Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 
"La plus grande douleur de l'âme, c'est de voir après la mort ce que l'homme aurait pu atteindre et n'a pas atteint lorsqu'il était en vie"
[Gaon de Vilna]
Le yétser ara est là pour nous faire perdre notre temps, avec des occupations futiles/vaines.
Dans le monde de vérité, nous ferons face à ce que l'on aurait pu être.
Résisterons-nous à la comparaison?

"Une femme qui s'écarte" (ki tichté ichto - Nasso 5,12)

La Torah utilise ici le terme "tichté" (תִשְׂטֶה - qui s'écarte), évoquant la folie (שטות - chetout), pour enseigner qu'un homme ne peut commettre de faute, que si un esprit de folie s'est emparé de lui.
["Un homme ne peut fauter que si un esprit de folie pénètre en lui" (guémara Sotah 3a) ]
Un homme pleinement conscient de l'impact de ses actes, ne pourrait commettre la moindre faute.

=> Mais pourquoi la Torah a t-elle choisi la situation de la femme "sota" qui se dévie de son mari afin de donner cette leçon, commune à toutes les fautes?

En fait, la Torah veut nous apprendre que la relation entre Hachem et son peuple est similaire à celle d'un homme et son épouse. Hachem a pris le peuple juif pour épouse, si on peut ainsi dire. Il lui a donné Sa Torah et les mitsvot, qui sont les moyens pour Israël de Lui rester fidèle.
Par chaque faute commise, il trahit Hachem, à l'image d'une femme qui trahit son mari en se rapprochant d'un autre homme. Tous les plaisirs interdits par la Torah sont en fait assimilés au plaisir que cette femme adultère pense trouver chez un autre homme.
Bien entendu, ce plaisir ne peut être vraiment épanouissant. Au contraire, il finit par causer de l'amertume et des conséquences dommageables.

[Likouté Si'hot]

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-> La guémara (Sota 3a) déclare : "Une personne ne commet une transgression que si l’esprit de folie (roua'h chetout - רוח שטות) s’empare d’elle», et le texte cité pour l’appuyer est une phrase de notre paracha : "Si une épouse se détourne (Tisté - תשטה) de son mari et lui devient infidèle" (Nasso 5,12). [Chetout et Tisté dérivent de la même racine]
Ainsi, Rachi rapportant cet enseignement talmudique, cite le verset du roi Salomon : "Commettre un adultère, c’est être insensé, qui veut se perdre agit ainsi" (Michlé 6,32).

=> Quel rapport y a-t-il entre la faute en général et la femme Sota (l’épouse soupçonnée d’adultère)? Pourquoi l’adultère est-il de toutes les transgressions, celle qui montre que le péché est toujours irrationnel et absurde.

La réponse est que l’adultère est le prototype même de toute transgression.
En effet, le péché d’adultère dans la loi juive s’applique, bien entendu, seulement si la femme en question est mariée, d’où la phrase : "Si une épouse se détourne de son mari».
Or, le peuple juif dans son ensemble est considéré comme l’épouse de D. En effet, le lien forgé entre eux au Mont Sinaï était semblable à celui d’un mariage.
Plus précisément, le Kli Yakar, au début de la Paracha de Bamidbar, nous explique que les fiançailles entre Hachem et Israël (et donc chaque juif individuellement) eurent lieu lors de au don de la Torah, tandis que le Mariage proprement dit a été célébré lors de l’édification du Michkan.

Ainsi, chaque fois qu’un juif commet une faute, si légère soit-elle, il trahit l’Alliance, "le contrat matrimonial", entre lui-même et Hachem. Il est coupable d’adultère spirituel, d’infidélité envers son partenaire Divin.
Tel est donc le rapport entre notre verset sur la femme Sota et l’enseignement de la guémara sur la folie de la faute.

=> Pourquoi un péché, même insignifiant, est-il "folie"?
Parce qu’il provoque une rupture du lien entre l’homme et D., inacceptable du point de vue de la raison.

=> Et pourquoi la faute provoque-t-elle une telle rupture?
Car lorsqu’un juif commet une transgression même légère, c’est un geste d’infidélité et une trahison envers le Mariage contracté au mont Sinaï.
Aucun juif ne désire cette infidélité qui crée une "rupture" avec son Créateur. Si un tel fait insensé est possible, c’est parce que l’homme succombe malheureusement aux aspirations de son yétser ara dont le nom שטן (Satan) s’apparente à celui de שטות (chtout - folie).

La phrase "Si une épouse se détourne de son mari" ne s’applique pas à la femme convaincue d’adultère, mais seulement à celle soupçonnée d’adultère. Ainsi, cette accusation est-elle de courte durée.
En effet, si, après que le nécessaire a été fait pour déterminer si le soupçon est fondé, l’épouse est déclarée innocente, non seulement elle est lavée de toute souillure, mais aussi retourne à son mari et connait la bénédiction.
Cet espoir concerne aussi l’homme qui a fauté. Il ne doit pas tomber dans le désespoir mais au contraire, il doit se souvenir qu’il peut toujours se rapprocher à nouveau du Créateur. Quand il fera téchouva et retrouvera la pureté de l’innocence, il s’efforcera de se rapprocher véritablement de Lui (Hachem), jusqu’à ce que "mari et femme soient unis", et que la présence du Divin soit révélée en son âme. [et à l'image de la femme Sota, il bénéficiera de la bénédiction Divine (d'une certaine façon, c'est la joie de papa Hachem de nous voir revenir près de Lui, de renouer nos liens d'amour/proximité par la téchouva)]
Telle est la délivrance personnelle, prélude à la Délivrance collective.
[Collel de Sarcelles - feuillet de la communauté 5783]

Bien que les juifs aient besoin de parler les langues des nations du monde pour mener à bien leurs affaires, entre eux leur langage doit être différent et inclure des mots de la langue sainte.
Lorsque les juifs parlent la langue des nations du monde, les caractéristiques spirituelles de ces nations s'attachent à eux. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'exil s'est prolongé jusqu'à aujourd'hui.
A l'inverse, de même que l'une des raisons pour lesquelles les juifs ont été délivrés de l'exil en Égypte est qu'ils "n'ont pas changé de langue", en conservant notre propre langue, nous rapprocherons la guéoula.
[rabbi Tsvi Elimélé'h de Dinov - Maayan Guanim]

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-> L'un des défis spirituels de ces temps difficiles de ikvéta déMéchi'ha (période précédent la venue du machia'h) est que les nations du monde obligent les juifs à apprendre leurs langues.
Cela leur rend difficile la compréhension de la Torah et les expose aux traits de caractère indésirables que possèdent ces nations.
[rabbi Tsvi Elimélé'h de Dinov - Agra déPirka]

-> Le yiddich n'est pas identique à l'allemand. Bien que nos ancêtres connaissaient bien l'allemand, ils ont délibérément altéré la manière dont ils le parlaient afin que les juifs aient leur propre langue et qu'ils ne violent pas l'interdiction de parler la langue des non-juifs.
['Hatam Sofer - Even haEzer - siman 11]

+ Par le fait de se préserver des rapports interdits, vos âmes auront l'envie de faire des mitsvot positives ...
Lorsque l'homme devient pur et saint, étant distinct nature des abominations, sa nature l'amènera toujours à appliquer et à faire les mitsvot. Le Roi David témoigne sur lui-même, qu'il s'était tellement raffiné que ses jambes le conduisaient instinctivement vers les lieux d'études (beit midrach) ...

Mais si vous agissez avec débauche, votre âme se rendra impure et vous ne pourrez réaliser aucune des mitsvot.
L'impureté qui provient de ces actes abominables fait résider sur chaque membre de l'homme une grande souillure et affaiblit ses forces.
Ainsi, il ne pourra pas se préserver de transgresser les interdits, l'impureté régnant sur chacun de ses membres. De même il aura des difficultés à faire les mitsvot. Quand bien même il réalisera quelques fois une mitsva, elle ne sera pas agréée par Hachem, car il agrée uniquement les mitsvot faites avec crainte et sainteté.
[Ohr ha'Haï haKadoch - Kédochim 18,14]

"Les juifs ont été délivrés par le mérite de leur unité.

Il n'y avait pas de querelle, ni de jalousie entre eux.
Chaque juif compatissait et témoignait de l'affection à son frère de souffrance, ressentant comme si c'était la sienne.
Tant qu'un juif été opprimé, tous les autres souffraient avec lui.

La dureté excessive de l'esclavage était ressentie de la même façon par tous les juifs, même par ceux qui n'avaient pas à subir les travaux.

Ils méritaient pleinement une libération anticipée car ils partageaient totalement leur peine et leur misère."

[Arougat haBosem - Vaéra]

"La tristesse n'est pas une avéra en soi, mais elle peut mener l'homme à des extrémités auxquelles aucune faute ne pourrait mener!"

[rabbi Aharon de Karlin]

Il faut parfois recourir à des artifices extérieurs pour entraîner la joie, gage d'élévation (selon le principe qu'une action extérieure influence notre intériorité).

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-> Le Nétivot Shalom écrit :
"La joie n'est pas une mitsva explicite de la Torah, mais elle mène à toutes les mitsvot.
La tristesse n'est pas une faute explicite dans la Torah, mais elle mène à toutes les fautes.
La porte pour entrer dans le palais de la sainteté est la joie, et la porte pour entrer dans le palais de l'impureté et des forces du mal est la tristesse."

+ "Ne jamais te dérober à ceux qui sont comme ta propre chair" (Yéchayahou 58,7)

Rabbénou 'Haïm Vital dit que dans le monde de Vérité, on interroge l'homme sur ses actes et ses occupations dans ce monde-ci, et l'une des questions qu'on lui pose est celle-ci : t'es-tu occupé de 'hessed?

Lorsqu'il répond par la positive, on vérifie la situation à la maison, s'il y a aussi fait du 'hessed, dans sa vie conjugale.

Si c'est le cas, le 'hessed qu'il a fait à d'autres personnes est valable et en règle, et il a du poids au Tribunal céleste.
Et s'il s'avère que dans son foyer, il n'a pas fait de 'hessed, cela est considéré comme s'il n'en avait pas du tout fait!

C'est ce qu'ont affirmé nos Sages : "Les pierres et les murs de sa maison sont les témoins pour lui" (guémara 'Haguiga 16a).

"Rien de mal ne provient d'Hachem, et si cela te semble mauvais, c'est uniquement pour te tester"

[rav Yé'hezkel Levenstein - lettre à sa famille - Michtavim n°111]

Le rav y écrit également que dans chaque moment difficile où l'on se dira : "C'est Hachem qui a fait cela, et Il sait ce qu'il fait. Je n'en viendrai pas à désespérer", alors la récompense en sera immensément importante.

-> "Hachem est juste en toutes ses voies" (Téhilim 145,17)

-> "La terre les dévore" (Chémot 15,12).
Rachi, citant la Mékhilta, explique que les égyptiens ont mérité une sépulture car ils ont déclaré : "Hachem est le juste" (Chémot 9,27), après la plaie de la grêle.

Ainsi, en reconnaissant dans la détresse la bonté de D., ils ont mérité un bel enterrement (malgré leurs agissements).

-> "Hachem, c’est lui qui guérit les cœurs brisés et panse leurs douloureuses blessures" (Téhilim 147,3)

-> Le Radak (sur la béra'ha de réfaénou) enseigne que plus on est fier d'avoir Hachem qui s'occupe de nous, et que nous savons qu'Il peut nous guérir quelle que soit la situation, alors cela va amener la guérison dont nous avons besoin.
Plus nous en sommes convaincu, plus notre sauvetage sera important.

=> Voir la vie en Hachem, c'est vivre mieux (Si c'est ce que D. désire pour ma vie, alors je suis heureux quoi qu'il m'arrive, car Tu sais infiniment mieux que moi, ce qui m'est le meilleur") et s'attirer en plus une pluie de bénédictions (en récompense de notre fidélité en D. malgré l'épreuve).

Hachem est toujours là!

+ "Tous les événements de la vie sont directement causés par Hachem, et personne ne peut ni donner, ni prendre quoique ce soit à une autre autre personne, sans que cela ne soit décrété par D."
[le 'Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon]

-> "Une personne ne peut ni causer de tort, ni apporter des avantages à autrui, ni porter atteinte à ce qui est prévu pour son prochain, sans un décret d'Hachem"
[le Pélé Yoets]

-> Le Séfer ha'Hinoukh (241) ajoute que pour cette raison, il ne rime à rien de se venger contre ceux qui nous ont fait du mal, car ils ne sont que les messagers de D.

[ A l'image d'une personne qui nous lance un bâton.
Est-ce qu'on doit stupidement s'énerver contre le bâton (objet inerte) ou bien en venir à la source de tout (Hachem)?
D. qui est justice et miséricorde pure, qu'attend-Il de nous pour nous interpeller par cette épreuve (bâton)? ]

-> "Hachem est le Seul à décider et personne ne peut s'opposer à Lui ou empêcher Ses décrets d'être réalisés"
[le Beit haLévi - commentaire sur Iyov 23,13]

Le Beit haLévi enseigne que si Hachem désire qu'un individu reçoive quelque chose, alors personne ne peut lui donner avant l'instant choisi, et il est impossible également de retarder ce moment.

-> "Sur terre, une personne ne peut pas se cogner son doigt de pied, sauf si cela a été décrété du Ciel."
[guémara ‘Houlin 7a]

–> "Personne ne peut toucher, ne fut-ce d’un millimètre, à ce qui est destiné à son prochain."
[guémara Yoma 38b]

-> Chaque chose que l'homme voit, entend et vit est décidé depuis le Ciel (guémara Sota 2a)

-> "Tout ce qui arrive dans le quotidien d'une personne : ses réussites, ses échecs, sa peine, sa joie, ... proviennent directement d'Hachem, comme il est écrit : "Tout provient du Ciel" (guémara Béra'hot 33b -akol bidé chamayim)."
[le Steïpler - Birkat Péretz]

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-> Le Gaon de Vilna enseigne que Hachem décide de ce qui va se passer, et utilise ensuite la nature afin d'exécuter sa décision.

Puisque nous ne voyons son expression que dans la partie de la nature, il nous est difficile d'attribuer clairement tout ce qui nous arrive à D.

-> Le Messé'h 'Hochma (Chémot 12,15) dit qu'une de nos tâches dans ce monde est de regarder derrière le voile de la nature, et de reconnaître que c'est Hachem qui contrôle tout ce qui arrive.

Cela à pour conséquence de développer, renforcer notre relation avec Hachem (qui est derrière toute chose, même la plus banale!), ce qui est le but pour lequel nous sommes dans ce monde.

-> Le rav Yé'hezkel Levenstein enseigne que le plus une personne reconnaît la participation de D. dans sa vie, le plus D. lui donnera d'occasions de voir clairement cette implication.

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-> "Qui peut ordonner qu'une chose soit, si Hachem n'en a décidé ainsi?" (Eikha 3,37)

-> Rabbi David Ashear explique que la raison qui fait que l'on s'irrite envers une personne qui nous prend une chose que nous pensons devoir mériter, est le fait de croire que nous avons tous les les mêmes chances dans la vie.
Or, ce n'est pas le cas : quoique nous ayons, cela nous a été précisément octroyé par un décret divin.

Ainsi, autrui n'est pas un concurrent dans le partage des cadeaux, des bonheurs de la vie.
En effet, tous, à l'image d'un fils unique d'un multi-milliardaire, nous avons : papa Hachem, qui a et peut tout, qui nous chouchoute individuellement, en permanence, selon nos besoins spécifiques.

[si D. lui donne toutes les richesses du monde, Il n'aura aucun problème à me donner la même chose, pour autant que cela soit dans mon intérêt, pour mon bien ultime. ]

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-> "Hachem est avec moi, je ne crains rien ; les hommes, que pourraient-ils contre moi?" (Téhilim 118,6)

-> "La peur fait tomber l'homme dans un piège ; qui met sa confiance en Hachem est à l'abri" (Michlé 29,25)

Rabbénou Ba'hyé de commenter :
"Si une personne a peur d'un autre être humain, alors cela en soi constituera sa chute : il provoquera sur lui ce dont il a peur.
[Tandis,] que même s'il est décrété qu'une personne doit subir une nuisance, elle sera sauvée par le mérite de ne pas avoir peur de celui qui la menace."

-> "Tout est dans les mains de Hachem, à l'exception de la crainte de D."
[guémara Béra'hot 32b]
D. nous donne le libre arbitre de décider entre le bien et le mal, entre faire des mitsvot et des avérot, mais c'est tout.
La totalité de nos autres décisions est prise par Hachem.

Le Sfat Emet note que D. s'implique même dans nos processus de pensée, et donc s'Il veut que nous soyons à un certain endroit à une heure particulière pour une raison spécifique, Il fera germer en nous l'idée correspondante.

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-> "Toutes les positions d’autorité, du roi au poste le moins prestigieux du monde, sont déterminées par D."
[guémara Baba Batra 91b]

-> "Tu auras ce que tu es censé avoir, et personne ne peut toucher à ce qui est destiné à son prochain, et ce, même de l’épaisseur d’un seul cheveu!"
[guémara Yoma 38a]

-> "De toi émanent richesses et honneurs : tu es le souverain maître de tout" (Divré haYamim I 29,12)

Le Targoum Rav Yossef commente que chaque honneur que nous recevons durant notre vie a été décrété et nous est donné avec précision par Hachem (même si cela peut nous sembler être obtenu de façon naturelle).

A chaque instant, si Hachem souhaite que nous ayons des honneurs, alors rien ne peut s'y opposer, et s'Il ne souhaite pas que nous en ayons, alors personne au monde ne peut nous en donner.

=> En ayant cela en tête, nous cessons d'accuser autrui lorsque nous ne recevons pas la dose d'honneur que nous pensons devoir recevoir.

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-> "Hachem a beaucoup de messagers"
[guémara Kiddouchin 62a - arbé chlou'him lamakom,]

D. ne manque pas de moyens de nous faire parvenir ce qui est bien pour nous.

-> "La délivrance et le salut surgiront pour les juifs d'autre part (mimakom a'her)" (Méguilat Esther 4,14)

Le Maharal (Ohr 'Hadach) explique que le terme : "mimakom", fait référence à Hachem.
Mordé'haï dit à Esther que D. a un nombre incalculable de possibilités d'amener la délivrance.
Il lui dit : "Si tu veux en être le véhicule, alors cela viendra par toi. Sinon, Hachem l’amènera d'une autre manière".

=> Nous ne devons jamais désespérer, car nous avons Hachem avec nous, et Il n'a aucune limitation, pouvant nous aider de façons qui nous échappent actuellement.

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-> "Il n'y a pas d'artiste comme notre D."
[Tan'houma Tazria - chap.2 - en tsayar kélokénou]

Nous avons une tendance naturelle à oublier ce fait.

En effet, Hachem trompe le monde entier en nous faisant croire que la nature et les êtres humains ont des forces, ont un pouvoir de régner, mais en réalité, tout ce qui arrive est une manifestation de la volonté divine (én od milévado).

Voir la vie avec cette fausse perspective, cela nous conduit à être l'esclave de plein de personnes et de facteurs différents, qui n'ont en réalité aucune conséquence.
En effet, en tant que juif, nous savons la réalité de ce monde, rien ne peut arriver si D. n'en a pas donné son accord.

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-> "[Hachem,] son œuvre est parfaite, toutes ses voies sont la justice même ; D. de vérité, jamais inique, constamment équitable et droit" (Dévarim 32,4)
Hachem est parfait dans toutes Ses voies, ne commettant jamais d'erreur, n'agissant jamais de façon injuste.

Quand tout semble indiquer qu'Il ne nous écoute pas, en réalité chacun de nos mots Lui est précieux.
Quand tout semble indiquer qu'Il ne nous aime pas, en réalité, Il a envers nous un amour qui dépasse notre entendement.

-> Le 'Hazon Ich enseigne que cela ressemble à un tailleur expérimenté qui coupe un tissu très cher en morceaux, afin de confectionner un habit sublime.
Hachem en fait de même avec nous, et ce qui est à nos yeux une destruction est en réalité la construction de notre véritable et complet nous-même, passant du potentiel au réel.

[Etant donné que nous ne recevons aucune épreuve que nous ne pouvons pas surmonter. Lorsque nous sommes devant une grande difficulté de la vie, c'est en réalité un compliment de D. : tu es quelqu'un de très grand!
Rien ne se construit sans efforts, et à plus forte raison notre vie. ]

-> Le Sfat Emet (Likoutim - 'Hanoucca) commente que nous, en tant qu'être humain, n'avons pas les capacités mentales permettant de saisir l'ampleur de la miséricorde divine envers chaque personne, et ce à tout moment.
Le verset : "Hachem est bon pour tous" (Téhilim 145,9), implique qu'il n'y a pas d'exception à cela.

"Il rendra heureuse la femme qu'il a épousée"  (Dévarim 24,5 - véchima'h ét ichto achèr laka'h)

-> Le rav Chlomo Zalman Auerbach disait avant chaque mariage au 'hatan, que cette obligation de la Torah est valable à tout moment de la vie du couple.

-> A chaque fois que nous rendons heureuse notre femme, nous accomplissons une mitsva de la Torah, et en plus de cela nous permettons (par exemple) :

1°/ d'amener sur nous la présence divine, comme il est écrit : "Lorsqu’un homme et une femme vivent en harmonie, ils méritent que la présence divine réside parmi eux" (guémara Sota 17a).

En ce sens, le géant en Torah : le Steïpler, a dit :
"Si tu sais passer un moment avec ta femme autour d'une bonne glace, tu peux être sûr que D. sera à vos côtés"

2°/ d'attirer sur nous un torrent de bénédictions, comme nos Sages l'enseignent : "Un homme doit toujours faire très attention au respect de son épouse car la bénédiction ne règne dans la maison que grâce à elle" (guémara Baba métsia 59a).

A l'image d'un ustensile qui va garder la pluie qui tombe, la femme heureuse permet à l'homme d'éviter que les bénédictions lui filent entre les mains ...

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-> "Nos Sages ont enseigné : "La femme, c'est son mari qui doit la réjouir" (guémara Kidouchin 34b) : c'est au mari d'utiliser sa sagesse et son intelligence pour faire régner la paix et la joie dans son foyer.

Il ne doit pas attendre de sa femme qu'elle le réjouisse par ses actes ou ses paroles, car c'est son rôle essentiel à lui d'être l'investigateur et le vecteur de la joie et de la paix. Sa femme, quant à elle, doit en être le réceptacle"

[Rabbi Na'hman de Breslev]

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-> "La force d'un homme ne se mesure pas à la taille de ses muscles, mais à l'éclat du sourire de sa femme"

[Rabbi Ména'hem Mendel de Loubavitch]