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"Quand un juif est tué par les non-juifs, D. prend Son vêtement et le trempe dans le sang de ce juif.
Lorsque le jour du jugement final arrivera, D. revêtira cet habit."

[ midrach Yalkout Chimoni 869
sur le Téhilim (110,6) : "Il fera justice contre les nations" ]

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-> Lorsqu'un individu est tué par une autorité étrangère, même s'il n'a pu se confesser, il a part au monde futur.
Hachem possède une tenture écarlate, teinte par le sang de tels martyrs. Une image de chacun d'eux y figure avec leur nom, afin que D. puisse venger leur mort le jour du Jugement.
[Méam Loez - Vayéchev 39,21-23]

Lors des tempêtes sur l’océan de notre vie … (l’attitude de Yona)

+ Lors des tempêtes sur l'océan de notre vie ... (l'attitude de Yona)

Le capitaine du bateau a demandé au prophète Yona : "Pourquoi dors-tu?" (Yona 1,6).
Comment es-tu capable de dormir tranquillement alors que le bateau est ballotté par les vagues et que tout l'équipage appréhende la mort?

Le Rav Chalom Schwadron enseigne que Yona lui a répondu :
"Je crains Hachem, D. du ciel, Lui a fait la mer et la terre ferme" (Yona 1,9)
= Ceux qui ne sont pas croyants se sentent rassurés sur la terre ferme parce qu'ils sentent le sol sous leurs pieds.
Mais moi qui crois en D., je suis toujours dans Ses mains.

Que je sois dans la soute d'un bateau lorsque la tempête fait rage ou que je marche tranquillement sur la terre ferme, je me sens calme et serein."

La fuite des souffrances

+ La fuite des souffrances ...

Un jour, une femme vint rendre visite au Steïpler (Rav Yaakov Israël Kanievsky) et lui posa une question : avait-elle le droit de décider de ne plus avoir d'enfants sachant que la grossesse, l'accouchement, ainsi que l'éducation représentaient pour elle des tâches trop difficiles?

Le Steïpler lui répondit ainsi :
"Il est important de savoir que pour chaque homme, il est décrété s'il sera riche ou pauvre et la quantité exacte d'argent qu'il recevra.
Un homme qui décide de travailler pendant Shabbath afin de devenir plus riche ne réussira en rien à augmenter son salaire.
Il ne fera que le diviser en 7 jours au lieu de 6.

A quoi cela ressemble-t-elle?
A un homme qui possède un tonneau rempli d'eau et auquel sont reliés 6 robinets.
Cet homme installe un 7e robinet afin d'accroître la quantité d'eau.

Dans le même ordre d'idée, la quantité d'épreuves dans ce monde est décidée par les Cieux et sur chaque être humain a été décrété un nombre spécifique d'épreuves et de difficultés.

Chacun d'entre nous possède un "tonneau" de souffrances et d'épreuves à surmonter.
Si une personne en vient à fermer le "robinet" des souffrances liées à l'accouchement et aux enfants, elle doit savoir que les épreuves proviendront, que D. préserve d'un autre endroit, d'un autre robinet comme des maladies ou des catastrophes."

Avoir D. constamment devant nous …

+ Avoir D. constamment devant nous ...

-> Le Ram'hal (Da'at Tévounot) explique que les êtres célestes ont une inclinaison au mal, mais leur perception et leur conscience de D. est à ce point limpide et intense qu'ils sont absolument impuissants à commettre une faute.

-> Le Ram'hal (Dérekh éts 'Haïm) de dire à propos des hommes :
"Si leur connaissance [de D.] était étendue et présente en leur cœur, ils n'en viendrait nullement à pécher.
Leur penchant ne les aborderait même pas et n'exercerait aucune emprise sur eux, tout comme il ne détient aucun pouvoir sur les êtres célestes."

-> "Lorsque s'offre à lui l'occasion d'une infraction ou celle d'accomplir une mitsva, que l'homme pense : "Peut-être D. est-Il en train de me mettre à l'épreuve pour voir si j'enfreindrai ou si j'observerai [Sa volonté], tout comme Il a éprouvé Avraham, notre Père".

Assurément, si l'homme savait que D. à ce moment même est en train de l'examiner, il prendrait garde à l'extrême. [...]
Heureux celui dans les pensées duquel D. se trouve constamment."

[le Chlah haKadoch - paracha Vayéra]

"Lorsque la pensée de l'homme s'oriente et s'approche de D., aucun mal ne peut l'atteindre, car il est avec D. et D. est avec lui.
Mais lorsqu'il cesse de penser à Lui, il s'en éloigne et, à son tour D. s'éloigne de l'homme.
Il se retrouve alors exposé à tous les maux qui existent."

[Rambam - Guide des égarés - 2e partie , chap.51]

"Si l'homme vivait 500 ans, il n'aurait plus aucune question sur la Providence divine."

[le 'Hafets 'Haïm]

Notre vision est limitée dans le temps.
Nous considérons les hommes tels qu'ils  nous apparaissent au présent alors que ce qui arrive aujourd'hui est l'aboutissement de nombreuses générations passées.
Elles ont été le théâtre de multiples réincarnations, de sorte que les "dossiers" actuels sont extrêmement complexes.
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En hébreu le hasard, la coïncidence se traduit par : mikré (מקרה ).
Si on retourne les lettres de ce mot, cela donne : rak méHachem (seulement d'Hachem - רק מה׳).=> Rien ne vient par hasard.
Tout est 100% made in Hachem, et est ce qu'il y a de mieux pour nous!! 🙂

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-> Dans le Yalkout Chimoni (Choftim 81), on trouve le récit suivant :
Un élève du Ramban était tombé gravement malade.
Lorsque son maître vint lui rendre visite, il comprit que ses jours étaient désormais comptés et qu'il ne tarderait pas à rejoindre le monde de Vérité.
Le Ramban lui dit alors : "Ecoute-moi bien, mon fils. Sache que dans le monde Céleste, le jugement a lieu dans une immense salle, dotée de nombreuses chaises, et c'est là que siège la présence divine. Voici une amulette, grâce à laquelle toutes les portes célestes s'ouvriront devant toi, et te conduiront tout droit dans ce lieu suprême.
Arrivé la-bas, je te demande de poser une série de questions qui me taraude profondément, et qui ont trait à l'existence du peuple juif."

Le Ramban remit à son élève la liste de ses questions, et le pria de lui apparaître en rêve pour lui donner les réponses qu'il aura reçues du Ciel.

Quelques temps plus tard, l'élève décéda.
Un jour, alors que le Ramban étudiait la Torah près d'une fenêtre, il aperçut soudain de l'autre côté l'image de son défunt disciple.
Celui-ci lui dit : "Sache, maître, que dans tous lieux où je suis arrivé, j'ai présenté votre amulette et l'on m'a laissé franchir une porte après l'autre, jusqu'à ce que j'atteigne la grande salle dont vous m'aviez parlé.
Mais lorsque j'ai voulu poser vos questions, j'ai compris aussitôt qu'elles n'avaient aucun sens dans le monde de Vérité, car là-bas, tout est droiture et justice!"

"La Torah ainsi que les mitsvot dans leur ensemble n'ont été données à Israël que pour qu'il place sa confiance en D."

[le Gaon de Vilna]

La émouna est l’essence de chaque juif

+ La émouna est l'essence de chaque juif :

-> Chaque juif croit en Hachem. La émouna est l'état de conscience naturel d'un juif.
Nous savons essentiellement et intrinsèquement qu'Hachem existe et dirige le monde, et qu'Il ne fait que le bien. Cela fait partie de notre nature de voir le monde de cette manière.
Chaque juif connaît profondément cette vérité, qui fait partie de son essence.

Dans ce cas, comment expliquer les moments où nous ne sommes pas sûrs de cela?
Lorsqu'une personne souffre, elle peut se poser des questions : Hachem est-il vraiment là? Se souvient-il de moi? Sait-il ce que je traverse? Ces questions peuvent aggraver la douleur ...
Si l'état naturel d'un juif est la émouna, comment expliquer les moments de notre vie où notre émouna est faible, les moments où nous ne sommes pas sûrs de croire ?

L'explication est que l'inquiétude et le stress peuvent nous donner l'impression que notre émouna est faible. Mais ce n'est pas le cas. Nous croyons. Chaque juif y croit.
Les sentiments de faiblesse viennent de l'extérieur de nous, la émouna est notre essence (ce que nous sommes vraiment). Nous sommes forts, et notre émouna est toujours forte, même si nous avons l'impression qu'elle ne l'est pas.
L'inquiétude et la souffrance nous troublent et obscurcissent nos pensées et nos sentiments.
Chaque juif, au plus profond de lui-même, sait absolument qu'Hachem existe. Les sentiments nous empêchent d'avancer. Nous pouvons reconnaître les sentiments de faiblesse, mais il serait inexact de considérer que notre émouna est réellement faible.
Nous avons de la émouna même lorsque nous n'en avons pas l'impression. Notre faiblesse n'est pas ce que nous sommes, c'est juste ce que nous ressentons.

Une personne anxieuse peut avoir l'impression de manquer de émouna. Pourquoi l'anxiété et les doutes sur la foi coexistent-ils souvent? Quelle en est la cause? Le manque de émouna cause-t-il l'anxiété, ou l'anxiété cause-t-elle le manque de émouna?
La réponse est cette dernière. Chaque juif est fondamentalement croyant. L'anxiété peut affecter ce qu'il ressent, mais un juif croit toujours. Même s'il a l'impression de ne pas y croire.

Imaginons un instant qu'un homme souffrant soit assuré d'être sauvé demain. Il retrouverait immédiatement sa émouna, même s'il souffre encore aujourd'hui. Comment expliquer cela ? Après tout, il souffre encore.
La raison en est que la faiblesse de la émouna ne vient pas de lui. La faiblesse, c'est son inquiétude. Si vous supprimez l'inquiétude, sa force revient". En fait, il a toujours été très fort. Il a simplement été attaqué par son inquiétude.

Dans les moments de difficulté, de souffrance, lorsque des doutes surgissent, on peut se réconforter en sachant que ces doutes ne sont pas les siens. Savoir cela peut rendre ce que l'on vit d'autant plus tolérable.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pin'has 5700]

=> La faiblesse de la émouna n'est pas due au fait que l'émouna d'une personne est faible, mais plutôt au fait qu'elle est détournée de la émouna puissante qui est naturellement en elle.

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-> Le séfer ha'Hinoukh (mitsva 25) définit la émouna comme "la croyance en Hachem : [croire que le monde n'a qu'un seul D., qui est à l'origine de tout ce qui existe, et que tout ce qui est, était et sera à jamais provient de Sa puissance et de Sa volonté ; et qu'Il nous a fait sortir d'Égypte et nous a donné la Torah"

-> Selon le rabbi de Piaseczno (dans son Déré'h haMélé'h) :
La émouna constitue bien plus qu'une simple connaissance de l'existence d'Hachem, mais inclut un engagement envers Lui et une relation avec Lui.
La émouna a aussi une composante émotionnelle, "vouloir et désirer Hachem et Sa Torah".
[...]

La émouna c'est le fait de savoir qu' "il n'y a rien en dehors de Lui, et que tout le monde et tout ce qu'il contient n'est qu'une illumination (héara) de [la] lumière d'Hachem".

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-> Selon le rabbi de Piaseczno explique qu'après qu'Avraham ait eu la émouna en Hachem, il a donné à chaque juif une émouna naturelle et inhérente.

-> Le Tanya écrit que la nature même du plus simple des juifs est d'être prêt à mourir al kiddouch Hachem. [en raison de sa émouna toujours présente au fond de tout juif]

Le Tanya explique que cette émouna forte comme provenant de la nature de l'âme, qui est une partie d'Hachem ('helek Eloka mimaal).
[cela ne contredit pas ci-dessus, où il écrit que la source de notre émouna naturelle est Avraham. Avraham a simplement fait ressortir notre vraie nature. ]

-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech - Roch Hachana 5700) développe un concept similaire concernant la crainte d'Hachem, à savoir qu'elle est, en effet, naturelle chez un juif.

=> Ainsi, tous les juifs, quoi qu'il arrive, croient en D. et en Sa grandeur.

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-> Selon le rabbi de Piaseczno :
"Lorsque l'esprit d'un homme tombe (en raison de ses doutes dans la émouna) et qu'il est (par conséquent) difficile pour lui de gérer la souffrance qui lui a été donnée par le Ciel, cela (ces doutes) provient des forces d'impureté (sitra a'hra) et du mauvais penchant (yétser ara) ... avec le questionnement qu'il [le yétser ara] met dans son esprit."

=> Cela signifie que ce n'est pas la personne elle-même qui doute. C'est la force d'attraction de son yétser ara qui lui impose des doutes.

-> Le rabbi Elimélé'h de Lizhensk, dans sa Téfila Kodem haTéfila, il écrit :
"Il est révélé et connu devant Toi que nous ne nous rebellons pas contre Ta parole, Ta Torah et Tes commandements par révolte et trahison, à D. ne plaise, mais plutôt à cause du grand feu du yétser ara qui brûle constamment en nous ... et trouble nos pensées".
L'idée étant que nos pensées confuses, ou notre anxiété, comme dans la discussion ci-dessus, ne sont pas le vrai nous, mais plutôt une attaque venant de l'extérieur.
[dans la difficulté on peut ne plus être nous-même, comme bloqué par l'extérieur, mais notre intériorité (ce qu'on est vraiment) de juif est confiance en papa Hachem. ]

-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodesh - Shoftim 5701) parle d'un niveau d'anxiété dans lequel une personne peut avoir la garantie d'être sauvée demain mais ne pas retrouver sa émouna aujourd'hui.
Il explique que c'est le niveau appelé kotser roua',h et que c'est ce que le peuple d'Israël a vécu en Egypte.
La Torah nous dit que Moché a dit au peuple juif qu'il était venu pour les délivrer, mais qu'ils ne l'ont pas cru (Vaéra 6,9) : "vélo chamou el Moché mikotser roua'h oumé'avoda kacha" (et ils n'ont pas cru Moshé à cause de leur manque d'esprit et de leur travail acharné).
Pourquoi ne l'ont-ils pas cru? On aurait pu penser que la perspective d'être délivré aurait été un tel soulagement qu'ils auraient accueilli son annonce et se seraient réjouis.
Le rabbi de Piaseczno explique que les juifs ont certainement cru Moché, dans leur esprit. Mais dans leur coeur, ils avaient du mal à accepter cette annonce et à s'en réjouir.
Les circonstances semblaient si impuissantes qu'en dépit du fait qu'ils savaient qu'ils allaient être sauvés, cela ne leur donnait aucune force. C'est le "kotser roua'h", le sentiment que les choses ne peuvent pas s'améliorer.
C'est la "brièveté d'esprit" qui nous empêche de voir au-delà du présent douloureux, aveugle à la lumière au bout du tunnel difficile.

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech - Vayéchev 5701) écrit :
"Mais pour tout ce que nous ne pouvons pas saisir ['houka], nous devons renforcer notre émouna ... notre émouna est plus élevée que notre raison d'être (la émouna est au-dessus de ce monde physique de la raison d'être).
Par conséquent, lorsque nous nous attachons à Hachem dans une émouna complète, au-dessus du raisonnement, notre souffrance, que nous ne pouvons pas comprendre, devient également adoucie (allégée, parce que nous avons transcendé ce monde, le lieu où réside la souffrance, pour aller dans un monde supérieur où il n'y a pas de souffrance)".

=> Le point de vue du rabbi de Piaseczno est que, grâce à la émouna, nous nous élevons au-dessus de ce monde de douleur, de souffrance, et nous nous attachons à un monde supérieur, au-dessus de la douleur.
En d'autres termes, la émouna que notre douleur est bonne atténue en fait la douleur.

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-> "Plus vous aurez de pensées fortes et constantes sur les questions de émouna, plus il sera facile d'éveiller votre âme pour que vous soyez capable de parler à Hachem, qui se tient devant vous.
[...]
Dans la mesure où votre émouna est forte et où vous vous en remplissez intérieurement et extérieurement, il sera plus facile d'éveiller votre âme
[rabbi de Piaseczno - 'Hovat haTalmidim - pérek tét]

L'implication est que le renforcement de la émouna améliore la prière, et que le fait de penser à la émouna renforcera la émouna.
Plus on se sature de émouna, plus on pourra vivre avec émouna.

-> Le rabbi de Piaseczno écrit aussi :
"Vous devez vous habituer à penser ... à votre émouna, qu'Hachem remplisse le monde entier de Son honneur...
Lorsqu'on pense de manière répétée et croissante (à des pensées de émouna) ... cela deviendra si certain, si clair et si proéminent devant nos yeux, à tel point que toute notre chambre et notre environnement sont remplis de cette pensée [de la réalité d'Hachem] et qu'on s'y consacre entièrement [c'est-à-dire, l'émouna]".

-> De même, dans son Déré'h haMélé'h (Pessa'h), le rabbi de Piaseczno enseigne :
"Quand c'est le matin, [c'est-à-dire dans des circonstances moins difficiles, on doit apprendre] à penser à la grandeur d'Hachem ... et cela [c'est-à-dire la capacité à maintenir la émouna dans les moments difficiles] dépend de la façon dont on s'est connecté à Hachem (en le faisant dans ces moments moins difficiles)".

-> Il se répétait souvent : "J'ai une émouna complète (ani maamin bé'émouna chéléma) que Hachem est la seule réalité dans le monde et qu'il n'y a rien d'autre qui existe [véritablement] en dehors de Lui. Et le monde entier, et tout ce qu'il contient, ne sont que la lumière de la lumière d'Hachem."

"Nous avons l'obligation d'accorder à toute personne le bénéfice du doute.
Pourquoi sommes-nous donc parfois si peu enclins à l'accorder à Hachem?"

[Rav Aharon de Karlin]

"La émouna exige un travail constant ...

A chaque fois que vous avez besoin de quelque chose, demandez à D. qu'Il vous aide à l'obtenir.
Si vous devez acheter de nouvelles chaussures, demandez-Lui : "Maître du monde, mes chaussures sont usées. Je T'en prie, accorde-moi l'argent nécessaire à l'achat d'une nouvelle paire."

Il doit en être ainsi pour toute chose.
C'est la seule manière d'acquérir une foi solide, et de prendre réellement conscience que D. nous accorde tout ce dont nous avons besoin."

[le 'Hazon Ich]