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"L’homme doit toujours parler avec douceur aux autres."
[guémara Yoma 86a]

Le Ram'hal écrit dans son Messilat Yécharim (chap.22) :
"Nos mots doivent exprimer l’honneur [que l’on porte à notre prochain] et ne pas être humiliant …"

"Parce que D. désirait accorder une faveur extrême à Israël, Il leur a donné la Torah et des lois en grande quantité."

[guémara Makot 23b]

Le fait qu'il y ait tant de mitsvot est un don/cadeau de D.

Nos Sages nous disent que l'accomplissement d'une mitsva entraîne une autre mitsva.
C'est une loi de la nature, comme un aimant attire le fer, une mitsva en attire une autre.

Faire une mitsva facile, absolument n'importe laquelle, et cela rendra l'observance des mitsvot plus ardues, bien plus aisée.

"Le péché bouche le coeur de l'homme."
[guémara Yoma 39a]

Le Maharal (Nétivot Olam 2 – chap.2) commente en disant :
"[Cette obstruction du coeur] rend la personne plus matérielle [plus tentée vers le matériel que le spirituel]."

"Voici mon D. et je L’embellirai "  (Chémot - Béchala'h  15;2)

Guémara (Shabbath 133b) = "Comment peut-on embellir D. ?
En embellissant Ses mitsvot. "

De tout  temps, les juifs ont prouvé leur amour et leur respect des mitsvot en les embellissant à l’aide de matériaux précieux (ex : verres de Kiddouch, boîtiers de mézouzot, …).

Le Tsadik de Sanz agissait autrement.
Il estimait que subvenir aux besoins des pauvres était bien plus important que posséder de coûteux objets de culte.

Lorsque ses disciples lui offrirent une ménora de ‘Hanoucca en argent, le tsadik de Sanz la mit tout de suite en gage et distribua l’argent aux pauvres.

Et de dire :
"Comme puis-je allumer une ménora en argent en sachant qu’il y a des gens qui ont faim ?
En termes d’embellissement des mitsvot, il n’existe pas de plus bel ornement que la tsédaka (charité) ".

++ Les femmes & la circoncision ...

--> Il est écrit dans la guémara (avoda zara 27a) :
"Une femme est considérée comme si elle était circoncise."

--> La conférencière Esther Kosofsky a dit (1) :
"Les hommes portent une kippa sur la tête pour perpétuellement se souvenir de la présence de D.
Le mot en Yiddish pour kippa, yarmulke signifie 'crainte du Ciel' ou 'crainte du Roi'.
Les femmes n’ont pas besoin d’en porter, parce qu’elles ont une compréhension naturelle [de ces notions].

De même, la circoncision est un signe physique du lien qui unit l’homme et D.
Les femmes n’ont pas besoin d’avoir un signe sur leur corps pour leur rappeler que D. attend certaines choses de leur part, parce qu’elles sont nées avec une sensibilité spirituelle.

Ces explications proviennent du Talmud ; elles ne viennent pas juste d’être exprimées pour s’opposer à la société moderne. "

(1) : dans une interview parue dans le journal américain : EnlightenNext (édition automne-hiver 1999)

"Face à une vie de Torah, combien la "vie amusante" de ce monde paraît pitoyable."

[ Rav Wolbe ]

"Toute la Torah a été donnée pour amener la paix dans le monde. " 

[le Rambam – fin des hala’hot sur ‘Hannoucca]

"Celui qui se glorifie aux dépens de son prochain n'a pas droit au monde futur. " 

[Rabbi Yossi ben 'Hanina - guémara ‘Haguigua 10a]

"Quiconque fait entrer une créature sous les ailes de la présence divine, on lui tient compte comme s'il l'avait créée, façonnée, et amenée au monde."
[Tossefta Horayot 2,7]

On trouve à propos d'Avraham :
"Les âmes qu'ils avaient faites à 'Haran."  (Lé'h Lé'ha 12,5)
Rachi de commenter ce verset : "Avraham convertissait les hommes, et Saraï les femmes, de sorte que le texte leur en tient compte comme s'ils les avaient 'faits'. "

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[Après avoir reçu l'appel de D. de quitter son lieu de naissance] "Avram prit Saraï son épouse, Loth fils de son frère, et tous les biens et les âmes qu'ils avaient acquises à 'Haran. Ils partirent pour se rendre dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent dans ce pays." (Lé'h lé'ha 12,5)

-> Le rabbi de Skulen (rabbi Eliézer Zouché Portugal de Skulen) commente :
"Et les âmes qu'ils avaient acquises" = la traduction littérale est "l'âme qu'ils avaient faite".
Rachi explique que cela désigne les gens qu'ils avaient convertis à la cause de D., Avraham convertissaient les hommes, Sarah convertissant les femmes.

Cela étant, le texte hébreu devrait être lu : "les âmes (néfachot) qu'ils avaient faites", plutôt que "l'âme" (néfech), au singulier.
En utilisant le mot "néfech", la Torah veut mettre en évidence qu'Avraham et Sarah, instillaient dans leurs convertis un esprit d'unité et de fraternité, les modelant comme "une seule âme", tous servant un seul D.

A l'inverse, lorsque nous lisons la migration d'Essav et de sa famille, il est écrit : "Essav prit ses femmes, ses fils, ses filles et toutes les âmes de sa maison ... et il émigra vers une autre terre" (Vayichla'h 36,8).
Ici, le mot hébreu pour "toutes les âmes de sa maison" est : "nafchot béto", au pluriel.
Le midrach remarque que la Torah utilise le pluriel (nafchot), parce que les gens de la maison d'Essav servaient plusieurs dieux, il n'y avait pas d'unité entre eux.

[les juifs sont une seule unité, et c'est seulement la vision matérielle qui nous laisse croire qu'ils sont divisés.
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18)
Rachi commente : Rabbi Akiva a enseigné : C’est là un principe fondamental dans la Torah.
=> Toute la religion juive est d'arriver par la spiritualité à modeler "une seule âme" servant un seul D.]

"Une femme illumine les yeux de son mari, et le fait tenir sur ses jambes."

[guémara Yébamot 63a]