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Le Shabbath, tous les mondes baignent dans la joie et les Enfants d'Israël reçoivent une âme supplémentaire qui chasse toute tristesse et colère. De sorte que la joie règne en Haut et en bas.
[...]

Un souffle [spécial] descend le Shabbath dans le monde et réside sur le peuple saint après avoir reçu le parfum du gan Eden.
[Zohar - Vayakel 204a]

Shabbath = une proclamation de foi

+ Shabbath = une proclamation de foi :

-> Sur les Tables de la Loi (Lou'hot), les cinq premiers commandements sont mis en regard avec les cinq derniers. Ainsi l'obligation d'observer le Shabbath est en parallèle avec l'interdiction de porter un faux témoignage, car on témoigne de la Création du monde en respectant le Shabbath.
Et porter un faux témoignage en profanant le Shabbath, revient à renier la Tora tout entière.
[Zohar - Yitro 90a]

Si un fauteur ne se repent pas, son âme monte au ciel et porte témoignage contre lui devant Hachem qui lui envoie alors des souffrances pour l'inciter à apporter en toute humilité un sacrifice expiatoire.
Car l'orgueilleux oublie ses fautes et Hachem les lui rappelle par les malheurs qui le frappent .
[...]

Quand un homme étudie la Torah, celle-ci lui fait prendre conscience de ses fautes, mais de manière douce, comme une mère ; grâce à elle, il ne l'oublie pas et se repent.
[Zohar - Vayikra 23b]

Hachem fait entrer par "la petite porte" les repentis qui, selon les rigueurs de la Justice, n'auraient pas dû être acceptés. Personne, y compris les anges, n'ont accès à cette porte pour repousser ces repentis en lançant contre eux de terribles accusations.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach - sur Yé'hezkel 44,2 ]

Rabbi Yo'hanan déclare : Grande est la force du repentir (téchouva), car il est capable de déchirer un mauvais décret.
[guémara Roch Hachana 17b]

+ "Vous n'allumerez pas de feu en aucune de vos demeures au jour du Shabbath" (Vayakel 35,3).

Pourquoi la Torah insiste-t-elle davantage sur cet interdit que sur les autres travaux défendus le Shabbath?

Pour laisser entendre que l'Attribut de la Justice, symbolisé par le feu, ne se manifeste pas ce jour-là, si bien que la joie règne ici-bas et dans les mondes supérieurs.
[Zohar - Yitro p.89b]

Par les trois repas de Shabbath, les Bné Israël montrent qu'ils sont réellement les fils du Roi (Hachem).
Celui qui porte atteinte à l'un des trois repas prouve qu'il ne fait pas partie de la sainte descendance d'Israël et s'expose à trois graves châtiments : les affres de l'enfer (guéhinam), de la guerre de Gog et Magog et des temps pré-messianiques.
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Malheur à celui qui ne réjouit pas le Roi de l'univers par les 3 repas sabbatiques.
[Zohar - Yitro p.88b]

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-> Rabbi Chimon dit : Quand une personne prend trois repas le Shabbath, une voix céleste proclame à son sujet le verset : "Alors tu te délecteras en Hachem, Je te ferai dominer sur les hauteurs de la terre et jouir de l'héritage de Yaakov, ton aïeul" (Yéchayahou 58,14).

Rabbi Aba se réjouissait à chacun des trois repas sabbatiques, en disant : "C'est le repas d'Hachem!"
Et à la fin des trois repas, il disait : "Les repas de la foi sont terminés".
[Zohar - Yitro p.88a]

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-> Le Shabbath, une voix proclame :
"Réveillez-vous, saints supérieurs (les Justes), réveillez-vous peuple saint, qui est élu en haut et en bas. Eveillez la joie devant votre Maître, éveillez-vous dans une joie parfaite. Venez prendre part aux réjouissances des trois Patriarches, c'est-à-dire aux trois repas sabbatiques.
Venez à la rencontre de la foi, qui est la joie suprême.
Heureux êtes-vous, saints Bné Israël, ici-bas et dans le monde futur. Le Shabbath est votre héritage, comme il est écrit : "Entre Moi et les Enfants d'Israël, c'est un signe éternel" (Ki Tissa 31,17)."
[Zohar - Yitro 89a]

Pourquoi un fauteur est-il tenu d'expliciter ses fautes alors que Hachem les connaît parfaitement?
Il doit le faire, parce que l'Accusateur se tient sans cesse devant Hachem et demande justice pour toutes les transgressions commises.
En avouant ses fautes, l'homme lui enlève les mots de la bouche et le réduit au silence.
[Zohar - Bo 40b]

Shavouot = Assurer sa subsistance

+ Shavouot = Assurer sa subsistance :

-> La guémara (Pessa'him 68b) dit : "Tous les décisionnaires s'accordent à dire que lors de Shavouot, nous avons aussi besoin de "la'hem" (une partie de la journée à consacrer à notre propre plaisir)".

Le rav Meir Yé'hiel d'Ostrovtza explique que l'explication simple de la guémara est que lors de Shavouot, il faut se faire plaisir en mangeant un repas (séouda) et en appréciant la nourriture et les boissons.
Cependant, nous pouvons également dire que la guémara nous enseigne que Shavouot est un moment propice pour trouver le succès dans la parnassa.
La guémara affirme qu'à Shavouot, Hachem nous offre "la'hem", le succès pour nous-mêmes. En effet, c'est ce jour-là que nous recevons la Torah, et si quelqu'un n'a pas de moyens de subsistance (kéma'h), il ne peut pas avoir la Torah (voir Pirké Avot 3,17 = "Sans farine [kéma'h - de quoi se nourrir], point de Torah". )

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-> Le séfer Sia'h Zékénim ('helek 2) rapporte que selon le Tiféret Shlomo de Radomsk : "[Shavouot,] est un moment [particulièrement] propice pour changer notre mazal [, comme apporter la réussite dans notre parnassa]".

Shavouot – laisser les malédictions, pour les bénédictions

+ Shavouot - laisser les malédictions, pour les bénédictions :

-> La guémara (Méguila 31b) dit : "Nous lisons les bénédictions dans la Torah Cohanim (paracha Bé'houkotaï) avant Atséret (Shavouot), et ceux de la Michné Torah (paracha Ki Tavo) avant Rosh Hachana, afin que l'année et ses malédictions prennent fin et qu'une nouvelle année et ses bénédictions commencent".
La guémara dit qu'on comprend comment cela s'applique pour Roch Hachana, mais quel est le rapport avec Shavouot?
Elle répond que Shavouot est également un "Nouvel An", car les fruits de l'arbre sont jugés à Shavouot.

Nous voyons dans cette guémara que Shavouot est appelé "Roch Hachana".
Le Maor Vachémech (paracha Bé'houkotaï) explique que tout comme la période précédant Roch Hachana est un temps de téchouva, car le jugement approche et nous avons besoin que Hachem pardonne nos fautes et nous accorde une bonne année, de même les jours de Séfira (compte du Omer) qui précèdent Shavouot sont un temps de repentance et de retour vers Hachem.
Si nous faisons cela, Hashem pardonnera nos fautes à Shavouot et nous accordera une nouvelle année pleine de bénédictions.

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-> Nos Sages (guémara Avoda Zara 2b) disent que Hachem est allé vers chaque nation (et leur a demandé si elles voulaient la Torah), et elles ne l'ont pas acceptée, jusqu'à ce qu'Il vienne vers Israël et qu'ils l'acceptent.
Le séfer Emet léYaakov cite le 'Hozé de Lublin qui demande pourquoi Hachem a fait cela. Ne savait-Il pas que les nations ne voudraient pas de la Torah?

Il répond que Shavouot est un moment où nous recevons [beaucoup] de bonnes influences pour toute l'année, tout comme à Roch Hashanah. Cependant, les Accusateurs célestes essaient de nous empêcher de recevoir ces influences.
Pour les faire taire, Hachem a clairement montré que les nations ont refusé d'accepter la Torah, mais qu'elles sont tout de même pourvues de choses dans ce monde.
En conséquence, à plus forte raison (kal va'homer) pour le peuple juif, qui a accepté volontairement la Torah, qu'il doit recevoir ces influences de bonté et de bénédictions.