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Les paroles de Yéhouda ont créé des anges

+ Les paroles de Yehouda ont créé des anges :

"Et Yossef ne put se contenir en présence de tous ceux qui se tenaient autour de lui" (Vayigach 45,1)

-> Le 'Hioduché haRim (cité dans le Likouté Yéhouda) demande qui étaient ces personnes qui "se tenaient autour de lui" (lé'hol anitsavim alav).
Il répond que les paroles de Yéhouda ont créé des anges. Un ange (mala'h) est appelé "nitsav" (celui qui se tient debout - voir Zé'haria 3,7 - [les anges n'évoluent pas et sont donc "omdim" (debout), à la différence des juifs qui sont des "Méalé'h" (ceux qui marchent) ).
Ainsi, ceux qui se tenaient autour de lui étaient des anges.
Yossef n'était pas en mesure de supporter tous les anges créés à partir des paroles saintes de Yéhouda.

La parnassa par le mérite du bita’hon

+++ La parnassa par le mérite du bita'hon :

"Et Yossef nourrit son père et ses frères ... du pain selon les enfants (lé'hem léfi ata'h)" (Vayigach 47,12)

-> Le séfer Divré Israël écrit au nom de son grand-père, le rav Yé'hezkel de Kouzmir, que le mot "taf" (jeunes enfants - טָּף) peut également signifier "regarder".
[comme dans la guémara Méguila 14b : "Un poulet marche la tête tournée vers le bas, mais ses yeux regardent (mitfi) au loin pour trouver de la nourriture". ]

Le Divré Israël explique que le verset nous enseigne que le meilleur moyen de gagner sa vie est de se tourner vers Hachem et de lui faire entièrement confiance. Lorsque le verset dit que Yossef a soutenu ses frères, il précise qu'il a donné à chacun d'eux "du pain selon leur "taf" (lé'hem léfi ata'h).
Cela signifie que chacun a reçu la quantité de parnassa (subsistance) qu'il méritait en fonction de son niveau d'intérêt pour Hachem. [à quel point on regarde Hachem. Le roi David dit : "Je place Hachem en face de moi à tout moment" (chiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8) ]
Ceux qui avaient le plus d'émouna et de bita'hon recevaient donc plus de nourriture.

Le Divré Israël ajoute que le mot "taf" peut également être compris comme signifiant littéralement "jeunes enfants", le verset nous enseignant qu'ils ont reçu la subsistance grâce au mérite d'avoir fait confiance à Hachem comme un (jeune) enfant (avec ses parents).
Lorsque le verset dit de "jeter son fardeau à Hachem et Il te soutiendra" (Téhilim 54,23), l'intention est que l'on devrait s'appuyer sur Hachem comme un enfant. Un petit enfant ne se préoccupe pas de l'argent. Il place plutôt le fardeau sur ses parents et compte sur eux pour le nourrir.
De même, il nous est dit de faire entièrement confiance à Hachem et qu'Il prendra soin de nous.

En conséquence, le verset peut être interprété comme disant que Yossef a donné à chaque frère de la nourriture en fonction de leur émouna enfantine. Ceux qui s'en remettaient à Hachem comme un jeune enfant avait une parnassa au plus haut niveau.

Dans le même ordre d'idées, le rabbi de Kobrin (cité dans Imrot Moché - Eré'h Emouna) explique le verset : "Hachem est mon berger, je ne manquerai de rien" (Téhilim 23,1), ce qui signifie que si quelqu'un a la émouna que "Hachem est son berger", il ne manquera de rien.

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-> Le Beit Avraham de Slonim écrit que le mot"taf" dans ce verset fait référence à la Torah étudiée par les jeunes enfants.
Ainsi, le verset dit que nous recevons la parnassa par le mérite de cette Torah pure.

En outre, le Beit Avraham écrit que le mot "taf" fait allusion à la émouna pure des enfants, et le verset dit que cette émouna crée la parnassa.
Il ajoute qu'il y a eu des moments où la parnassa a été très difficile en raison d'un manque d'émouna. C'est le sens du verset : "La émouna a été perdue et déracinée de leurs bouches" (Yirmiyahou 7,28).
Lorsque la émouna est perdue, la subsistance d'une personne est déracinée de sa bouche.

Qui est ‘hassid? Celui qui ne parle jamais de lachon ara

+ Qui est 'hassid? Celui qui ne parle jamais de lachon ara :

-> La guémara (Baba Kama 30a) affirme que celui qui veut être un 'hassid doit accomplir des "milin dénézikin" (problématiques liées aux dommages).
Le rav Ouri de Sterlisk (Imré Kodech - Likoutim 11) explique que quiconque désire être un 'hassid doit "s'acquitter des questions de dommages" en veillant à ne jamais porter préjudice à qui que ce soit par ses paroles. Si quelqu'un est capable de s'abstenir de prononcer de telles paroles, il sera un véritable 'hasid.

L'importance d'étudier la Torah

Par ailleurs, lorsque je "tue" le temps, je suis un meurtrier en accomplissant un "suicide personnel" (tuer le temps, c'est tuer mes potentiels de vie).

Une prière au milieu de la difficulté

+ Une prière au milieu de la confusion :

-> Le séfer Otsrot haTorah rapporte l'histoire d'un homme riche qui a perdu tout son argent et qui est venu s'épancher auprès du rav Its'hak Zelig de Sokolov. L'homme pleurait d'avoir perdu toutes ses sources de revenus et disait qu'il était tellement déconcerté qu'il ne pouvait se concentrer sur rien et qu'il n'arrivait même pas à prier.

Le rabbi lui montra la guémara (Sanhédrin 92b) qui dit que Névou'hadnétsar, roi de Bavel, voulait dire une chira (chant) à Hachem pour lui avoir accordé la réussite dans la conquête de la terre d'Israël, mais l'ange Gavriel vint et lui donna une gifle sur la bouche. Rav Yitzchok dit que Gavriel a versé de l'or bouillant dans sa bouche.
La guémara ajoute que si l'ange ne l'avait pas giflé, il aurait dit tant de louanges à Hachem qu'il aurait fait honte à tous les chirot (chants) que le roi David a dit dans les Téhilim.

Le rabbi de Kotzk demande comment était-il acceptable qu'il soit giflé sur la bouche. S'il voulait louer Hachem, pourquoi ne lui a-t-on pas donné l'occasion de le faire?

Il répond que Névou'hadnétsar voulait seulement dire un chant "avec sa couronne sur la tête" et alors qu'il ne ressentait aucune gêne.
Ce n'est pas si difficile, car il est facile de louer Hachem lorsque tout va bien.
C'est pourquoi l'ange le frappa au visage afin de déterminer s'il était prêt à louer Hachem même lorsqu'il souffrait un peu.

Le roi David, quant à lui, louait Hachem même lorsque les temps étaient difficiles. C'est ce qui ressort du verset (Téhilim 101,1) dans lequel David dit qu'il loue Hachem à la fois dans les moments de "bonté" ('hessed) et dans les moments de "michpat" (rigueur, jugement).
La guémara (Béra'hot 60b) explique que même dans les moments difficiles de jugement [Divin], David n'a jamais cessé de louer Hachem.

Le rabbi de Kotzk conclut que lorsque c'est dur dans notre vie, on doit se dire : "Hachem nous a déjà entendu prier pour Lui dans les moments faciles. Il veut maintenant que nous priions pour Lui dans les moments difficiles et déroutants".

Un renouvellement constant

+ Un renouvellement constant :

"Il était un jeune homme [demeurant] avec les fils de Bilha et les fils de Zilpa ... Yossef rapportait des paroles médisantes sur eux, à leur père" (Vayéchev 37,2)

-> Le Beit Aharon de Karlin tire du fait que Yossef est appelé "un jeune homme" (nahar) une leçon importante en matière d'avodat Hachem. Il explique que Yossef a toujours été "jeune homme" dans le sens où, même s'il a vieilli, il est resté frais et jeune dans sa façon de servir Hachem.
Il se renouvelait constamment pour servir Hachem avec vigueur et enthousiasme.

Ce concept est illustré dans le verset : "Ta jeunesse se renouvelle comme l'aigle" (Téhilim 103,5).
C'est également la raison pour laquelle le peuple juif est souvent comparé à la lune, qui se renouvelle chaque mois.

Ainsi, une personne doit se renouveler chaque jour. Il ne faut pas désespérer si l'on a l'impression d'avoir passé une mauvaise journée et d'avoir gaspillé un jour de sa vie, car on peut toujours repartir à zéro le lendemain et commencer à servir Hachem avec énergie et fraîcheur.

"La présence divine choisit sa résidence parmi le couple où l'entente règne continuellement".

[guémara Sota 17a]

"Le bonheur ne dépend pas d'objets extérieurs à soi, ni de trésors passagers et éphémères.
C'est à l'intérieur du cœur humain que se font entendre les sons de la harpe."

[le Rambam]

+ "Combien grand est l'homme et combien est-il petit en même temps!
Combien il est grand, puisqu'il a atteint la lune, et combien il est petit puisqu'il ne peut pas atteindre le cœur de son prochain qui se trouve pourtant à un pas près de lui".

[réaction du Rav Kahenman suite à l’atterrissage de l'homme sur la lune]

Un faux prophète … par le Rambam

+ Un faux prophète ... par le Rambam :

"La Torah a posé, de façon claire et explicite, que [la Torah] est un commandement qui doit durer pour toujours : il n'y aura aucune modification, aucune suppression ni aucun ajout ...
Il nous est demandé de respecter tous les mots de la Torah pour toujours...

Un prophète n'est pas autorisé à changer quoi que ce soit.
Donc, si quelqu'un se lève, juif ou non, fait un miracle et dit que D. l'a envoyé pour ajouter ou supprimer une mitsva, ou expliquer un commandement d'une façon qui n'a pas été entendue depuis Moché, ou qu'il dit que les commandements de la Torah ne sont pas pour toujours ou pour toutes les générations, mais seulement pour une période bien déterminée... [cette personne] est un faux prophète."

[Rambam - Michné Thora - Hil'hot Yessodé haTorah - Ch. 9,1 ]
[10e article de foi : "la Torah ne changera à aucune époque, D. prèserve"]

Dans la suite de ce passage (ch.9,3), le Rambam d'ajouter qu'un prophète reconnu peut momentanément (pendant un temps déterminé) suspendre des mitsvot, à l'exception de l'interdiction de pratiquer l’idolâtrie.

En effet, la guémara (Sanhédrin 90a) de dire : "Rabbi Abahou dit au nom de Rabbi Yoh'anan : "Dans chaque domaine, si un prophète vous dit de transgresser les commandements de la Thora, vous devez lui obéir, à l'exception de l’idolâtrie. Dans ce cas là, même s'il fait tenir le soleil au milieu du ciel, ne l'écoutez pas." ”