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L'enseignement de Rabbi Akiva : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même est un grand principe de la Torah (klal gadol baTorah)" (guémara Yérouchalmi Nédarim 9,4), peut être traduite d'une manière différente.
Le mot "klal" peut faire référence à Klal Israël, la nation juive. Ainsi, l'observation de Rabbi Akiva peut également signifier : "le commandement d'aimer son prochain comme soi-même fait d'Israël une nation grande dans la Torah."
Par conséquent, l'adhésion commune à la Torah favorise l'unité entre les juifs.
[Sfat Emet - Shavouot 5662 ]

La grandeur de Moché = aimer chaque juif

+ La grandeur de Moché = aimer chaque juif :

-> Hachem témoigne de la fidélité de Moché Rabbénou, en disant : "De toute la maison, c'est le plus dévoué" (Béahaloté'ha. 12,7).
C'est le seul prophète à propos duquel il est dit : "Je lui parle face à face, dans une claire apparition, sans énigmes. C'est l'image de D. même qu'il contemple" (Béahaloté'ha. 12,8).
Nos Sages (midrach Dévarim rabba 11,7) nous enseignent que Moché est à moitié homme et à moitié D.

=> Aucun être humain n'a été défini de la sorte. Pourquoi Moché mérita-t-il d'être qualifié ainsi?

Le rav 'Haïm Vital écrit :
Moché mérita tous ses degrés [spirituels très très élevés] uniquement parce qu'il aimait le peuple d'Israël et partageait ses souffrances, comme nos Sages nous l'enseignent : "Il alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances" (Chémot 2,11).
Rachi commente qu'il s'appliquait de tous ses yeux et avec tout son cœur et souffrait avec eux. Ce fut ainsi le début de Moché Rabbénou.

Celui qui fait honte à quelqu'un, le désigne par un surnom ou tire gloire de son humiliation tombe dans la géhenne et n'a pas part au monde futur; faire pâlir son prochain de honte équivaut à un meurtre.

Les railleurs sont l'un des quatre groupes qui ne sont pas visités par la Présence divine.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Peiner son prochain c'est comme peiner un monde entier, car chaque personne est un microcosme.
[séfer 'Hassidim - chap.44]

Prier & amour d’autrui

+ Prier & amour d'autrui :

-> La guémara (Baba Batra 10a) discute de la coutume de donner à la tsédaka avant de prier, citant le verset : "Je verrais Ta face avec justice" (ani bétsédék é'hzé pané'ha - Téhilim 17,15), et en expliquant que tzédek se réfère à tsédaka.
Rabbi Méchoulam Feish, le rabbi de Tosh, a élargi l'application de ce verset et ne commençait pas à prier le matin avant d'avoir rendu service à un autre juif.
En nous ouvrant à un autre juif, nous ouvrons les canaux divins et nos prières peuvent s'élever.

-> Le Arizal enseigne que chaque matin, avant de commencer à prier, nous devrions déclarer, avec une résolution sincère : "Haréni mékabel alaï ... - j'accepte par la présente le commandement positif d'aimer mon prochain (juif) comme moi-même".
L'amour d'autrui est une condition préalable à l'entrée dans le monde de la prière. En nous reliant au peuple juif, nos prières se fondent avec celles de nos frères et sœurs juifs du monde entier, et nos efforts se complètent, comme les différents membres d'un corps.

Rabbi Pin'has de Koritz va jusqu'à dire qu'une prière prononcée sans l'intention de se lier "au nom de tout Israël" (béchem kol Israël), à l'ensemble collectif du peuple juif, "éno téfila" = n'est pas considérée comme une prière".

Le rav Aryeh Leib Heller (auteur du Kétsot Hachoshen et du Shev Shemaitsa), écrit dans l'introduction de ce dernier ouvrage qu'il convient de se concentrer sur la mitsva d'aimer son prochain avant la prière, l'étude de la Torah, "oubé''hol maasé tov", et avant "toute bonne action", pour se lier au béchem kol Israël.

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-> Une personne ne doit prier que dans une pièce qui a des fenêtres, comme il est dit : "Ses fenêtres étaient ouvertes dans la chambre haute, vers Jérusalem" (Daniel 6,11). [guémara Béra'hot 34b]
La Halakha exige en effet qu'un lieu de prière ait des fenêtres.

Le rav Kook interprète cette loi avec un sens spirituel : la possibilité de regarder à l'extérieur éveille la conscience de notre responsabilité et de notre relation avec l'ensemble du monde extérieur dans lequel nous vivons.
Alors que la prière doit très certainement se concentrer sur notre âme et notre monde intérieur (on peut se focaliser que sur nos besoins, notre "moi je"), la conscience de l'âme nous rapproche des autres âmes juives et favorise une connexion plus profonde avec le monde qui nous entoure. Le fait de joindre l'amour du prochain juif (véahavta) à la prière nous relie à tout le peuple juif et à l'ensemble de la création.

-> Le recensement prescrit par la Divinité ne vise pas seulement à préciser le nombre de juifs, mais aussi à "relever la tête" du peuple juif et à montrer que chacun d'entre nous est important et bien-aimé.
Chaque juif contribue à hauteur d'un demi-shékel, exprimant ainsi notre valeur en tant que partie d'un tout indissociable. Le demi-shékel nous fait prendre conscience de manière tangible que nous sommes incomplets les uns sans les autres.
Rabbénou Bé'hayé explique la raison de la coutume que nous avons jusqu'à ce jour de ne pas compter les gens individuellement. En tant qu'individus, il se peut que nous n'ayons pas assez de mérite pour résister au jugement, et c'est pourquoi nous nous abstenons de singulariser qui que ce soit.
Cependant, lorsque nous sommes comptés en tant que membres d'une grande communauté, même si un individu manque de mérite, les atouts spirituels partagés et l'identité de l'ensemble plus vaste sont toujours méritoires.
Par l'accomplissement de "véahavtaé, nous sommes considérés comme faisant partie du collectif de notre peuple, et notre destin et notre jugement sont liés à la survie éternelle et au destin de Knesset Israël.

[lorsque nous prions individuellement, notre prière est examinée (sommes-nous méritants d'une telle demande? avons la kavana nécessaire?), mais lorsque nous prions avec le peuple juif, alors Hachem prend nos prières sans "tri" conditionnel préalable. ]

-> Lorsque l'individu se confesse, il le fait dans un état d'insécurité, car quelle assurance a-t-il qu'il sera acquitté de ses fautes Et qui peut lui promettre que sa transgression sera oubliée et ne le hantera pas jusqu'à la fin des jours?
En revanche, Knesset Israel, et chaque communauté juive est considérée comme un microcosme de l'ensemble de Knesset Israel, avoue avec un sentiment de confiance et même de joie, car elle le fait en présence d'un allié loyal, devant l'être le plus aimé.

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-> Le juif qui croit en Knesset Israël est un juif qui se lie par des liens indéfectibles non seulement au peuple d'Israël de sa propre génération, mais aussi à la communauté d'Israël à travers les âges.
[tous les juifs passés, présents et à venir ne forment plus qu'un! ]

Unité = protection des fauteurs

"Sois le garant (arov) du bien de Ton serviteur ; que les fauteurs ne m'oppriment pas" (arov avdé'ha létov, al yaachtouni zédim - Téhilim 119,122).
Le mot "arov" (עֲרֹב) peut signifier "ta'arouvot" (un mélange). Ainsi, nous demandons à être mélangés au reste du peuple juif, et par ce mérite, à être sauvés des fauteurs.
[Sforno]

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-> Comment une personne peut-elle accomplir les 613 mitsvot, alors que certaines sont réservées au Cohanim ou Lévi'im, ou à un nombre limité de personne?
Le Yisma'h Israël (Michpatim 21,1), au nom de nos séfarim hakédochim, répond que si une personne aime tous ses concitoyens juifs littéralement comme elle-même, elle est incluse avec eux et se voit créditée de leurs mitsvot. Lorsque nous sommes tous unis les uns aux autres, nous devenons une seule entité et nous sommes crédités des mitsvot de chacun.

Le Zohar Hakadoch affirme que si une personne n'accomplit pas toutes les mitsvot, elle doit revenir dans ce monde dans une réincarnation, ce qui est une punition très difficile.
Cependant, si une personne est unie avec ses concitoyens juifs, elle est considérée comme ayant accompli toutes les mitsvot et elle évite cette punition.
C'est pourquoi le Zohar affirme que chacun doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter ce châtiment et que la seule façon d'y parvenir est d'aimer chaque juif comme on s'aime soi-même et, de cette façon, de mériter d'accomplir les 613 mitsvot.

L’unité du peuple d’Israël …

+ L'unité du peuple d'Israël ...

Dans la guémara (Yérouchalmi Nédarim 9,4), le Smag rapporte l'idée suivante :
Un homme marche en chemin lorsque, soudain, l'un de ses pieds butte contre l'autre et le fait trébucher ; le voilà par terre, couvert de bosses et d'égratinures.

Songera-t-il à se venger du pied "coupable" au lieu de panser ses blessures?
En voudra-t-il à ce pied?

Sûrement pas, car ses pieds, tout comme ses mains ou son visage sont des parties d'un seul et meme corps, le sien.
Ce qu'il devrait faire, c'est réfléchir un peu et comprendre que ce sont ses fautes qui l'ont fait trébucher.
[...]
Chacun, tout en faisant  partie d'un tout, possède son indépendance et sa personnalité distincte, à la manière d'un corps qui est un tout mais qui est composé d'éléments distincts qui possèdent chacun une fonction individuelle.

Ce n'est que dans ce monde où l'âme de l'homme est enfermée dans son enveloppe de chair et se soucie de sa propre personne, qu'elle se voit comme une entité distincte.
Mais en réalité, il n'en est rien, et tous les juifs ne font qu'un.

Source (b"h) : issu du livre "Chémirat haLachone" du 'Hafets Haïm

-> Le Gaon de Vilna (sur Michlé 6,19) et le rav Its'hak Isaac 'Haver (drouch parachat Shékalim) parlent tous deux avec éloquence de la condition sine qua non de l'unité entre les juifs pour que la Chékhina puisse résider parmi nous.

Le rav Chaver conclut : "Tout comme l'âme ne s'attache pas à un seul organe, Hachem n'est pas appelé Eloké Israel, le D. d'Israël, à moins que la nation entière ne soit unie, de sorte qu'Il habite avec toute la nation comme une seule personne".

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-> Le Maharal (Nétsa'h Israël 53,54) nous enseigne également qu'Aharon HaCohen, le grand unificateur du peuple juif, nous aide également à nous relier à notre Père céleste.
Le rav David Cohen (roch Yéchiva de la Yéchivat 'Hévron - Zman Sim'haténou) ajoute que c'est pour cette raison que les Ananei HaKavod (Nuées de Gloire) étaient par le mérite d'Aharon. Puisqu'il a rassemblé le peuple juif en faisant la paix entre les individus, il a également effectué résider la Chékhina dans la nation.

Garder le silence pour préserver la paix

+ Garder le silence pour préserver la paix :

- La Rabbanite 'Haya Rivka Shinlzon affirmait que l'on apprend un enseignement important de la dernière phrase de la Amida : "Osé Shalom" (Celui qui fait régner la paix ...), que l'on prononce après avoir reculé de 3 pas et en se penchant vers l'avant.
En effet, de la même manière, il faut se plier et reculer en arrière en faveur de la paix!!

- La Rabbanite Kanievsky disait toujours : "Lors d'un différend ou d'une dispute, la plus infime des concessions de notre part a le pouvoir d'engendrer de grandes délivrances!
N'est-il pas écrit que le monde ne se maintient que par le mérite de celui qui se tait au moment d'une dispute!"

- Le Rabbi Its'hak Zilberstein conseille à une personne offensée : "Qu'elle s'isole dans un coin (de la maison) et dise "Que ce soit Ta volonté [D.] que le silence que je garde soit considéré à Tes yeux comme un grand acte et qu'il me nettoie de mes fautes", car je supporte cette peine pour me plier à ce que Tu as ordonné dans Ta Torah : "les personnes humiliées n'humilient pas en retour, elles subissent l'humiliation et ne répondent pas" et au sujet de ces personnes, Tu as écrit : "Ceux qui aiment D. rayonneront comme le soleil dans sa gloire " (Choftim 5;31)".

=== Qu'avons-nous à gagner à répondre sur le coup de la colère/l'humiliation, à part mettre de l'huile sur le feu?
Au contraire, (même si c'est très dur) agissons selon la volonté de D., et au-delà d'une pluie de bénédictions qui nous est promise, nous pouvons espérer que notre réponse puisse trouver écho dans un climat apaisé et constructif.

Source : adaptation et compilation personnelle (b"h) du livre : "La femme Juive" de Sarah Hassan

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-> b'h, également : https://todahm.com/2020/09/21/15207-2

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-> Les gens pensent que la grande dignité de l'homme est d'avoir le pouvoir de s'exprimer. Et moi, je pense que le pouvoir de l'écoute est plus précieux que tout le reste.
[rabbi Naftali de Ropshitz]

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-> "Je n'ai rien trouvé de plus salutaire que le silence" (Pirké Avot 1,17)

-> "Si le silence convient bien aux sages, à plus forte raison aux insensés" (guémara Pessa'him 99a)

-> "Le monde ne se maintient que grâce à celui qui se tait au moment d'une querelle" ('Houlin 81a)

-> "De même qu'il est une mitsva de dire ce qui peut être entendu, de même il est une mitsva de ne pas dire ce qui ne peut être entendu et il vaut mieux se taire" (guémara Yébamot 64b)

-> "Le meilleur remède à toute chose est le silence ... un mot vaut un séla, le silence en vaut deux" (guémara Méguila 18a)

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-> Les lèvres qui restent fermées et s'abstiennent de dire du lachon ara finiront pas donner de bonnes réponses aux questions concernant la Torah.
Si comme l'affirme la guémara (Arakhin 15a), le lachon ara est parmi les fautes les plus graves du judaïsme, alors certainement le fait de fermer ses lèvres [plutôt que de dire du lachon ara] peut être classé parmi les plus grandes mitsvot.
Aucune bénédiction n'est récitée lorsque l'on prend seulement la arava à Hochana Rabba (guémara Soucca 44b) [au moment de la frapper au sol]. De cela, nous pouvons apprendre que parfois rester silencieux est aussi efficace que parler des mots de Torah.
[Sfat Emet - 5654]

[le Sfat Emet y développe également qu'à Souccot en prenant la arava (qui représente les lèvres) avec les autres Espèces cela fait allusion au pouvoir de bouger nos lèvres, de parler (ex: paroles de Torah, d'encouragement à autrui, ...) et lorsque nous ne prenons à Hochana Rabba la arava seulement , cela fait allusion à l'importance de fermer nos lèvres, d'être silencieux.
Il ajoute que parfois cette dernière attitude peut être plus efficace que la première.]

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-> Le trait de caractère le plus bénéfique est le silence.
[Rabbénou Yona ; Méïri]

-> Avant de parler, je suis maître de mes mots ... une fois que les mots sortent de ma bouche, ils me dominent.
[rav Yéhouda ha'Hassid]

-> Le 'Hazon Ich disait : "Il y a des gens qui savent parler, mais je sais garder le silence, et c'est encore plus difficile que de parler."

-> Que le fait de dépenser ton argent soit plus facile à tes yeux que le fait de dépenser tes mots.
[Roch - Or'hot 'Haïm]

-> Le silence est une grande compétence ... ce n'est que dans la solitude que l'âme et l'esprit développent leur force.
[rav Shlomo Wolbe]
[en sachant se taire, on permet à son intériorité, à son âme, de prendre le dessus et de se prospérer sous être étouffer par la matérialité, par nos pulsions égocentriques (ex: souvent en parlant c'est motivé par un sentiment inconscient de vouloir extérieur [j'ai de l'importance aux yeux des autres], au détriment de vrai soi-même).]

-> Le Déré'h 'Haïm développe cette idée :
le corps physique et l'intellect ne peuvent s'activer en même temps. Ainsi, si la faculté physique de verbaliser une idée est active, alors l'intellect méditatif est inactif.

-> De même le Ohr Torah enseigne :
lorsque vous êtes un donneur, vous ne pouvez pas être un récepteur.
Lorsque vous parlez et partagez avec les autres, vous êtes un donneur.
Lorsque vous êtes silencieux, vous pouvez recueillir l'inspiration qui vous est envoyée.

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+ Le silence est d'or :

-> Rabbi Yaacov Galinski nous enseigne :
"Il est écrit dans la guémara (Kidouchin 71a), que les familles les plus nobles venaient de Babel. Elle ajoute (Kidouchin 71b) : Tous ceux qui parlaient le babylonien avaient des propositions de mariage', car on les tenait pour venant de Babel. Mais maintenant, il y a des gens malhonnêtes qui apprennent le babylonien pour qu'on les prenne pour des nobles, ce n'est donc plus une preuve.
La guémara demande donc 'Comment trouver une épouse? et elle répond : 'Ceux qui se taisent quand il y a conflit sont tenus pour des gens de bien.

Cependant, si les gens malhonnêtes sont prêts à apprendre une langue et à imiter l'accent babylonien pour être considérés comme nobles, ne seront-ils pas aussi prêts à se taire? N'est-il pas plus difficile d'apprendre une langue étrangère que de se taire?

La réponse est que, bien sûr, ils voudront se taire. Mais ils n'en seront pas capables!
Car il est sans conteste plus difficile de se taire. On n'en est capable que si on y a été éduqué, dans une famille de noble extraction, et qu'on a continué dans ce chemin."

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-> "Quel est le rôle de l'homme sur Terre? Être comme muet" (guémara 'Houlin 89a)
Le rav Yaakov Galinski commente : "Comme ce rôle est difficile, mais comme il est important et profitable!"

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-> Le rav Shlomo Zalman Auerbach a dit :
Sache que lorsqu'on rend la pareille, l'autre redouble ses coups, et la dispute s'amplifie sans cesse. Mieux vaut verrouiller sa bouche lors du conflit. Ainsi, l'adversaire n'aura rien à répondre, et petit à petit le volcan s'éteindra, et la dispute sera oubliée ...

J'ai entendu, au nom d'un grand homme, une explication du Téhilim (47,38) : "Et moi, tel un sourd je n'entendrai pas, et tel un muet il n'ouvrira pas sa bouche".
Ce Téhilim n'est pas correct grammaticalement. Il commence à la première personne, "Je n'entendrai pas", et devrait se terminer selon la même construction, Je n'ouvrirai pas ma bouche'. Cela vient nous enseigner que si l'une des parties se tait, adoptant l'attitude de "tel un sourd je n'entendrai pas" alors l'autre partie agira de façon similaire, et "tel un muet il n'ouvrira pas sa bouche".