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Les nombreux mérites de porter les Téfilines …

+++ Les nombreux mérites de porter les Téfilines …

Au-delà de la dimension spirituelle, les téfilines apportent de nombreux bienfaits.

+ Guémara Ména’hot (44a) : "Celui qui porte des Tefilines mérite une longue vie"

+ Guémara Kidouchin (35b) : " "[Ces paroles] doivent être un signe sur ton bras et un rappel au centre de ta tête afin que la Torah de D. soit dans ta bouche." [De là, nous voyons que] la mitsva des Tefilines est comparable à toute la Torah."

+ Guémara Kidouchin (37b) : "Rabbi Ichmaël enseigne : Accomplis ces mitsvot [la mitsva des Téfilines et celle du rachat du 1er né de l’âne] afin [de mériter] d’entrer en Israël."

+ Guémara Méguila (16b) : [Concernant le verset : ] "Pour les juifs, ce n'étaient que joie rayonnante, contentement, allégresse et marques d'honneur" (Meguilat Esther 8:16).
[La guémara de commenter : ] "Honneur" fait référence aux Tefilines, comme le dit le verset : « Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l'Éternel est associé au tien, et ils te redouteront. » (Devarim 28 :10). »

[De l’honneur aussi dans le monde à venir… "Une voix s’élèvera vers les anges qui gardent les portes [disant] : " Donnez de la grandeur au duc du Roi – celui qui portait des Tefilines sur la tête et sur le bras." - Sidour Beit Yaakov]

+ Midrach Bamidbar Rabba (12,3) : " Grâce à la mitsva des Tefilines, on est protégé du mal par un millier d’anges."

+ Chir Hachirim Rabba 2,17 : " Hachem embrasse celui qui porte les Téfilines."

+ Il est écrit dans le Zohar (Vaét’hanan 265a) :
" Au moment où un homme se lève le matin, revêt son talit, met ses Téfilines sur son bras et sur sa tête, sort de chez lui et embrasse la mézouza : il est entouré de 4 anges saints qui s’attachent à lui, sortent avec lui l’accompagnent jusqu’à la synagogue et proclament à son intention : Faites honneur à celui qui est à l’image du Roi Saint. Faites honneur au fils du Roi.
Ils témoignent devant Hachem des bonnes actions de celui qui a mis les Téfilines et Hachem Lui-même est fier et proclame dans tous les mondes : Regardez, cette créature est mon œuvre ! "

+ Guémara Péssa’him 113b : "Celui qui ne met pas les Téfilines est compté parmi ceux qu’Hachem a banni. "

Comportement à la synagogue …

-> "A la synagogue ou au Beit Midrach, il est interdit d’agir avec légèreté, par exemple en plaisantant, en riant ou en conversant de sujets ordinaires."

[Choul’han Arou'h, Ora’h ‘'Haïm 151:1]

-> Il est écrit dans le Séfer Yeraim (409) :
" 'Et vous craindrez votre D.ieu.'
L’homme a le devoir lorsqu’il entre au Beit HaMikdach, à la synagogue ou au Beit Midrach, d’agir avec un respect mêlé de crainte, et de la vénération, comme il est dit : "Craignez Mon Temple" (Vayikra 26,2).
Ce n’est pas le Temple lui-même que nous craignons, mais plutôt Celui qui nous enjoint à traiter le Temple avec respect, c’est-à-dire D. "

["Et Je serai pour eux un petit Mikdach dans les terres où Je les ai dispersés." (Yé'hezkel 11 :16) …]

"Toute la subsistance d'un homme pour l'année à venir est décidée entre Roch Hachana et Yom Kippour"

[guémara Bétsa 16a]

Un homme se plaignit à Rabbi Méïr de Prémichlan qu'un concurrent s'était installé près de sa boutique et que son chiffre d'affaires risquait d'en souffrir.
Rabbi Méïr lui raconta que lorsqu'un cheval boit de l'eau dans une rivière, il frappe le sol de ses sabots.

Rabbi Méïr lui demanda : "Savez-vous pourquoi il fait cela?"
Et de répondre : "Parce qu'il aperçoit son reflet dans l'eau, il pense qu'il s'agit d'un autre cheval et il tente de l'effrayer pour le faire fuir de peur que l'autre cheval ne boive toute l'eau et qu'il n'en reste pas suffisamment pour lui-même.

Le cheval n'est pas assez intelligent pour comprendre que la rivière contient de l'eau en abondance, mais vous, en tant qu'être humain, vous devriez comprendre que la compétition ne réduira pas vos revenus.

Vous gagnerez ce qui vous est destiné."

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-> Le rav Avraham Feuer explique que durant l'année, les actes d'une personne sont constamment réexaminés et de nouvelles décisions peuvent être prises à son sujet.
Ce qui nous a été accordé au début de l'année peut être retenu à causes de nos fautes.
[à l'image d'une arborescence, nos choix d'être fidèle ou non à la Volonté de D., nos prières, notre téchouva, ..., vont constamment impacter notre subsistance à la hausse ou la baisse (ex: est-ce que notre travail sera plus ou moins pénible? est-ce qu'on aura plus ou moins de dépenses "imprévues"? ...). Tout est déterminé par Hachem, dans les moindres détails, et une mise à jour constante est réalisée en fonction de notre attitude dans la vie.]

-> Le Baal Chem Tov explique que D. décide chaque jour de l'intensité du plaisir et de la satisfaction que chacun retirera de ses possessions.

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-> Hachem nous donne de nombreuses occasions de modifier positivement ce décret : https://todahm.com/2017/09/27/la-periode-de-tichri-a-hanoucca

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-> "Pendant la fête de Shavouot, nous sommes jugés sur les fruits de l’arbre" [guémara Roch Hachana 16a]

Le Chlah haKadoch de commenter :
"Le jugement auquel D. procède lors de la fête de Shavouot ne concerne pas seulement la Torah elle-même, c’est-à-dire de décider quelle perception de la Torah aura chacun de nous, mais aussi quels seront les moyens qui nous permettrons de l’étudier.
[…]
Même si à Roch Hachana, on n’aura pas mérité un jugement particulièrement favorable, mais comme moyen pour étudier la Torah, on pourra alors bénéficier de la vie et de toutes bonnes choses."

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-> D'une manière générale, selon nos Sages nos prières pour de la spiritualité ont une force toute particulière pour être entendues.
Ainsi, il faut désirer de la subsistance dans une finalité de pouvoir davantage évoluer spirituellement parlant, en accomplissant la volonté de D., et non dans un but d'assouvir nos désirs égoïstes.

-> "C’est testé et prouvé, qu’une prière pour la spiritualité est toujours accomplie"
[rav Yisraël Salanter – citée par le rav Eliyahou Dessler]

++ Les femmes & la circoncision ...

--> Il est écrit dans la guémara (avoda zara 27a) :
"Une femme est considérée comme si elle était circoncise."

--> La conférencière Esther Kosofsky a dit (1) :
"Les hommes portent une kippa sur la tête pour perpétuellement se souvenir de la présence de D.
Le mot en Yiddish pour kippa, yarmulke signifie 'crainte du Ciel' ou 'crainte du Roi'.
Les femmes n’ont pas besoin d’en porter, parce qu’elles ont une compréhension naturelle [de ces notions].

De même, la circoncision est un signe physique du lien qui unit l’homme et D.
Les femmes n’ont pas besoin d’avoir un signe sur leur corps pour leur rappeler que D. attend certaines choses de leur part, parce qu’elles sont nées avec une sensibilité spirituelle.

Ces explications proviennent du Talmud ; elles ne viennent pas juste d’être exprimées pour s’opposer à la société moderne. "

(1) : dans une interview parue dans le journal américain : EnlightenNext (édition automne-hiver 1999)

Onkelos & La mitsva de la mézouza …

+ Onkelos & La mitsva de la mézouza ...   [issue de la guémara Avoda Zara 11]

"Onkelos, fils de Klonimus [et neveu de l'empereur romain Titus] se convertit au judaïsme.

[Dès qu'il entendit cette nouvelle,] Titus envoya de Rome une brigade de soldats [pour le ramener]. Mais lorsqu’Onkelos engagea la conversation avec les soldats, ils se convertirent eux aussi au judaïsme.

Titus envoya une autre brigade, les enjoignant à ne pas adresser la parole à Onkelos. Mais ils se convertirent à leur tour.

Titus envoya une troisième brigade, et leur ordonna de ne même pas écouter les paroles d'Onkelos.
Mais tandis qu'ils le faisaient sortir de sa demeure, Onkelos embrassa la mezouza et les soldats questionnèrent impulsivement : « Qu'est-ce que c'est ? »

Onkelos répondit : « En général, le roi se trouve à l'intérieur et ses soldats demeurent à l'extérieur pour le protéger. Par contre, D agit à l'opposé : les serviteurs sont à l'intérieur et Il les protège de l'extérieur. »

Ils se convertirent donc eux aussi.
Titus renonça à envoyer des soldats."

+ La reconnaissance :

Nos Sages ont dit (guémara Béra'hot 58a) = "Un bon invité, que dit-il?
Combien d'efforts le maître de maison a investi pour moi, quelle quantité de viande, de vin et de pâtisseries m'a-t-il proposé?
Et toute cette peine qu'il s'est donné, elle n'était qu'en mon honneur.

Mais un invité ingrat, que dit-il?
Quel effort a fait mon hôte pour me faire plaisir?
Je n'ai mangé qu'une seule tranche de pain, n'ai bu qu'un seul verre.
Tous les efforts qu'il a fait n'étaient destinés qu'à sa femme et ses enfants."

Ainsi, il y a 2 visions du monde :
-> celle du reconnaissant :
= prise de conscience du bien que l'on m'a fait.
=> Il en découle automatique le sentiment d'être redevable, de ressentir de l'obligation et de l'estime pour son bienfaiteur.

-> celle de l'ingrat :
= reniement et absence de reconnaissance du bien que l'on m'a fait.
=> affranchissement de tout sentiment d'être redevable.
==> L'ingratitude est l'arme permettant de libérer son orgueil du sentiment lié au fait de recevoir un bienfait.

Entre ces 2 attitudes diamétralement opposées, il y a, bien entendu, des niveaux moyens, dans lesquels, généralement, la majorité des personnes se situe.
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---> Reconnaître le bien que D. nous prodigue ( = le fondement d'un juif) :
Nos Sages ont dit (Michnat Rabbi Eliézer 7) = "Pour quelle raison la Torah a autant châtié l'ingrat?
Parce que c'est une forme d'ingratitude envers D.
Aujourd'hui, il l'est envers cet homme, demain il le sera envers son Créateur."

Le Pa'had Its'hak a écrit (Maamar 2,5) = "Dans la nature de l'homme se dissimule l'hypothèse : "Ma force et la puissance de ma main m'ont fait ce succès-là." (Dévarim 8,17)
C'est un sentiment intérieur puissant, dont l'homme a du mal à se défaire."

Le Ramban (fin de la paracha Bo) = "L'intention à avoir dans toutes les mitsvot est de placer sa confiance en D. et Le remercier de nous avoir créés.
Ceci est l'intention unique depuis la création originelle.
A savoir, D. ne désire qu'une seule chose : que l'homme ici-bas sache qu'Il est le Créateur du monde et Lui soit reconnaissant d'avoir été créé."

Pourquoi sommes-nous appelés "Juif" (Yéhoudi, en hébreu)?
La racine de ce nom vient du mot : "reconnaissance" (Hodaa, en hébreu), parce que le juif reconnaît et remercie le créateur du monde pour tous Ses bienfaits infinis.
Ceci est le fondement du judaïsme.
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---> Le respect des parents :
C'est la base du développement de la reconnaissance, car c'est à eux que l'homme doit adresser sa 1ere reconnaissance dans la vie.

* Vision de reconnaissance = apprécier les nombreux bienfaits extraordinaires qu'ils m'ont prodigué depuis ma naissance.
=> mon cœur peut déborder de sentiments d'estime et de respect pour eux.

* Vision d'ingratitude = renier les bienfaits en usant des prétextes variés : ce n'est que pour leur avantage et leur bien que mes parents m'ont mis au monde ...
Et puisqu'ils m'ont donné naissance, ils sont, bien sûr, obligés de veiller à subvenir à tous mes besoins ...
De cette manière, on s'affranchit de son obligation, celle de respecter ses parents.

Il est écrit dans le Séfer ha'Hinou'h (mitsva 33) au sujet du respect des parents :
"A l'origine de cette mitsva, il y a le fait qu'il convient que l'homme reconnaisse et fasse preuve de bonté envers celui qui lui fait du bien, et qu'il ne soit pas insensé, indifférent et ingrat.
Car ceci est un trait de caractère répugnant aux yeux de D. et des hommes.
Il doit être conscient que son père et sa mère sont la cause de son existence dans ce monde et que, de ce fait, il convient qu'il les honore le plus possible.

Ce sont eux qui l'ont amené dans ce monde et ont peiné pour lui, lorsqu'il était petit.
Ainsi, lorsqu'il fixera cette donnée dans son âme, il éprouvera également de la reconnaissance envers D.

En effet, D. est la cause de son existence et de celle de tous ses pères, en remontant jusqu'à Adam haRichon.
D. l'a fait venir sur cette Terre et a subvenu à ses besoins toute sa vie.
Il l'a créé à la perfection, avec tous ses membres.
Il lui a donné une âme dotée de compréhension et d'intelligence ; sans cela, il serait tel un cheval ou une mule, sans discernement.
Ainsi, il prendra conscience qu'il convient d'être vigilant dans son service de D."

Le fait de s'habituer, depuis sa plus tendre enfance, à recevoir les bienfaits de ses parents, fait ressentir que tout va de soi, que tout nous est dû.
Ce sentiment est trompeur!

=> il est bien plus facile de reconnaître le bien que nous fait un étranger que celui que nous fait notre proche, car avec l'habitude cela devient habituel, normal, naturel, obligatoire (que D. nous en préserve!).

D'ailleurs, il est écrit dans le 'Hovot aLévavot" (chaar haBé'hina) :
"La plupart des hommes sont comme des aveugles pour discerner et reconnaître les privilèges qu'ils ont reçus ; ils n'en ont aucune intelligence. [...]
Ils grandissent dans l'abondance des bontés divines ; ils pensent qu'elles dépendent organiquement d'eux-mêmes, et croient qu'elles ne pourront jamais leur manquer, ni leur être ôtées."

=> Il est de notre devoir et de notre responsabilité en tant que parents d'éduquer nos enfants dès leur plus jeune âge à reconnaître les bienfaits que nous leur octroyons, et à matérialiser dans les faits cette reconnaissance, ce qui les aidera sûrement dans leur mitsva de respect des parents [= la base du développement de la reconnaissance].

A l'image des bénédictions et des prières, qui nous permettent d'exprimer à longueur de journée notre reconnaissance envers D., on doit forcer sa nature pour voir positivement autrui, et développer des pensées/remarques de bienveillance à son égard (même pour une petite chose, semblant "normale", car rien n'est petit, dû!!).

[Chaque prière (notre reconnaissance vis-à-vis de D.) est unique et doit être fait avec kavana (intention), de même pour chaque expression de reconnaissance envers autrui quel qui soit ...]

Nous ne pourrons jamais être complètement quitte avec nos parents.
En effet, nos Sages disent :
- "Si ton ami a pris les devants et t'a donné des lentilles, fais-en autant avec de la viande.
Pourquoi?
Parce qu'il t'a fait un bienfait en premier."  [Midrach Béréchit Rabba 35,3]

- "Celui qui ouvre sa porte à son prochain, ce dernier lui est redevable à vie."   [Midrach Chémot Rabba 4,2]

==> A travers la mitsva du respect des parents, la Torah nous apprend à nous exercer à la reconnaissance => à nous débarrasser petit à petit de l'égocentrisme et de l'orgueil implanté en nous par le fait que "Tout nous est dû".
Elle nous habitue au sentiment pur et délicat d'avoir un regard bienveillant et à estimer, à la juste valeur, tous les bienfaits dont nous bénéficions.

Rien n'est naturel! Rien ne va de soi!
Et même si cela fait partie de ses obligations, un homme mérite de la gratitude pour le fait qu'il les assume.

Source (b"h) : compilation personnelle du livre "Honore ton père et ta mère" du Rav Ména'hem Berros + du livre "Respect des parents" (Editions Torah-Box)

[Dans tous les cas, il faut avoir une dette de gratitude envers nos parents car b"h, c'est grâce à eux que nous existons ... ]

Une force du yétser ara = faire que l’homme soit toujours occupé pour éviter de …

+ Une force du yétser ara = faire que l'homme soit toujours occupé pour éviter de ...

Le Méssilat Yécharim écrit :
"Tous continuent à suivre leur chemin par la force de l'habitude sans se donner le temps d'examiner leurs actions et leurs voies.
Aussi tombent-ils dans le malheur sans même le voir. [l'exemple des contemporains du prophète Yirmiyahou y est donné].

C'est là assurément un des stratagèmes du yétser ara, une de ses ruses que d'accabler les hommes par un travail ininterrompu de sorte qu'ils n'ont plus le loisir pour prendre conscience du chemin qu'ils suivent pour l'examiner.

Il sait bien qu'il suffirait aux hommes de prendre garde à leurs voies, si peu que ce fût, pour qu'aussitôt ils se prennent à regretter leurs actes et, dans un repentir grandissant, rompent entièrement avec le péché."
[l'exemple est donné avec Pharaon à l'égard des bnei Israël : "Qu'on aggrave la corvée de ces hommes, qu'ils y peinent en sorte qu'ils ne prêtent plus l'oreille aux paroles mensongères." - Chémoth 5;3]

=> Nos multiples activités et préoccupations ne nous laissent guère de temps pour nous remettre en quesstion et réfléchir à notre véritable but sur terre.
=> A 1ere vue, on pourrait croire que le manque de réflexion est le fait d'empêchements d'ordre technique, que l'homme voudrait réfléchir mais que de nombreuses obligations ne lui en laissent ni le temps ni la force.

Notre génération est toujours en mouvement.
Il y a une recherche frénétique de moyens de plus en plus sophistiqués d'éviter de se retrouver seul avec soi-même.
=> L'homme moyen se trouve sans cesse en mouvement, aussi loin que possible de lui-même.

Le rav Yérou'ham Lévovitz (de Mir) donne un enseignement sublime de vérité :
"Ce n'est pas parce qu'il est trop occupé que l'individu ne peut pas réfléchir, mais pour éviter de réfléchir qu'il reste toujours occupé."

L'homme par nature évite de réfléchir à ses actes, car il ne veut pas se sentir enchaîné par des obligations contraires à ses désirs et à ses habitudes.

En fonction de ses moyens, on va chercher à partir autour du monde en vacances, mais est-ce qu'on pense à faire un petit voyage tout près, seul à seul avec les profondeurs de son être?

Le 'Hafets 'Haïm disait :
"Le compte le plus rigoureux dont l'homme aura à rendre dans le monde de Vérité sera d'avoir vécu sans faire des comptes.
Le plus simple des marchands fait tous les soirs un bilan des pertes et des profits de la journée ...
Comment peut-on laisser le temps passer sans réfléchir à ses affaires spirituelles et sans se demander si elles sont en hausse?"

==> Le yétser ara cherche à tout prix à nous occuper, car comme le dit le Ram'hal : "la réflexion constitue la condition indispensable du vrai repentir."

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "Matsmia'h Yéchoua" du Rav Alexander Aryéh Mandelbaum

La valeur d’un homme provient du mauvais penchant qui réside en lui

+ La valeur d’un homme provient du mauvais penchant qui réside en lui :

-> Nombreux sont ceux qui se plaignent en arguant : "Comment peut-on exiger de moi de recevoir la Torah alors que le yétser ara qui réside en mon sein me guette sans arrêt et n’a de cesse que de me pousser vers les désirs les plus bassement matériels?"
La réponse se trouve dans la guémara (Shabbath 88b) qui suit : "Les anges célestes vinrent devant le Hachem et lui dirent : "Tu possèdes un trésor tellement cher et Tu veux le donner à des êtres de chair et de sang?
- Réponds-leur !, ordonna Hachem à Moché.
- La Torah que Tu me donnes, répondit Moché, qu’est-il écrit dedans? Ne tue point ; la jalousie se trouve-t-elle parmi vous, demanda-t-il alors aux anges, le yétser ara est-il en vous ?"

-> Le Maharal (Tiféret Israël - chap.25) apprend de cette guémara qu’un homme ne doit pas s’affliger du combat qu’il livre contre son yétser ara. Car, au contraire, ce fut précisément grâce à celui-ci que les Bné Israël méritèrent que Hachem leur fasse don de la Torah.
Hachem ne désirait justement donner la Torah qu’à des êtres de chair et de sang, dans lesquels le yétser ara brûle pour les tirer vers le bas et qui le surmontent au nom de leur amour pour Lui et s’élèvent ainsi tout en se rapprochant de Lui.

Il explique ainsi pourquoi on apporte deux pains à Shavouot qui sont 'Hametz, contrairement à toutes les autres Ména’hot (pains consacrés) qui était offertes Matsa [comme il est écrit : "Car tout levain, vous ne l’apporterez pas en offrande consumée en l’honneur d’Hachem" (Vaykra 2,11)].
Le 'hametz représente, en effet, le yétser ara [comme l’expression de la guémara (Béra'hot 17a) : "Le levain de la pâte"]. Et en ce jour (de Shavouot), on vient faire allusion au fait que toute l’importance de ce jour, qui célèbre le don de la Torah, tient seulement du mérite du yétser ara.

"Celui qui rend le Shabbath un délice voit les voeux de son coeur exaucés."

[Rav Yéhouda au nom de Rav - Guémara Shabbath 118b]

Guémara & Yétser ara

+ Guémara & Yétser ara :
b"h, voici quelques citations de la guémara sur le yétser ara ...

-->Rav Na’hman fils de Rav ‘Hisda a expliqué :
"Pourquoi le mot vayitsèr ("D. forma/façonna [l'Homme]" - Béréchit 2 ;7) est-il écrit avec 2 youd ?
Parce que D. a créé 2 penchants (yétsarim) : le bon et le mauvais."
[= guémara Béra’hot 61a]

-->Rabbi Lévi bar ‘Hama a rapporté cet enseignement de Reich Lakich :
"Il faut toujours provoquer le bon penchant, contre le mauvais ;
s’il parvient à le vaincre, c’est bien ; sinon, on doit réciter le Shéma.
Si on parvient ainsi à le vaincre, c’est bien ; sinon, on doit évoquer le jour de la mort !"
[= guémara Béra’hot 5a]

-->Un tana de l’école de Rabbi Yichmaël a enseigné :
"Mon fils ! Si ce malpropre [le mauvais penchant] se porte à ta rencontre, tire-le à la maison d’étude ; s’il est comme une pierre, il s’effritera ; s’il est comme du fer, il se brisera en éclats !"
[= guémara Soucca 52b]

--> "Telle est l’habilité du mauvais penchant : aujourd’hui, il incite l’homme à faire comme ceci, le lendemain, comme cela, jusqu’à ce qu’il l’amène à servir des idoles."
[= guémara Shabbath 105b]

--> "Le mauvais penchant est doux au début, et amer à la fin."
[= talmud de Jérusalem – Shabbath 14 ,3]

--> Rabbi Chmouel bar Na’hmi a déclaré au nom de Rabbi Yonathan :
"Le mauvais penchant incite l’homme à pêcher dans ce monde, et porte témoignage contre lui dans le monde à venir."
[=guémara Soucca 52b]

Il est écrit dans les pirké avot (4,1) : Ben Zoma dit : "Qui est fort ? Celui qui domine son penchant !" ...