Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Tout comme la nation d'Israël tout entière connaît l'exil et la délivrance (guéoula), il en va de même pour chaque individu, comme le dit le verset : " Approche-toi de mon âme, sauve-la" (Téhilim 69,19).
Par conséquent, une personne doit d'abord prier pour la guéoula de son âme, avant de prier pour la guéoula de la nation.
[Toldot Yaakov Yossef - Chémini ]

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-> Il existe 2 types d'exil : l'un est l'exil physique de la nation, et l'autre est l'exil spirituel dans le mauvais penchant (yétser ara), l'exil de l'âme. L'un découle de l'autre.
[Toldot Yaakov Yossef - p.175b ]

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-> "Toute personne (juive) a une partie du machia'h en elle"
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan I,78]

"Comme une biche qui cherche de l'eau, mon âme crie vers Toi, ô Hachem ;
Mon âme a soif d'Hachem (tsaméa nafchi l'Elokim), du D. vivant"
[Téhilim 42,2-3]

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=> De même qu'il est vital de boire pour être en bonne forme, de même notre âme à besoin de parler, de crier à Hachem, elle a besoin de mitsvot, de Torah, faites dans la joie.
Toute âme juive aime et veut davantage se rapprocher d’Hachem, et sinon elle en souffre.

[plus nous laissons exprimer nos sentiments envers Hachem (ex: je meurs de soif d'être davantage proche et de mieux Te connaître Hachem! Je T'aime et c'est dur d'être si loin de Toi!!), alors le plus Hachem nous aidera et nous rapprochera de Lui.
Certes on est vite prisonnier de notre routine quotidienne dans la matérialité de ce monde, mais prenant des moments pour laisser s'épanouir notre relation d'amour avec Hachem! ]

Se réveiller avec comme première pensée l’amour d’Hachem pour nous

+ Se réveiller avec comme première pensée l'amour d'Hachem pour nous :

-> Nos maîtres 'hassidiques disent que la façon dont nous commençons notre journée représente sa conception spirituelle. Chaque jour, un nouveau jour naît. Mes premières pensées m'accompagnent tout au long de la journée. J'ouvre la porte pour les laisser entrer, puis ils m'escortent toute la journée, même et souvent contre mon gré.
L'humeur et l'énergie de la journée sont déterminées dès le premier instant. Les premières pensées de la journée en conçoivent l'ADN, qui façonnera et influencera sa progression.

Il y a des centaines d'années, nos Sages de Tsaf ont institué que tout juif commence sa journée par 12 mots : "modé (moda) ani léfané'ha, mélé'h 'haï végayam ..." (Je suis reconnaissant pour Ta proximité, ton Roi vivant et soutenant).

On remarque que le mot "modé" (merci) vient avant le "ani" (je, moi), car le matin un juif doit commencer sa journée par de la gratitude, plutôt que de se focaliser sur son égo "moi".
[c'est voir tout ce que j'ai dans ce monde, plutôt que tout ce que j'aimerai avoir (surtout de nos jours avec les réseaux sociaux où chacun montre ce qu'il a (sous un bel aspect), et on peut facilement être jaloux, jamais satisfait de ce que nous avons déjà). ]

Cette gratitude comporte de nombreuses facettes, mais il est important de noter qu'il ne s'agit pas simplement d'une gratitude pour le don d'une vie renouvelée (retour de l'âme toute pure chaque matin), pour ma conscience éveillée. L'accent est plutôt mis sur le Donateur de ce cadeau suprême qu'est la vie.

En réalité, la principale gratitude le matin est la celle en tant que juif(ve) d'avoir pour une relation de proximité privilégiée avec Hachem.
Le rav Kook décompose ces trois mots : "modé (moda) ani léfané'ha" (Je suis reconnaissant de Ta proximité) [le terme "léfané'ha" renvoie au fait qu'Hachem aime constamment chaque juif, au point que nous sommes toujours "léfané'ha", en face de Lui, car Il n'arrive pas à se détacher de nous tellement nous Lui sommes précieux (peu importe nos actions). ]

Le rav Kook (dans son commentaire sur le livre de la prière) écrit :
"La première manifestation de l'exaltation de la vie, apporte avec elle l'extase transcendante la plus élevée, qui est exprimée par le remerciement.
Avec le premier rayon de sainteté (à notre réveil) ... l'être humain se trouve en présence d'Hachem et dans un amour profond, avec la douceur de l'amitié sacrée et l'audace d'entrer dans le Saint des Saints, en prononçant avec audace le mot : "léfané'ha" (Ta proximité)."

Même si nous le faisons tous les jours, le moment du réveil ne devrait jamais devenir une routine. C'est comme si nous assistions à notre propre naissance physique ; c'est comme si nous revivions l'expérience d'Hachem insufflant une âme dans notre corps. C'est un moment digne d'extase.
Selon le rav Kook, nous ne sommes pas seulement reconnaissants d'être en présence d'Hachem (nous redonnant la vie pour une nouvelle journée), nous sommes en fait très proches d'Hachem : "léfané'ha" (en face à toi, c'est une réalité palpable!).
Le rav Kook décrit cette proximité comme la "douceur de l'amitié sacrée".

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-> Le 10e mot du modé ani est "bé'hemla" (avec compassion, miséricorde), renforce cette amitié sacrée avec Hachem, qui ne me rend pas seulement mon âme, Il me rend mon âme "avec compassion".

Le rav Kook (commentaire sur la prière) commente :
"La qualité de la compassion divine s'accorde à l'âme, comme elle confère de la compassion au corps dévitalisé, dépourvu de vie ou de lumière.
Et avec cette compassion divine, elle (l'âme) continue à donner de la lumière au corps, à lui redonner une vie fluide."

Ma journée est conçue avec "la douceur de l'amitié sacrée". Je me réveille en me sentant imbibé de la compassion d'Hachem. Je me réveille "dans un amour profond".
[on termine le "modé ani" par "raba émounaté'ha" = peu importe ce qu'on a pu faire, Hachem a confiance en nous, nous redonnant forces et vie (sachant que tout juif par ses actions impacte en bien ou mal les mondes Supérieurs, et donc inférieurs par ricohcet). ]

Imaginez ce que vous ressentiriez si vous vous réveilliez chaque matin avec notre premier regard sensoriel sur le monde : "Je suis aimé. Hachem croit suffisamment en moi pour me rendre mon âme. Je suis le bénéficiaire de la compassion d'Hachem. Je suis aimé".

Le "modé ani" est un moment où l'on renforce cette "expression douce et aimante de la compassion divine sacrée", qui est en fait une caresse céleste, un baiser spirituel.
C'est comme si la première chose que doit faire un juif(ve), c'est avoir un moment d'intimité, d'affection spirituelle (caresse, baiser) avec papa Hachem, et proclamer : "Je Te suis reconnaissant Hachem (Maître du monde) d'avoir autant de proximité avec Toi, d'être aussi aimer et important à Tes yeux".

La première chose d'un juif est de transmettre à son intériorité l'amour d'Hachem, pour ressentir et vivre la "douceur de l'amitié sacrée" d'Hachem.
Canaliser en soi (en devenant un concept réel, et non théorique), internaliser cette compassion, cette caresse céleste, cet amour divin, et ensuite l'apporter au monde.
Se réveiller continuellement, encore et encore, en se sentant aimé, tout au long de la journée. [même si je me comporte mal, même si je ne fais pas assez de choses spirituels, cela ne change rien à l'amour d'Hachem pour moi, pour chaque juif (Son enfant adoré). ]

[rav Arié Ben David]

L’importance de mettre de la vie dans notre étude de la Torah

+ L'importance de mettre de la vie dans notre étude de la Torah :

1°/ Avant d'étudier :

-> Le rav Avraham Kook (Shemoné Kvatsim 6,107) écrit :
"La réussite de l'étude [de la Torah] dépend de notre lien avec l'étincelle naturelle et vivante de l'âme."

Ainsi, pour le rav Kook, étudier la Torah, il ne s'agit pas seulement de la quantité de connaissances absorbées. L'étude est plus qu'un effort intellectuel.
Pour le rav Kook, l'étude est une expérience de l'âme, un moyen de grandir spirituellement et de clarifier notre chemin de vie. Une préparation spirituelle spéciale est une condition préalable afin d'éviter de transformer l'expérience en un processus exclusivement intellectuel. [où notre cerveau est impliqué, mais notre âme (notre intériorité) très peu. ]

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-> Le rav Kook (Orot haTorah 6,2) enseigne :
"Selon la qualité et la clarté de notre désir de grandir spirituellement et de nous améliorer avant d'étudier [la Torah], la profondeur et la clarté de l'apprentissage seront [ensuite]."

Le désir ardent d'être affecté par notre étude ne garantit pas seulement que le contenu sera intégré dans notre vie, il approfondit également la qualité de l'étude elle-même.
Avant de commencer à étudier, le rav Kook demandait à son "étincelle intérieure naturelle et vivante" de se manifester.
Tout comme la prière nécessite une concentration et une kavana (kivoun - direction) adéquates, l'étude de la Torah requiert une préparation de l'âme.
[on doit inviter notre âme à notre étude (lui souhaitant de s'y régaler!), et on peut aussi demander à Hachem de nous aider à ce que ce moment d'étude soit le plus agréable pour notre âme, cette partie de Divinité en nous. ]

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2°/ Après l'étude :

-> Le moment le plus important de toute étude de Torah se situe après la fin de notre étude.
En ce sens, le rav Kook (Shemoné Kvatsim 8,171) dit :
"Mon âme me demande, après chaque période d'étude ... de me libérer des chaînes spirituelles qui emprisonnent mon âme, et d'errer librement dans tous les mondes, guidé par l'étincelle cachée des sujets que je viens d'étudier."

Le rav Kook nous invite à faire une pause et à réfléchir après "chaque période d'étude". Ce processus n'est pas seulement une option louable, il est "exigé" par nos âmes.

Le rav Kook utilise souvent l'expression "exigé par mon âme".
Le terme "exigé" est très fort. Il dénote un élan intérieur irrépressible en nous, inapaisable et puissant. L'âme nous demande d'être attentifs. L'âme exige que nous l'écoutions.

Lorsque le rav Kook dit que son âme lui a demandé de se libérer de ses chaînes spirituelles, il exprime le désir ardent de son âme. L'âme ne peut rester statique ; elle a horreur du statu quo. Elle l'implore de continuer à lutter, à évoluer, à grandir et à voyager, pour accomplir sa destiné dans ce monde.
Paradoxalement, toutes les percées antérieures dans l'étude, toutes les étapes antérieures de croissance réalisées grâce à l'étude, peuvent par la suite nous emprisonner dans des "chaînes spirituelles", nous retenant en arrière.
L'idée est que les "chaînes spirituelles" nous empêchent de continuer à changer et à grandir (s'améliorer concrètement dans nos actes). Le succès d'hier peut devenir l'obstacle d'aujourd'hui.

Le rav Kook s'efforce de ne jamais devenir complaisant dans son étude, de ne jamais être trop satisfait des étapes de son développement personnel. Il exige de lui-même qu'il grandisse. Il a besoin de "se promener librement dans tous les mondes".

[rav Arié Ben David]

Injecter de l’âme dans notre nourriture lors de nos repas

+ Injecter de l'âme dans notre nourriture lors de nos repas :

"Vous servirez Hachem votre D. et Il bénira ton pain et ton eau" (Michpatim 23,25)

-> Lorsque nous prononçons des paroles de Torah au cours de nos repas, ces paroles deviennent l'âme de l'aspect physique (de la nourriture) qui se trouve sur la table.
Nous devons toujours parler beaucoup de Torah pendant nos repas, pendant la semaine, et d'autant plus, le Shabbath.
[Baal Chem Tov - Kéter Chem Tov - partie 2, p.4b]

Utiliser nos désirs matériels pour renforcer notre spiritualité

+ Utiliser nos désirs matériels pour renforcer notre spiritualité :

"Que tu es belle, que tu es attrayante, mon amour, dans l'enivrement des caresses!" (Chir haChirim 7,7)

-> Dans tous les plaisirs (de ce monde matériel), il y a l'amour Surnaturel. Car lorsque les désirs innés sont évoqués, il devient plus facile d'aimer Hachem. Autrement, il est difficile de développer ces émotions et de commencer à L'aimer.
Comprenez bien cela.

De plus, chaque fois qu'une personne ressent une attirance spontanée vers un certain plaisir, qui est un amour "tombé" de sa source surnaturelle, elle doit se rendre compte que Hachem l'aide et lui facilite le fait de L'amour.
Hachem sait que la personne ne ressentirait jamais cette émotion autrement. Mais si la personne ne se rend pas compte de cela, et est attirée par le plaisir lui-même, elle fait tomber l'[Amour surnaturel] encore plus bas.

D'autres fois, une personne peut avoir un désir négatif, à D. ne plaise, comme celui de commettre une faute, mais un obstacle l'empêche de le faire. Ici aussi, Hachem l'aide.
En effet, lorsque Hachem voit que la personne n'a pas la conscience nécessaire pour faire remonter l'amour déchu à sa source, l'amour de d'Hachem, et qu'elle choisit plutôt de suivre le mal, Hachem se "contracte" encore plus pour lui mettre des bâtons dans les roues. Au moins, la personne restera passive et évitera de s'abîmer davantage.
[l'idée est que Hachem se revêt de désirs physiques/matériels afin de permettre aux gens de les transcender et de les transformer en un désir de Lui. Cependant, si la personne ne peut pas trouver Hachem à cet endroit et qu'elle est sur le point de fauter, Hachem s'abaisse encore plus pour se revêtir de la force même qui l'empêche à présent de passer à l'acte. ]
[Méor Enayim - Vaét'hanan ]

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-> J'ai appris de mon maître [le Baal Shem Tov], au nom de rabbi Saadia Gaon, qu'il est approprié de désirer toutes sortes de choses matérielles, et à travers cela, d'arriver à un désir de Torah et de servir Hachem.
[Ben Porat Yossef - Vayé'hi - p.85b ]

-> Une personne doit chercher à transformer ses désirs liés à ce monde, tout ce que "son cœur l'incite à faire", en bonnes qualités. Et à partir de nos mauvais traits habituels, on doit apprendre à servir le Créateur avec la même passion et le même désir, même plus intensément.
[Tiféret Shlomo - Toldot]
[désirs liés à ce monde (taavot 'hitsonim = selon le Baal Chem Tov dans chaque désir de ce monde l'amour d'Hachem peut être trouvé)]

"Hachem prononça toutes ces paroles en disant : 'Je suis Hachem ton D.' (anokhi Hachem Eloké'ha)" (Yitro 20,1-2)

-> Nos Sages (guémara Shabbath 105a) notent que le premier mot des 10 Commandements : אנכי (Anokhi) est l'acronyme de : "ana nafcha katvit yéavit" (J'ai écris et Je me suis donné).
Tout comme un être humain a 258 membres et 365 tendons, la Torah compte 248 commandements positifs et 365 commandements négatifs.
[nos Sages du Talmud décrivent le corps humain comme étant composé de tant de membres et de tendons, bien que leur division anatomique exacte nous soit inconnue. ]

Chaque commandement correspond à un organe particulier, lui donnant vie à partir de la source de ce commandement.
Ainsi, la vie d'une personne découle de l'ensemble de la Torah.
De même qu'il existe 5 aspects de l'âme : le néfech, le roua'h, la néchama, le 'haya et le yé'hida, la sainte Torah a un corps (il s'agit des aspects révélés de la Torah : la Torah Ecrite et Orale, et les Codes de Loi) et une âme, qui est sa dimension cachée. Ensemble, ils forment le PaRDeS (Pchat, Rémez, Drouch et Sod).
Ainsi, le mot Anokhi signifie " J'ai remis Mon âme par écrit". "Mon âme" se réfère à la Torah.
[le Baal Shem Tov laisse entendre que l'essence même de D. est dissimulée dans la sainte Torah, comme le dit le Zohar : "La Torah et Hachem ne font qu'un" (Zohar 3,73a). ]
[Déguel Ma'hané Efraïm - Haazinou ]

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-> J'ai entendu au nom de mon maître (le Baal Shem Tov) que tout comme les dix Commandements contiennent la Torah entière, comme l'a écrit rav Saadiah Gaon, la Torah entière est incluse dans chacun de ses mots.
[selon le Baal Chem Tov, il y a une unité absolue dans la Torah, impliquant que même la plus petite unité contient tout le reste. ]
[Ben Porat Yossef - p.23d]

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-> "La Torah n'est en réalité qu'un seul Nom d'Hachem. Heureux est le sort de celui qui le mérite.
Celui qui mérite la Torah, mérite le saint Nom".
[Zohar 2,90b]

-> "Toute la Torah est un seul Nom (d'Hachem), et tous les mots sont des Noms qui peuvent produire des effets".
[Brit Ménou'ha - Introduction - p.3c]

En surveillant ses paroles, on acquiert la force de combattre le Yétser Hara

+ En surveillant ses paroles, on acquiert la force de combattre le Yétser Hara :

-> Le principal pouvoir dont on dispose pour être victorieux dans la guerre contre le yétser ara est de surveiller ses paroles.
Si l'on s'abstient de toute parole interdite, on sera protégé dans sa bataille contre le yétser ara.
[rav Henoch d'Alesk - sidour Lev Saméa'h - sur Tétsavé 28,32 ]

Chaque parole peut éclairer ou assombrir le monde

+ Chaque parole peut éclairer ou assombrir le monde :

-> Le Maguid de Dubno décrit l'importance de surveiller ses paroles en racontant l'histoire d'un roi qui voyageait avec son entourage pour rendre visite au roi d'un pays voisin. Il vit le palais de l'autre roi et fut très impressionné par sa splendeur et sa beauté. Il demanda à l'un de ses assistants, qui était un artiste talentueux, de faire un croquis du palais afin qu'il puisse en construire un identique à leur retour.
L'assistant fit de son mieux pour dessiner le palais sur une feuille de papier. Il apporta son dessin au roi, qui le regarda et désigna immédiatement l'une des tours en disant : "Il n'y a pas de fenêtres là-bas?"
L'assistant dit : "Je vais voir". Il est sorti en courant pour jeter un coup d'œil à la tour. Lorsqu'il revint à l'intérieur, il dit : "Vous avez raison. Il y a bien une fenêtre. Mais c'est un détail mineur qui ne prendra qu'une seconde à ajouter". Il prend un stylo et dessine la fenêtre sur place.
Le roi lui dit : "Oui, sur la photo, ce n'est qu'un petit détail. Mais lorsqu'ils construiront le bâtiment, ce sera un élément important de la tour. C'est pourquoi il est important de le faire figurer sur le plan".

L'allusion (nimchal) est qu'Hachem a construit de nombreux mondes magnifiques dans le Ciel. En relation avec eux, il a créé ce monde et une nature dans laquelle chaque acte de l'homme a un impact considérable sur les mondes Supérieurs.
Par conséquent, chaque mot que nous prononçons est important. Même si un mot ne nous semble pas important, il a un impact considérable sur les "vrais mondes" (au Ciel, impactant ensuite notre monde) et peut y provoquer la lumière ou l'obscurité.

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+ Obtenir le roua'h hakodech en gardant ses mots :

-> "Ainsi grandissait Samuel, et Hachem était avec lui, et il ne laissait tomber à terre aucune de ses prophéties" (I Shmouël 3,19).
Le rabbi d'Ozherov (séfer Bé'er Moché - paracha Matot) explique ce verset en citant le Zohar ('helek 3, 183b) sur le verset : "Et Esther se revêtit de la royauté" (Esther 5,1).
Le Zohar dit qu'elle s'est revêtue de la sainte royauté d'Hachem, ce qui signifie qu'elle a mérité le roua'h hakodech.
Comment a-t-elle mérité cela? En tant que récompense pour avoir gardé sa bouche et n'avoir pas révélé son secret, comme il est dit : "Esther n'a pas révélé son lieu de naissance".

Nous apprenons ainsi que celui qui garde ses paroles peut mériter le roua'h hakodech.
En conséquence, le verset dit que Shmouel a apprécié chacune de ses paroles et ne les a pas utilisées à mauvais escient. Par conséquent, il a mérité d'avoir Hachem avec lui, ce qui signifie qu'il a mérité le roua'h hakodech.

Le premier qui arrive à la synagogue

+ Le premier qui arrive à la synagogue :

-> Le premier Zohar sur la paracha Térouma fait l’éloge de celui qui est le premier à arriver à la synagogue, et déclare qu'il "se connecte à la Chékhina par un lien".

Le Zohar explique avec la parabole d’un roi qui envoie un message aux habitants d’une certaine ville, ordonnant à chacun d’assister à une réunion avec lui dans un lieu précis à une heure précise. Un homme est arrivé tôt, avant tout le monde. Le roi est ensuite arrivé et n’a trouvé que cet homme dans les lieux. Il était heureux de voir cet homme qui était si heureux de venir qu’il a reçu leur premier, et il s’est assis avec lui et lui a parlé en privé. Cet homme est ainsi devenu un ami proche du roi.

Lorsque le reste du peuple est arrivé, le roi leur a adressé un beau discours et les a bénis, mais l’homme qui est arrivé le premier a été le seul à pouvoir lui parler en privé et à développer un lien personnel avec lui.
De même, la première personne à arriver à la synagogue peut être seule avec Hachem et se connecter avec la Chékhina. Il devient un "ami" d’Hachem, pour ainsi dire, et il est capable de développer un lien personnel avec Lui.

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-> b'h, voir également : Etre tôt à la synagogue & être parmi les 10 premiers : https://todahm.com/2024/03/11/etre-tot-a-la-synagogue-etre-parmi-les-10-premiers