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"Yossef était comme un monarque sur le pays, car il était le seul à distribuer la nourriture pour tout le peuple." (Mikets 42,6)

Il est rapporté dans les midrachim que, pendant la période de la famine en Egypte, Yossef ne mangeait pas de pain de toute la journée.
Il ne goûtait son pain que le soir, après que le dernier Égyptien ait reçu le sien.

Source (b"h) : le To'hèn Alilot rapporté dans le mayana chel Torah du rav Friedman

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-> Le Sifté Cohen commente ainsi ce verset :
"Bien que Yossef eut de nombreux officiers et serviteurs à sa disposition, il ne leur relégua pas la tâche de distribuer la récolte, mais s'en chargea lui-même, afin de s'assurer qu'il n'y ait aucune injustice et dans le but de donner l'exemple au peuple et de lui démontrer combien il faut s'efforcer de faire preuve de miséricorde pour sauver des hommes de la famine."

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-> En réalité, il avait été décrété que l'Egypte devait connaître une famine durant 14 années. Certains commentateurs disent 28 ans, et d'autres durant 42 ans.
Mais Yossef pria pour que la famine ne dure que 7 ans. Le reste fut réservé pour l'époque prévue par le prophète Yé'hezkiel (Yé'hezkiel 29,9).
[Méam Loez - Mikets 41,37-38]

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-> Quand les années de famine arrivèrent, Yossef n'approcha plus son épouse. En effet, puisque les hommes souffrent, on ne doit pas se réjouir, on doit se soucier des malheurs particulièrement difficiles de la communauté.
C'est pourquoi la Torah met en avant le fait que : "2 fils naquirent à Yossef avant que les années de famine ne surviennent" (Mikets 41,50).
[d'après le Méam Loez]

-> Le Chla haKadoch (Béréchit 41,50) explique que les relations conjugales sont interdites en période de famine.

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+ La finalité de la famine :

-> Rabbi 'Haïm Chmoulevitch (Si'ha 24) rapporte que Yossef, vice-roi d'Egypte, a amassé pour l'Egypte de très grandes sommes d'argent qu'il a placé dans 3 tours d'environ 50m de hauteur et de 50m  de diamètre chacune et entièrement remplies. Il a mis ces sommes colossales à la disposition de la maison royale de Pharaon et n'a jamais rien pris ni pour lui, ni pour ses enfants.

-> Le Sifté Cohen (ainsi que le 'Hatam Sofer) enseigne que la famine a été décrétée afin que l'Egypte devienne fabuleusement riche et que les juifs puissent quitter le pays avec de grandes richesses.
[ainsi d'une certaine façon bien que Yossef n'a absolument rien pris des énormes sommes transitant par lui, il savait qu'au final tout cela irait aux juifs, et non aux égyptiens. Cette argent était bien davantage le sien que celui des égyptiens!]

En effet, Avraham avait reçu la promesse que : "ils la quitteront avec de grandes richesses" (Lé'h Lé'ha 15,14).
Rachi commente : Avec beaucoup d’argent, ainsi qu’il est écrit : "Ils dépouillèrent les égyptiens" (Chemoth 12, 36).

Le Méam Loez (Mikets 41,37-38) écrit :
Lorsque Yossef arriva en Egypte, le pays était très pauvre, et les richesses emportées par Israël auraient été négligeables. Hachem décida donc de frapper le monde par la famine et d'obliger tous les peuples à venir acheter du blé en Egypte. Cette dernière allait s'enrichir considérablement et devenir la nation la plus puissante.
[...]
Ceci nous enseigne également que ce que les juifs prirent en Egypte était justifié. Seul Yossef fut responsable de l'enrichissement de l'Egypte. Sans lui, aucun égyptien n'aurait su comment agir, et tous seraient morts de faim.

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-> Le grain que les gens avaient conservé chez eux se décomposa. Yossef fit annoncer qu'il était prêt à acheter tout le blé endommagé, et le peuple s'empressa de le lui vendre à bas prix. Dès que le grain vendu entra en possession de Yossef, il devint parfait.
Hachem voulait que Yossef puisse le revendre et amasser un trésor dépassant l'imagination.
[Sifté Cohen - v.41,56]

"Lorsqu'un homme se prépare à devenir serviteur de D., il se tient dans la hauteur du monde".

[Rabbi de Karline - dans son Bet Karline]

Dans la 1ere bénédiction avant le Shéma, nous disons : "Et dont les serviteurs se tiennent tous dans la hauteur du monde". (va'achèr méchartav koulam omdim béroum olam).

Le yétser ara fait tout pour qu'on l'oublie, mais quelle chance d'être juif, (b"h) soyons-en à la hauteur ...

Un nouveau regard sur la déclaration du Shéma Israël …

++ Un nouveau regard sur la déclaration du Shéma Israël ...

"Ecoute Israël, Hachem est notre D., Hachem est unique"

1°/ Dans ce verset, on s'adresse au juif qui nous habite, on l'interpelle : "Ecoute, Israël! Hachem doit être notre D. et notre préoccupation première".

2°/ Le midrach Béréchit Raba dévoile une autre intention de ce verset :
Israël est le nom que D. a ajouté à Yaakov, le 3e des patriarches, le fils d'Its'hak et le petit-fils d'Avraham.

"Shéma Israël, Ecoute Israël, toi le patriarche!
Toi qui repose dans la grotte de Ma'hpéla, écoute ce que nous avons à te dire : malgré les océans qui nous séparent, malgré les siècles et les millénaires qui se sont écoulés depuis que tu as marché sur cette terre, malgré la vie qui a changé et le monde qui s'est métamorphosé, sache que Hachem est notre D., ton D. est toujours le nôtre.
Nous n'avons pas trahi ton message.

Ecoute : le D. en qui tu croyais est Celui dans Lequel nous croyons malgré les difficultés de l'existence individuelle et collective, ce D. est é'had, Il est Un, c'est le même que le tien".

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Jacky Milewski

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-> Pourquoi couvrons-nous nos yeux de notre main au moment où nous prononçons le verset : Shéma Israël ?

-> La guémara (Béra'hot 13b) nous donne une réponse : "Rabbi Yéhouda haNassi passait sa main sur son visage pour recevoir sur lui le joug Divin".
Le Roch explique que cette attitude lui permettait de se concentrer, car il était face à l'assemblée et n'arrivait pas à mettre de l'intention dans sa prière les yeux ouverts.
C'est pour cela que nous avons l'habitude de recouvrir nos yeux afin que notre attention ne soit pas détournée par d'autres choses, et que nous puissions être concentrés comme il est nécessaire de l'être.

De plus, les 3 doigts qui recouvrent les yeux forment la lettre ש, le pouce est plié de façon à représenter la lettre ד, et l'auriculaire replié ressemble à la lettre י, ainsi les 5 doigts forment le Nom Divin : שדי (Sha-daï).

[c'est comme si la main représentant l'action, le monde matériel, vient nous permettre de fermer les yeux et se concentrer, sur le Nom Divin (Sha-Daï).
Or, Hachem a créé le monde jusqu'à dire "daï" (stop - fixant les limites, les règles à toutes choses), de plus dans le futur, nous dirons "daï" (ça suffit!) tellement Hachem va nous combler de bonnes choses.
Ainsi, le Shéma est cette prise de conscience que derrière toute chose il y a forcément Hachem (l'Unique), et qu'au final tout sera pour notre bien, d'une intensité tellement forte que nous demanderons à D. d'arrêter!]

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+ "Le Philistin (Goliat) s'avançait chaque matin et chaque soir" (Chmouel I 17,16)
Selon rabbi Yo'hanan, son but était d'empêcher les juifs de lire le Shéma ; ce verset poursuit : "Il se présenta ainsi pendant 40 jours", c'est-à-dire le nombre de jours qu'il a fallu pour recevoir la Torah.
[guémara Sota 42b]

=> Pourquoi lors de son attaque contre les juifs, Goliat voulait-il les empêcher de lire le Shéma matin et soir?

-> Dans la guémara (Sota 42a), rabbi Yo'hanan enseigne au nom de rabbi Chimon bar Yo'haï : "Si vous n'avez que le seul mérite d'avoir récite le Shéma matin et soir, vous ne serez pas livrés à vos ennemis".
C'est pourquoi, Goliat se présentait chaque matin et chaque soir devant les Bné Israël pour leur faire peur et pour les empêcher de lire le Shéma, afin qu'ils soient livrés aux Philistins.
[Rif]

-> Goliat apparaissait matin et soir afin qu'en voyant sa haute stature et en entendant ses menaces, les Bné Israël soient troublés et ne puissent se concentrer en récitant le Shéma.
Le but de Goliat était donc de "désarmer" les Bné Israël, car selon la guémara (Béra'hot 5a), celui qui lit le Shéma matin et soir avec concentration (kavana) est considéré comme s'il tenait une épée à double tranchant.
Goliat voulait donc empêcher une lecture avec concentration, afin de gagner le combat.
[Ben Ich 'Haï]

-> Goliat s'opposait à l'idée d'un D. unique. C'est pourquoi au matin et au soir, qui étaient les moments propices pour lire le Shéma et proclamer l'unicité de Hachem, il voulait les empêcher d'exprimer cette unicité.
[Maharal]

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=> Pourquoi Goliat s'est-il présenté devant les Bné Israël durant 40 jours?

-> Goliat était le fils d'Orpa. Par le mérite de sa mère, qui a marché 40 pas avec sa belle-mère Noémie avant de la quitter et d'abandonner sa foi, Goliat a bénéficié de 40 jours où il a pu se tenir devant les Bné Israël pour les provoquer.
[midrach Ruth rabba 2,20]

-> Goliat s'est dit : les Bné Israël ont le mérite des 40 jours durant lesquels ils ont reçu la Torah ; de plus, tant qu'Israël étudie la Torah, je ne peux rien contre eux.
C'est pourquoi, Goliat décida d'annuler ce mérite en les apeurant durant 40 jours. Ainsi, leur souci sécuritaire les empêcherait d'étudier sérieusement et ils seraient vaincus.
Cependant, David battit miraculeusement Goliat au 40e jour.
[Rif]

-> A la pureté et à la sainteté manifestées par Moché, lorsqu'il s'est tenu 40 jours au mont Sinaï pour recevoir la Torah, va correspondre l'impureté, les insultes et le mépris de Goliat durant 40 jours.
Cependant, c'est le pouvoir de la sainteté, durant 40 jours et 40 nuits, qui l'a emporté sur le pouvoir de l'anti-sainteté durant 40 jours.
[Maharcha]

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-> b'h, voir également : La force du Shéma : une transformation instantanée : https://todahm.com/2022/09/01/la-force-du-shema-une-transformation-instantanee

"Le Shabbath est la source de toute la kédoucha (sainteté) et de toute la spiritualité.
Seul le Shabbath peut assurer le développement spirituel."

[Rabbi de Slonim - Nétivot Shalom]

Le Shabbath possède en lui la faculté de nous recharger spirituellement, (b"h) sachons en profiter autant que possible ...

[ex : Une des raisons d'attendre 8 jours pour faire la circoncision est de permettre à l'enfant de vivre au moins un Shabbath afin d'avoir suffisamment de forces pour qu'on lui fasse la mila.
La puissance du Shabbath ...

1°/ Selon le midrach (Béréchit rabba 10,9), le monde était incomplet et instable durant toute la Création jusqu'à ce que le Shabbath arrive.
De même, l’enfant n’a pas les forces pour la brit mila jusqu’à ce qu’il vive un Shabbath complet, et les 8 jours permettent de garantir cela.
Le Ohr ha’Haïm haKadoch (Vayikra 12,3) dit à ce sujet : "Shabbath amène une âme de vie au monde, donnant à l’enfant la capacité de survivre".

2°/ "[Aharon] devra revêtir [ces vêtements] pendant 7 jours [consécutifs]" (Tétsavé 29,30)
Le Méam Loez de commenter :
De même, tout Cohen Gadol qui lui succédera et qui entrera dans le Saint des saints à Yom Kippour devra porter ces 8 vêtements pendant 7 jours consécutifs comme Aharon lors de sa propre installation, [et sinon] ... il n'est pas digne d'être Cohen Gadol même s'il a été oint.

Nous apprenons de là l'importance et la valeur du Shabbath.
Bien que l'homme désigné comme Cohen Gadol ait revêtu les vêtements et reçu l'onction, il ne peut servir comme Cohen Gadol avant qu'une semaine entière, y compris un Shabbath, ait passé depuis sa nomination et la mise des vêtements sacerdotaux.
Ces 7 jours doivent être consécutifs afin que parmi eux, se trouve un Shabbath. [Réchit 'Hokhma 326]]

"Rabbi 'Hanina a dit : "Une personne ne souffre, même de la plus petite blessure à son doigt, que s'il en a été décidé ainsi dans les cieux." "

(guémara 'Houlin 7b)

Le temps suivant l’allumage des bougies & les femmes …

+ Le temps suivant l'allumage des bougies & les femmes ...

Durant les 30 minutes suivant l'allumage des bougies de 'Hanoucca, il y a une obligation de rester devant les bougies allumées, sans travailler, simplement pour raconter, chanter, et nous émerveiller.

C'est un message destiné à nous obliger de prendre le temps, de réfléchir, d'observer ce qui nous touche et nous entoure.
[Faisons une pause, et profitons-en pour mettre de la lumière dans notre vie au vu de toutes les bontés dont D. nous gratifie.]

Il faut comprendre que tout ce qui se passe appartient au domaine du merveilleux, rien n'est naturel ou banal !!

Le miracle de 'Hanoucca possède un lien direct avec une femme juive : Yéhoudith, et les femmes, grâce à leur douceur sont les plus aptes à transmettre le message de la fête.

+ A savoir :
"Le Ben Ich 'Haï dit dans ses lois sur 'Hanoucca, que les femmes qui respectent cette obligation seront sauvées de bien des malheurs qui surviendraient contre elles durant l'année."

 

Source (b"h) : compilation personnelle d'un dvar Torah du rav Mena'hem Berros

"La bouche est la plume du cœur."

[le 'Hovot Halévavot]

Le 'Hafets 'Haïm de dire :
"Le langage, plus que toute autre faculté, définit l'homme ...
La langue, par l'intermédiaire du verbe, met la personnalité au grand jour ..."

‘Hanoucca & l’importance de faire connaître le miracle …

+ 'Hanoucca & l'importance de faire connaître le miracle ...

Le Rambam dit dans ses Ala'hot 'Hanoucca (IV,12) :
"La mitsva d'allumer la bougie de 'Hanoucca est une mitsva extrêmement précieuse, ô combien précieuse!

Il est nécessaire que la personne y fasse très attention afin de faire connaître le miracle, et de se répandre en éloge à D.
De Le louer pour les miracles qu'Il a fait pour nous.

Même si une personne n'a pas de quoi manger et se trouve dans l'obligation de quémander ou aller jusqu'à vendre sa veste pour obtenir l'huile et la mèche nécessaire à l'allumage."

A l'opposé, pour les mitsvot de la Torah, la loi n'exige pas de dévouement supérieur à la moyenne :
"Celui qui n'a pas de Etrog ou d'autres objets de mitsva n'a nullement besoin de donner plus que le 5e de ce qu'il possède." (Shoul'han Arou'h 656).

Pour ce qui est de la mitsva de 'Hanoucca, le Rambam va jusqu'à exiger que même le plus pauvre parmi les pauvres vende sa seule veste pour l'accomplir.

N'y a t'il pas là une certaine exagération de la part du Rambam?
[l'allumage des bougies est une mitsva dérabbanan qui vient de la décision de nos Maîtres ou de nos prophètes, elle devrait donc nécessiter moins ou seulement autant de sacrifice qu'une mitsva de la Torah]

Ou bien, il nous faut affirmer que la mitsva de 'Hanoucca comporte une importance insoupçonnée!

Le commentateur du Rambam (le Maguid Michné) s'est appuyé sur une autre obligation de nos Maîtres, pour laquelle le Talmud exige clairement un tel sacrifice : il s'agit de l'acquisition des 4 coupes de vin pour le soir du Séder de Péssa'h :
"Même un pauvre d'Israël ne doit pas manger l'après-midi qui précède le Séder de Pessa'h.
Il ne doit pas non plus avoir moins de 4 verres de vin, même celui qui vit de la tsédaka."
(Péssa'him michna 10,1).

Commentaire du Rachbam sur cette michna :
"Et même si celui qui donne la tsédaka ne lui donne pas suffisamment, il doit s'efforcer d'acquérir ces 4 verres, au sacrifice de son honneur, en tapant aux portes ou en vendant sa veste."

Plus loin, la guémara explique qu'une telle exigence vient de ce que ces 4 coupes sont là pour citer les 4 expressions de la délivrance d'Egypte qui font toutes référence aux miracle effectués par D. en faveur de Son peuple.
==> Une nouvelle fois, nous voyons l'importance de diffuser le miracle de D.

Le miracle est ce qui accompagne l'individu et la communauté tout au long de son existence.
Ainsi, lorsque vient le moment de reconnaître et d'en prendre conscience, il ne faut pas lésiner sur les moyens ...

La nature humaine fait que nous aurions davantage tendance à ignorer les faits que D. accomplit en notre faveur. (sentiment naturel de toute puissance/non dépendance : "j'ai besoin de personne", "c'est grâce à moi que...", ...)

C'est pourquoi, le Rambam n'a pas lésiné à trancher au sujet des bougies de 'Hanoucca.

==> Le rôle du peuple juif est de toujours se rappeler et de faire savoir, que le monde est entièrement dirigé par la main de D., et tout, en réalité n'est que miracle.

Les fêtes de 'Hanoucca et de Pessa'h sont celles qui apportent le plus de données pour connaître la puissance de D., Son interventionnisme (qui ne cesse jamais), et Son attachement constant à Son peuple!

On peut remarquer que le mot : 'Hanoucca (חנוכה) possède les mêmes lettres que le mot : ha'hinou'h (l'éducation - החנוך).

'Hanoucca, c'est l'éducation (le 'hinou'h) par excellence, l'éducation qui passe par la joie, l'émerveillement, la douceur.
C'est la raison pour laquelle, cette fête, plus que toute autre, apporte beaucoup à l'inconscient, à l'esprit et au cœur de l'enfant.

Rien n'est davantage préférable et profitable pour impressionner l'imaginaire et susciter les émotions de l'enfant (les petites lumières, les douceurs, les jeux, les chants, les cadeaux, ...).
De cette façon, les parents peuvent mieux parvenir à transmettre la connaissance de D. et la conscience de Sa bonté infinie en notre faveur.

Source (b"h) : le "pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros

Des paroles d’encouragement des Maccabi …

+ Des paroles d'encouragement des Maccabi ...

Il peut être intéressant de lire des paroles de Matitiahou et de son fils Yéhouda.

1°/ Concernant Matitiahou :

Ayant reçu l'ordre de sacrifier aux idoles, Matitiahou répondit :
"Quand tout l'univers se conformerait à l'ordre d'Antiochus, mes fils et moi-même nous resterions fidèles à D. jusqu'à notre dernier soupir!"

Comme il parlait, un juif s'avança vers l'autel pour sacrifier aux idoles.
A cette vue, Matitiahou s'élança sur l'infidèle et le tua sur place.
Il poignarda également l'envoyé du roi et détruisit l'autel.

Il parcourut alors la ville en s'écriant :
"Que tous ceux qui sont zélés pour la Torah me suivent !!"

Une petite armée se forma autour de lui et de ses fils, et, à leur tête, il alla de ville en ville détruire les autels d'idoles et restaurer les lieux de Torah.

A sa mort, il légua à ses fils les mots suivants :
"Mes fils, ayez du zèle pour la Torah et donnez votre sang pour l'alliance de vos pères.
Ceux qui mettent leur espoir en D. ne périront pas!"

2°/ Concernant son fils Yéhouda :
Il ne se laissa jamais aller au désespoir et exhorta ses troupes :
"Mes frères! Aujourd'hui, nous allons affronter notre plus grande épreuve.
Mais vous ne devez rien craindre!
En effet, ce ne furent pas nos armes qui nous permirent de vaincre nos ennemis jusqu'alors, mais notre foi en D.

Eux viennent avec chariots d'acier et se fient à leur puissance, mais nous, nous venons au Nom de D. et c'est Lui qui se battra à nos côtés."

3°/ On surnomma cette famille (Matitiahou et ses 5 fils) : les Maccabi (מכבי), acronyme de : "Qui est comme Toi, puissant, ô Hachem" (Mi kamo'ha baélim Hachem - מי כמכה באלים יהוה)

 

Source (b"h) : rav Mena'hem Berros

Passer de l’exil à la délivrance …

+ Passer de l'exil à la délivrance ...

Lorsque l'on est en exil (mot se disant en hébreu : gola - גולה), et qu'on ajoute à tout moment et en toute occasion : l'Unique, D. (symbolisé par la lettre : א : le 1), on obtient le mot : délivrance (géoula - גאולה).

Le passage de l'exil à notre délivrance est entre nos mains, et réside dans le fait de faire résider D. parmi nous.

[D'ailleurs, la lettre א, ressemble à 2 youd et un vav, qui donne une valeur numérique de 26, comme le nom de D. ... (10+10+6) ]

+ Lien avec 'Hanoucca :
Durant 'Hanoucca nous allumons 36 bougies avec 8 chamach, soit un total de 44 bougies (36+8), qui est la valeur numérique du mot : exil (gola - גולה).