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"Jette ton fardeau sur Hachem, et Il te soutiendra (véhou yé'halkélékha)" (Téhilim 55,23).

-> Certaines personnes ont du bita'hon en Hachem mais n'ont pas les "kélim" (récipients) pour retenir la bonté qu'elles reçoivent en conséquence.
Le verset dit que si quelqu'un "jette son fardeau sur Hachem", ce qui signifie qu'il se fie entièrement à Lui, alors "hou yé'halkélékha", Il (hou) lui accordera les "kélim" pour conserver les bénédictions qu'il reçoit d'Hachem.
Il lui sera octroyé des lieux pour stocker et conserver tout ce qu'Hachem lui donne.
[Tséma'h Tsédek]

+ Lorsque des problèmes surviennent [dans notre vie] et qu'il n'y a pas de solution possible dans le cours de la nature, il existe une porte de délivrance surnaturelle, qui peut être ouverte grâce au mérite d'une émouna sincère en Hachem et en Ses serviteurs, les tsadikim.
[...]

Dans la mesure où notre émouna est sincère et exempte de tout doute, nous mériteront de voir les événements se transformer en bien dans un renversement miraculeux.
[rabbi David Abou'hatséra]

Emouna – base de toutes les mitsvot

+ La émouna est le fondement et l'essence de toutes les mitsvot de la Torah.
Nos Sages nous disent que Moché a reçu 613 mitsvot d'Hachem. Ensuite, le roi David est venu et a montré comment elles dépendent toutes de 11 fondements. Ensuite, Yéchayahou est venu et les a condensées en six. Puis vint Mikha et les condensa en trois. Puis Yéchayahou revint et les condensa encore plus à deux. Puis vint 'Habakouk, le prophète, et montra comment elles dépendent tous d'un seul fondement : "Le tsadik vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4).

Il ne s'agit en aucun cas de diminuer l'importance considérable de l'observation de chaque mitsva dans ses moindres détails. Cela signifie plutôt qu'au fil des générations, il est devenu de plus en plus difficile de découvrir le chemin par lequel une personne peut parvenir à une réalisation parfaite de toutes les mitsvot.
Chacun de ces tsadikim a tracé un chemin à suivre pour sa propre génération, afin d'arriver à cette destination, selon les fondements les plus cruciaux pour leur époque.
Ils ont réduit les conditions jusqu'à ce que 'Habakouk parvienne finalement à la fondation la plus cruciale dont tout le reste dépend, la émouna.
Grâce à la émouna, une personne peut découvrir la force et l'aide Divine dont elle a besoin pour surmonter tous les obstacles.

Le mot "émouna" est généralement traduit par "foi", mais il peut également signifier "élever", comme nous le voyons dans le verset : "Il (Mordé'haï) a élevé Hadassa (Esther)" (vayéhi omèn ét adassa - Esther 2,7).
Une personne qui croit fermement en Hachem peut faire élever, augmenter, toute l'aide d'Hachem dont elle a besoin pour réussir dans tous les aspects de la avodat Hachem.
[rabbi David Abou'hatséra]

+ Avoir la émouna - une bataille constante :

-> En tant que loyaux serviteurs d'Hachem, notre devoir principal est de travailler à l'amélioration de notre émouna. Il s'agit d'une tâche constante. Il n'y a jamais de moment où une personne peut dire que sa émouna est parfaite et qu'elle n'a plus besoin d'être travaillée.
Une personne peut avoir l'impression que sa confiance en Hachem est totale, mais dès qu'elle devient complaisante, sa émouna commence à s'affaiblir.
Il est écrit à ce sujet : "Si tu laisses tes yeux se détacher d'elle, elle disparaîtra" (Michlé 23,5).
On peut trouver un indice à ce sujet dans la guématria de "serviteur d'Hachem" (avdé Hachem - עבד יהוה), qui équivaut à la émouna (אמונה).
Dans la mesure où une personne désire sincèrement travailler sur sa émouna, telle sera l'aide d'Hachem qu'elle recevra pour l'aider sur ce chemin.
[rabbi David Abou'hatséra]

Emouna – Transformer la rigueur Divine en miséricorde

+ Emouna - Transformer la rigueur Divine en miséricorde :

Lorsqu'une personne croit au plus profond de son cœur, et peut voir avec l'œil de la raison, que tous les jugements difficiles et la souffrance qui lui arrivent sont tous du côté de la grande miséricorde d'Hachem, comme il est écrit : "Hachem réprimande ceux qu'Il aime" (Michlé 3,12), alors elle a transformé le jugement difficile en miséricorde dans son cœur et son esprit.
En conséquence de cela, il est décidé au Ciel de lui accorder de la miséricorde. C'est ainsi que les tsadikim transforment l'Attribut Divin de jugement/rigueur en miséricorde"
[ Bé'er Mayim 'Haïm - introduction ]

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-> "En cherchant un point de mérite et de bien dans le jugement [du Ciel] qui nous arrive, nous méritons de révéler le (bien) caché et d'adoucir le jugement avec la puissance de la bonté qui est toujours cachée au plus profond du jugement [du Ciel].
C'est le secret de l'enseignement du Arizal selon lequel le jugement ne peut être adouci qu'à sa racine (chaar haKavanot - Roch Hachanah 7)."
[ Toldot Yaakov Yossef - Noa'h ]

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-> Selon la guémara (Taanit 21a) : "Pourquoi l'appelait-on Na'houm Ich Gamzou? Parce que, quoi qu'il pouvait lui arriver, il disait toujours : "gam zou lé'tova"(cela aussi est pour le bien).
Il croyait non seulement que les événements difficiles étaient destinés à une bonne issue, mais qu'ils étaient eux-mêmes bons. Puisqu'il y croyait fermement, il méritait qu'il en soit concrètement ainsi.
Tout ce qui arrive dans la vie dépend de la façon dont la personne l'accepte. Lorsqu'elle croit avec une foi parfaite que tout est bon, elle mérite de le voir de ses propres yeux.
[rabbi David Abou'hatséra]

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b'h, voir également :

-> La émouna permet d'adoucir la Rigueur : https://todahm.com/2023/01/24/la-emouna-permet-dadoucir-la-rigueur
-> Notre émouna transforme la rigueur en bonté (par le rabbi de Berditchev) : https://todahm.com/2024/02/28/notre-emouna-transforme-la-rigueur-en-bonte

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+ Les 2 niveaux de émouna :

-> Le plus haut niveau de bita'hon consiste à savoir que tout ce qui s'est passé est exactement la meilleure chose qui puisse arriver. Même si on ne peut pas voir comment il en est ainsi, on renforce notre cœur par la émouna.
Notre vision de la vie façonne le monde qui nous entoure. Si une personne considère les événements de sa vie de cette manière, ils se déroulent vraiment pour le mieux. Ceux qui croient que tout ce qui leur arrive est bon méritent de le voir de leurs propres yeux.
C'est le sens du verset : "Le tsadik vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4). Sa foi l'anime et transforme le mal qui est en lui en bien.
[c'est le sens de la proclamation de Na'houm Ich Gamzou : "gam zou létova" (cette difficulté que je perçu dans ce monde comme mauvaise, si c'était au Ciel je la qualifierai de bonne chose. ). ]

Cependant, même si le bita'hon d'une personne n'est pas assez forte pour croire que ces épreuves sont bonnes en elles-mêmes, elle peut encore se raccrocher à un niveau moindre de bita'hon.
On peut au moins se résoudre à croire que quelque chose de bon en résultera à la fin. Il est vrai que c'est difficile à supporter pour le moment, mais c'est une préparation pour des temps meilleurs à venir. [à la différence des non juifs, un juif doit prendre du recul sur l'instant présent, car il vit pour : un court passage dans ce monde, et une éternité dans le monde à Venir. ]
[Rabbi Akiva était un élève de Na'houm Ich Gamzou, et il a pris conscience que pas tout le monde était au niveau de bita'hon demandé par son maître, et il a déclaré : "Tout ce que Hachem fait, Il le fait pour le bien" (Béra'hot 60b). J'arrive pas à me réjouir sereinement d'un bita'hon total sur le moment, mais j'arrive au moins à me convaincre qu'au final il en résultera de bonnes choses de cette difficulté. ]
[...]

La grande bonté et la miséricorde d'Hachem sont cachées au plus profond de tout ce qui nous arrive. Hachem est la bonté ultime, et tout ce qu'Il fait est uniquement dans le but de bénéficier à l'humanité.
Même si nous ne pouvons pas le voir comme tel avec nos yeux limités de mortels, nous devons nous rappeler qu'il en est ainsi. En fin de compte, nous mériterons de découvrir la bonté qui était cachée derrière nos moments les plus difficiles.
[rabbi David Abou'hatséra]

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-> Nos Sages (guémara Béra'hot 90b) nous disent qu'une personne doit bénir Hachem pour les choses apparemment mauvaises qui lui arrivent, tout comme elle bénit Hachem pour les bonnes choses.
Rabbi Yochiyahou Pinto (le Riaf - commentaire sur Ein Yaakov) explique que toutes les choses difficiles qui arrivent à une personne dans ce monde ne servent qu'à la préparer au bien ultime qu'Hachem souhaite lui accorder.

Emouna = faire du troc avec Hachem

+ Emouna = faire du troc avec Hachem :

-> "Ceux qui mettent leur espoir en Dieu renouvelleront leur force" (vékoyé Hachem ya'halifou koa'h - Yéchayahou 40,31).
Le mot utilisé pour "renouveler" est "ya'halifou" (יַחֲלִיפוּ), qui est le même terme que celui utilisé pour le mot : faire du troc, échanger ('halifin - חליפין).
Lorsque nous plaçons notre confiance en Hachem, en échange, Il nous donne la force de faire face à nos difficultés.

Lorsque le Maharam Shik était malade, il demanda au Yitav Lev de prier pour son rétablissement.
Le Yitav Lev répondit en citant ce verset et en expliquant que lors d'un kinyan 'halifin (acquisition par troc), dès qu'une partie prend possession de ce qu'elle veut acquérir, l'autre partie devient immédiatement propriétaire de ce qu'elle reçoit en échange (Kidouchin 28a).
De même, nous faisons un échange avec Hachem. Lorsque nous Lui accordons notre confiance, nous recevons immédiatement une nouvelle force en échange.
[rabbi David Abou'hatséra]

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[ il est écrit : "donnons de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35) = ainsi lorsque nous témoignons de la confiance en Hachem malgré qu'on peut traverser des moments difficiles, on lui donne de la force dans un monde obscure et majoritairement l'ignorant. Hachem prend avec plaisir et fierté notre émouna, bita'hon, et en échange Il nous donne de la force positive de vie.
Il s'agit d'une sorte de troc spirituel. Une personne donne son espoir et sa confiance à Hachem, et en échange Hachem lui donne une force fraîche et renouvelée.
Plus nous témoignons de émouna et de bita'hon, plus nous aurons en retour de courage et de force d'âme nécessaires pour continuer malgré les adversités. ]

La émouna est le canal par lequel Hachem nous envoie toutes les bénédictions du monde.
Dans la mesure où une personne perfectionne sa émouna, elle se transforme en un récipient capable de recevoir les dons d'Hachem.

Tel fut le cas d'Avraham Avinou. Grâce à ses efforts pour grandir dans la émouna, Hachem l'a béni de tout.
Il est écrit : "Avraham était vieux, avancé dans les jours, et Hachem avait béni Avraham en tout" ('Hayé Sarah 24,1)
Le Zohar (I, 'Hayé Sarah 129a) explique que par le fait d'avoir perfectionné sa émouna ("était vieux, avancé dans les jours"), Avraham a mérité d'être "béni en tout" (bakol). Le mot "kol" fait référence à l'ensemble de la bonté parfaite, d'où découle chaque bénédiction individuelle dans le monde (Chaaré Orah - chaar 1).
Le récipient apte à contenir l'attribut du "kol" n'est rien d'autre qu'une émouna parfaite en Hachem.
Selon la perfection de la émouna d'Avraham en Hachem, il a mérité l'attribut de "kol", qui comprend toutes les bénédictions du monde.
[rabbi David Abou'hatséra]

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-> Le mot "émouna" est généralement traduit par "foi", mais il peut également signifier "élever", comme nous le voyons dans le verset : "Il (Mordé'haï) a élevé Hadassa (Esther)" (vayéhi omèn ét adassa - Esther 2,7).
Tout comme Mordé'haï a élevé Esther de l'enfance à l'âge adulte, de même lorsqu'une personne a la émouna qu'Hachem la sauvera de ses problèmes, cela a le pouvoir de faire fructifier les graines de la délivrance de ses difficultés.
[rabbi de Radzhil - Ohr Its'hak - Vaéra]

[ de même qu'en ayant de la émouna on s'élève au-dessus de la naturalité de voir les choses (puisqu'on ne cherche pas à comprendre, et qu'on met tout nos espoirs en D.), de même notre émouna va être ce qui va nous élever au-dessus de nos problèmes, nous en sauvant. ]

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-> "Je suis noire mais belle, ô filles de Jérusalem. [Bien que je sois aussi sale] que les tentes de Kédar, [je deviendrai aussi pure] que les rideaux de Shlomo." (Chir haChirim 1,5).

-> Nos Sages (midrach Chir haChirim 1:5:1) expliquent cela comme les paroles du peuple juif : "Je suis noir par mes propres actions, mais je suis beau par les actions de mes ancêtres".

Ici, "les actes de mes ancêtres" font référence à la émouna de la nation juive, qui a été implantée dans nos cœurs par nos saints Patriarches (Avot).
Même si nous n'avons pas mérité d'observer la Torah correctement, et qu'en ce sens nous sommes noircis et déshonorés, nous sommes toujours beaux dans la émouna de nos ancêtres, que nous n'avons jamais abandonnée.
[rabbi David Abou'hatséra]

[ ainsi, même un juif qui s'est énormément salit spirituellement par de mauvaises actions, par le mérite d'avoir de la émouna il reste beau aux yeux d'Hachem, et mérite ainsi de recevoir de belles bénédictions. ]

Hachem est présent partout, entourant et remplissant tous les mondes, et accordant [à chaque instant] la vie à tous.
[Zohar - tikoun 7, 91b ; Raya Méhemna - Pin'has 225a ]

La émouna est la tâche principale à laquelle une personne doit s'atteler tout au long de sa vie.
[rav Its'hak de Ziditchov ]

Tout vient d’Hachem

Lorsqu'une personne met de l'argent dans sa poche et se rend au marché, si elle croit pleinement que tout ce qu'elle achète est le résultat du décret d'Hachem et qu'Il lui donnera l'idée de ce qu'elle doit acheter et pour combien, alors tout ce qu'elle fera sera guidé par Hachem.
De même, si quelqu'un vend quelque chose, il doit croire que l'article qu'il choisit de vendre et le montant qu'il en obtient sont le résultat de l'inspiration divine. Si l'on pense ainsi, Hachem nous aidera.
[ rav Moché de Kobrin - rapporté par le rav Moché Midner (Kitvé Raman - ot 262) ]

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-> Nos Sages (guémara Nédarim 9) disent que "les réchaïm sont remplis de regrets".

-> Le Baal Shem Tov (cité dans le séfer HaBesht - paracha Eikev) demande pourquoi les personnes qui regrettent constamment les fautes qu'elles ont commises sont qualifiées de racha.
Nos Sages (Kidouchin 49b) disent que si quelqu'un épouse une femme à condition qu'il soit un tsadik et qu'il s'avère être un racha, le mariage reste valide parce qu'on suppose qu'il a pensé à faire téchouva dans son cœur.
Cela semble indiquer que celui qui regrette ses fautes est considéré comme un tsadik.

Le Baal Shem Tov répond que nos Sages ne veulent pas dire que les réchaïm regrettent leurs fautes. Ils regrettent plutôt leurs actes dans la matérialité.
Chaque personne devrait reconnaître que tout ce qui lui arrive est envoyé par Hachem et que c'est Lui qui contrôle ce qui se produit ou ne se produit pas. Par conséquent, il n'y a aucun sens pour une personne de regretter ses actions dans ce monde (hors avéra), car elle ne peut faire que ce qu'Hachem veut et lui permet de faire.
Si une personne a de tels regrets, c'est le signe qu'elle ne croit pas totalement en Hachem. Une telle personne est un racha.

Si une personne pense qu'en achetant ou en vendant un certain article, elle peut faire un bon profit pour elle-même, elle commet une grave erreur. On ne peut rien accomplir par soi-même.
Si Hachem veut qu'une personne fasse un profit, Il arrangera les choses en ce sens (ex: même la pensée qui passe dans notre tête provient de D.).
Si Hachem ne le veut pas, la personne ne pourra pas acheter ou vendre quoi que ce soit.

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-> Le Tséma'h Tsédek disait : "Dire (à postériori) : "Si seulement j'avais fait ça", c'est littéralement de l’hérésie (Kéfira)."

[à priori, on fait hichtadlout pour agir au mieux (ex: effort personnel, conseil d'autrui), et ensuite ce qui arrive c'est le décret du Ciel, pour notre bien ultime. ]

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-> Lorsqu'une personne a la foi en Hachem, elle se sent calme et confiante dans le fait que tout ce qui lui arrive est conforme au décret d'Hachem. Lorsqu'elle prend des décisions concernant ses activités dans le monde, elle se rend compte qu'Hachem place dans son cœur la sagesse nécessaire pour prendre la bonne décision.
Hachem place dans son cœur la sagesse nécessaire pour prendre la bonne décision. Elle jouit donc de la tranquillité d'esprit de ne jamais avoir à regretter une mauvaise décision.

Ceux qui manquent d'émouna peuvent s'inquiéter du fait qu'ils ont peut-être commis une erreur et que les choses se seraient mieux passées s'ils avaient agi différemment.
Le Baal Shem Tov explique ainsi l'enseignement de Chazal selon lequel "les réchaïm sont pleins de regrets". Cela ne signifie pas qu'ils regrettent leurs fautes.
S'ils avaient regretté leurs fautes, ils ne seraient plus considérés comme des réchaïm. Cela signifie plutôt que, puisqu'ils n'ont pas d'émouna, ils doivent toujours souffrir de regrets et d'indécision dans tout ce qu'ils font. Cela suffit pour qu'ils soient considérés comme "racha".
Ils ne croient pas que tous leurs actes et tous les événements de leur vie sont guidés par la Providence d'Hachem. C'est Hachem qui met dans nos cœurs les pensées qui nous poussent à prendre telle ou telle décision, afin de nous guider dans la voie qu'Il sait être la meilleure.
[Avant un choix, on fait de notre mieux, mais ensuite ] même s'il semble que nous ayons pris la mauvaise décision, il n'y a pas lieu de s'affliger. Tout vient d'Hachem et tout est pour le mieux. Ceux qui ne reconnaissent pas la main guidante d'Hachem éprouvent de terribles regrets chaque fois que leurs plans tournent mal.
A l'inverse, ceux qui ont l'émouna jouissent de la tranquillité d'esprit quoi qu'il arrive.

-> "Souvenez-vous que c'est Lui qui vous donne la force de réussir" (Ekev 8,18).
Onkelos traduit ce verset par : "C'est Lui (Hachem) qui te donne l'idée d'acheter des biens".
[c'est Hachem qui fait qu'on aura telle idée/réflexion à telle moment. Il en est de même dans tous les détails de notre vie, rien ne peut se passer sans qu'Hachem ne le permette. ]

-> Le libre arbitre de l'homme se limite au choix entre le bien et le mal (on a une obligation de faire la hichtadlout nécessaire). Dans tous les domaines, il est guidé par Hachem, comme nous l'enseignent nos Sages : "Tout est entre les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel" (guémara Béra'hot 33b).

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-> Peu de temps après son mariage, le Yisma'h Moché était très pauvre. Un jour, il se mit à penser que s'il avait 2 000 pièces d'or, cela suffirait pour ouvrir un commerce et payer quelqu'un pour le gérer, et il pourrait continuer à étudier toute la journée en toute tranquillité.

Après ces pensées, il s'assoupit. Alors qu'il était à moitié endormi, il vit une image du Arizal, qui lui dit : "Jeune homme, penses-tu que si tu avais 2 000 pièces d'or, tu n'aurais pas besoin de demander de l'aide à Hachem?"

[un être humain n'aime pas l'idée d'être dépendant, redevable, d'où la tendance (plus ou moins consciente) de dire à Hachem qu'on peut se débrouiller tout seul.
Cependant, la réalité est que nous serons toujours constamment dépendant à 100 % d'Hachem (ex: sans Lui, on s'écroule à la seconde sans vie, que D. préserve). ]