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Les juifs par nature s'aiment les uns les autres, mais lorsque nous permettons à l'influence et aux mentalités du monde non-juif d'entrer dans le nôtre, alors nous commençons à agir comme eux, et cela va entraîner des sentiments de haine envers nos frères bien-aimés.

Ainsi, ce n'est pas le juif qui déteste un autre juif, mais plutôt le "non-juif" à l'intérieur d'un juif qui va haïr un autre juif.
[Divré Chaaré 'Haïm]

[en effet : "C’est une halakha qu’Essav (les non-juifs) hait Yaakov (les juifs)" (midrach Yalkout Chimoni Bamidbar 722)
Ainsi, plus on laisse les influences non-juives s'installer en nous, plus on aura un partie importante de nous qui haïra les autres juifs!]

"Tu observeras les commandements de Hachem, ton D., en suivant Ses voies et en Le craignant" (Ekev 8,6)

-> Rabbi Moché Cordovéro (Tomer Devora) commente :
La Torah nous ordonne d'aimer Hachem et de "suivre Ses voies", de L'imiter.
A chaque fois que quelqu'un transgresse (la volonté de D.), c'est comme s'il insultait Hachem.
Cependant, Hachem continue à lui donner la vie et de la vitalité.

Nous aussi nous devons travailler sur nous-même afin de témoigner à autrui de la patience et de la tolérance.
Même s'il nous a insulté ou blessé sans nous demander pardon, nous ne devons pas s'abstenir d'agir avec lui avec bonté.

Etudier la Torah est semblable à manger la manne.
La manne avait le goût de toute délicatesse qu'une personne pouvait souhaiter, mais si l'on ne pensait à rien, alors elle n'avait pas de goût.
La Torah est d'une telle douceur, mais seulement si on y pense. Sinon, on peut être assis à côté de sa guémara et n'en ressentir aucun goût.

['Hafets 'Haïm]

La confiance en mon créateur : c'est cela mon trésor!
La confiance est un trésor qui permet à quelqu'un d'être satisfait de son sort.

[le Steïpler - rabbi Yaakov Israël Kanievski]

Le Zohar dit : "Hachem, la Torah et Israël (les juifs) sont un".

De la même façon que nous ne pouvons pas prendre séparément Hachem ou bien Sa Torah en affirmant : "Ce verset en particulier ne m’intéresse pas", de même nous devons approcher notre prochain juif en le traitant avec respect et en reconnaissant son importance pour le peuple juif dans son ensemble.

[rabbi Its’hak de Vorka]

[Chaque juif est lié avec la Torah et Hachem. Ainsi, lorsque nous ne traitons pas avec respect un juif, nous portons également atteinte à Hachem Lui-même, et à la Torah!
Et inversement!

De même que chaque lettre de la Torah est indispensable et d'une importance infinie, de même pour chaque juif. ]

Si cela nous serait avantageux de comprendre les voies d'Hachem, alors Il ne nous aurait pas refusé de les comprendre.
C'est à notre bénéfice de devoir faire un "acte de foi", en acceptant le jugement d'Hachem même lorsque notre logique ne peut pas l'apprécier.

[Bné Yissa'har]

"Même si nous n'avons aucun autre mérite que celui d'avoir constamment attendu la Délivrance Divine (guéoula), nous mériterons d'être délivrés."

[ 'Hida
- commentaire sur le passage de la Amida : "... ki lichouaté'ha kivinou kol ayom"
"Dans Ta délivrance, élève sa gloire (du machia'h, descendant de David), car nous attendons Ta délivrance chaque jour".]

Si une mère éprouve une pitié excessive pour son fils et le laisse dormir plutôt que de le réveiller pour aller prier et étudier la Torah, c'est comme si cette femme trop tendre faisait cuire l'âme de son enfant.

[Chla haKadoch -
sur Eikha 4,10 : "de tendres femmes ont fait cuire leurs enfants [morts] de leurs propres mains pour s'en nourrir"]

Le sommeil est considéré comme un soixantième de la mort. (guémara Béra'hot 57b)
En constatant que D. nous rend notre âme chaque matin, nous sommes convaincus qu'Il ressuscitera les morts à l'ère messianique.

-> Individuellement :
Hachem rend l'âme au corps tous les matins.
De même que D. rend à chacun son âme et lui permet de s'éveiller de son sommeil, lors de la venue du machia'h, il causera un éveil spirituel de la nation juive toute entière.
[midrach Cho'har Tov - Téhilim 25 - rapporté dans Méam Loez (3,23)]

-> Collectivement :
"Elles se renouvellent chaque matin, grande est Ta promesse" (Eikha 3,23)
Chaque nation connaît "un matin", un moment où elle atteint la gloire. A ce moment-là, Hachem renouvelle également Son peuple et l'aide à supporter les difficultés de l'exil.
Le dévouement de D. à notre égard renforce notre foi en "notre matin" qui viendra aussi, lorsque nous nous réjouirons de la venue du machia'h.
[midrach Eikha 3,8]

Pour le peuple juif, Jérusalem n'est pas seulement une ville mais un "être vivant" : ses pierres ont un cœur et ses murailles versent des larmes.

Après la destruction de la ville, les routes de Sion ont pris le deuil.
De même qu'un endeuillé se laisse pousser les cheveux, les routes de Sion ont été envahies par des herbes folles, une manifestation physique de son chagrin.

[Méam Loez - Eikha 1,4 : "Les routes de Sion sont en deuil"]

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+ "Jérusalem : Est-ce là la ville qu'on appelait le summum de la beauté, la joie de toute la terre" (Eikha 2,15)

-> "De Sion (Jérusalem), ce centre de beauté, Hachem rayonne" (Téhilim 50,2)

-> "Comme elle se dresse magnifique, joie de toute la terre, la montagne de Sion (Jérusalem)" (Téhilim 48,3)

-> "10 mesures de beauté sont descendues dans le monde. Jérusalem en a pris 9 et le reste du monde, une" (guémara Kidouchin 49b)

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-> Jérusalem n'avait aucun besoin de se flatter, elle était "la joie de toute la terre", et toutes les nations reconnaissaient sa beauté, sans éprouver la moindre trace de jalousie.
D'ailleurs, les rois des pays lointains construisaient des palais en terre sainte pour jouir de sa beauté.

Les mots : kélilat yofi (le summum de la beauté - כלילת יפי) ont la même valeur numérique (596) que le nom : "Jérusalem" (ירושלים) ...

La [forte] présence de la Présence Divine (chékhina) elle-même [à Jérusalem] ajoutait à la joie et la beauté de la ville sainte.
[Méam Loez - Eikha 1,15]