Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Les enfants d’Israël n’écoutèrent pas Moché, à cause du souffle court et du travail pénible" (Vaéra 6,9)

-> Le Ohr ha'Haïm commente :
"Peut-être que du fait qu'ils n'étaient pas des Bné Torah, ils n'ont pas écouté Moché.
C'est ce que le verset vient nous apprendre en mentionnant "souffle court", car la Torah élargit le cœur de l'homme."

-> Le rav Elimélé'h Biderman explique :
Les juifs travaillaient très durement comme esclaves en Egypte, et il n'y avait pas de place dans leur cœur pour accepter le message réconfortant de Moché.
Mais s'ils avaient eu la Torah, alors la Torah aurait amené une sérénité interne et un réconfort qui auraient permis d'accepter les mots si positifs de Moché, et ce malgré un esclavage très dur.

[On apprend de là à quel point la Torah transforme un homme, lui donne de la sagesse, une clarté d'esprit qui lui permet d'être stable durant sa vie, et ensuite de permettre la plus importante des choses : se rapprocher d'Hachem.]

-> Le 'Hazon Ich dit que lorsque quelqu'un a un doute et ne sait pas comment procéder, il doit étudier une daf de guémara, car ensuite il aura la sérénité interne (yichouv hadaat), et il sera alors capable de décider comment agir.

-> Le Divré Shmouël disait : "Lorsque je suis préoccupé par quelque chose, j'étudie pendant une heure, et ensuite l'inquiétude s'en va.
Si j'ai une préoccupation plus importante, j'étudie pendant 2 heures, et alors je ne suis plus inquiet ...
On atteint la tranquillité par l'étude de la Torah".

"Pour leur donner le pays de Canaan (érets Canaan), le pays de leur habitation où ils habitaient (érets mégouré'ém)" (Vaéra 6,4)

=> Pourquoi la Torah utilise 2 fois le terme : "le pays" (érets), alors que le verset aurait pu dit : "leur donner le pays de Canaan où ils habitaient"?

Le Yichma'h Israël répond par un enseignement des Sages selon lequel celui qui habite en terre d'Israël doit faire de plus en plus attention à ses actes et à tout ce qui le concerne.
Il doit aussi se conduire avec plus d’humilité et de piété que celui qui habite ailleurs. Parce qu’il ressemble à quelqu’un qui est installé dans le palais du roi, et celui qui irrite le roi dans son palais n’est pas semblable à celui qui l’irrite en dehors.
De plus, le service du roi pour celui qui est en sa présence dans son palais n’est pas semblable au service de celui qui est à l’extérieur, car il est évident que le service du roi repose davantage sur ceux qui se trouvent avec lui dans son palais ...

C’est pourquoi le verset emploie une expression double : "le pays de leur habitation où ils habitaient" = c’est-à-dire que la terre d'Israël, le pays de leur habitation (mégouré'ém), représente une "crainte" (magour), car là l’homme doit se trouver dans la demeure de Hachem avec sainteté et piété, et craindre sans cesse devant Lui.
De cette façon, ils mériteront d’habiter toujours en terre d'Israël.

"L’un fut nommé Guerchom ... l’un fut nommé Eliézer" (Yitro 18,3-4)

=> A priori, cette syntaxe est inhabituelle, il aurait été plus correct d’écrire : "le deuxième fut nommé Eliézer", comme dans le verset : "Tu offriras un mouton le matin et le deuxième vers le soir" (Pin'has 28,4)

-> Le rav Shimshon Raphael Hirsch explique que la Torah a ici intentionnellement modifié la formulation pour nous enseigner que les enfants ne sont pas comme des moutons, mais chacun d’entre eux est unique et non un numéro parmi les autres.
Il ne peut donc pas être dénommé premier, deuxième, troisième, ...
Car il est toujours le premier et le dernier dans le monde qui est le sien, possédant une mission et une valeur particulière.

-> Cette idée est également suggérée dans la Haggada de Pessa’h qui enseigne : "La Torah parle de 4 fils : un qui est sage (é'had 'hakham), un qui est racha (é'had racha), un qui est tam (é'had tam), un qui ne sait pas poser de question."
Là encore, l’auteur de la Haggada ne s’est pas contenté de dire en résumé : "un sage, un racha, un tam, et un ne sachant pas poser de question", afin de nous faire prendre conscience que chaque enfant est un monde en soi qui exige une éducation adaptée à son caractère.

-> Si une personne n'a qu'un seul enfant, combien d'efforts, de prières et de dévouement seront investis dans cet enfant.
C'est ce même montant d'énergie qui doit être investi pour chaque enfant si on en a plusieurs. En effet, chacun doit être à nos yeux comme unique.

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-> On trouve cette qualité chez Moché qui fut pris de compassion pour une brebis qui s’était enfuie de son troupeau.
Nos Sages (midrach Chémot Rabba 2,2) enseignent qu’il se mit à sa recherche et la prit en pitié, et grâce à cela il mérita d’être le guide du peuple juif.

Le rabbi Avraham de Strikov explique que c’est uniquement parce qu’il comprit que chaque brebis avait une importance particulière que Moché fut en mesure d’être le guide de son peuple.
[il ne s'est pas dit par exemple : ça va ce n'est qu'une brebis parmi tellement d'autres, pourquoi se prendre tant la tête à la retrouver!]

Car en matière d’éducation, on ne peut se contenter de considérer chaque enfant comme l’élément d’un ensemble. Mais au contraire, il est nécessaire de voir en chacun un monde en soi dans lequel un parent doit savoir pénétrer pour, à partir de là, lui montrer la voie à suivre.

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-> "Habitue ton enfant selon son chemin" (al pi darko - Michlé 22,6)

Le rav Elimélé'h Biderman compare cela à quelqu'un qui a 100 clés, mais une seule ouvre le verrou de la porte.

Il en est de même dans l'éducation des enfants.
Si nous avons essayé différentes approches, et que nous n'avons pas réussi à ouvrir le cœur de l'enfant, alors c'est que nous n'avons pas trouvé la bonne clé.
Il ne faut jamais abandonner (en nous confiant un enfant, Hachem nous confie également la bonne capacité de l'éduquer).
Il faut penser à la nature de l'enfant, et rechercher la clé qui va fonctionner pour lui.

Parfois, il faut persévérer dans une même approche éducative, encore et encore, et alors nous allons réussir.
Cela ressemble à une clé que nous devons insister, légèrement forcer, pour qu'elle ouvre la porte.

Nous devons trouver la bonne clé pour chacun de nos enfants.
Pour l'un on peut la trouver très rapidement, et pour un autre ça peut prendre longtemps. Mais chaque enfant doit être unique! Chaque enfant doit être le meilleur à nos yeux!

Et lorsqu'un parent donne beaucoup de valeur à un enfant, l'enfant le ressent, et cela va l'aider à se donner de la valeur en lui-même et à atteindre le meilleur de son potentiel.

[un parent impatient, qui abandonne trop vite (c'est pas comme je veux!), va essayer d'ouvrir la porte avec une hache plutôt que de persévérer à trouver la bonne clé.
La porte est peut-être ouverte en apparence, mais elle est surtout détruite, et alors elle est grande ouverte pour recevoir toute mauvaise influence. En effet, si les parents ne proposent pas une atmosphère agréable à ses enfants (joie, mots d'encouragement, de valorisation, ...), ils vont être tentés de voir ailleurs, que D. nous en préserve.]

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-> "Habitue ton enfant selon son chemin"

Le Gaon de Vilna dit que si nous éloignons un enfant de sa nature, alors maintenant il nous écoutera car il a peur de nous, mais plus tard lorsqu'il ne sera plus sous notre surveillance, alors il quittera ce chemin, car il est impossible de changer sa nature profonde.

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b'h, également : https://todahm.com/2015/10/24/3811-2

"Grande est la charité (tsédaka), puisqu’elle rapproche la guéoula"
[guémara Baba Batra 10a]

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-> Les mots : "Si tu prêtes de l’agent à [quelqu'un de] Mon peuple" (Michpatim 22, 24) ont la même valeur numérique que : "Je vous enverrai rapidement le machia'h fils de David".
[Imrot Téhorot]

La Torah : une mitsva entre l’homme et lui-même

+ La Torah : une mitsva entre l'homme et lui-même

-> Le Gaon de Vilna (Adérét Eliyahou - Haazinou) enseigne :
"Sache que les 3 fautes les plus graves, l’idolâtrie, le meurtre et la débauche, sont les opposées parallèles aux 3 piliers du monde : "l’étude, la avoda (service divin) et le 'hessed (la bonté)" (Pirké avot 1.2).

- L’idolâtrie est une faute entre un homme et Hachem (ben adam laMakom) et elle est donc parallèle au pilier de la Avoda (service d’Hachem).
- Le meurtre est la faute par excellence envers son prochain (ben adam la'havéro) et elle est parallèle au pilier du monde qu’est le 'hessed (faire du bien à son prochain).
- La débauche est la faute par excellence que l’homme fait contre lui-même (ben adam lénafcho).
Comme l’a dit le roi Shlomo : "celui qui se débauche perd son cœur et détruit sa propre âme" (Michlé 6,22) ; c’est pourquoi la faute de débauche est parallèle à l’étude de la Torah qui est une mitsva dont l’intérêt est : "ben adam lénafcho" (entre un homme et lui-même).
A ce sujet, la guémara (Pessa'him 68b, voir Rachi) enseigne : "grâce à son étude, un homme élève son âme au dessus de tous les autres hommes ; Rav Chéchète lorsqu’il finissait le Chass chaque mois disait : réjouis-toi mon âme, réjouis-toi : pour toi j’ai étudié, pour toi j’ai répété"."

L’essentiel de nos jours : renforcer notre émouna

+ L'essentiel de nos jours : renforcer notre émouna

-> Un jour le Béer Mayim 'Haïm se conditionna pour élever son âme dans les mondes supérieurs la nuit de Shabbath.
Lorsqu'il s'y trouva, il put voir de nombreuses âmes qui avaient déjà séjourné dans ce monde et pour lesquelles il avait été décrété qu'elles redescendent à nouveau ici-bas.
Elles se lamentaient amèrement en arguant qu'elles souffraient déjà terriblement de chaque défaut qui leur avait été occasionné par des fautes commises durant leur existence dans le monde.
Pourquoi donc prendre de nouveaux risques en revenant ici-bas?

Les anges célestes leur répondirent alors que de nos jours, il était plus facile de vivre dans ce monde et de le traverser sans dommage.
En effet, le moindre acte avait une importance extraordinaire dans le Ciel et on n'était pas autant sévère que dans les générations précédentes.

Néanmoins, il existe un domaine dans lequel l'homme est tenu de se renforcer aujourd'hui c'est : la émouna dans le Créateur.
Il doit en particulier bannir de son cœur et de sa bouche les expressions : "si j'avais agi autrement, il ne serait pas arrivé ce qui est arrivé" (par ex: une perte d'argent).
Ce genre de pensées revient à renier la religion juive, car en réalité nulle créature n'est en mesure de faire quoi que ce soit contre la volonté d'Hachem.

[Si le Béér Mayim 'Haïm (1760-1816) a pu dire cela il y a plus de 200 années, on peut espérer que de nos jours :
- chacun de nos actes a un impact encore bien plus qu'extraordinaire ;
- et si malheureusement nous en venons à fauter, Hachem nous jugera avec encore bien moins de sévérité.
=> Par contre, Hachem attend toujours beaucoup de nous dans le domaine de la émouna, et nous devons sans cesse travailler à la renforcer.]

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-> Le Arizal disait : Un seul soupir du fond du cœur, à notre époque (sur les fautes que l'on a commises), est encore plus précieux et plus apprécié par Hachem que de nombreux jeûnes et mortifications des générations passées. Cela est dû à l'ampleur du voilement de la sainteté, dans nos générations.

Le Yichma'h Israël dit que si le Arizal a dit cela à son époque, il y a environ 450 ans, combien plus cela est vrai à notre époque.
[surtout qu'il vivait à Sfat dans une atmosphère de très grande sainteté]

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-> Le rabbi Yaakov Galinski dit :
"Je tiens de la bouche du machguia'h de Lomze (dans les années d'avant la Shoa) que tout ce qui incombe à l'homme d'agir selon les moyens naturels à sa disposition (hichtadlout) concerne uniquement l'avenir.
En effet, il doit s'efforcer de mettre en place tous ces moyens (ex: faire les efforts nécessaires, prendre conseil) de la manière la plus efficace afin que tout se déroule le mieux possible.
En revanche, celui qui se met à réfléchir sur le passé en termes de "si j'avais agi de telles manières, j'aurais évité tel malheur ou tel dommage", revient à renier complétement la religion juive.
Au contraire, il doit être convaincu que tout ce qui lui est arrivé est décrété [avec une précision extrême] par le Créateur.
L'homme ne peut aller contre la Volonté Divine."

Tous les bons traits de caractère (midot) proviennent de la émouna.
[Séfer haYachar]

[par exemple, celui qui a de la émouna n'est pas jaloux d'autrui, car il sait que tout chacun reçoit précisément la part qui lui est destinée.]

Nous sommes précieux aux yeux d’Hachem

+ Nous sommes précieux aux yeux d'Hachem :

-> "Vous êtes les enfants de Hachem votre D., ne vous tailladez pas le corps en l’honneur d’un mort" (Réé 14,1)

Le Ohr ha'Haïm compare cela à un roi puissant régnant sur de très nombreux territoires.
Ce roi a beaucoup d'amis, de conseillers, de serviteurs, énormément de richesse, d'honneur et tous les plaisirs de ce monde, mais au moment où il pense à ses enfants alors cela touche le plus profond de son âme.
Bien qu'il doive penser à des milliers de choses, tout cela ne vaut rien en comparaison de son dévouement et de son amour pour ses enfants.
Hachem dit que nous sommes Ses enfants. Cela signifie que bien que le monde Lui appartient, qu'Il a une infinité d'anges, ... Son cœur est avec Ses enfants, les juifs.
Il n'y a rien de plus important pour Hachem que nous.

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-> "Bien-aimé est le peuple d’Israël pour être appelé "enfants de D." ; c’est un surcroît d’amour que de leur avoir fait savoir qu’ils sont les enfants de D., car il est dit : Vous êtes les enfants de Hachem votre D." (Pirké Avot 3,14)

=> Que signifie l'emploi de : "un surcroît d’amour ('hiba yétéra - חִבָּה יְתֵרָה) de leur avoir fait savoir qu’ils sont les enfants de D."?

Le rav Elimélé'h Biderman répond qu'en se basant sur le principe que l'on ne dit pas toutes les louanges d'une personne en face d'elle, si Hachem nous a dit que nous sommes Ses enfants, c'est forcément qu'une louange partielle.
La réelle étendue de Sa louange à notre égard ne nous a jamais été dit.
La michna emploie "un surcroît d’amour" pour nous signifier qu'en réalité l'amour d'Hachem à notre égard est beaucoup plus important que peut l'être l'amour d'un parent pour ses enfants.

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-> "Il n'aperçoit point d'iniquité en Yaakov, il ne voit point de mal en Israël : Hachem, son D., est avec lui, et l'amitié d'un roi le protège" (Balak 23,21)

Rachi commente que pour chaque juif :
- "Il n'aperçoit point" = "Hachem ne scrute pas trop minutieusement les iniquités (fautes) qui peuvent apparaître en Yaakov lorsqu’ils transgressent Ses commandements, ni n’approfondit leurs fautes et infractions à Sa loi" ;
- "Hachem, son D., est avec lui" = Hachem est avec lui Même s’ils Le mettent en colère et se révoltent contre Lui, Il ne les quitte pas ;
- "l'amitié d'un roi le protège" = l'amour du Roi est toujours avec eux.

=> Il en résulte que chaque juif a la chance qu'avoir Hachem qui reste toujours avec lui, qui l'aime toujours, et qui ne regarde pas de trop près ses fautes.
Nous devons dédier un temps régulier où nous pensons à quel point nous sommes si aimés, si spéciaux, si saints, aux yeux d'Hachem. Cela nous remplit le cœur de joie, et alors toutes nos actions sont réalisées d'une manière toute différence.
Papa Hachem nous aime infiniment, le problème c'est que nous ne renforçons pas assez notre conscience de cette réalité qui peut changer la façon d'aborder notre vie.

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-> "Quel est le peuple aussi grand dont le D. est proche de lui comme notre D." (Vaét'hanan 4,7)

Sur ce verset, dans le midrach (rabba 2), rabbi Tan'houma rapporte les paroles de non-juifs idolâtres à un juif : "Partout où tu vas, ton D. est avec toi. En effet, n'est-il pas écrit [dans votre Torah] : "dont le D. est proche de lui"?"

[où qu'il puisse être, tout juif est en permanence accompagné par Hachem]

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-> "Toutes les âmes du peuple d'Israël proviennent du Trône de gloire de Hachem dont une partie de Sa lumière réside à l'intérieur de ces dernières, comme il est écrit : "Car la part de Hachem est Son peuple" (Haazinou 32,9)."
[Zohar - Michpatim 94]

"Et ses mains furent confiance (vayéhi yadav émouna), jusqu’à ce que vînt le soleil" (Béchala'h 17,12)

-> Le Divré Shmouël enseigne :
Quelqu'un qui a une véritable émouna, sa émouna devient littéralement comme ses mains.
De même qu'une personne peut faire des choses avec ses mains, de même nous pouvons accomplir des choses grâce à notre émouna ...
C'est le sens de ce verset qui compare la émouna à des mains (yadav émouna).
Car on peut se servir de notre émouna, de la même façon qu'un médecin ou un artisan va utiliser ses mains ...

Dans ce verset, les mots qui suivent : "jusqu’à ce que vînt le soleil" = signifient que jusqu'à l'arrivée du machia'h chaque juif a la puissance de réaliser des miracles simplement grâce à sa émouna.

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-> "Ses mains furent confiance" (yadav émouna)
N'est-ce pas que la émouna se situe dans la tête? Pourquoi le verset mentionne-t-il les mains?

Le Yissa Béra'ha de Modzitz explique que cela signifie que nous devons avoir de la émouna, et malgré cela faire la hichtadlout avec nos mains.

Si en Egypte les 4/5e des juifs sont morts pendant la plaie de l'obscurité, pourquoi le 1/5e restant a-t-il été sauvé?
En effet, même ce 1/5e était ancré dans le 49e niveau d'impureté (sur un total de 50!). Quel a été leur mérite?

Le Chem miChmouël répond : c'est parce qu'ils désiraient être bons, et cela a suffit pour leur faire mériter des miracles.

[ => Il en découle que nous devons jamais désespérer de nous-même.
On parle de émouna en Hachem, mais il faut également avoir une émouna en soi-même (nous avons une partie Divine en nous)!

Le Zohar (vol.2 p.116-117) affirme : "la délivrance d'Egypte est l'origine de toutes les délivrances".
Nos ancêtres en Egypte étaient au plus bas spirituellement (49e niveau d'impureté sur 50), et c'est uniquement ceux qui ont gardés une aspiration à vouloir être meilleurs qui ont été sauvés (soit 1/5e des juifs), et Hachem les aimait tellement qu'Il les a choisit parmi tous les peuples et Il s'est marié avec eux lors du don de la Torah.

Ainsi, le fait de toujours garder espoir de s'améliorer, de devenir plus proche d'Hachem, est notre bouée de sauvetage qui nous permettra lors de la Délivrance finale de vivre d'énormes miracles, et de pouvoir de nouveau s'unir avec Hachem, mais cette fois si pour l'éternité.]

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-> "Une personne ne fait pas de bien, ni ne fait pas de mal.
Même les pensées de téchouva [proviennent d'Hachem] ... alors si c'est ainsi qu'est-ce que les gens font?
La répond est : la volonté (ratson) et le désir et l'effort.
Et lorsqu'on désire faire le bien, alors on atteindra tout".
[Sfat Emet]

-> Rabbi Na'hman de Breslev enseigne : "Même une personne qui est née avec une âme faible peut atteindre les plus hauts niveaux. Tout dépend d'à quel point elle désire et d'à quel point elle essaie d'y parvenir."

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-> Rabbi Ezriel Tauber fait remarque que notre période précédant la venue du machia'h est appelée : 'hévlé machia'h (חבלי משיח), qui vient du mot : 'hévél (une corde - חבל).
En effet, juste avant l'arrivée du machia'h, Hachem va "secouer le monde", à l'image d'une corde (symbolisant la émouna, notre liaison à D.), et uniquement ceux qui y resteront attachés mériteront d'être sauvés.

[Comme on a pu le voir cela implique également d'avoir de la émouna pour soi-même.
Une personne qui désespère d'elle-même [ne cherchant pas à s'améliorer spirituellement] risque de ne pas être sauvée lors de la venue du machia'h! (que D. nous en préserve)]