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"Même lorsqu'une épée tranchante se trouve sur la gorge d'une personne, elle ne doit pas désespérer [de bénéficier] de la miséricorde Divine."

[guémara Béra'hot 10a]

La suite de cette guémara : "Aussitôt 'Hizkiyahou détourna le visage et se répandit en ferventes prières qui montaient du plus profond de son cœur."

En effet, Yéchayahou avait déclaré à 'Hizkiyahou qu'il allait mourir de sa maladie, mais celui-ci n'a pas désespéré.
Au contraire, il est écrit : 'Hizkiyahou tourna vers le mur et implora Hachem ... Puis il éclata en longs sanglots ...
Yéchayhou lui dit ... Voici ce que déclare Hachem, D. de David ton père : "J'ai entendu ta prière et vu tes larmes, Je prolongerai ta vie de 15 ans." (Yéchayahou 38,2-5)

=> Pour un juif, tant qu'il y a un souffle de vie, il y a de l'espoir (rien n'est trop dur/impossible pour notre papa Hachem!).
Une prière sincère d'un cœur souffrant est d'une force irrésistible, capable de briser le sceau apposé sur le décret fatal.
La prière et le repentir peuvent révoquer notre condamnation!

La raison pour laquelle nous devons endurer un test, une souffrance, une difficulté, si sévère nous dépasse.
Nous serions peut-être incapables d'éviter un stress important, mais éviter de désespérer ne dépend que de nous.

=> Nous ne devons jamais abandonner l'espoir.

[Les Téhilim du roi David sont remplis de cet espoir qu'il faut avoir en D. quelques soient les situations de la vie ... ]

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-> "Même lorsqu'une épée tranchante se trouve sur la gorge d'une personne, elle ne doit pas désespérer [de bénéficier] de la miséricorde Divine." [guémara Béra'hot 10a]

Le rav de Brisk explique que cette affirmation s'applique à quelqu'un qui est accusé d'un crime capital.
L'accusé peut penser qu'il y a toujours espoir uniquement tant que le verdict final n'est pas rendu, mais qu'une fois que le juge l'a condamné, alors c'est terminé.
Nos Sages nous disent que même après qu'un verdict de peine de mort a été émis, et que l'exécuteur a une épée sur le cou de cet homme condamné, il n'est toujours pas trop tard pour que Hachem le sauve.
Hachem peut toujours aider.

[à combien plus forte raison pour nous qui ne sommes pas dans une situation si extrême, nous devons toujours garder confiance en l'aide de D.!]

La puissance de l’allumage des bougies de Shabbath …

+++ La puissance de l'allumage des bougies de Shabbath ...

--> "Celui qui observe l'allumage des bougies de Shabbath aura des enfants honorables."
[guémara Shabbath 23b]

--> "Une femme qui allume les bougies de Shabbat avec le cœur plein de joie amène la paix sur terre, la santé et le bonheur dans sa famille.
Elle est bénie d’enfants qui éclaireront le monde par la lumière de la tradition…
Elle devra donc être très pointilleuse sur cela."
[Zohar I,48b]

--> "Lorsqu’une femme juive allume les bougies de Shabbat, elle consacre un moment de la semaine à cela et participe ainsi à la diffusion de la lumière dans le monde.
Après qu'Adam et Eve éteignirent la lumière éclatante du Jardin d’Eden par leur faute, leurs descendants se virent confier la tâche de la rallumer.
Ceci est partiellement accompli par les femmes lorsqu’elles allument les bougies de Shabbat."
[la conférencière Lisa Aiken  - comme l'écrit aussi le Tour (Ora’h ‘Haïm 263:1]

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-> Lorsque les femmes allument les bougies du Shabbath, elles doivent le faire avec joie. Grâce à cette mitsva, elles mériteront d'avoir des enfants saints dont la Torah illuminera le monde comme une torche.
Grâce à elles, la paix s'étendra dans le monde et leur mari aura une longue vie.
[Méam Loez - Vaét'hanan 5,14]

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-> Le Ben Ich 'Haï fait remarquer que les 3 mitsvot spécifiques aux femmes : 'halla (חלה), nidda (נדה), nér hadlakat (l'allumage des bougies [de Shabbath] - הנר הדלקת) ont les 1eres lettres qui forment : 'Hanna (חנה), qui est le nom de la femme dont les prières pour son fils ont servi de modèle de prière.
En effet, les moments les plus opportuns pour qu'une femme prie c'est lorsqu'elle accomplit ces mitsvot spéciales, qui ont la capacité unique de générer de la sainteté dans sa maison.

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-> Rabbi Nissim Yaguen enseigne :
La mitsva d'allumer les lumières de Shabbath est valable autant pour le mari que pour la femme. Malgré tout, c'est la maîtresse de maison qui allume, étant donné qu'elle a éteint la lumière du monde en donnant à manger à Adam du fruit de l'arbre défendu, le faisant ainsi fauter.

Sans cette faute, il n'y aurait eu sur cette terre ni la mort ni de décret divin, mais seulement le règne du machia'h durant les 6 000 ans de la durée du monde. A cause de cette tentation, Adam est devenu un simple mortel, alors qu'il éclairait le monde d'une extrémité à l'autre. Puisque 'Hava a éteint la lumière du monde, sa réparation sera d'allumer la lumière du monde.

=> Pourquoi l'allumage des lumière du Shabbath engendre la réparation de cette faute?

Le Shabbath est semblable au monde futur, le monde futur est parfait de par la royauté de D., ainsi était la situation avant la faute au gan eden.
Lorsque la femme s'apprête à allumer les lumières de ce grand moment, à l'entrée de ce grand jour, qui est une analogie du monde futur, elle doit se rappeler, mis à part ses prières pour que ses enfants grandissent dans la Torah et que son mari soit tsadik, d'avoir l'intention de faire la réparation de la lumière dont elle a provoquée l'extinction ...

Le Satan sait qu'à ce moment précis la femme s'apprête à faire la réparation d'un défaut dans le monde, il fait donc tout pour l'empêcher d'allumer à l'heure.
Presque toutes [les femmes] ont eu ce profond sentiment avant l'allumage des bougies à l'entrée du Shabbath : rien ne réussit, tout va mal, tous se chamaillent, ...

C'est le Satan qui déploie tous ses moyens pour empêcher la femme de faire cette réparation, l'entraîner à transgresser Shabbath et à éteindre à nouveau la lumière du monde.
Une femme qui est courant de cette situation, rassemblera toutes ses forces pour le combattre et ne le laissera gagner à aucun prix.

" [Les mitsvot ( =instructions et conseils de D.)]  sont là pour [nous aider à] surmonter nos mauvaises inclinations et pour corriger nos traits de caractère."

[Rambam  - fin des Hilkhot Témoura]

"Les chemins et actes qui apportent la réussite dans la vie d’une personne sont les mitsvot de la Torah, car sans elles, cette réussite demeurerait à l’état de potentiel inexploité.
Les mitsvot ressemblent à une corde : elles aident une personne à s’élever… "

[Maharal   - Tiférèt Israël - chap.4]

"Et D. dit : Faisons l'homme."   (Béréchit 1,26)

La création en son entier, a été accomplie par D. seul.
Toutefois, pour la création de l'homme, D. a réclamé la participation d'autres en disant : "Faisons l'homme".
Mais de qui s'agissait-il?

L'homme est le seul être dont la perfection n'est pas prédéfinie.
Il doit contribuer à sa propre perfection.

D. a créé l'homme incomplet et imparfait et Il désire que l'homme travaille à cette perfection qui fera de lui l'être que D. voulait qu'il soit.

D. a donc dit : "Faisons l'homme. Vous et Moi ensemble.
Je vous donne le potentiel et vous, vous utilisez votre libre-arbitre afin de devenir parfait."

=> La spiritualité, ce n'est pas ce que vous être, mais ce que vous faites de vous-mêmes.
En ce sens, les anges célestes ne sont pas des êtres spirituels.
Seul l'homme peut y parvenir.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Et l'homme devint un esprit vivant."  (Béréchit 2,7)

Le Rabbi de Pchis'ha disait : "Une créature avec une volonté.
Avoir un esprit signifie avoir une volonté."

Le caractère unique de l'être humain est sa volonté, c'est le sens du mot "esprit".

Les animaux sont des créatures vivantes dénuées de volonté, ils sont esclaves des instincts qui les animent et sont dominés par leurs pulsions physiques.
Lorsqu'un animal ressent une pulsion, il n'a de cesse de la satisfaire.
Il lui est impossible de décider de s'abstenir ou de retarder la satisfaction de son besoin.

L'être humain est unique en ce sens qu'il est libre de choisir.
Une personne peut être soumise à diverses pulsions et à d'intenses désirs, elle aura malgré tout la capacité de les repousser si elle les considère comme inconvenants.

=> En conséquence, seul l'être humain est véritablement libre.

La liberté consiste en une maîtrise de soi-même, en l'exercice d'une domination de l'esprit sur les désirs corporels.

La liberté, l'humanité, la spiritualité, elles ne sont qu'une seule et même chose.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Shabbath = expression par l’acte de notre foi …

+++ Shabbath = expression par l'acte de notre foi ...

--> "Shabbat équivaut à la Torah entière, car son observance témoigne de la Création."
[le Ramban   - Béréchit 26,5]

--> "C’est une mitsva de se souvenir constamment de Shabbat chaque jour afin de ne pas l’oublier ni de le confondre avec un autre jour.

En s’en souvenant, nous sommes toujours conscients de la Création, à chaque instant, et nous reconnaissons que le monde a un Créateur …
C’est un fondement principal de la foi en D. "
[le Ramban   - Chémot 20,8-11]

--> "La traduction du mot foi en hébreu est émouna (אמונה).
Cela provient de la même racine que ouman ( =artisan).

La foi ne peut être séparée de l’action.

Mais par quel acte spécifique exprimons-nous notre foi en D. comme étant le Créateur ?

Le seul acte rituel exprimant cela est l’observance de Shabbat. "

[le rav Arié Kaplan]

"Ouvrez-moi la plus petite porte de téchouva, même de la taille d'un chas d'aiguille et Je l'agrandirai comme les portes d'un grand palais."  
[Chir haChirim Rabba]

Tout ce qu'il nous est demandé dans la téchouva (le repentir) est de faire le 1er pas et ensuite, D. nous assistera pour élargir le mouvement.

Le Rabbi de Kotsk d'expliquer :
"Mais, ce doit être un début approfondi.
Il peut être infime en proportion, mais doit pénétrer totalement la personnalité.".

[A l'image de l'aiguille qui fait, certes un tout petit trou en taille, mais qui est très pénétrant en profondeur.]

=> Un simple petit moment d’éveil spirituel est suffisant, mais il doit être sincère, pour pouvoir pénétrer chaque fibre de notre être.

"Quelle différence pour D. si l’animal est abattu par la gorge ou par la nuque?

[La réponse est que] les commandements ont été prescrits dans le seul but d’aider l’humanité à accéder à la perfection."

[Midrash rabba, Béréchit 44,1]

+ "Les pécheurs cesseront enfin d'être de la terre et les hors-la-loi ne seront plus." (Téhilim 104,35)

La guémara (Béra'hot 10a) interprète ce verset :
"Ce sont les péchés et le non-respect des lois qui seront éradiqués et pas les personnes qui les commettent."

Cette interprétation vient de Brouria, la femme de Rabbi Méïr, qui désapprouvait le fait que son mari priait pour que les méchants périssent.

Elle lui disait  :
"Ne prie pas pour leur mort, prie plutôt pour qu'ils modifient leur comportement.
Ce sont les péchés qui doivent être éradiqués et non les pécheurs."

Si l'on prie pour que les gens cessent de faire le mal, on en viendra à leur enseigner les conduites adéquates et à les aider à les appliquer.

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-> Selon le Zohar (I, 105a) : c’est une mitsva de prier pour les réchaïm pour qu’ils se reprennent et n’entrent pas au Guéhénam.

-> La Guemara (Béra'hot 12b) enseigne : quiconque a la possibilité de demander miséricorde pour quelqu’un d’autre et ne le fait pas est appelé un pécheur.

-> La guémara (Nedarim 40a) dit que quiconque ne rend pas visite à un malade, c’est comme s’il versait le sang.
Le Roch explique : C’est un grand mal, car s’il lui rendait visite il demanderait miséricorde pour lui, et il est possible que ce soit un moment favorable et que sa prière soit exaucée.

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-> Priez pour vos adversaires eux-mêmes afin que tout aille bien pour eux : voilà le vrai service de D.
[rabbi Mikhal de Zlotchov]

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-> Il faut savoir que ce qui détermine le bien et le mal, c'est la Torah, c'est à dire la Volonté d'Hachem.
Et si quelqu'un se trouve plus intelligent et pense qu'il faille préserver ces réchaïm que la
Torah demande d'abattre, non seulement il ne gagnera pas plus en bonté et gentillesse, mais au contraire, il deviendra cruel.
C'est ce que nos Sages enseignent : "Celui qui a pitié des réchaïm finira par être cruel avec les tsadikim". Car la véritable échelle de valeur est celle fixée par Hachem Lui-Même dans la Torah, et sûrement pas ce que l'humain imagine être.
[Ressissé Laïla]