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Trop bien on va recevoir la Torah … (épisode n°2)

+ Trop bien on va recevoir la Torah dans quelques jours … (épisode n°2)

Nous allons rapporter (b"h) un texte du Rav David Pinkous, afin de voir qu'une vie sans Torah, c'est une vie sans véritable joie ...

Une des caractéristiques les plus marquantes du juif, à toutes les époques, était la sim’ha, la joie.
J’ai une fois entendu un spécialiste des langues, un non-juif, dire qu’aucune langue, au monde, ne possède autant de mots pour exprimer la joie que la langue sainte.
En anglais, il y a 2 ou 3 synonymes, et c’est tout !
En hébreu, il y a : sim’ha, guila, rina, ditsa, ‘hedva, sasson , …
Pourquoi ?

Chaque peuple enrichit son langage de ce qui est l’essentiel à sa vie.
Par exemple, dans la langue des Esquimaux, il y a 6 ou 7 synonymes pour décrire la neige.
En anglais, il n’y a que le mot : snow, et en hébreu : chélèg.
Par contre, ceux qui habitent près du pôle Nord possèdent une quantité de mots pour définir ses différents états : molle, dure, poudreuse, …

Dans le peuple juif, la joie a toujours occupé un point central, et c’est pourquoi il existe tant de mots, qui l’expriment.
Aujourd’hui, cela nous nous est un peu difficile à comprendre, car … nous vivons dans la tristesse.

En effet, toute notre existence nous semble balisée de problèmes, de soucis, de malheurs et de dépressions.
On essaie alors de créer un sentiment de joie factice en achetant une nouvelle voiture, une nouvelle maison, ...
On essaie de se divertir pour trouver la joie, mais dans le fond, c’est la tristesse qui habite notre cœur.
Aujourd’hui, on entend partout de bruyants éclats de rire ? Qu’est-ce que cela signifie ?

== au plus profond d’eux-mêmes, beaucoup de gens sont tristes, et c’est pourquoi ils s’efforcent de rire.
Ils recherchent sans cesse ce qui pourrait leur apporter de la joie, et ils ne le trouvent pas …

L'âme de l’homme, par sa nature, est assoiffée de quelque chose, et lorsqu’elle ne le trouve pas, elle reste affamée … et devient triste.
Nous devons donc vérifier, en nous-mêmes, si nous connaissons la vraie joie, si nous sommes heureux d’être juifs, de pouvoir accomplir les mitsvot, d’étudier la Torah : bref, être en relation directe avec le Maître du monde.

Selon le Rav Akiva Tatz = "La joie réelle, c’est ce qu’on éprouve quand on fait ce qu’on doit faire."
Ainsi, la joie est la réponse de la néchama (l’âme), lorsqu’on fait ce qui doit être fait.

Or, sachant que l’âme de tout juif n’aspire qu’à étudier la Torah, à accomplir les mitsvot, … => vivement le don de la Torah !!

Source (b"h) : le "néféch Chimchon" du Rav Chimchon David Pinkous

En raison de la grande importance de la sortie d'Egypte, elle est mentionné 50 fois dans la Torah. (Tikouné Zohar - tikoun32,76b)
Ce nombre correspond aux 50 portes de la sagesse et à la libération des 50 portes de l'impureté.
Chaque mention de la sortie d'Egypte représente la libération d'une porte spécifique de l'impureté et l'entrée dans la porte correspondante de la sagesse.
[rabbi David Abou'hatséra]

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-> Selon le Zohar (éd.Munkatch I, p.52a) : "La sortie d'Egypte est mentionné 50 fois dans la Torah, afin de montrer à tous les habitants du monde la grande bonté qu'Hachem a manifestée à l'égard de la nation juive en la sortant des forces de l'impureté et en l'amenant parmi les forces de la pureté, dans les 50 portes de la sagesse.

Pourquoi pas de Méguilat ‘Hanoucca?

+ Pourquoi pas de Méguilat 'Hanoucca?

-> Le séfer Kovetz Si'hot, cite le Beit Avraham de Slonim, qui dit que le rav Lévi Its'hak de Berditchev demande pourquoi n'y a-t-il pas de "Méguilat 'Hanoucca", comme c'est le cas à Pourim.

Il répond que bien que la victoire sur les grecs ait été remportée par les 'Hachmonaïm, elle est clairement venue d'Hachem, car ils n'auraient pas pu gagner par eux-mêmes. Ils craignaient que s'ils relataient la victoire dans une méguila, les gens pourraient la lire et dire que leur armée avait gagné la guerre.
C'est pourquoi ils (les 'Hachmonaïm) n'en ont pas écrit afin que personne ne pense que l'homme peut faire la guerre tout seul et qu'il ne peut être victorieux qu'avec l'aide d'Hachem.

La valeur d’un homme provient du mauvais penchant qui réside en lui

+ La valeur d’un homme provient du mauvais penchant qui réside en lui :

-> Nombreux sont ceux qui se plaignent en arguant : "Comment peut-on exiger de moi de recevoir la Torah alors que le yétser ara qui réside en mon sein me guette sans arrêt et n’a de cesse que de me pousser vers les désirs les plus bassement matériels?"
La réponse se trouve dans la guémara (Shabbath 88b) qui suit : "Les anges célestes vinrent devant le Hachem et lui dirent : "Tu possèdes un trésor tellement cher et Tu veux le donner à des êtres de chair et de sang?
- Réponds-leur !, ordonna Hachem à Moché.
- La Torah que Tu me donnes, répondit Moché, qu’est-il écrit dedans? Ne tue point ; la jalousie se trouve-t-elle parmi vous, demanda-t-il alors aux anges, le yétser ara est-il en vous ?"

-> Le Maharal (Tiféret Israël - chap.25) apprend de cette guémara qu’un homme ne doit pas s’affliger du combat qu’il livre contre son yétser ara. Car, au contraire, ce fut précisément grâce à celui-ci que les Bné Israël méritèrent que Hachem leur fasse don de la Torah.
Hachem ne désirait justement donner la Torah qu’à des êtres de chair et de sang, dans lesquels le yétser ara brûle pour les tirer vers le bas et qui le surmontent au nom de leur amour pour Lui et s’élèvent ainsi tout en se rapprochant de Lui.

Il explique ainsi pourquoi on apporte deux pains à Shavouot qui sont 'Hametz, contrairement à toutes les autres Ména’hot (pains consacrés) qui était offertes Matsa [comme il est écrit : "Car tout levain, vous ne l’apporterez pas en offrande consumée en l’honneur d’Hachem" (Vaykra 2,11)].
Le 'hametz représente, en effet, le yétser ara [comme l’expression de la guémara (Béra'hot 17a) : "Le levain de la pâte"]. Et en ce jour (de Shavouot), on vient faire allusion au fait que toute l’importance de ce jour, qui célèbre le don de la Torah, tient seulement du mérite du yétser ara.

Allumer le feux = principale préparation pour recevoir la Torah

+ Allumer le feux = principale préparation pour recevoir la Torah :

-> "Parce qu'Il était descendu sur lui (le mont Sinaï) dans un feu" (Yitro 19,18).
Le rav Acher de Stolin explique : "Car Hachem ton D. est un feu dévorant" (Vaét'hanan 4,24) = cela vient suggérer le feu interne avec lequel les juifs servent Hachem.
Son fils, le Beit Aharon, en déduit que le verset signifie que Hachem descendit et se révéla ici-bas grâce au feu d'en bas ...., car l'homme atteint la perfection grâce au feu du désir qu'il éprouve pour la Torah et la prière.

De fait, on voit qu’il est fait référence au feu à de nombreuses occasions lorsqu’il est question du don des Tables de la loi.
Par exemple, il est écrit : "Et le mont Sinaï était couvert de fumée car Hachem y était descendu dans le feu", ou bien : "Et la montagne brûlait d'un feu jusqu'au coeur du ciel", et également, dans la prière de moussaf de Roch Hachana (dans la bénédiction des Shofarot) : "Tes Saintes paroles dans les flammes, le tonnerre et les éclairs, c'est par elles que Tu T'es dévoilé".
Tout cela afin de nous enseigner que tel est le chemin le plus direct pour se préparer à recevoir la Torah et à plus forte raison pour la recevoir réellement, nous devons développer en nous : le feu, l'entrain et la vitalité, "le tonnerre et les éclairs".
[notre avodat Hachem doit être plein de d'entrain, de feu (ex: joie, fierté de faire Sa volonté), de tout notre coeur. ]

La Torah nous ordonne par un commandement positif et par une défense de nous souvenir chaque
jour et à chaque instant de l'évènement du don de la Torah : "Garde-toi et veille à ton âme, de peur que tu n'oublies les choses que tes yeux ont vues ... et tu les enseigneras à tes fils et aux fils de tes fils, le jour où tu t'es tenu sur le 'Horev ... lorsque la montagne brûlait d'un feu jusqu'au coeur du ciel", ce que le Ramban commente ainsi : "Que tu n'oublies pas le rassemblement au mont Sinaï et toutes les choses que tes yeux y ont vues, les éclairs, les torches, Sa Gloire et Sa Grandeur, et les paroles que tu y as entendues au sein du feu."
Cela sous-entend que nous sommes tenus de nous souvenir du tonnerre et des éclairs et des torches de feu, eux-mêmes, par lesquels Hachem donna la Torah.

Ce thème est d'ailleurs évoqué dans les lois relatives à la bénédiction de la Torah, comme le stipule le Tour (Ora'h 'Haïm 47) : ''Béni sois-Tu Hachem, qui nous as choisis entre tous les peuples et nous as donné sa Torah, Béni sois- Tu, Hachem qui donnes la Torah''.
Le Tour commente : "on pensera, en prononçant cette bénédiction, au rassemblement au pied du mont Sinaï, à la manière dont Hachem nous a choisi parmi tous les peuples et nous a fait entendre Ses paroles au sein du feu et nous a donné Sa sainte Torah qui est toute notre vie, Son précieux joyau, avec lequel Il se délectait chaque jour."

Ce qui suggère également que l'obligation de se souvenir du don de la Torah sur le mont Sinaï inclut aussi le souvenir du grand feu qui brûlait à cet endroit, au point que chacun est tenu de penser et de réfléchir à ce feu chaque jour.
L'homme doit tout d'abord commencer à déraciner la routine de son coeur, et rallumer la flamme sacrée qui est en lui, lorsqu'il s'apprête à étudier la Torah et qu'il aborde les mitsvot, afin de les accomplir avec amour et joie.
C'est dans cette disposition, lorsqu'il brûle de tout son être, qu'il entreprendra son service Divin.

=> il nous incombe d'éveiller en nous ce désir ardent de nous rapprocher d'Hachem et de Sa Torah, d'être à l'image de nos pères qui crièrent : "Tout ce qu'Hachem a dit, nous le ferons et nous le comprendrons, nous voulons voir notre Roi!" (Yalkout Chimoni - Yitro 276).
Car c'est grâce à cette flamme sacrée qu'ils n'exigèrent pas de comprendre en premier lieu à quoi ils s'engageaient pour pouvoir décider, mais qu'ils s'engagèrent sans hésiter en disant ''nous le ferons'', et seulement après ''nous le comprendrons''.
Cet engagement spontané leur valut alors des louanges, comme la guémara (Shabbath 86a) l'enseigne : "Au moment où les Bné Israël firent précéder le ''nous le ferons'' sur le ''nous le comprendrons'', une voix Céleste retentit et dit : 'Qui a dévoilé à mes enfants ce secret dont se servent les anges?' ".

Al haNissim – comme un père et son fils

+ Al haNissim - comme un père et son fils :

-> Le rav Its'hak de Vorka demande pourquoi le nom d'Hachem "Havaya" (יהוה) n'est pas mentionné une seule fois dans la prière de "Al haNissim".

Il répond en notant que la raison pour laquelle le nom de Moché n'est jamais mentionné dans la paracha Tétsavé est qu'après tous les grands miracles qu'il a vécus, Moché est devenu exceptionnellement proche d'Hachem. Il est devenu si proche de Lui qu'Hachem n'a plus eu besoin de l'appeler par son nom. Au contraire, il l'a simplement appelé "tu/toi", comme un père le fait pour son fils.

De même, après tous les miracles qui se sont produits au cours de l'histoire de 'Hanoucca, le peuple juif est devenu extrêmement proche, comme un fils pour Hachem, et par conséquent, a été en mesure de se référer à Lui simplement comme "toi" (ata).

Trop bien on va recevoir la Torah … (épisode n°1)

+ Shavouot arrive, et on va recevoir la Torah.
Pourquoi devons-nous être fou de joie, fou d’impatience à l’idée de cela?

Nous allons essayer b"h de voir des citations sur l’importance de la Torah …
Aujourd’hui, épisode n°1!!

 

"Lorsque D. a donné Sa Torah à Israël, Il leur a dit :
"C’est Moi-même, si l’on peut dire, que vous acquérez!"
A plusieurs reprises, le Zohar revient sur cette idée, en affirmant l’identité de D. et de la Torah.
D’une manière encore plus explicite, le zohar nous enseigne que D. Lui-même est appelé Torah, et que la Torah n’est rien d’autre que Lui.

C’est que la racine supérieure de la Torah se trouve dans le plus élevé des mondes supérieurs, celui de ein sof (le sans fin)."

 

(Source : le Néféch ha'Haïm, 4e portique)

Lag Baomer

+++ Lag Baomer (33e jour du Omer) :

--> Dans le Téhilim n°119 ; v.18, il est écrit : "Gal énaï, véabita niflaot mitoraté'ha" = Ouvre mes yeux et je contemplerai les secrets de ta Torah.
Le mot "Gal" (ouvre) a une valeur numérique de 33, en allusion au 33e jour du omer, jour de la hiloula de Rabbi Chimon Bar Yo'haï
En effet, il est l'auteur du Zohar, qui a dévoilé/ouvert nos yeux sur les merveilles cachées de la Torah.

--> Dans le Téhilim n°92 ; v.14, le roi David dit : « chétoulim bévèt Hachem » (= les justes seront plantés dans la maison de D.).
On remarque que les 1eres lettres de ces 3 mots, sont celles formant : [Rabbi] Chimon Bar Yo'haï ...

---> Rabbi Chimon Bar Yo'haï était la réincarnation de la néchama de Moché.
On peut noter que le mot « Lag Baomer » a la même valeur numérique que le nom Moché (soit 345).

--> Les jours du Omer sont au nombre de 49, correspondants à la valeur numérique de : "lev tov" (= un bon cœur).
Le plus important dans notre préparation à recevoir la Torah, est le travail que nous faisons sur nous même pour avoir un "bon cœur".
En effet, Rabbi Yo'hanan ben Zakaï dans les pirkei avot (2;9) dit à ses élèves que le meilleur trait de caractère est le fait d'avoir un bon cœur (il englobe tout autre bon caractère).

Le mot lev (= un cœur) a pour valeur numérique 32, vient ensuite le 33e jour du Omer (lag baOmer).
Il reste ensuite 17 (jours), qui est la valeur numérique du mot : "Tov" (= bon), qualificatif par lequel la Torah est désignée (en tov ella Torah!).

--> Le nom Rabbi Chimon Ben Yo'haï (*) a la même valeur numérique que « yédid néfech av ara'haman », soit 764.

--> Le nom de Rabbi Chimon Bar Yo'haï est mentionné très souvent tout au long du Talmud, et on peut remarquer que :
- le récit de son séjour dans la grotte est relaté dans la guémara Shabbath à la page 33 ;
- ce récit, correspond à la 33e fois où il est mentionné dans le Talmud.

Or, sa hiloula = lag baomer = 33e jour du Omer ...

* = [dans la Guémara Soucca 45b, le nom du père du Rachbi est orthographié sans alef].

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=> Quelle est la signification du 33e jour du Omer (Lag baOmer)?

1°/ Il y a 33 lettres dans le texte qui énonce la mitsva du "Compte du Omer», en allusion à Lag baOmer : "Vous compterez, depuis le lendemain du Chabbath [Pessa’h], depuis le jour où vous apporterez le Omer" (Emor 23,15)
[‘Hatam Sofer].

2°/ Il existe 2 versets dans la Torah qui font allusion à Lag Baomer.
- Le premier concerne le monticule érigé par Yaakov et Lavan avant le départ du Patriarche de ‘Haran: "Ce tas [de pierres] - Gal (גל - formé des mêmes lettre que 33] לג]) - est un témoin entre nous deux, dès aujourd’hui" (Vayétsé 31,48).
- Le second concerne le dévoilement des Secrets de la Torah : "Dessille-moi les yeux (Gal Enaï - גל עיני) pour que je puisse contempler les Merveilles de Ta Thora" (Téhilim 119,18).

La relation entre les 2 textes, par rapport à Lag Baomer, est la suivante: Lorsque un juif étudie la Torah avec abnégation et soumission (Kabalat Ol - קבלת עול) au point de se séparer des plaisirs de ce Monde (les pierres du monticule sont comparées aux lettres de la Torah d’après le Séfer Yétsira. Ces pierres [la Thora] séparaient Yaacov, prototype du Talmid ‘Hakham, d’avec Lavan, symbole des plaisirs matériels), alors Hachem le conduit dans les Profondeurs de la Torah, que dévoila Rabbi Chimon Bar Yo’haï, le jour de sa disparition, à Lag Baomer.
[Likouté Si’hot]

3°/ Les jours du Omer sont des jours de jugement et de rigueur, car ils sont sous l'influence du Nom divin Elokim (אלהים), le nom de la "Midat Hadin" (l’Attribut de Rigueur).
Le "radoucissement" de cette période s’opère par la permutation des lettres de ce nom avec les lettres qui les précèdent. Les lettres extrêmes restent échangées car le Aleph est précédé d'aucune autre lettre et le Mem final permute avec le Mem simple qui redevient final en fin de mot.
Seules les 3 lettres centrales permutent: le ל avec le כ, le ה avec le ד et le י avec le ט.
Les lettres obtenues totalisent une valeur numérique de 33 (20 + 4 + 9) qui indique le temps nécessaire pour radoucir les "Sévérités" de la période du Omer.

Ces 3 lettres sont les initiales issues du texte de Chir Hachirim (1,2): "Ki Tovim Dodékha Miyaïn" (car tes
caresses sont plus délicieuses que le vin - כִּי טוֹבִים דֹּדֶיךָ מִיָּיִן, allusion à la transformation du Din (le vin) en Miséricorde (les caresses).
Ce "radoucissement" s’effectue en 3 étapes :
- Kaf (כף) : valeur numérique 20 (allusion surprenante au Yom Haatsmaout qui tombe précisément le 20e jour du Omer) ;
- Teth (טית) : valeur numérique 9 (allusion à Pessa’h Chéni, neuf jours après Yom Haatsmaout) ;
- Daleth (דלת) : valeur numérique 4 (allusion à Lag Baomer, 4 jours après Pessa’h Chéni).
[Chla haKadoch]

4°/ Le 33e mot de la Torah est le mot Tov (Bon - טוב), qui désigne la Lumière Originelle "ét haOr Ki Tov" ([D-ieu vit] que la Lumière était bonne - אֶת הָאוֹר כִּי טוֹב - Béréchit 1,4).
Aussi, après avoir arrangé les principales Midot (émotions) du cœur durant les 32 premiers jours du Omer (32 est la valeur numérique de Lev (cœur - לב), commence une période de 17 jours () 17 est la valeur numérique de "lev" - cœur), de préparation au Don de la Torah, appelée Lumière (à noter que "ét haor" (אֶת הָאוֹר) a pour valeur numérique 613).
[Bné Issakhar]

"Il n'y a pas d'autre bien que la Torah.
Si les hommes sentaient combien la Torah est douce et agréable, ils seraient follement épris d'elle ; tout l'or et l'argent du monde n'aurait aucune valeur à leurs yeux, car la Torah inclut tous les biens du monde."

[Rabbi 'Haïm ben Atar - Or ha'Haïm, Dévarim 26,1]

Les noms de la fête sont …

-> Ce yom tov a 5 noms différents (dont 3 donnés dans la Torah Ecrite) :

1°/ ‘Hag Shavouot – la fête de Shavouot (חג שבעות - comme il l’est écrit dans la Torah : Chémot 34 ;22 et Dévarim 16 ;10) ;

2°/ Yom haBikourim – la fête des prémices (יום הביכורים - on trouve cette appellation dans la Torah : Bamidbar 28 ;26) ;

3°/ ‘Hag haKatzir – la fête de la moisson (חג הקציר - comme il l’est écrit dans la Torah : Chémot 23 ;16) ;

4°/ Atsérét (on apprend ce nom dans la michna dans Roch Hachana 16a, et ainsi que dans la guémara Pessa’him 68b) ;

5°/ Zman matan Toraténou (comme on le dit dans le Kiddouch et dans la amida durant la fête).

Le Gaon de Vilna fait remarquer que le mot Shavouot (שבעת – comme il est écrit dans Chémot 34 ;22) est l’acronyme de 4 de ces appellations :
- ש = Shavouot (שבעות - ‘hag Shavouot) ;
- ב = bikourim (ביכורים - yom haBikourim) ;
- ע = atsérét (עצרת) ;
- ת = Torah (zman matan Toraténou).