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"La mitsva du compte du Omer doit nous rappeler que les jours de notre vie passent, et nous devons prendre chaque jour l'un après l'autre, et le remplir de sens, avant qu'il ne soit trop tard."

[Rav David Sedley]

"Peut être que le cadeau le plus précieux que D. nous a donné c'est le temps.
C'est un bien qui ne peut être échanger, être vendu ou perdre de la valeur compte tenu de fluctuations économiques.
C'est un bien dont la valeur est potentiellement infinie, mais qui dépend de la façon dont on l'utilise.

Durant le Omer, en comptant séparément chaque jour, une personne réalise la valeur de chacun d'entre eux.
Un jour qui passe sans avoir été utilisé pour des accomplissements riches de sens, est un jour gaspillé qui ne reviendra pas.

Quand une personne compte les jours du Omer, et voit les nombres augmenter de plus en plus, elle devrait en venir à une réalisation effrayante : le temps passe, les heures de la vie filent et elle doit faire le point sur son comportement et s'assurer d'utiliser chaque jour au mieux."

[Rav David Sedley]

"Il n'existe pas d'homme libre en dehors de celui qui étudie la Torah."

[paroles de nos Sages dans les pirké Avot 6,2]

=> Nous qui venons de sortir à Pessa'h de notre esclavage d'Egypte (1), profitons-en pour être véritablement libres!!

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(1) : "A chaque génération, l'homme doit se considérer comme s'il sortait lui-même d'Egypte." (guémara Pessa'him 116a)

+ "Voici (Vé'hi) ce qui a soutenu nos pères et nous ! "

Ce très beau passage (Vé'hi shé'amda) commence par : "voici" (vé'hi) pour désigner ce qui a soutenu nos parents et nous-même.
Mais à quoi cela fait-il référence?
Quel est le secret contenu dans ce mot?

Le mot "Vé'hi" (והיא) est l'acronyme de :
-> vav (ו) = renvoie aux 6 sections de la Michna ;
-> hé (ה) = renvoie au 5 livres de la Torah ;
-> youd (י) = renvoie aux 10 Commandements ;
-> aleph (א) = renvoie à D., l'Unique

=> Par le mérite d'étudier la Torah, d'observer les mitsvot, et de croire en D., nous avons survécu à toutes les nations qui ont essayé de nous détruire.

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-> Hachem a promis à Avraham que :
- la présence divine sera toujours avec ses descendants, les protégeant de leurs ennemis [selon le Iyoun Téfila] ;
- Il ne permettra jamais à nos ennemis de s'unir tous ensemble contre nous. [selon le Sfat Emet]

-> Selon la guémara (Pessa'him 87b), le fait d'être en exil parmi les nations, est un acte de bonté et de miséricorde de Hachem, car si on serait tous réunis en une seule localisation, nos ennemis pourraient alors se débarrasser de nous en une fois.

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-> Nous lisons dans la Haggada, le soir de Pessa’h : "Et c’est elle qui a soutenu (Véhi Ché’amda - והיא שעמדה) nos ancêtres et qui nous soutient nous-mêmes. Car ce n’est pas un seul qui s’est levé contre nous ; à chaque génération nos ennemis se dressent contre nous pour nous exterminer, mais Hachem nous délivre de leurs mains".

L’expression indéterminée : "Et c’est elle" (Véhi - והיא), suggère différents commentaires, parmi lesquels :
1°/ "Et c’est elle" (Véhi - והיא) ; il s’agit de la promesse divine contenue dans l’alliance "entre les morceaux" (ברית בין הבתרים ) (voir Lé'h Lé'ha 15,12-15), dont il est question dans le paragraphe précédent de la Haggada).
Cette même promesse continue à nous protéger et à nous favoriser sans cesse en toutes sortes de persécutions, car lors du pacte "entre les morceaux", Abraham prit connaissance de tous les exils de notre Peuple.
Ainsi, lorsque D. lui promit de juger ses persécuteurs, Il se référait aussi bien à l’exil d’Egypte qu’aux autres exils et toutes les souffrances que notre Peuple devait endurer parmi les Nations du Monde. [Méam Loez]

2°/ La valeur numérique des mots : והיא שעמדה (Véhi Chéamda - Et c’est elle qui a soutenu) est de 441, la valeur numérique du mot : émet (vérité - אמת).
Le Zohar enseigne que les 4 mentions du mot "émet", dans la bénédiction qui suit le Shéma du matin (émet véyatsiv ...), font référence aux "quatre langages de Délivrance" de l’Exil d’Egypte.
["Je vous sortirai" (וְהוֹצֵאתִי - VéHotséti) ; "Je vous délivrera" (וְהִצַּלְתִּי - VéHitsalti) ; "Je vous affranchirai" (וְגָאַלְתִּי - VéGaalti) ; "Je vous prendrai" (וְלָקַחְתִּי - VéLaka’hti) (Chémot 6, 6-7)], tandis que les 4 "émet" mentionnés dans le paragraphe suivant (commençant par "ézrat avoténou") font référence aux 4 Délivrances relatives aux 4 Royaumes qui asservirent Israël dans son histoire (Bavel, Perse, Grèce et Edom).
Ainsi, la promesse de Délivrance faite à Avraham (et renouvelée aux autres Patriarches) s’est-elle maintenue et se maintiendra jusqu’à la fin des Temps ("Et elle s’est maintenue [והיא שעמדה - Véhi Chéamda] pour nos ancêtres et pour nous-mêmes") dans tous les autres exils.

3°/ "Et c’est elle" (Véhi - והיא) désigne la Chékhina (la Présence Divine) qui est également en Exil avec le Peuple juif et le soutient dans ses épreuves [nous levons la 2e coupe de vin lorsque nous récitons ce texte de louange, car celle-ci "koss chel brakha" (כוס של ברכה) symbolise la Chékhina se tenant debout pour nous soutenir et pour affirmer notre promesse de Délivrance – Chlah haKadoch].
Ainsi, Hachem a-t-il annoncé à Yaakov : "Moi-même, Je descendrai avec toi en Égypte ; Moi-même aussi Je t’en ferai remonter" (Vayigach 46,4).

4°/ "Et c’est elle" (Véhi - והיא) désigne la Torah (à noter que והיא a pour valeur numérique 22, comme les 22 lettres de la Torah.
והיא : la lettre "vav" = la lettre 6 correspond aux "Six Ordres de la Michna" (la Thora Orale) ; la lettre "Hé" aux "Cinq ‘Houmachim" (la Thora Ecrite) ; la lettre "Youd" aux "Dix Commandements" (la Révélation Divine) et la lettre "Aleph" à D. (l’Unicité Divine - אלופו של עולם).
=> C’est donc par le mérite de la Torah (qu’ils allaient recevoir) que nos ancêtres ont été Délivrés et c’est par ce même mérite (et particulièrement celui de l’étude) que nous le serons aussi, avec l’anéantissement de nos ennemis et de "grandes richesses".
[d'après un divré Torah - feuillet de la communauté Sarcelles - Tsav 5781]

Illuminons l’obscurité de l’exil …

+ Illuminons l'obscurité de l'exil ...

Juste après le "ma nishtana", nous disons "avadim ayinou ", que nous terminons par : " vé'hol amarbé léssapèr bitsi'at mitsra'im aré zé méchouba'h" (et celui qui fait la narration de la sortie d'Égypte plus longuement est digne de louanges).

Par ailleurs, il est écrit dans la Torah à propos du récit de la sortie d'Egypte : "vé'égadéta lébin'ha" (Et tu le racontera à tes enfants - Chémot 13,8) et le terme : "Haggada" renvoie aussi au fait de faire un récit de ces événements.

Pourquoi n'est-il pas écrit : "vé'hol amarbé lé'aguid" (en place de léssapèr)?
Que vient nous apprendre l'utilisation de ce terme?

Le mot "lessapèr" (raconter) ressemble au mot : saphir.
Ainsi, la Haggada nous apprend que de la même façon que le saphir est une pierre brillante/étincelante, lorsque l'on raconte l'histoire de notre sortie d'Egypte nous éclairons l'obscurité de l'exil.

D'ailleurs, dans le passage suivant la Haggada écrit à propos de nos Sages : "ayou méssapérim bitsi'at mitsraïm kol oto alaïla" (ils discutèrent de la Sortie d'Égypte toute la nuit).

=> Par le fait de raconter (messapérim), on peut illuminer cette nuit obscure de l'exil, à l'image de l'éclat du saphir ...

Par notre récit abondant et enflammé, faisons de cette nuit un feu d'artifice, qui illuminera également toute notre année à venir pour le bien b"h ...

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-> véigadéta lévin'ha = tu le racontera à ton enfant = selon le 'Hatam Sofer, tu dois raconter l'histoire de la sortie d'Egypte d'une telle façon que ton fils aura envie de le raconter à ses enfants.
[si non seulement toi, mais également tes enfants voient ce récit comme étant aussi précieux qu'un saphir, alors ils feront tout pour transmettre avec force cet héritage à leur descendance.
Mais si ce n'est qu'un vulgaire cailloux, une corvée dont nous devons nous débarrasser, alors la transmission risque de cesser, que D. nous en préserve.]

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-> Le 'Hatam Sofer fait également remarquer que le mot : "sipour" (סיפור - histoire) a la même racine que : "saphir", car : en racontant l'histoire de la sortie d'Egypte, une personne s'illumine et son âme est affiné (se débarrassant des impuretés provenant de nos fautes), entraînant qu'elle en devient aussi digne de louanges qu'un précieux saphir.

[=> Au cours du Séder, plus nous racontons l'histoire d'Egypte, plus nous devenons des pierres de plus en plus précieuses.]

['Hatam Sofer al haTorah - intro à Dévarim]

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-> "Le fait de se rappeler de la sortie d'Egypte est une immense ségoula pour faire sortir une personne des profondeurs de l'impureté.
Pour cette raison, la sortie d'Egypte est mentionnée dans la Torah à 50 reprises, en correspondance avec les 50 niveaux d'impureté.
[...]
En se rappelant de la sortie d'Egypte, nous pouvons supprimer les forces d'impureté qui sont en nous, nous libérant de leur emprise."
['Hatam Sofer - Torat Moché (Dévarim p.54)]

Barou’h aMakom, barou’h ou …

+ Barou'h aMakom, barou'h ou ...

Pourquoi est-ce que D. est appelé : l'endroit (aMakom)?

Cela vient dissiper le doute sur le mythe que le monde est une entité autonome à part entière.
D. étant qualifié de : "l'endroit" (aMakom), cela insiste sur le fait que le monde est contenu en D., et non l'inverse (D. n'étant pas un composant parmi d'autres du monde).

D. n'est pas limité par la notion d'espace, et est ainsi présent partout sans exception.

Nous pouvons noter que :
---> lorsque nous mettons chaque lettre du nom de D. (יהוה) au carré, on a :
-> youd au carré = 10*10 = 100 ;
-> hé au carré = 5*5 = 25 ;
-> vav au carré = 6*6 = 36 ;
-> hé au carré = 5*5 = 25
=> on obtient un total de : 186.

-> le mot makom (מקום) a également une valeur de : 186.

=> à l'image d'un terrain qui est défini par une superficie en mètres carrés, en multipliant longueur et largeur, l'ensemble de la création porte le sceau de D., Qui est sans aucun doute possible derrière toute chose.

[D. se trouve partout, et pas uniquement là où nous voulons qu'Il soit, quand ça nous arrange ...]

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-> Le Aboudraham rapporte ce qu'on vient de voir que le fait de multiplier chaque lettre par elle-même, on obtient un total de 186, qui est la guématria de makom (מקום).

-> Le Séfer haKané rapporte un autre moyen.
Si l'on multiplie les 2 premières lettres du Nom de D. (יהוה) l'une par l'autre et ensuite l'autre par l'une, soit : youd*hé = 50 et hé*youd = 50 ; puisqu'on fait de même avec les 2 dernières lettres, soit : vav*hé = 30 et hé*vav= 30. On arrive à un total de : 160.
En y ajoutant la guématria du Nom divin (יהוה) soit 26, on arrive à 186, soit la guématria du mot makom (מקום).

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-> "Il [Hachem] est l'endroit de l'univers, et l'univers n'est pas Son endroit"
[midrach Bérécht rabba 78,10 - ou mékomo chél olam, véén aolam mékomo ]

Le Ibn Ezra note que Hachem n'est pas limité par quoi que ce soit, et Il est ainsi au-delà de l'espace (Il est présent partout!).

Rabbi Yéhouda haLévi a écrit : "Où est-ce que je peux Te trouver, car Tu es caché et impénétrable. Où est-ce que je ne peux pas Te trouver, car Ta gloire remplit le monde entier!"

Selon le Ritva, nous remercions Hachem de nous avoir donné la Torah, car au travers elle nous pouvons trouver Hachem.

Etre « in » …

+ "Au début (mité'hila), nos pères adoraient des idoles ; mais, maintenant (véa'hchav), D. nous a approchés à Son culte "

Les mots : "au début" et "maintenant" semblent superflus.
On aurait pu juste dire que : Nos parents adoraient des idoles et D. nous a approchés à Son culte.
Pourquoi de tels ajouts?

Pour répondre à cela, on peut rapporter une histoire qui a eu lieu au début des années 1930 avec le 'Hafets 'Haïm alors qu'il voyageait à bord d'un train.

Un juif non pratiquant est allé observer à quoi ressemble ce rabbin si reconnu, et lorsque que le 'Hafets 'Haïm appris l'objectif de sa visite, il lui dit : "Alors qu'avez-vous vu?"

L'homme de lui répondre : "Franchement, je suis très déçu. Je m'attendais à voir une personne finement/chiquement vêtue, portant un style moderne, et vous êtes habillé avec un style vieillot, archaïque. Vous ne correspondez en aucun point à mes attentes."

Le 'Hafets 'Haïm le regarda et répondit : "C'est peut être moi, qui suis en accord avec le dernier style, et vous qui n'êtes pas en phase avec le temps."

L'homme dit de façon arrogante : "Rabbi, sur quelle base faites-vous cette déclaration?
Ma garde robe est selon les standards de la dernière mode ... la vôtre est vieille, antique!"

Le 'Hafets 'Haïm répondit : "Dans la Haggada nous lisons : "Au début nos parents adoraient des idoles"
Cela était l'ancien style.
Cependant : "maintenant", le nouveau style est d'être proche de D., en le servant.
Le juif religieux, qui sert D. de tout son cœur et de toute son âme est celui qui est véritablement en accord avec le dernier style."

=> La Haggada vient remettre les pendules à l'heure et nous apprend ce qu'est être au top de la mode de nos jours : c'est le fait d'être un juif religieux qui sert D. en toute sincérité ...

Etre un serviteur des idoles, de la matérialité, c'est d'un autre temps, c'est vieillot, archaïque ...

3 guématriot sur Pessa’h …

+ 3 petites guématriot pour Pessa'h ...

1°/ Tout est pour le bien ...

La Haggada (הגדה) est le récit du chemin qui a conduit nos ancêtres de l'esclavage à la liberté.
Elle nous montre que malgré les souffrances, tout a été pour le bien.

La guématria de ce mot (הגדה) est de 17, qui est la même que le mot : טוב (tov), signifiant : bien ...

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2°/ A la tienne ...

Au cours du Séder, une coupe de vin (un koss - כוס) est utilisée afin de proclamer la grandeur de D.
En effet, il est écrit dans les Téhilim (116,13) : "Je lèverai la coupe du salut, et proclamerai le nom de D." (koss yéchou'ot écha, ouvéchem Hachem ékra).

La guématria du mot : koss (כוס) est de 86, qui est celle du nom de D. : אלהים (Elohim) et aussi celle du mot haTéva (la nature – הטבע).
La fête de Pessa'h montre à quel point tout est miracle, à quel point derrière toute chose se cache D. ...

Il y a 5 verres de vin au Séder de Pessa'h, dont 4 sont bus par chacun des participants, et dont le 5e est destiné à Eliyahou haNavi.
Ainsi, on a : 5 koss (כוס), soit : 5*86 = 430.

Il est écrit dans la Torah : "Le séjour des Bnei Israël, depuis qu'ils s'établirent dans l'Égypte, avait été de 430 ans." (Chémot - paracha Bo 12,40)

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3°/ Dur, dur l'esclavage ...

L'esclavage est amer/pénible, le maror (מרור) : les herbes amères, nous servent de rappel de ce temps durant lequel on a souffert en Egypte.

L'extrême dureté/pénibilité de l'esclavage nous a empêché de servir D., et c'est également l'aspect tragique de la mort, comme il est écrit : "Ce ne sont pas les morts qui loueront D." (Téhilim 115,17 - lo amétim yéallélou ya).

Et que peut-on remarquer?
Le mot maror (מרור) et le mot mavét (mort - מות) ont la même guématria : 446.

 

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle de dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

« A la’hma aniya » …

+ Haggada - dvar Torah sur le "a la'hma aniya" ...

Nous terminons le "a la'hma aniya" en disant :
"Cette année nous sommes esclaves ; l'an prochain puissions-nous être libres (léchana abaa bnei 'horin)."

"Bnei ‘horin" (בני חורין -> libres) signifie littéralement : "fils de ‘horin".
Qui sont les fils de ‘horin ?

En plus d’avoir été esclaves en Egypte, les juifs ont souffert de persécutions et d’assujettissement de la part de 4 royaumes : celui de Babylone, celui de Médie-Perse, celui de Grèce et ainsi que celui de Rome.

On peut noter que les juifs ont été sauvés :
-> en Egypte par Moché Rabbénou (משה רבנו) ;
-> en Babylone par Ezra le Scribe (עזרא הסופר) ;
-> en Perse par Mordé’haï (מרדכי) ;
-> en Grèce par Matit'yahou haCohen (מתתיהו הכהן) ;
-> et très prochainement nous serons délivrés de l’exil actuel (celui de Rome) par Machia’h (משיח).

== La dernière lettre de chacun de ces noms permet de former le mot : 'horin (חורין).

=> Nous exprimons ainsi le souhait que d'ici à l'année prochaine, nous soyons des bnei 'horin : des personnes entièrement libres de tous les exils.

+ "La poussière n’est pas du ‘Hamets et les enfants ne sont pas le Korban Pessa’h (l’agneau qu'on sacrifie pour Pessa'h). "

[expression humoristique de nos Rabbanim]

Le moment du nettoyage de Pessa’h est certainement l’un des moments de l’année préférés du yétser ara.
Tension et stress sont alors le plat quotidien de familles entières déjà quelques semaines avant la fête.

Au lieu de lutter contre le mauvais penchant jusqu’à parvenir à le détruire, nous ne faisons parfois au contraire qu’attiser et raviver ses forces.

D'ailleurs, certains parlent de Pessa’h comme la fête des ‘houmrot (faire plus que ce qu’exige la loi juive).

En effet, concernant cette mitsva (comme pour aucune autre!), le yétser ara nous pousse à agir de façon très stricte :
-> afin de délaisser alors le principal pour l’accessoire (le fait d'enlever le 'hamets de notre cœur) ;
-> afin de transgresser la Torah (tension, colère, ...) en donnant priorité à des actes non exigés par nos Sages ;
-> afin d'associer dans l'esprit de nos enfants la fête de Pessa'h comme un moment source de pression, d'énervement, crispant, ... au lieu d'être un moment de joie qu'on attend avec impatience ;
-> ...

Le but principal de raconter la sortie d’Egypte …

+ "L’élément principal de la mitsva de raconter la sortie d’Egypte est de faire savoir la grande puissance de D., et le salut miraculeux qu’Il nous a accordé lorsqu’Il nous a fait sortir d’Egypte.

Et l’intention principale de ce récit est d’implanter dans le cœur des membres de notre famille la foi en D. et en la grandeur de Sa puissance et de Ses prodiges, ainsi que d’expliquer les miracles et les prodiges qu’Il a accomplis, afin de renforcer leur foi."

[Rabbi Yossef Yachar - Lévouch Yossef]