous cela ne serait pas le cas.

Néanmoins, étant donné que le ‘Hilloul Hachem dépend de la manière dont les gens nous perçoivent, notre réel statut n’a pas d’importance.
Par exemple, un étudiant de yéchiva ordinaire peut ne pas se considérer comme un érudit en Torah, et ainsi ne pas sentir que la remarque sévère des sages au sujet de l’érudit en Torah négligé s’applique à lui.
Mais son humilité serait déplacée car, pour le monde extérieur ; il apparaît comme un érudit en Torah."

-> Le 'Hafets 'Haïm disait souvent : "Chaque juif est comparable à un officier haut gradé.
Du fait qu'il revêt un uniforme orné de médailles et de décorations, il lui incombe de se comporter d'une manière qui convient à son statut et à sa distinction.
Sinon, il porte atteinte à l'honneur du Roi qu'il sert et représente."

[être juif est un grand honneur/chance, mais aussi une grande responsabilité.]

-> Le Ramban explique que le 'Hilloul Hachem est le plus grave péché que l'homme puisse commettre.
La seule manière de s'en repentir est le Kidouch Hachem (sanctifier le nom de D).
Voilà pourquoi dans notre verset, aussitôt après l'interdit : "Et vous ne profanerez pas Mon saint Nom", il nous est enjoint : "et Je serai sanctifié au milieu des enfants d'Israël", ce qui constitue un commandement actif pour lequel il nous incombe de donner jusqu'à notre vie.

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+ Suppléments :

-> Dans son Séfer haMitsvot (mitsva positive n°9), le Rambam nous dit :
"Il convient de proclamer la Présence de D. afin qu’Il soit connu dans le monde".

Le Rambam y rapporte aussi le Sifri (22,138) : "Je suis Hachem, votre D., qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte pour être votre D." = A condition que vous sanctifiez mon Nom en public."

-> La guémara Yoma (86a) rapporte que toute personne doit s'acquitter de son devoir en étudiant la Torah, en accomplissant les commandements et en traitant autrui avec bonté, considération et honnêteté, de telle sorte que l'on dise de lui : "Heureux soient les parents et les maîtres qui ont élevé une telle personne."
Inversement, il n'y a pas de pire déchéance pour un juif que d'agir d'une façon amenant à dire de lui le contraire.

-> Lorsqu'un juif observe la Torah et que son comportement fait honneur à son judaïsme, D. déclare : "Tu es Mon serviteur, ô Israël, duquel Je m'enorgueillis." (Yéchayahou 49,3)

-> Le Rabbi Chnéour Zalman de Liadi (Tanya - Likouté Amarim - chap.14) dit que même le juif le plus simple est doté d'un amour de D. caché, qui s'exprime par un empressement à sacrifier sa vie pour le nom de D.
Il conclut en disant : "Même le juif le moins adhérent est capable de donner sa vie en Kiddouch Hachem. "

-> Il peut être intéressant de citer le paroles du rav Dan Roth sur notre sujet :
"Le but de notre exil parmi les nations est de renforcer la foi en D. et de sanctifier Son nom, non pas en sermonnant et en faisant du prosélytisme, mais par l’acte et l’exemple.

Celui qui profane le Nom de D., même involontairement agit contre le but ultime de la Création, et, en particulier, celui de la nation juive.
Notre rôle en exil en tant que "lumière des nations" est négligé par de nombreuses personnes.
Nous oublions que nous avons un rôle positif à jouer : être les ambassadeurs de D. dans le monde.

L’impression que l’on donne dans nos relations quotidiennes avec les non-juifs doit être au 1er rang de nos esprits.
Chaque fois que nous rencontrons des non-juifs, nous devons nous demander : "Quelle marque vais-je laisser ? Aura-t-il plus de respect pour D. et pour Son peuple du fait que je suis entré en contact avec lui ?"

Et si cela est vrai de nos rapports avec les non-juifs, combien plus cela est-il vrai lorsque nous dialoguons avec nos prochains juifs qui sont nos propres frères et sœurs.

Rav Yossef Chalom Elyachiv a une fois fait remarqué que chaque génération possède une mitsva qui est particulièrement significative pour son temps.
La mitsva de notre époque dit-il est : "Que le Nom de D. soit aimé à travers toi." "

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+ "Vous ne profanerez pas Mon saint Nom, et Je serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël, Je suis Hachem qui vous sanctifie." (Emor 22,32)

-> "Tous ce que Hachem a créé dans le monde, Il ne l'a fait que pour Son honneur" (Pirké Avot 6,14)

Le rav Chakh s'interroge : Hachem a-t-il réellement besoin de cet honneur?
Il était le Maître du monde avant même que ces créatures qui L'honorent ne viennent à l'existence!"

Il répond qu'effectivement, Hachem n'a pas besoin de cet honneur, mais c'est en L'honorant que l'homme, en réalisant Sa grandeur apprendra à connaître son propre niveau.
Il comprendra ainsi quelle est son importance, et quels sont ses devoirs dans ce monde.

Celui qui prend conscience qu'il a été créé par Hachem, que se trouve en lui une âme (partie Divine) que Hachem a insufflée, et qu'il a la capacité de créer et détruire des mondes spirituels par ses actions, comme l'explique le rav 'Haïm de Volozhin dans le Néfech ha'Haïm. L'homme pèsera ses paroles, se sentira investi d'une grande responsabilité dans ses actes et y portera toute son attention.

["Vous ne profanerez pas Mon saint Nom" = plus nous accordons d'honneur à Hachem, plus nous développons notre valeur interne et agissons alors d'une manière noble/élevée, impliquant que : "Je serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël", de par la conscience qu'il y a en nous une partie de D. (l'âme) : Je suis Hachem qui vous sanctifie." (Hachem est infiniment grand, donc d'une certaine façon je suis infiniment grand!)]

[en faisant du kiddouch Hachem, je grandis publiquement Hachem, et donc par ricochet la valeur qu'a chaque juif de lui-même, entraînant de belles réalisations spirituelles!]

"Quiconque s’adonne à l’étude de la Torah s’élèvera."

[Pirké Avot 6,2]

-> Le Tiféret Israël de commenter le terme "quiconque" en disant : " Quiconque ! Même celui qui ne se démarque pas par son intelligence."

-> A ce sujet, il est écrit dans le midrach Rabba Chémot :
"La voix de D. [à la révélation au mont Sinaï] a été entendue par chaque individu selon ses capacités : les personnes âgées selon leurs capacités, les jeunes gens selon leurs capacités, les enfants selon leurs capacités, les bébés selon leurs capacités, les femmes selon leurs capacités, même Moché selon ses capacités …
Tout le monde reçut le message divin selon ses capacités."

D'ailleurs, nous disons dans la amida : "Accorde-nous NOTRE part dans Ta Torah" (véten 'helkénou béToraté'ha)

=> L’étude de la Torah n’est pas réservée aux intellectuels ; elle concerne chaque juif, à son niveau.
(tout juif a l'obligation d'étudier la Torah!).

La Torah est porteuse d’un message pour chacun d’entre nous, et nos Sages nous promettent que sa compagnie ne nous laissera pas indifférent/indemne : toute personne qui l'étudie s’élèvera!!

-> Par ailleurs, l’important n’est pas notre intelligence ou notre culture, mais la quantité d’efforts que nous investissons dans notre étude de la Torah, comme le disent nos Sages : "La récompense pour l’étude de la Torah est proportionnelle à la quantité de difficultés endurées pour celle-ci." (Rabbi Ovadia de Bartenoura sur le Pirké Avot 5,23).

-> La guémara Nidda (70b) donne le conseil suivant :
"Que devons nous faire afin de devenir sage [à part étudier la Torah] ? …
Nous devons demander Sa clémence, Lui à qui la sagesse appartient, comme il est écrit : "Car D. donne sagesse ; de Sa bouche vient savoir et compréhension". "

=> De la même manière que nous demandons à D. de nous accorder la satisfaction de nos besoins (santé, réussite, paix, ...), nous prions également qu’Il nous permette d’étudier et de comprendre Sa Torah, à l'image de ce que nous disons dans la prière du matin juste avant le Shéma Israël : "Notre Père – Père miséricordieux ! – soit clément envers nous et donne en nos cœurs la capacité de comprendre et élucider, d’écouter, d’apprendre, d’enseigner, d’observer, d’accomplir, et de réaliser toutes les paroles de l’enseignement de Ta Torah avec amour…" (avinou av ara'haman améra'hèm ...).

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=> Des efforts entiers et sincères dans l'étude de la Torah, sur une base de beaux traits de caractères (midod), le tout arrosé par une pluie de bénédictions (suite à nos prières), telle est la recette d'un développement personnel pleinement réussi selon notre Torah.

La vie juive : tisser des liens d’amour …

+ La vie juive : tisser des liens d'amour ...

-> Le Rabbi Morde'haï Becher nous enseigne :
"Selon la conviction juive, le but de l’existence est de permettre aux êtres humains de créer une relation avec D.

Afin qu’une relation soit intime et pleine de sens, les 2 parties doivent pouvoir s’accorder.
Nous développons cette compatibilité avec D. en nous efforçant d’imiter Ses actions et Ses traits.

A travers l’accomplissement des commandements de la Torah nous apprenons à agir comme D. ; en améliorant nos traits de caractère, nous nous rapprochons des traits de caractère de D. …

La compatibilité parfaite ne peut cependant être atteinte que lorsque l’intellect est également développé convenablement, lorsque nous apprenons à penser comme D. "

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-> Le Ram'hal (Déré'h Hachem) a dit :
"Parmi tous les moyens que D. nous a donné pour se rapprocher de Lui, il en existe un supérieur aux autres : c’est l’étude de la Torah.
...

Dans Sa bonté, D. écrivit un texte conformément à Sa sagesse, qu’Il nous a ensuite remis.
C’est la Torah ainsi que les livres des prophètes qui suivirent.

Ces textes ont une propriété spéciale, à savoir que, lorsqu’ils sont lus avec sainteté et pureté, et avec la bonne intention ( =accomplir la volonté de D.), celui qui les étudie sera imprégné d’une grandeur particulière et atteindra un très haut niveau de perfection.

De même, lorsque quelqu’un s’applique à comprendre le contenu de ces livres, ainsi que les explications que D. nous a remis les accompagnants, il atteindra un niveau de perfection après l’autre.

Tous ces moyens que D. nous a donnés pour se rapprocher de Lui, dotent de grandeur non seulement celui qui les utilise, mais affecte l’univers tout entier ; le monde entier est élevé par l’effort d’une personne.

Et ceci est particulièrement vrai de l’étude de la Torah."

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D. étant infini, sa Torah est infinie.
Tant qu'il y a de la vie, il y a possibilité de chercher à utiliser toute occasion pour tisser des liens nous attachant le plus fortement possible à D.
(n'oublions pas qu'en cumulant plusieurs fins fils/petits actes, on obtient un fil très très solide nous liant à D. )

La vie est un vestibule nous préparant au monde futur.
Dans ce monde, on doit se muscler sur la problématique : Quelle valeur/importance je donne à D.?

(Ainsi, concrètement, selon mes capacités, jusqu'où suis-je prêt à sacrifier, mon "moi je", au profit du "D. veut", et cela par amour pour D. car telle est Sa volonté.)

Lag baOmer & tombe du Rachbi …

+ Paroles du Ari Zal (Séfer haAri 219) sur le fait de faire la fête sur la tombe de Rabbi Chimon Bar Yo'haï (Rachbi) le 33e jour du Omer :

"A l'époque de notre maître (Rav Yossef Caro), ils décidèrent que les Juifs ne firent pas une grande fête à Lag baOmer sur la tombe de Rabbi Chimon bar Yo'haï.

Notre maître et son Beth Din pensèrent qu'il était dégradant que les gens mangent et dansent là-bas.

[Cette décision] a été écrite mais non signée.
Cette nuit là, notre maître rêva de Rabbi Chimon bar Yo'haï qui lui dit qu'une épidémie allait s'abattre sur le peuple à cause de cette décision.

C'était sa volonté qu'on célèbre l'anniversaire de son décès.
Le jour suivant, ils abrogèrent cette décision."

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Rabbi Yaakov Abihssira enseigne dans son livre "Dorech Tov" (drouch 4 sur Matan Torah, sur le verset "mor véaolot" du Zohar Tome 1 page 22b) :
"Le z'hout (mérite) de Rabbi Chimon bar Yo'haï dans les mondes supérieurs est plus grand que tous les Tsadikim"