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Plus on s’appuie sur Hachem, plus Sa bénédiction peut nous parvenir

-> "Béni soit celui qui place sa confiance en Hachem et dont Hachem est son appui" (Yirmiyahou 17,7)

-> Lorsque l'essence (ce que nous sommes vraiment à l'intérieur) d'une personne est entièrement donnée à Hachem, elle devient un réceptacle à travers lequel l'influence divine peut s'écouler sans interruption.
Ainsi, la confiance en Hachem devient non seulement un état d'esprit, mais aussi une connexion permanente à une abondance de bénédictions.
[rav Tsadok HaCohen de Lublin - Tsidkat HaTsadik n°198 ]

-> Le plus nous plaçons notre confiance en Hachem, le plus de bonnes choses nous arriveront.
[Sfat Emet - Térouma - תרל"ד ]

La récompense d’avoir de la émouna est d’en avoir davantage

-> "Espère en Hachem, fortifie-toi, et Il donnera du courage à ton cœur, et espère en Hachem" (Téhilim 27,14)

-> Le rav Its'hak Zev Soloveitchik (rav de Brisk) explique
Cela signifie que la grande récompense pour celui qui fait confiance à Hachem est que Hachem fortifie son cœur et lui donne la force d'avoir encore plus de confiance. En échange de sa bita'hon, il reçoit l'aide divine pour approfondir et élargir sa confiance, créant ainsi une base intérieure de sécurité et de joie de plus en plus élevée.

-> C'est également ce qu'écrit Rabbénou Bé'hayé (dans 'Hovot HaLévavot) :
Un homme peut posséder des richesses, des biens et du pouvoir, mais vivre dans la peur et l'anxiété, toujours menacé par la perte ou les ennemis. Mais celui qui a du bita'hon en Hachem élimine l'inquiétude de son cœur, vit dans le calme et ne manque de rien.
Sa joie est enracinée dans la certitude qu'Hachem lui fournira tout ce dont il a besoin.

C'est le sens profond du verset : "Espère en Hachem (kavé el Hachem), fortifie-toi ... et espère en Hachem (vékavé el Hachem)" = la confiance engendre davantage de confiance. C'est la récompense ultime.

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[dans une période de trouble, on doit arriver à prendre du recul en se persuadant que tout est sous contrôle d'Hachem pour notre bien au final.
Plus on fait cela, plus on s'amène du Ciel davantage de confiance nous permettant de traverser nos difficultés entourés de la bonté, de l'amour d'Hachem.
Nous devons tous traverser des périodes de trouble, mais l'état d'esprit qu'on aura dépend de nous (ex: de subir avec tristesse, ou bien d'avancer positivement avec bita'hon). ]

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-> "Je dis à Hachem : Mon refuge et ma forteresse, mon D., je place ma confiance en Lui." (omar l'Hachem ma'hssi oumétsoudati, Elohaï, évta'h bo - Téhilim 9,12)

-> Exprimer sa confiance en Hachem renforce notre engagement intérieur.
La déclaration verbale : "Je place ma confiance en Lui" (évta'h bo) active la conscience et attire la protection divine.
[rabbi Nathan de Breslev - Likouté Halakhot - Birkat HaMazon 5,12 ]

Les 7 fondations du bita’hon

+ Les 7 fondations du bita'hon :

Voici d'une manière condensée les fondations du bita'hon, d'après le Or'hot Tsadikim :
1°/ Hachem nous aime plus que quiconque et veille constamment sur nous.
[ En tant que juif, nous avons conscience que la émouna est une chose importante à avoir, mais est-ce qu'on a autant conscience de l'importance d'internaliser le fait que Hachem nous aimera toujours? (pourtant c'est une base vitale, indispensable, pour que la émouna pour se tenir ferme en nous!)
puisque cela est une base de notre émouna, notre yétser ara nous pousse à penser le contraire.
Ainsi, nous devons prendre quelques secondes chaque jour pour nous répéter : "Hachem m'aimera toujours!" (même si je fais les pires choses) ; "Je suis important(e) aux yeux d'Hachem" (au point que le Rois des rois m'a constamment à Son esprit, en tant que Son enfant adoré (béni bé'hori).
Toute petite chose positive de la vie peut être une occasion de remercier Hachem, et d'ancrer en nous que c'est un cadeau d'amour de Sa part qui nous est personnellement destiné. ]

2°/ Tout ce qui nous arrive de bon de la part des autres vient uniquement d'Hachem. [lorsqu'on remercie autrui, on le remercie d'avoir été un intermédiaire de la bonté que nous adresse Hachem]

3°/ Hachem donne par bonté, et non parce que nous l'avons mérité.

4°/ Personne ne peut modifier Son décret, ni y ajouter, ni en retrancher quoi que ce soit.
[rien ne peut se passer, ne peut exister, dans ce monde sans un décret divin. ]

5°/ Il connaît notre vérité intérieure (on ne peut rien lui cacher) ; la confiance doit être sincère.

6°/ Pour Lui faire confiance, nous devons Le servir ; si nous ignorons Ses commandements, notre bita'hon est faux.

7°/ Nos efforts font partie de Son plan, mais la réussite ne vient pas de notre travail ou de nos outils.
Tout vient de Lui, et Il dispose d'une infinité de moyens pour pourvoir à nos besoins.

A chaque génération, le fait de se souvenir de la bonté d'Hachem réveille la compassion divine.
[Sfat Emet - Béchala'h 5641 ]

En ces jours-là (suite à la venue du machia'h), il arrivera que dix hommes de toutes les langues des nations saisiront le vêtement d'un seul juif en disant : "Nous voulons aller avec vous, car nous avons entendu dire que D. est avec vous."
[Zé'haria 8,23]

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[d'une seconde à l'autre le machia'h peut arriver, et toute la haine des nations à notre égard (sale juif!) se transformera en un désir ardent d'être comme les juifs! ]

La terre d’Israël

+ La terre d'Israël :

"La terre d'Israël est particulièrement distinguée par Hachem, et les actions [des juifs] ne peuvent être parfaites que là-bas.
Beaucoup des mitsvot données au peuple juif ne s'appliquent pas à ceux qui ne vivent pas dans la Terre ; et le cœur [d'un juif] ne peut pas être pur, et leur intention ne pourra pas entièrement consacrée à Hachem, sauf dans le lieu connu pour avoir été spécialement choisi par D. (la terre d'Israël)"
[Kouzari 5,23]

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-> La renaissance de la nation juive en terre d'Israël est le fondement de la téchouva ultime, tant pour la nation d'Israël que pour le monde entier.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 17,1 ]

-> Les juifs ne peuvent être une nation qu'en terre d'Israël, et non en dehors de celle-ci.
[Zohar - Vayikra 93b]

-> Dans une lettre, le rav Avraham Kook écrit :
"La source de la bassesse morale qui continue d'assombrir le monde provient du manque de reconnaissance de la valeur et de la sagesse de la terre d'Israël. Ainsi, la faute des explorateurs (méraglim), qui ont parlé de manière désobligeante de cette terre agréable, reste non corrigé.
Pour rectifier cela, la louange, la splendeur, la sainteté et l'honneur de la Terre doivent être proclamés au monde entier."

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-> A maintes reprises, la Torah répète que le peuple juif doit vivre sa vie unique selon la Torah en terre d'Israël. [Dévarim 1,8 ; 1,26 ; 3,18 ; 4,1 ; 4,5 ; 4,14 ; 5,27-30 ; 6,1-3 ; 6,18 ; 7,13 ; 8,1 ; 11,1 ; ... ]
Lorsque la sainte nation juive mène une vie sainte selon la Torah en Terre Sainte, le réceptacle est formé pour apporter la lumière d'Hachem au monde. La nation d'Israël devient un phare international, un exemple et une "lumière pour toutes les nations du monde" (Yéchayahou 42,6).
[...]

A l'époque du Second Temple, lorsque nous avons failli à respecter les normes morales élevées que nous imposait la Torah, nous avons été punis et exilés de la Terre [d'Israël]. Le récipient terrestre d'Hachem a été brisé. Israël a été conquis, Jérusalem a été rasée, la Terre a été dévastée. Le peuple élu de D. a été dispersé et avili.
Tout comme les juifs, la Présence d'Hachem est allée en exil (Méguila 29a). Sa lumière dans le monde s'est cachée. En effet, l'humanité a été coupée d'Hachem (à la différence de l'époque du Temple où Sa présence était manifeste).
Ainsi, pour rectifier cette tragédie et ramener le monde vers D., le peuple juif doit retrouver son statut antérieur, y compris une vie nationale en Israël, le seul endroit au monde où la Torah peut être observée dans son intégralité en raison des nombreux commandements propres à la Terre.

A un niveau plus profond, le Zohar (Vayikra 73a) enseigne que la nation d'Israël, la Torah et Hachem ne font qu'un.
Chaque juif porte en lui une partie de la présence Divine (la Chékhina).
Lorsqu'un juif retourne en terre d'Israël, il ramène en fait Hachem avec lui. C'est le concept kabbalistique de "faire ressortir les étincelles de sainteté enfouies dans les klipot" (rav Kook - Moussar Avikha - midot haRiya).
Puisque l'âme d'un Juif est imprégnée de la lumière de la Chékhina, lorsque le peuple juif retourne en masse en Israël, la lumière d'Hachem dans le monde revient avec lui.
[rav David Samson ; Tsvi Fishman - commentaires sur Orot haTéchouva ]

La Torah nous affranchit du cours naturel des événements. Si nous nous identifions à la nation de la Torah et conformons nos actes à l'esprit de la Torah, la Torah nous élèvera au-delà des contingences naturelles. Dès lors, ce qui est inaccessible de par l'ordre naturel des choses sera à notre portée à travers le mérite de la Torah.
[Maharal - Tiféret Israël 1]

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-> "Si l'on te dit que l'on trouve de la sagesse chez les nations, tu dois le croire. Si en revanche, on te dit qu'il y a de la Torah chez les nations, ne le crois pas" (midrach Eikha rabba 2,13).

Faire disparaître nos souffrances = la ségoula du Shomer Emounim

+ Faire disparaître nos souffrances = la ségoula du Shomer Emounim :

-> Le Shomer Emounim (maamar Hachgakha Pratit - chap.20) écrit qu'une personne peut mériter d'avoir une relation spéciale avec Hachem, dans laquelle Hachem lui accorde une protection supplémentaire.
Plus on est connecté à Hachem, plus Hachem est proche de nous.
Pour y parvenir, il faut croire en la hachgakha pratit d'Hachem. Dès qu'il arrive quelque chose à une personne, que cela semble être une bénédiction ou le contraire, elle doit reconnaître que cela vient uniquement d'Hachem. Chaque élément a été soigneusement planifié et coordonné. Cela ne résulte pas de l'action d'une autre personne ou des circonstances (du hasard).
Plus une personne croit à cela, plus elle sera connectée avec Hachem et plus l'œil d'Hachem sera sur elle.

La guémara (Nida 16b) rapporte qu'une fois qu'un bébé est conçu, Hachem décide déjà comment sera sa vie : sera-t-il faible ou fort, sage ou stupide, riche ou pauvre. Tout dépend du but pour lequel cette âme descend dans ce monde.
Le Shomer Emounim écrit que la décision d'Hachem quant à savoir si le bébé sera faible ou fort inclut le nombre de défis qu'il devra relever en raison de cette faiblesse ou de cette force. Il en va de même pour les autres domaines. Il est décidé combien de chagrin une personne devra endurer dans ses relations avec les autres, y compris sa femme et ses enfants. Si un homme se comporte dans son mariage comme il est censé le faire, mais que sa femme ne lui rend pas la pareille, c'est un décret du Ciel.
La guémara (Erouvin 41b) dit qu'un homme qui a une femme difficile n'aura jamais à voir le visage du Guéhinam.

Mais il existe des moyens pour une personne d'atteindre la réparation (tikoun) dont elle pense avoir besoin pour ses souffrances sans avoir à endurer de chagrin, de peine.
Si on est persuadé que nos souffrances viennent d'Hashem, et au lieu de se mettre en colère ou de s'énerver, on accepte que c'est Hachem qui nous fait cela pour notre bien, alors rien que cette émouna peut tout changer. Au point qu'on n'aura plus besoin de la souffrance prévue avant cela.
Hachem peut changer le cœur de sa femme pour qu'elle soit gentille et douce. Il en va de même pour un mari.
La émouna dans la hachgakha d'Hachem adoucit les jugements et les transforme en bénédictions.

Nos Sages (Rachi - Yitro 20,6) disent que la mida (Attribut) d'amour bienveillant d'Hachem est 500 fois plus grande que Sa mida de rigueur strict.
Il a été décrété que Yossef passerait deux années supplémentaires en prison en raison d'un manque de émouna. Il a été décrété que la génération du Midbar resterait dans le désert pendant 40 ans ; comme le dit le verset : "pour chaque jour de la mission des méraglim, les juifs ont dû errer dans le désert pendant un an (40 jours = 40 ans)".
Si c'est ainsi que Hachem punit, alors lorsqu'il s'agit de récompenser, un décret sévère d'un an peut être réduit à un jour, ou une heure, ou une minute, voire à rien du tout.
S'il est décrété que quelqu'un doit endurer une certaine souffrance pendant une certaine période pour accomplir son tikoun dans ce monde, il pourrait réduire la durée de la souffrance tout en accomplissant le tikoun. Comment cela? Par le fait de croire fortement que cela vient d'Hachem et non des circonstances ou des autres gens.
Cela peut réduire considérablement la nécessité de la souffrance. Cela peut rapprocher la personne d'Hachem et lui faire bénéficier d'une protection spéciale résultant de leur nouvelle relation unique (de proximité).

Le Shomer Emounim apporte des versets pour le prouver. Croire que tout vient d'Hachem est une ségoula merveilleuse.

Tout vient de Hachem, mais c'est à nous de le croire intérieurement, d'en être persuadé. Plus nous lui attribuons tout à Hachem, plus nous mériterons cette relation extraordinaire et verrons ainsi la rigueur sévère du Ciel se transformer en bontés, en pluie de bénédictions.

Sur les différents niveaux de sainteté qui existent dans le monde. Le plus haut niveau de sainteté est évidemment celui de Hachem. Il est clair que rien d'autre n'est aussi saint que Lui.
Étonnamment, cependant, le 2e niveau de sainteté est celui de la terre d'Israël.
[rav Avraham Saba (1440-1508) - Tsror Hamor - paracha Mattot]

=> on ne se rend pas compte de l'incroyable sainteté de chaque recoin de la terre d'Israël. En apparence on pense voir une terre identique aux autres, mais en réalité c'est le degré de sainteté qui vient juste après celui d'Hachem.

"Il existe une chambre au Ciel qui est connue sous le nom de "lémaala midéré'h hatéva". Elle est au-delà de la nature.
Lorsqu'un juif donne de la tsédaka d'une manière surnaturelle, cela va accomplir pour lui des miracles qui sont surnaturels."
[rav Its'hak de Vork]