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Les mensonges éloignent une personne d’Hachem

+ Les mensonges éloignent une personne d'Hachem :

"Eloigne-toi de la parole mensongère" (Michpatim 23,7)

-> Le séfer Imré Pin'has cite le rav Zoucha d'Anipoli qui explique que le verset dit que lorsqu'une personne prononce des paroles mensongères, "tir'hak" = elle s'éloigne d'Hachem.

De la même manière, le verset dit : "Les lèvres mensongères sont une abomination pour Hachem" (Michlé 12:22).
Le targoum de ce verset est le suivant : "Les lèvres mensongères s'éloignent d'Hachem".
Le rabbi de Radomsk (séfer 'Hessed léAvraham) explique que celui qui prononce des paroles mensongères, il s'éloigne d'Hachem.

Nous pouvons ajouter que nous tirons la même leçon du verset : "Et vous (atem) qui êtes attachés à Hachem, votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
Le mot "atem" (אַתֶּם), vous, a les mêmes lettres que le mot "émet" (vérité). Cela nous apprend que l'on peut se connecter, s'attacher, à Hachem grâce à l'honnêteté, tandis que le mensonge éloigne la personne d'Hachem.

De même, le séfer midrach Pin'has (page 26) raconte que le Baal Shem Tov dit un jour à son entourage : "Mes enfants, tout ce que vous avez à faire, c'est de vous assurer de ne jamais dire un mensonge. Si vous faites cela, vous serez déjà de grandes personnes".

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-> Le rav Bounim de Peshischa rapporte qu'il a un jour entendu son maître, le 'Hozé de Lublin dire : "J'aime un racha qui sait qu'il est un racha plus que j'aime un juste qui sait qu'il est un tsadik."

Le rav Bounim demanda une explication et le 'Hozé répondit : "Si un racha sait qu'il est un racha, au moins il est honnête, et Hachem, qui est appelé "émet", aime la véracité. Mais si un juste se considère comme un tsadik, il est certain qu'il n'est pas tout à fait honnête, car nous savons qu'il n'y a pas de tsadik au monde qui n'ait fait que du bien et pas de mal (Kohélet 7,20). Par conséquent, ce n'est pas une personne honnête et je ne le trouve pas sympathique."

Hachem récompense doublement ceux qui connaissent leur place

+ Hachem récompense doublement ceux qui connaissent leur place :

"Si l'objet volé est retrouvé en sa possession, qu'il s'agisse d'un boeuf, d'un âne ou d'un mouton, vivants ('haïm), il paiera le double" (Michpatim 22,3)

-> Le séfer Chashvah Tova cite le rav Bounim de Peshischa qui explique ce verset ainsi :
"Si l'objet volé est retrouvé en sa possession" = cela signifie que si une personne reconnaît son propre statut et sait où elle se trouve dans ce monde, elle ne se trompe pas en pensant qu'elle est meilleure qu'elle ne l'est en réalité.
"Vivants" ('haïm) = si une personne reconnaît sa place de cette manière, alors Hachem, Celui qui vit éternellement, lui "paiera le double".
Hachem le récompensera en l'aidant à s'élever à un niveau deux fois supérieur à celui qu'il occupe actuellement.

La gueoula par notre amour pour la terre d’Israël

Le catalyseur de toutes nos larmes à travers les générations est le mépris et le dégoût que nous avons manifestés à l'égard de la Terre [d'Israël]. Comme l'écrit le roi David : "ils se sont dégoûtés de la terre qu'ils chérissaient" (Téhilim 106,24).

L'antidote à ce problème et le moyen d'être rapidement délivré [de notre exil] est de montrer une grande émotion [ex: en la chérissant] et un fort désir pour la Terre [d'Israël].
[Chlah HaKadoch (Chaar Ha'Otiyot - Ot Kouf - 458) - citant le séfer ha'Harédim ]

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[issu du dvar Torah : https://todahm.com/2025/06/06/limportance-deveiller-des-sentiments-envers-la-terre-disrael ]

Les mitsvot = se rapprocher davantage d’Hachem, et de personnes défuntes

+ Les mitsvot = se rapprocher davantage d'Hachem, et de personnes défuntes :

-> Hachem veut se révéler dans ce monde. Grâce à nos mitsvot, Sa Présence est canalisée dans le domaine physique. Les mitsvot que nous accomplissons sont des récipients pour Sa révélation dans ce monde.

Le monde physique, en général, est destiné à être une plate-forme pour la révélation spirituelle ...
Lorsque nous accomplissons une mitsva en l'honneur de ceux qui sont morts, notre mitsva devient un réceptacle pour eux, et leurs âmes sont enfermées dans l'acte que nous accomplissons.
Tout comme Hachem se révèle à travers les mitsvot dans ce monde, une mitsva faire pour le mérite d'un défunt le ramène dans ce monde.
C'est un grand avantage pour l'âme d'être enveloppée dans nos mitsvot, puisque grâce à elles, l'âme joue un rôle dans la sanctification de ce monde physique.

En réalisant des mitsvot en l'honneur d'une personne décédée, le défunt revient en fait dans ce monde et est très proche de nous, dans l'action même que nous accomplissons.

Il peut être très difficile de travailler sur sa croissance [spirituelle] tout en souffrant de la douleur d'avoir perdu quelqu'un.
Cependant, le fait de garder à l'esprit que chaque mitsva rapproche la personne décédée peut constituer une forte incitation à la croissance [spirituelle].
La douleur peut se transformer en une motivation profonde pour grandir lorsque l'on se rend compte que chaque pas que l'on fait contribue à combler le vide. Si je fais une mitsva pour le mérite d'un défunt, non seulement cette âme gagne en mérite grâce à cet acte, mais elle se rapproche de moi encore davantage.
Grâce à mes mitsvot en sa faveur, une souffrance insupportable [liée à sa perte] peut être atténuée puisque la mitsva le rend encore plus proche.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pékoudé (Shékalim) 5700 (1940) ]

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-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Si Hachem veut résider en quelque sorte dans chaque juif individuellement (vécha'hanti béto'ham - Chémot 25,8), il est d'autant meilleur pour les âmes, après leur mort (alors qu'ils n'ont plus la possibilité de faire la moindre mitsva), qu'une lueur (ha'ara) émanant d'eux puisse résider dans un juif et [qu'avec lui] la Torah et les mitsvot soient accomplies."

-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Étant donné que la révélation principale et unique de la sainteté se fait à travers ce monde (dans le monde à Venir Hachem est clairement apparant) et l'accomplissement des mitsvot par l'action, par conséquent, en plus de dire le kaddich et d'étudier des michnayot [pour un défunt après sa mort, il est bon pour les âmes qu'on se souvienne d'elles en faisant des mitsvot et en étudiant la Torah, pas simplement se souvenir, mais les relier à l'acte de la mitsva et à l'étude de la Torah ensemble.
Ensuite, ces âmes sont revêtues du corps et de l'acte de la Torah et de la mitsva, ce qui est une plus grande révélation de sainteté [que ce qu'ils peuvent déjà accomplir dans le Gan Eden]".

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-> Le rabbi de Piaseczno (Déré'h haMélé'h - Ha'hodech 5685) explique que lors d'un yahrtzeit (anniversaire de décès), l'âme du défunt monte d'un niveau au Ciel.
Il écrit : "celui qui suit ses voies [celles d'un défunt], de son bon comportement et de ces bonnes manières de servir Hachem lors de son vivant, alors il se sentira [lui-même] s'élever et son âme deviendra plus sainte [également]".

[en faisant une mitsva pour le mérite de quelqu'un, on l'élève au Ciel, on élève notre âme et on se rapproche de cette personne décédée. ]

La crainte d’Hachem pour être délivré de nos problèmes

+ La crainte d'Hachem pour être délivré de nos problèmes :

-> "Un cheval est un faux espoir de victoire, et avec sa puissance, il ne s'échappera pas. Voici que l'œil d'Hachem se porte sur ceux qui Le craignent, sur ceux qui espèrent en Sa bonté" (Téhilim 33,17-18).

-> Le Méor Einayim explique que la victoire à la guerre ne dépend pas de la force du cheval ou de la puissance de l'armée. Au contraire, "l'œil d'Hachem est tourné vers ceux qui Le craignent", ce qui signifie qu'Il traite une personne selon sa volonté. Si quelqu'un Le craint, Il lui fournira tout ce qu'il désire.

Nous apprenons ainsi que si nous avons besoin d'une délivrance (yéchoua), la meilleure chose à faire est de craindre Hachem. Une fois que l'on a fait cela, Hachem nous fournira le salut dont nous avons besoin.

La plus grande obscurité est de ne pas voir le Créateur, et la plus grande lumière est de Le trouver partout.
[rabbi Ouri Lati ]

La guémara (Kidouchin 39b) explique qu'il n'y a pas de récompense pour une mitsva dans ce monde.
C'est parce que l'univers tout entier est insuffisant pour payer ne serait-ce qu'une seule mitsva.
[rav 'Haïm Chmoulévitz ]

Hachem ne demande pas la perfection, Il demande le progrès.
Chaque petit pas dans la bonne direction est un pas de géant dans le Ciel.
[rabbi 'Haïm de Volozhin ]

Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité

+ Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité :

"Je vous sortirai des fardeaux de l'Égypte... et je vous délivrerai" (Vaéra 6,6)

-> Le Sfat Emet cite le 'Hidouché haRim qui explique que la délivrance du peuple juif a été déclenchée par son incapacité à supporter plus longtemps l'impureté de l'Egypte.
C'est leur reconnaissance du fait que le fait d'être juif ne pouvait s'accommoder de l'immoralité omniprésente qui les a rendus dignes de la rédemption.

C'est pour cette raison que, pour parvenir à la rédemption, le peuple juif devait atteindre un état de détresse où son "manque de spiritualité" lui était plus insupportable que sa souffrance physique.

[c'est incroyable de se dire qu'entre la douleur liée à leur terrible esclavage en Egypte, et leur manque de spiritualité, c'est ce dernier qui lesfaisait le plus souffrir, le plus crier à Hachem. ]

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=> L'exil en Egypte comprend tous les autres exils. Ainsi, si nous voulons mériter la guéoula finale, notre plus grande souffrance doit être sur notre "manque de spiritualité".
Hachem dévoile toi pleinement, permets nous de plus de connaître, d'être plus proche de Toi, ...

Les mitsvot = condition pour rentrer dans la chambre intérieure d’Hachem, et pleurer nos souffrances avec Lui

+ Les mitsvot = condition pour rentrer dans la chambre intérieure d'Hachem, et pleurer nos souffrances avec Lui :

-> Imaginez une veuve, accablée par les difficultés de sa situation : une maison pleine d'enfants, un maigre salaire, une perte douloureuse et la solitude. Néanmoins, malgré l'obscurité et les difficultés, elle continue d'être une source de force pour ses enfants orphelins et un phare de lumière pour son foyer. Elle est bienveillante et réconfortante, malgré la douleur de son cœur, et arbore toujours un sourire.
Tard dans la nuit, lorsque les enfants sont endormis, elle s'isole dans une pièce du fond et pleure des larmes amères de douleur à cause de la vie qu'elle mène et de la douleur de ses enfants. Mais elle garde cette douleur pour elle. A l'extérieur, elle sourit.

Une nuit, un enfant se réveille et entend sa mère pleurer. Il entre dans la pièce du fond, la voit pleurer à chaudes larmes et se met à pleurer avec elle. Ils restent assis pendant des heures, pleurant l'un avec l'autre, partageant le mal qu'ils vivent.
Dans ces moments de larmes, ils se sentent très proches, connectés par la douleur qu'ils endurent. En pleurant ensemble, ils se rapprochent l'un de l'autre.

Hachem souffre. Le Temple est détruit et le monde est dans un état de délabrement spirituel. Néanmoins, malgré cette douleur, Hachem maintient ce monde et soutient l'humanité. Il remplit ce monde brisé de beauté et de plaisir, extérieurement, Hachem sourit.

La guémara ('Haguiga 5b) dit cependant qu'Hachem a une chambre intérieure. Il s'y cache et pleure des larmes amères à cause de la douleur que ce monde lui inflige. Mais il garde sa douleur privée, confinée dans cette pièce arrière, et lorsqu'il quitte cette pièce, il sourit.

Lorsque nous souffrons, le moyen de nous connecter à Hachem est de pleurer avec Lui dans Son arrière-boutique, d'apporter notre douleur dans la chambre intérieure d'Hachem et de souffrir avec Lui.
Dans ces moments de larmes, on se sent proche d'Hachem malgré la douleur que l'on traverse. Le fait de souffrir [dans l'intimité] avec Lui nous rapproche de lui, car nous partageons notre douleur l'un l'autre.

Alors, comment entrer dans Sa chambre intérieure?
Les mitsvot sont notre lien avec Hachem, et l'effort pour les accomplir malgré la difficulté nous fait entrer dans la chambre arrière d'Hachem et nous lie à Lui.
Plus nous pénétrons profondément dans cette chambre, plus nous partageons notre douleur avec Hachem, et plus nous nous rapprochons de Lui.

Les pleurs pour soi seul engendrent la solitude. Les pleurs avec Hachem engendrent l'unité avec Hachem. Mais nous devons entrer dans la pièce. Une fois qu'on l'a fait, on se rapproche ironiquement d'Hachem par la douleur, elle-même.
Les personnes qui pleurent ensemble se rapprochent les unes des autres. Lorsque les larmes de souffrance d'une personne sont avec Hachem, la douleur cesse d'être quelque chose qui empêche la croissance, et devient au contraire un moyen de croissance ...

Nous pouvons atteindre des sommets spirituels en nous connectant à Hachem à travers notre douleur. En faisant de notre mieux pour accomplir les mitsvot, nous entrons dans Sa chambre intérieure. Dans la mesure où nous entrons dans Sa chambre, nous pouvons nous rapprocher d'Hachem à travers la douleur même que nous vivons.
Pleurer avec Lui peut nous aider à nous sentir proches de Lui.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Ha'hodech 5702 (1942) ]

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) écrit :
Hachem se trouve dans la chambre intérieure et c'est là qu'Il pleure. Celui qui se pousse et se rapproche de Lui par la Torah (et les mitsvot), pleure alors avec Hachem, et étudie également la Torah avec Lui.
Telle est la différence : Les pleurs et la douleur qu'un homme [ressent] à cause de ses problèmes, lorsqu'il souffre tout seul, il est possible qu'il se brise et qu'il en tombe au point d'être incapable de faire quoi que ce soit.
Cependant, les pleurs qu'il pousse avec Hachem le renforcent. Il pleure et se renforce, [se sent] brisé et (ensuite) habilité , à étudier et à servir (Hachem)".

-> Selon le rabbi de Piaseczno, l'effort d'accomplir spirituellement et de mieux garder les mitsvot, même sans succès en soi, amènera quelqu'un dans la chambre intérieure d'Hachem. Une fois là, il sera naturellement davantage "sensible à Hachem", appréciera la douleur d'Hachem et sentira, automatiquement, que sa douleur est également ressentie par Hachem.
[Hachem promet à tout juif : "Je suis avec lui dans sa difficulté" (Téhilim 91,15) ]
Cela crée une relation. Cette relation de partage conduira finalement à une connexion avec Lui qui générera naturellement une croissance dans la Torah et les mitsvot, malgré la douleur que l'on traverse, ou, plus précisément, à cause de sa douleur, puisqu'elle est partagée avec Hachem.

Par conséquent, les efforts initiaux, peut-être infructueux, pour parvenir à la spiritualité seront désormais couronnés de succès puisqu'ils sont entrés dans la chambre.

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[le rabbi Piaseczno précise que la douleur peut rendre difficile au début le processus d'élévation dans la chambre intérieure d'Hachem, mais même si cela est dur, il fait continuer les efforts et persévérer. ]