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Un manque de plaisir dans l'étude de la Torah est le signe d'un défaut dans l'âme.
Dès qu'un juif pense à améliorer ce défaut (par la téchouva), la lumière naturelle et élevée de la sainteté de l'âme revient et brille, et la joie de la Torah se révèle.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,26]

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-> Dans la mesure où une personne a des pensées de téchouva avant d'étudier la Torah, que ce soit au sujet de son étude précédente, de ses actes ou de sa vie en général, son étude sera plus claire et remplie d'une plus grande compréhension.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,27]

-> Lorsqu'une personne fait téchouva par grand amour et reconnaissance claire d'Hachem, son étude de la Torah est doté par Hachem d'une profondeur et d'une fécondité que l'on ne peut trouver dans aucune autre étude.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,28]

La douleur naturelle qui brûle dans le cœur à la suite de l'expérience de la téchouva provient de la souffrance que l'âme ressent lorsqu'elle est restée statique, alors qu'elle aurait dû constamment s'élever de plus en plus haut, conformément à sa véritable nature.
Cependant, ce feu ardent peut se transformer en une flamme de grand amour remplie d'un plaisir élevé, lorsque l'âme trouvera la force de revenir à son objectif constant d'ascension.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 15,3 ]

Chaque faute, même la plus petite transgression, suscite la haine d'une personne envers une créature, et grâce à la téchouva, l'amour reprend sa place.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 12,4]

-> Le rabbi Filber explique que la faute rompt l'harmonie entre l'individu et le monde, provoquant une division et un éloignement qui conduisent à l'animosité et à la haine.

Le sentiment de vérité est le fondement de la téchouva.
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L'autocritique, lorsqu'elle plonge profondément dans l'essence de l'être et examine minutieusement chaque action et chaque pensée, approfondit le sentiment de douleur face à l'absence de vérité dans la vie d'une personne et lui fait sentir sa disgrâce, sa laideur et son néant.
La personne fait alors téchouva par amour pour la lumière de la vérité.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 15,1]

Dès l'instant où l'on s'efforce de faire téchouva, la téchouva se produit, et la personne devient un nouvel être.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,4]

Avant le shabbat, une personne doit faire téchouva pour tout ce qui s'est passé pendant la semaine, afin qu'elle puisse recevoir la sainteté du shabbat sans les obstructions résultant de ses fautes.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,33]

Il semblerait exagéré de dire que les actions du baal téchouva atteignent le Trône d'Hachem. Même après s'être repenti, le fauteur reste très éloigné du Trône d'Hachem.
Cependant, lors de la création de l'univers, Hachem a délibérément laissé un vide dans la stratosphère céleste, un vide qui ne peut être comblé que par la téchouva. En se repentant, le baal téchouva met en mouvement un processus grâce auquel non seulement sa vie personnelle, mais aussi la sphère céleste, le monde spirituel, atteignent une certaine perfection.
C'est un processus qui commence sur terre mais qui s'élève niveau après niveau pour culminer dans la réalisation de la strate la plus élevée de spiritualité, adjacente au Trône céleste.
[Sfat Emet - Nitsavim 5635 ]

La libération de notre âme

+ La libération de notre âme :

-> Le Shofar est appelé aussi : "yovel" (cf. Yéhochoua 6,5 : véaya bimcho'h békéren ayovel), rappelant l'année du Yovel au cours de laquelle les esclaves étaient libérés de leur servitude.
[en fait, de nombreux détails concernant le son du shofar proviennent du son du shofar pendant le Yovel. ]
De même, chaque Roch Hachana, inspirée par le shofar, l'âme juive est libérée de son emprisonnement dans les limites du corps.
Tout comme le son du shofar lors du Yom Kippour de l'année du Yovel marquait la libération des esclaves juifs, de même, en entendant le shofar, nous décidons de nous libérer du yétser ara et de commencer une nouvelle vie à Roch Hachana.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5656 ]

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-> A Roch Hachana, les prières et le shofar suppriment tous les obstacles à notre croissance spirituelle et morale ... permettant à la lumière intérieure inhérente à chaque juif de rayonner.
[Sfat Emet - Likoutim 5663]

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-> Hachem se réjouit du regain de vitalité [spirituelle] d'Israël à Roch Hachana.
[Sfat Emet - Roch Hachana 5654 ]

Pendant les Yamim Noraïm, les portes de la bénédiction s'ouvrent grâce à notre crainte révérencielle.
A Souccot, elles s'ouvrent grâce à notre joie.
[ Beit Aharon ]

La téchouva doit être accomplie avec joie. Il faut avoir le bita'hon que Hachem n'abandonnera pas Son peuple.
Nous ne disons pas le ta'hanoun le soir de Roch Hachana, peut-être pour nous faire comprendre que nous n'avons pas besoin de nous prosterner, incliner. Au contraire, nous devons nous tenir droit/debout devant Hachem avec amour et joie!
[Avodat Israël ]