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L'intention d'une personne qui accomplit les mitsvot doit être de se rapprocher d'Hachem et de s'imprégner de la lumière de Son visage.
[Ram'hal]

"Shabbath est la source de toute berachah, comme il est dit : "Hachem a béni le 7e jour" (Béréchit 2,3).
Le Zohar dit que les 6 jours de la semaine reçoivent toutes leurs bénédictions du Shabbath lorsque le 7e jour est honoré et que le travail cesse.

Lorsqu'on "vole" le Shabbath (en ne le respectant pas, comme par ex: en y travaillant pour gagner de l'argent), c'est à nous-même qu'on se vole. On perd la bénédiction d'Hachem, qu'on aurait reçue pendant la semaine si on avait observé le Shabbath comme il se doit.

Le 'Hafets 'Haïm disait : "Si vous voulez une bénédiction, pourquoi me demandez-vous de vous la donner? Vous pourriez prendre la bénédiction du Shabbath et la bénédiction d'Hachem, qui Le sanctifie."
['Hafets 'Haïm - Dougma miSi'hot Avi 31]

La terre d'Israël est l'endroit naturel où un juif doit vivre ...
Un juif vivant en dehors d'Israël est comme un ours polaire qui a été retiré de son habitat arctique et placé dans le zoo du Bronx (ou de Paris).
[rav Shraga Feivel Mendlowitz]

"Il n’existe pas de plus grand plaisir que celui d’étudier un paragraphe de la Torah et de constater sa pertinence, et son bon sens … "

[Rav Chakh - Ma’hchévet Moussar]

+ "Rabbi Akiva dit à ses nouveaux élèves : "Mes enfants, les premiers moururent seulement parce qu'ils ne se regardaient pas généreusement l'un l'autre.
Faites attention à ne pas agir comme eux". "

[Midrach Béréchit Rabba 61,3 ]

+ Supplément :

-> Il est écrit dans la guémara (Yébamot 62b) :
"Rabbi Akiva avait 12 000 binômes d'étudiants de Guivat a Antiprat et ils moururent tous parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement.
Le monde était désolé jusqu'à ce que Rabbi Akiva vint voir les Rabbis du Sud et leur donna cours.
[Ils s'agissait de : ] Rabbi Méir, Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossi, Rabbi Chimon et Rabbi Elazar ben Chamoua.
Ce sont eux qui ré-établir la Torah à ce moment-là.

On enseigne que 24 000 élèves moururent tous entre Pessa'h et Atséret ( =Shavouot).
Rav 'Hama bar Abba, ou peut être qu'il s'agissait de Rabbi 'Hiya bar Avin, disait qu'ils moururent tous d'une mort terrible.
A quelle type de mort est-il fait référence?
Rabbi Na'hman dit : askara (mort par diphtérie)."

-> Le rav Aaron Kotler (1891-1962 ; Michnat Rabbi Aaron vol.3) de tirer une belle leçon :
"Il vaut la peine de penser à cela d'une autre manière : à quel point le mérite des Rabbins du Sud (qui ré-établirent la Torah) était grand.
La Torah aurait du passer par les 24 000 élèves de Rabbi Akiva, et passa finalement par ces 5 élèves.

Ceux qui peinent à étudier la Torah dans notre génération ont un mérite similaire.
[Sans eux] le monde serait abandonné, et par ces quelques individus, des rescapés que D. appelle : "Ceux qui peinent dans la Torah", la Torah n'est pas oubliée par le peuple juif."

"La source principale de vie, de lumière et d’existence de tous les mondes dépend uniquement de l’implication du peuple juif dans l’étude de la Torah.
...

Et c’est pour cela que nos Sages enseignent que celui qui étudie la Torah de manière désintéressée est appelé : "compagnon".

Cela signifie qu’il est un compagnon, un collègue de D., si l’on peut s’exprimer ainsi, en maintenant l’existence du monde à travers son étude de la Torah.
[De même que D. a créé le monde et le maintient à travers la Torah, ainsi en est-il de l’individu qui étudie la Torah.] "

[Rabbi 'Haïm Volozhin - Néfech ha'Haïm 4,11]

Base du développement ci-dessus :
+ "Lorsque D. créa le monde, Il consulta la Torah et créa [basé sur ce qui y est écrit].
C’est à travers la Torah que le monde a été créé. "

[Zohar - Térouma 161]

"Tout endroit que la Torah a éclairé de sa lumière et de sa sainteté, ne serait ce qu’une seule fois, sera éternellement empreint de sainteté et restera constamment saint."

[Rabbi 'Haïm Volozhin - Néfech ha'Haïm 4,30]

Le Omer : leçon de gratitude envers D. …

+ Le Omer : leçon de gratitude envers D. ...

-> Il est écrit dans la Torah (Vayikra 23;10) : "[D. parla à moché : ] Parle aux enfants d'Israël et dis-leur : quand vous entrerez sur la terre que je vous donne et que vous ramasserez les récoltes, vous devrez apporter l'Omer des prémices de votre récolte au Cohen. Il devra balancer l'Omer devant D. afin que cela soit un apaisement pour vous ; le jour suivant le Shabbat (le 1er jour de Pessa'h) le Cohen devra le balancer."

-> Le 'Hizkouni (Vayikra 23,10) de commenter : "Ce ne serait pas convenable de manger de la nouvelle récolte sans en avoir apporté une partie en cadeau de remerciement à D."

=> Au début de la nouvelle récolte annuelle, alors que l'on commence à récolter les fruits de notre travail, la Torah nous demande d'apporter une offrande de remerciement à D. (le Omer), pour reconnaître que toutes les céréales que notre champ a produit sont véritablement un cadeau de D.

-> Le Midrach (Vayikra Rabba 28,1) nous enseigne :
"Rabbi Yanaï dit : "Le monde fonctionne de telle manière que lorsqu'une personne achète de la viande au marché, il doit faire beaucoup d'effort et travailler beaucoup jusqu'à ce qu'il puisse la cuisiner.

Et alors que les gens dorment, D. fait souffler le vent et apporte les nuages pour que les plantes poussent et que les fruits soient nourris et nous Le payons qu'avec la valeur du Omer.
C'est le sens du verset: “vous devrez apporter l'Omer des prémices de votre récolte au Cohen."

-> Le rav Friedlander (Siftei 'Haïm vol.3) de nous dire :
"De façon à ce qu'une personne ne pense pas, que D. nous en préserve, "ma puissance et la force de mes mains", il ne devrait pas penser : j'ai labouré et j'ai planté et maintenant je récolte, je suis celui qui produit les céréales!

C'est pourquoi la Torah lui enseigne qu'il n'a pas fait tout ça de ses propres forces ; mais D. lui a donné sa subsistance, et tout vient de Lui.
Comment cette leçon est-elle enseignée?

Par le fait que nous donnons à D. la première et plus précieuse partie de notre récolte.
Nous admettons donc que tout vient de D.

Quand nous lions cette première partie [à D.], la première partie reflète toutes les parties et tout est sanctifié."

"Si nous maintenons la sainte Torah de toute notre force comme il se doit, nous apporterons une abondance de sainteté, de bénédiction et de lumière [spirituelle] dans tous les mondes."

[Rabbi 'Haïm Volozhin - Néfech ha'Haïm 4,11]

Le choix du métier …

+ Le choix du métier ...

La guémara Kiddouchin (30b) nous enseigne qu'un père doit veiller à marier son fils, à lui inculquer un métier, et à lui apprendre à nager.

Le rav Breisch (grand rabbin de Zurich) avait l'habitude de dire aux parents qui lui demandaient conseil quant à l'avenir de leurs enfants :
"Peu importe le métier.
L'essentiel est que cette profession ressemble à la nage, dans laquelle, bien que le corps se trouve entièrement immergé, la tête reste au-dessus des flots.

De même, quel que soit le métier exercé, il ne doit engager que le corps, et non l'âme.
Il faut garder la tête lucide au-dessus des vagues afin de pouvoir étudier la Torah, une fois le travail effectué."