Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Si un homme [marié] est capable de trouver une femme plus belle que la sienne, c’est qu’il n’a jamais vraiment aimé la première ...

Autrement dit, lorsque je me marie, la problématique n’est pas de prendre la plus belle du monde, mais que, dès lors que je l’ai choisie, la plus belle, c’est elle!

[rav Yossef 'Haïm Sitruk]

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-> Le Séfer ha’Hinoukh (mitsva 572) enseigne que lorsqu’un homme aime sa femme, aucune autre femme au monde ne semble attirante à ses yeux, et il n’en a aucune envie de fauter.

[pour cela par exemple, on essaiera autant que possible d’apprécier les qualités de notre épouse, tout ce qu’elle apporte à notre vie, … En effet, en ne prenant pas cela pour acquis, nous pouvons développer son importance, notre estime d’elle à nos yeux, et ainsi réduire à néant toute autre femme (puisque ne lui arrivant pas à la cheville!), et tout moment de friction (comment puis-je m’emporter contre elle, alors qu’elle fait tellement pour moi, qu’elle m’apporte tellement dans ma vie, qu’elle a de si belles qualités, …)]

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[b'h, issu du 2°/ du divré Torah : https://todahm.com/2018/10/10/3-questions-reponses-paracha-ki-tetse ]

[Même] s'ils ont eu une maison/foyer paisible pendant la semaine, lorsque Shabbath arrive ils doivent se couvrir l'un l'autre de mots agréables et de davantage d'amour.

[Tikouné Zohar - p.64b]

Rabbi Akiva fait ce commentaire : "Si un homme et sa femme sont méritants, la Présence Divine résidera parmi eux, sinon un feu les consumera"

Rava précise : le feu de la femme est plus dévastateur que le feu de l'homme.
Pour quelle raison?
C'est parce que pour la femme (icha - אשה) les lettres (aléph et chin, qui forment le mot : éch - feu - אש) son juxtaposées, tandis que pour l'homme (ich - איש) ces lettres (qui forment le mot אש) sont séparées (par la letttre "youd").

[guémara 17a]

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-> Lorsque les 2 conjoints sont méritants, en demeurant fidèles l'un à l'autre et en suivant le chemin "droit" de la Torah, Hachem distribuera les lettres de Son Nom י-ה, le youd à l'homme (איש) et le hé à la femme (אשה).

Mais s'ils ne sont pas méritants, Hachem retirera Son Nom, donc les lettres youd et hé, et il ne restera plus chez chacun que les lettres aléph et chin qui forment le mot אש (éch - feu) ; ce couple va alors à sa perte par le feu de la dispute.
[Rachi]

-> Le rav 'Haïm Vittal dit que celui qui porte atteinte à sa paix conjugale provoque le départ de la présence Divine de son foyer et la disjonction du Nom divin : les lettres Divines Youd et Hé, respectivement placées en l’homme et en la femme, se détachant d’eux.

-> Tant qu'Adam était seul, il s'appelait : "adam" (אדם).
Lorsque Hachem lui a donné sa compagne 'Hava, ils se sont appelés : "éch" (אש).
Hachem a dit : "S'ils suivent Mes voies et accomplissent Mes commandements, Mon Nom י-ה sera posé sur eux pour devenir איש et אשה dignes de ce Nom, et Je les épargnerai de toute détresse ; sinon Je retirerai d'eux Mon Nom, c'est-à-dire les lettres youd et hé, et ils redeviendront אש (un feu), selon le verset : "Car ce sera un feu dévorant jusqu'à la perdition" (Iyov 31,12).
Ils se "brûleront" alors l'un l'autre jusqu'à se détruire mutuellement.
[Pirké déRabbi Eliézer - chap.12]

-> La lettre youd (י) du milieu du mot איש, qui s'écrit en plein יוד, a pour guématria : 20.
La lettre chin (ש) du milieu du mot אשה, qui s'écrit en plein שין, a pour guématria 360;
La guématria totale de ce couple de lettre est donc de 380 (20+360) ; si on ajoute les 6 lettres (de איש et אשה), on obtient 386 qui est la guématria du mot : "Ché'hina" (Présence Divine - שכינה), de valeur 385 auquel on ajoute 1 pour le mot lui-même (le kollel), soit au total 386.

Il y a donc ici une allusion au fait que la Présence Divine (chékhina) règne au "milieu" du couple.
[Ben Ich 'Haï]

"Tout homme qui n'a pas d'épouse ne peut pas être appelé : "Adam" (Homme)."

[rabbi El'azar - guémara Yébamot 63a]

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-> Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome.3,p.33) commente :
Hachem a doté l'homme et la femme d'un pouvoir de donation (koa'h hanétina) par lequel ils se complètent mutuellement au cours de leur vie matrimoniale.
Le donneur apporte au receveur le complément qui lui manque, et le receveur permet au donneur d'exercer son pouvoir de donation.
Par cet échange réciproque, l'unité du couple se renforce, car chacun donne et reçoit.

Plus l'homme et la femme sont différents, plus cette complémentarité est nécessaire et devient une source d'amour mutuel.
Mais si chacun des 2 membres du couple veut vivre une vie égoïste en ne pensant qu'à prendre (koa'h hanétila), la discorde s'installe, voire même la haine.

Nous comprenons pourquoi un homme non marié ne peut pas être entier, car il n'échange pas et ses manques demeurent ; il ne peut donc pas être appelé : Adam.

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-> Il n'y a pratiquement aucun endroit ou moyen pour qu'un homme puisse arranger son caractère et devenir complet, si ce n'est dans sa maison et son comportement en cet endroit.
A chacun Hachem donne la femme dont il a besoin et qui correspond [le mieux] pour compléter son objectif.
[rabbi 'Haïm Vittal - début du Chaaré Kédoucha]

"De chaque être humain s'élève une lumière qui atteint directement le Ciel, et lorsque 2 âmes qui sont destinées à être ensemble se trouvent l'une l'autre, les flux de lumière s'écoulent ensemble et une seule lumière plus brillante sort de cet être uni."

[Baal Chem Tov]

+ Les défis de notre génération (par le rabbi Friedlander) :

"Les gens d'aujourd'hui ont une vie moins difficile que ceux des générations précédentes, c'est la raison pour laquelle ils ont moins d'endurance pour affronter les situations difficiles.
Ainsi, dans notre génération moderne en avancée perpétuelle, les gens cherchent des solutions rapides à leurs problèmes et ne sont pas prêts à s'armer de patience.

De plus, notre société habituée au luxe, au confort et aux solutions faciles refuse de souffrir et de faire des concessions.
Ce phénomène accentue l'égocentrisme et amoindrit le désir de se dévouer pour son conjoint et donc de céder."

[rabbi 'Haïm Friedlander - Introduction au "Véyadata ki shaom aolé'ha"]

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-> Cela est à mettre en parallèle avec les paroles fondamentales de rav Dessler (Mikhtav méEliyahou) :
"Nous avons tendance à penser que le don est une conséquence de l'amour car il est logique d'avoir envie de donner à une personne que l'on aime.
Mais l'inverse est d'autant plus vrai. En effet, l'homme aime le fruit de son investissement, car il ressent qu'une partie de lui s'y trouve désormais".

-> Aux couples à l'aube de leur mariage, le rav Dessler disait :
"Faites en sorte d'aspirer toujours à vous prodiguer du bien mutuellement comme maintenant, au début de votre couple.
Et sachez que dès lors que vous commencerez à réclamer l'un de l'autre ce que vous pensez vous revenir de droit, votre bonheur se dissipera."

"Selon nos Sages, il est plus important de se marier et d'avoir des enfants que de construire le Temple.
[...]

La mitsva relative au mariage est si importante que nos Sages n'hésitent pas à autoriser quelqu'un à vendre un rouleau de la Torah dans ce but.
[...]

Tant qu'un homme reste sans épouse, la Présence Divine l'abandonne.
Un célibataire doit implorer D. de le sauver du mal, car toutes sortes d'esprits maléfiques s'attachent à lui.
Quiconque ne s'est jamais marié, il eut mieux valu qu'il ne vienne pas au monde.
Lorsqu'il quitte ce monde, il est puni pour ne pas avoir laissé de descendance.
[...]

Dans le monde futur, les provisions principales dont dispose l'homme pour le sauver, sont les bons enfants dont il est le père.
[...]

Tout comme le commandement nous enjoint de "croître et de multiplier", il nous ordonne également de "croître et de multiplier" notre étude de la Torah ...
Un homme doit ressentir les mêmes souffrances lorsqu'il perd un enfant ou oublie une étude."

[Méam Loez - Béréchit 1,28 : "Croissez et multipliez et remplissez la terre"]

"La bonté que l'homme manifeste à sa femme et aux habitants de sa maison est la plus grande bonté possible, de première qualité."

[Saba de Slobodka - Ohr haTsafoun]

[en effet, il explique que plus on présente un acte de bonté de façon à ce que le bénéficiaire ne ressente pas le "pain de la honte" (d'avoir à "s'abaisser" à recourir à l'aide d'autrui), et qu'il se sente bien qu'on l'aide, alors plus la bonté est grande, parfaite.
Plus le bénéficiaire se sent proche de celui qui donne, moins il a le sentiment de dépendre d'autrui. Ainsi, la bonté envers sa femme, qui est comme notre propre corps, est la plus proche de la bonté de Hachem envers l'homme, qui ne sent pas le "pain de honte".]

"Le mariage juif est à l'image du lien forgé entre D. et le peuple juif au mont Sinaï.
De même que les mariés restent ensemble au même endroit pendant un an, de même les juifs n'ont pas quitté le mont Sinaï pendant un an après le don de la Torah."

[Rabbénou Bé'hayé]

-> b'h, cf. Shavouot : le jour de notre mariage : https://todahm.com/2018/05/30/6537

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+ "Lorsqu'un homme prend une nouvelle épouse ... il doit rester disponible pour sa famille pendant un an et se réjouir avec son épouse" (Ki Tétsé 24,5)

-> Cette mitsva a pour but de développer l'amour et l'harmonie entre les époux.
Ils peuvent ainsi se familiariser l'un à l'autre et mieux se connaître, ce qui amènera une affection et une stabilité plus grande dans le couple."
[Séfer ha'Hinoukh]

"On doit ressentir que nous ne pourrons jamais retrouver un autre [femme] comme elle, qu'elle est la partie la plus précieuse de notre maison.
De même que les singes sont éloignés d'un être humain, de même l'est [notre femme] en comparaison des autres femmes."

[Zohar haKadoch I,p.49]

[une fois que nous nous sommes mariés, il faut être certain que Hachem a donné Son accord, qu'il n'y aucune autre femme qui peut mieux nous convenir.
Nous devons en permanence se focaliser sur ses qualités (minimisant ses défauts : elle est humaine comme nous!), au point que selon le Zohar les autres femmes deviennent à nos yeux comme des animaux (singes)! ]