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"Quiconque croit véritablement en Hachem, Hachem l'aidera"

[Rachi sur Divré haYamim I 16,10]

"A travers toutes mes épreuves, je suis resté stoïque, convaincu que Hachem me tenait la main et m'emmenait précisément là où je devais me rendre"

[le 'Hafets 'Haïm]

"Voulez ce que Hachem veut pour vous"

[le Roch - Or'hot 'Haïm - ot 69]

=> Si vous désirez quelque chose, et qu'au final, cela ne se fait pas, vous devez dire : "Si telle est la volonté de D., alors je suis content!"

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+ "Il peut nous sembler que le monde est régi par l'attribut divin de la stricte justice, mais en vérité, tout ce qui se passe est une manifestation de la bonté de Hachem, et peut être reconnu comme tel dès qu'il est perçu, du point de vue de D."

[le Ari zal - commentaire sur le Téhilim 48,10 ]

-> D. nous prévient : "car vos pensées ne sont pas Mes pensées" (Yéchayahou 55,8).

La émouna signifie que nous ne comprenons pas tout (nous ne sommes pas D.), mais nous avons la conviction que tout ce que fait Hachem est correcte et juste ("Il est juste et droit" - Dévarim 32,4 - "tsadik véyachar").

=> Notre tâche est de continuer à renforcer notre conviction que Hachem sait toujours ce qu'Il fait et qu'un jour, Il nous expliquera tout.
Entre temps, nous devons garder la émouna.

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-> "La confiance en Hachem ce n’est pas d’espérer qu’Il me donnera ce que je désire mais plutôt de comprendre que ce qu’Il m’a donné est ce que je devais recevoir."

[Rav Yehia Benchetrit Chlita]

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-> "Celui qui a confiance en Hachem, a bien plus qu'une solution à un problème, il dispose d'un chemin de vie qui lui permet d'avancer."

[le Sabba de Novardok - chap. n°12]

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-> Le midrach (Cho'her Tov 100) dit qu'un jour nous cesseront d'amener au Temple, tous les types de sacrifices, à l'exception de celui de remerciement.
Pourquoi cela?

Le baYam Dérech explique que dans le futur, on nous montrera à quel point chacune de nos douleurs, chacun de nos moments de détresse, chacune de nos difficultés que nous avons rencontré durant notre vie, était en réalité une expression de la bonté de Hachem.
Nous en arriverons tous à ce constat, et nous voudrons alors remercier D. pour tout le bien dont Il nous a couvert en permanence dans ce monde.

-> La guémara (Pessa'him 50a) dit qu'actuellement en fonction de la tournure d'un événement, nous pouvons récitons 2 types de bénédiction :
-> "atov véamétiv" (qui est bon et qui fait le bien) : sur ce qui nous semble bien,
-> "dayan aémét" (le véritable Juge) : sur ce qui nous semble un malheur.

La guémara d'enseigner que dans le futur nous ne dirons plus que : "atov véamétiv".
En effet, à ce moment il sera très clair à nos yeux, que tout ce qui nous arrive est uniquement pour notre bien.

Dans le futur, la bonté de D. à notre égard sera clairement évidente.
Dans ce monde, où la vérité est cachée, le fait de louer à chaque instant Hachem, a une valeur immense!!

=> Nous tous, qui en viendrons un jour ou l'autre à remercier Hachem pour chacune des choses qui nous est arrivée dans notre vie, essayons, autant que possible, de commencer à le faire dès maintenant, car on ne peut que y gagner ...

"Hachem peut nous sembler lointain, mais en réalité, rien ne nous est aussi proche que Lui"

[guémara Yérouchalmi - Béra'hot 63a - "èn karov miménou" ]

Personne ne nous aime plus que D., personne ne s'occupe de nous autant que D., personne ne peut comprendre ce que nous sommes en train de vivre mieux que D., personne ne peut ressentir nos douleurs comme D., ...

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Cette même guémara ajoute que bien que D. réside dans les cieux, lorsqu'une personne ouvre sa bouche afin de prononcer le plus léger murmure, Hachem est à ses côtés écoutant chacun de ses mots.

-> "Quelle est la grande nation qui a un dieu proche d'elle comme Hachem, notre D., chaque fois que nous L'appelons" (Dévarim 4,7)

-> "Hachem est proche de tous ceux qui L'appellent" (Téhilim 145,18)

-> Le midrach (Téhilim Rabba 100) enseigne que lorsque nous nous tenons pour prier devant D., nous devons le faire avec un coeur plein de joie.
Nous devons savourer cette opportunité de pouvoir parler directement à Hachem.

-> On a demandé un fois au Baal haTanya comment il faisait pour passer autant de temps en prières, 3 fois par jour.
Il a répondu : "Si vous aviez véritablement conscience de ce que cela signifie de se tenir et de parler avec le Créateur, vous n'aurez jamais posé cette question.

Je ressens tellement de plaisir, à chaque seconde que je passe à prier, parlant au : "kol ya'hol" (l'Unique, celui qui peut tout), le Roi de l'Univers entier, et sachant qu'Il s'intéresse à moi et à ce que je vais dire.
Lorsque je prie, je ne veux pas que ce moment prenne fin!"

=> N'oublions pas qu'il n'y a pas de problème trop grand ou trop petit pour D.

Hachem connaît parfaitement ce que nous ressentons et ce dont nous avons besoin, mais Il souhaite que nous nous rapprochions de Lui, en Lui exprimant tout ce que nous ressentons.

En effet, plus nous vidons notre cœur à Hachem, plus nous reconnaissons à quel point Il est proche de nous, plus notre vie sera joyeuse.

"Le Créateur [Hachem] se préoccupe de nos besoins plus que nous ne le faisons nous-même.

Il met en place seulement ce qui est pour notre bien ultime, avec une perception qui est infiniment supérieure à la nôtre."

['Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon]

" J’ai apaisé et fait taire mon âme, tel un nourrisson sur le sein de sa mère, tel un nourrisson, mon âme est calme en moi."
[Téhilim 131,2]

Le Gaon de Vilna (Divré Eliyahou) explique qu'un bébé se sent toujours dans les bras de sa mère, et où qu'il soit, il est toujours en sécurité.
Une fois qu'il a été nourri, il se sent totalement content, et ne se soucis pas du prochain repas (maman est là, et sera toujours là pour moi!).

Rabbi Ephraïm Wachsman prend l'exemple extrême d'un bébé dans un wagon amenant les juifs à Auschwitz.
Alors que tous les juifs sont abattus, le bébé est plein de joie, bien au chaud dans les bras de sa mère, totalement insouciant du danger imminent.

=> De même, une personne qui a confiance en D., quelque soit la situation sera sereine, car elle est dans les bras de son papa Hachem.
(Hachem li vélo yira : D. est avec moi, je n'aurai pas peur - Téhilim 118,6).

[Le roi David dit : "Quand bien même j'irai dans une vallée de ténèbres, je ne craindrai pas le mal car Tu es avec moi" (Téhilim 23,4)]

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-> Rav ‘Haïm Chemoulévitch (Si’hot Moussar 5733) rapporte la parabole suivante : un homme faisait un long voyage. De temps à autre, on lui demandait : "Où êtes-vous hébergé?"
Et il répondait alors : "Dans tel ou tel endroit, dans telle ville, à tel carrefour", donnant chaque fois une réponse différente.
En revanche, si on posait la même question à propos d’un nourrisson dans les bras de sa mère, on obtiendrait en permanence la même réponse : "il est dans les bras de sa mère", quelle que soit l’étape de leur voyage.
Il en est de même d’un homme qui vit avec une foi intègre en Hachem et qui place en Lui toute sa confiance : il est en permanence dans les bras de son Père céleste.

-> On demanda un jour au Gaon de Vilna : "Comment doit être la confiance en D. (le bita’hon)?"
Et il répondit :
"Le roi David nous l’a déjà expliqué dans le verset des Téhilim (131,2) : "Au contraire, j’ai apaisé et fait taire mon âme, tel un nourrisson sur le sein de sa mère, tel un nourrisson, mon âme est calme en moi".
Le bita’hon doit être comme la confiance du nourrisson qui ne se préoccupe pas de se procurer de la nourriture, sachant que sa mère le nourrira toujours à satiété et s’occupera de tous ses autres besoins.
Nous devons, nous aussi, faire disparaître toute inquiétude et toute crainte du lendemain et nous reposer entièrement sur notre Père céleste [Hachem], convaincu qu’Il pourvoira rapidement à tous nos besoins."

-> Le rav Pinkous rapporte une autre allusion à ce verset (dans son ouvrage consacré aux Téhilim) :
naturellement, tant qu’un nourrisson est petit, sa mère se dépêche de s’occuper de lui à chaque fois qu’il pleure. Elle vient voir immédiatement comment il va et de quoi il a besoin.
Dès qu’il grandit un peu, elle n’est autant inquiète que lorsqu’il se cogne.
Après un an ou deux, elle ne se hâte vers lui que lorsqu’il tombe et reçoit un coup sérieux.
La raison de cette évolution est que, plus l’enfant est petit, plus il dépend de la bonté que sa mère lui prodigue. Car il n’a alors aucun moyen de pourvoir à ses propres besoins. Plus il grandit, se renforce et peut se débrouiller par lui-même, moins sa mère se sent responsable de lui.
Il en est de même dans notre relation avec Hachem : à celui qui se repose sur Lui avec le sentiment profond de ne rien pouvoir faire seul et n’espère qu’en Lui, Hachem se dépêche de venir en aide de la meilleure manière possible.

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S'inquiéter à outrance, c'est rejeter l'idée que D. gère tout et peut tout faire dans ce monde, c'est penser que c'est uniquement nous qui avons une incidence sur notre futur, mettant de côté D.

Ainsi, assumons le fait d'être dans une situation de totale dépendance de D., bien au chaud dans ses bras, car on ne peut que y gagner en qualité de vie (plus serein), et dans la vie elle-même (pluie de bénédictions).

=> A l'image d'un bébé, crions (prions) à D., et Il ne pourra alors rien nous refuser.

C'est ainsi que même dans ses moments les plus difficiles, le roi David s'exclame : "Je m'allonge et m'endors [facilement], je me lève [avec confiance] car D. me soutiendra" (Téhilim 3,6)

Le monde n'est pas sans propriétaire, et en tant que fils unique de D., plein de miséricorde, d'amour infini envers moi, je n'ai rien à craindre ...

Même si je ne comprends pas le trajet, même s'il y a parfois des turbulences, je sais que c'est mon papa Hachem qui pilote l'avion de ma vie, et qu'Il prend le meilleur chemin possible.

"Une personne pour laquelle D. a fait un miracle n'en a pas conscience"

[guémara Nidda 31b]

-> "Chaque jour, beaucoup de miracles ont lieu pour un juif, mais il ne s'en rend pas compte"
[Yaarot Dévach -1,1]

Rabbi Yonatan Eibeshutz y ajoute que c'est pour cette raison que 3 fois par jour nous disons : "Merci ... pour tous les miracles que Tu as fait pour nous chaque jour" (modim ... al niché'ha chébé'hol yom imanou).

-> "Louez D. car il est bon ; car éternelle est sa bonté" (Téhilim 106,1 - Odou lachem ki tov, ki léolam 'hassdo)

Le Sfat Emet ('Hanouca 1899) explique que bien que nous devons louer D. (odou lachem), sa bonté est éternelle, car en tant qu'humain nous ne pouvons voir qu'une partie minuscule de toutes les bontés que D. nous octroie en permanence.

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+ Quelques Téhilim ...

-> "Le monde est construit par la bonté [de D.]" (Téhilim 89,3)

-> "La bonté de D. emplit la terre" (Téhilim 33,5)

-> "D. est bon envers tous et Sa miséricorde [s'étend] à toutes Ses créatures" (Téhilim 145,9)

-> "D. [est pour moi comme] un berger, je ne manquerai de rien" (Téhilim 23,1)

-> "La bonté de D. est constamment là" (Téhilim 52,3)

Rav Galinsky chez le médecin

+ Rav Galinsky chez le médecin (leçon de émouna) :

Un jour le rav Yaakov Galinsky a dû subir une opération très douloureuse à l'oreille, sans anesthésie.

Après l'opération, le médecin lui a dit : "Rav Galinsky, vous n'êtes pas la 1ere personne à suivre cette procédure opératoire, mais les autres hurlaient tellement fort, que leurs cris me rendaient sourd.
Vous êtes le seul que je connais qui n'a pas hurler de douleur."

Le rav lui a répondu : "Ils criaient pour vous, de façon à ce que vous les entendiez.
Si vous saviez à quel point j'ai hurlé ...
Mais, je n'ai pas crié afin que vous puissiez m'entendre, car cela n'aurait servi à rien.
Par contre, j'ai crié en mon cœur, comme il est dit : "que le cœur crie vers Hachem" (Eikha 2,18).

Lui, Il entend et Lui peut aider!! "

"Sur le chemin de sa vie, un juif n'est jamais perdu.
Où qu'il puisse se trouver, D. a une raison pour l'y avoir placé."

[Rabbi Mordé'haï Pogremansky]

"Le corps a besoin d'air.
Quel est l'air de l'âme?
La émouna."

[Rav Eliyahou Lopian]