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Pour le peuple juif, Jérusalem n'est pas seulement une ville mais un "être vivant" : ses pierres ont un cœur et ses murailles versent des larmes.

Après la destruction de la ville, les routes de Sion ont pris le deuil.
De même qu'un endeuillé se laisse pousser les cheveux, les routes de Sion ont été envahies par des herbes folles, une manifestation physique de son chagrin.

[Méam Loez - Eikha 1,4 : "Les routes de Sion sont en deuil"]

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+ "Jérusalem : Est-ce là la ville qu'on appelait le summum de la beauté, la joie de toute la terre" (Eikha 2,15)

-> "De Sion (Jérusalem), ce centre de beauté, Hachem rayonne" (Téhilim 50,2)

-> "Comme elle se dresse magnifique, joie de toute la terre, la montagne de Sion (Jérusalem)" (Téhilim 48,3)

-> "10 mesures de beauté sont descendues dans le monde. Jérusalem en a pris 9 et le reste du monde, une" (guémara Kidouchin 49b)

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-> Jérusalem n'avait aucun besoin de se flatter, elle était "la joie de toute la terre", et toutes les nations reconnaissaient sa beauté, sans éprouver la moindre trace de jalousie.
D'ailleurs, les rois des pays lointains construisaient des palais en terre sainte pour jouir de sa beauté.

Les mots : kélilat yofi (le summum de la beauté - כלילת יפי) ont la même valeur numérique (596) que le nom : "Jérusalem" (ירושלים) ...

La [forte] présence de la Présence Divine (chékhina) elle-même [à Jérusalem] ajoutait à la joie et la beauté de la ville sainte.
[Méam Loez - Eikha 1,15]

Si quelqu'un accomplit la mitsva d'honorer ses parents (kiboud av va'em), il sera béni de tranquillité, de succès, d'une longue vie, et d'une aide Divine dans ce qu'il entreprend.

[Rabbénou Bé'hayé - Vaét'hanan 5,16]

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-> Tout celui qui veut la vie, la santé, des biens dans ce monde, ainsi que dans le monde à venir, doit réaliser la volonté de Hachem, ainsi que celle de ses parents.
[midrach Tana déBé Eliyahou rabba - chap.26]

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-> Tout celui qui honore ses parents comme il le faut aura des enfants qui l'honoreront comme il le faut.
[midrach Tan'houma Kédochim 15]

-> "Honore ton père et ta mère, comme te l'a prescrit Hachem, ton D., afin de prolonger tes jours et vivre heureux"
[Vaét'hanan 5,16]

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-> Une personne doit être vigilante et faire de son mieux pour amener de la joie à ses parents de toute façon qu'elle peut le faire.
[Séfer Matok miDvach - chap.7]

-> Si un parent est préoccupé par son enfant qui est parti dans un trajet/voyage, cet enfant doit informer ses parents au moment où il arrive sans encombre à destination, et ne pas laisser leur inquiétude continuer même une seconde supplémentaire.
[Séfer 'Hassidim - siman 575]

-> Le vendredi soir, le Arizal se déplaçait tout spécialement chez sa mère pour embrasser sa main.
Il disait que grâce à cela il a pu atteindre de très hauts niveaux dans son service d'Hachem.

-> Rabbi 'Haïm Palaggi a vécu une longue vie, et il affirmait que c'était grâce au mérite de son kiboud av va'ém.
Il s'occupait d'eux, même lorsqu'ils ne comprenaient pas ce qui se passait autour d'eux.

De même le 'Hazon Ich, qui ne perdait pas une seconde, se rendait chaque jour chez sa mère pour lui parler et la rendre heureuse. Parfois, il y restait très longtemps.

-> Même après leur mort, on peut honorer ses parents. En effet, chaque mitsva que nous faisons, élève leur âme et leur amène de la joie au Gan Eden.
A chaque fois, c'est comme lui envoyer un cadeau [de mérites, dans le monde de l'éternité, sachant que le défunt ne peut plus en acquérir seulement par lui-même].

Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem?

+ Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem?

-> Hachem fait résider Sa présence (chékhina) juste au-dessus d'un malade.
[guémara Shabbath 12b]

-> La Présence Divine entoure un malade de la même façon que le sable entoure l'océan.
[Zohar - paracha Pin'has]

=> De même que lorsqu'un enfant est hospitalisé, ses parents donne à cet enfant toute leur attention, car à ce moment il en a besoin plus que les autres enfants, il en est de même d'une façon infiniment plus forte avec papa Hachem.

-> Des fidèles s'interrogèrent à savoir pourquoi leur rav, le Sdé 'Heméd, allait rendre visite à un grand racha qui était malade.
Le Sdé 'Hémed (rav 'Hizkiyahou Médini) leut répondit : "Tout d'abord, il est dit que même le plus grand racha de notre peuple est plein de mitsvot comme la grenade. Et ensuite, on ne rend pas seulement visite au malade, mais aussi à la Présence Divine qui plane au-dessus de son lit".

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-> "Il bénira ta nourriture et ta boisson et J'écarterai toute maladie du milieu de toi" (Michpatim 23,25)

Le Mabit (Beit Elokim - chap.1) explique que lorsque Hachem donne une bénédiction, le texte emploie : "ouvéra'h" (וּבֵרַךְ) = Il donne une bénédiction (à tout le monde).
Cependant, lorsqu'il s'agit de guérir les gens, le texte utilise : "vassiroti" (וַהֲסִרֹתִי - J'écarterai).
En effet, Hachem vient personnellement demeurer auprès de chaque malade ("du milieu de toi") et L'aide avec sa maladie

Le rabbi de Slonim dit que cette réalité de prendre conscience de l'extrême proximité, amour de Hachem en ce moment difficile, lui a permis de supporter de grandes souffrances lors de son séjour à l'hôpital.

-> D'ailleurs, puisque le lieu où est un malade devient un endroit saint (D. s'y trouvant fortement), nos Sages (guémara Shabbath 12b) disent que lorsque l'on rend visite à un malade, nous devons traiter ce lieu avec un profond respect.
[par exemple, Rachi commente cette guémara, en disant que l'on doit être bien habillé en rendant visite à un malade.
Par ailleurs, selon la halakha, on peut s'asseoir plus bas ou au même niveau qu'un malade mais pas plus haut, et cela par respect pour la Présence Divine qui y réside.]

-> Le Lévouch (Yoré Déa 355) écrit :
"Lorsque nous faisons une prière en face d'un malade, c'est comme si nous nous tenons juste en face de la Présence Divine".

[ainsi, la maladie ne doit pas nous pousser à désespérer (se sentant rejeté par Hachem), mais au contraire nous devons internaliser à quel point Il nous aime, et en profiter pour prier, pour se rapprocher de Lui par de l'humilité et de la téchouva.]

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-> Le Maharal (Nétsa'h Israël - chp.10) enseigne que nous tous ici en exil (gualout), nous sommes considérés comme étant malade.
En effet, d'une certaine façon, nous sommes tous souffrants. Nous sommes éparpillés parmi les nations, et nous ne sommes pas dans la position que nous devrions avoir.
C'est pourquoi Hachem est très proche de chacun de nous.

-> b'h, voir également à ce sujet : https://todahm.com/2016/08/22/quand-je-souffre-mon-papa-hachem-souffre-encore-plus-que-moi

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-> Dans la amida, nous disons : "béor pané'ha, natata lanou" (par la lumière de Ta face, tu nous as donné) = d'une certaine façon, Hachem rayonne d'excitation, de bonheur lorsqu'il nous donne.

Malheureusement, nous pensons qu'Il est un juge très strict qui cherche à nous nuire (j'ai pas ce que JE veux, c'est pas comme JE veux, ...), et cela nous empêche de nous approcher de Lui en prière, ce qui Lui permettrait d'encore plus nous donner!

[La prière est le conduit permettant d'amener une bénédiction d'En-Haut sur nous-même. Ainsi, ne pas prier c'est se priver de plein de belles choses dont papa Hachem souhaite nous combler! ]

A chaque fois qu'une personne est capable de dominer son yétser ara et de faire le bon choix, alors elle amène de la gloire à Hachem.

[Zohar - paracha Térouma]

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-> La guémara ('Houlin 91a) dit que lorsque Yaakov se battait contre l'ange, la poussière de leur bataille s'élevait jusqu'au Trône Divin.
Certains commentateurs expliquent que Yaakov se battait contre son yétser ara, et l'odeur agréable de cette lutte s'élevait vers Hachem et Lui amenait de la satisfaction.

=> Lorsque l'on se bat contre notre yétser ara, il faut se focaliser sur le positif : nous renforçons la gloire de D. dans ce monde, et chaque miette d'effort que nous faisons s'élève jusqu'à Hachem et Lui apporte une satisfaction énorme, ...

Certes c'est fatiguant de lutter contre notre yétser ara, mais plus on y mettra d'efforts, plus cela sera apprécié par D. et grandira encore davantage Son Nom!

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-> Lorsque Yaakov s’est battu contre l’ange d’Essav, il est écrit : "un homme [ange] lutta avec lui" (vayéavék ich imo – וַיֵּאָבֵק אִישׁ עִמּוֹ), et le mot : "vayéavék" (lutta – ויאבק) a la même guématria que : kissé hakavod (Trône de Gloire d'Hachem - כסא הכבוד) [en comptant le 1 du kollel].
[le Baal haTourim]

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-> Malgré les multiples tentations qu'exerce le mauvais penchant sur l'homme pour le faire fauter, dans son for intérieur et dans le fond de "son cœur", le yétser ara souhaite que le juif le domine afin de satisfaire Hachem.
Ainsi, lorsque le juifs gagne contre son penchant et ne succombe pas à la tentation, le mauvais penchant en éprouve une très grande joie car cela permet de réaliser doublement la volonté du Créateur :
1°/ Lui-même accomplit le rôle que lui attribua le Créateur, c'est-à-dire éprouver l'homme.
2°/ L'homme remplit la volonté du Créateur en n'écoutant pas les conseils de son penchant.

A ce moment-là, une très grande joie remplit les cieux et le mauvais penchant a le mérite de réciter un cantique devant son Créateur, car alors il a rempli sa mission d'une façon pleine et entière.
Mais si le juif succombe aux incitations du mauvais penchant, cela est considéré comme une rébellion contre la volonté Divine et cela entraîne une grande "souffrance" pour le Maître du monde.
Dans ce cas, à cause de cette "douleur", l'ange n'a pas le mérite de réciter un cantique.

[basé sur le Maguid de Koznitz (dans son Avodat Israël) ; rapporté par le rabbi Pin'has Friedman]

-> Le rabbi Pin'has Friedman ajoute :
Au sujet du combat entre Yaakov et l'ange, nos Sages disent que la poussière de leurs pieds monta jusqu'au Trône Divin, toute la nuit jusqu'au matin ... (cf.Vayichla'h 32,27) ... et alors selon la guémara ('Houlin 71b), [l'ange devait partir car] : "Depuis l'instant où j'ai été créé, le moment pour moi d'entonner un cantique n'est jamais venu jusqu'à ce jour".
La raison est que c'est précisément maintenant après que Yaakov l'ait vaincu d'une victoire complète et entière, qu'est arrivé le moment tant attendu de dire un cantique devant le Créateur sur cette grande victoire.
En effet, ici, ce n'est pas seulement le mauvais penchant qui remplit sa mission en combattant Yaakov, mais ce fut également la victoire de Yaakov sur le mauvais penchant. Cela réjouit pleinement le Créateur et donc méritait un cantique.

A ce sujet l'Admour de Belz dit : après la victoire de Yaakov contre l'ange d'Essav, il est écrit : "Yaakov demanda (à l'ange) et dit : dis-moi ton nom ; il répondit : pourquoi demandes-tu mon nom, et il le bénit là-bas".
D'après le sens littéral lorsqu'il est écrit "il le bénit là-bas", c'est l'ange qui bénit Yaakov d'après sa propre demande : "Je ne te laisserai pas partir jusqu'à ce que tu 'aies béni".
Cependant dans la traduction de Yonathan ben Ouziel, il est écrit : "Yaakov le bénit là-bas" = c'est-à-dire qu'en fait, c'est Yaakov qui bénit l'ange et non pas le contraire.

Sur ce point, l'Admour de Belz s'étonne : "Existe-t-il une sorte de bénédiction qui conviendrait pour bénir l'ange d'Essav, le mauvais penchant (yétser ara)?"
L'admour explique que lorsqu'est arrivé le moment pour l'ange d'Essav de chanter un cantique par le mérite d'avoir été vaincu par Yaakov, alors Yaakov le bénit : "Que tu puisses toujours mériter de te soumettre devant les enfants d'Israël et de dire des cantiques sur leurs victoires". Amen!

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-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) nous explique que pour mener son combat physique avec Yaakov, le Satan dut se vêtir d’un corps matériel et descendre dans ce bas monde. Le danger encouru par cette chute vertigineuse (du Ciel à la terre), s’est accru lorsque le Patriarche le saisit pour lui porter un coup mortel. De toute son existence, jamais le Satan ne s’était trouvé dans une situation aussi défavorable.
Ainsi, lorsqu’il réussit à s’échapper des mains de Yaakov, fallait-il qu’il remonte au Ciel afin de remercier Hachem pour le miracle dont il fut gratifié, à l’instar d’un malade qui guérit ou un détenu qui sort de prison qui se doivent de réciter la bénédiction du "Gomel" en guise de remerciement à Hachem pour Ses Bontés octroyées.
La louange devant D. que devait réciter le Satan, à l’aube du jour qui suivit son combat avec Yaakov, fut une première dans toute son existence.

-> sur ce verset, voir également : https://todahm.com/2015/12/27/4179-2

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-> b'h, également : https://todahm.com/2020/09/21/15139

Le plus grand bien pour un homme, c'est d'être toujours dans la joie ; car cela le conduit à faire tout ce qui est bien.
C'est ainsi que le mauvais penchant ne cherche qu'à faire tomber l'homme dans la tristesse et le découragement.
C'est le but qu'il cherche quand il le fait fauter, car la tristesse ôte de l'homme sa raison et l'éloigne peu à peu d'Hachem, jusqu'à le faire tomber dans les abîmes.
[Emounat Israël]

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-> Toute la raison pour laquelle un homme peut être éloigné d'Hachem, c'est parce qu'il ne réfléchit pas posément à son objectif dans le monde, et à quoi mène la recherche des plaisirs de ce monde.
S'il pensait sereinement à cela, il reviendrait assurément vers Hachem.
Mais ce qui l'empêche de penser, c'est la tristesse.
Seule la joie conduit l'homme à poser son esprit et à le guider là où il le souhaite.
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan]

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-> La tristesse empêche radicalement l'homme de s'attacher à Hachem. Même s'il s'affaire à la Torah et aux mitsvot, s'il le fait avec tristesse, ces bonnes actions ne pourront pas le lier à Hachem ...
Par la tristesse, non seulement on ne peut pas vaincre son penchant, mais en plus on tombe entre ses mains.
[Vayomer Moché]

-> Dans le même sens, le Vayomer Moché enseigne également :
"La tristesse n'a absolument pas sa place dans la sainteté. Les serviteur d'Hachem se réjouissent dans leur service. Ainsi, celui qui pense qu'en s'attristant sur ses fautes, il arrivera à s'en écarter et à vaincre son mauvais penchant, se trompe complètement. Au contraire, par la tristesse, il risque encore plus de tomber entre les mains de son penchant.
Hachem ne réside que dans la joie."

Honorer ses parents

+ Honorer ses parents :

-> Dans la Torah, la plus stricte de toutes les mitsvot ('hamoura chéba'hamourot) est celle d'honorer son père et sa mère.
[guémara Yérouchalmi Péa 1,1]

-> "Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que Hachem ton D. t'accordera" (Yitro 20,11)
Rachi commente : Si tu les honores, tes jours se prolongeront, et sinon ils se raccourciront.

Ainsi, celui qui n'honore pas ses parents, en plus de vivre moins longtemps dans ce monde, il aura dans le monde à venir de redoutables punitions, au point que rabbi Yo'hanan (guémara Kidouchin 31b) déclare : "Heureux est celui qui n'a jamais vu ses parents [ne prenant ainsi pas le risque de fauter dans cette mitsva].

-> Le Ramban demande, en quoi est différente des autres mitsvot celle d'honorer son père et sa mère pour y décrire sa récompense? Et pour quelle raison la Torah accentue sa récompense dans ce monde, dans la prolongation des jours, et non pas le salaire dans le monde futur?

Le Ramban explique :
Parfois, l'individu veut honorer ses parents, les aider et leur consacrer du temps, mais d'un autre côté, il craint de perdre ses années et de ne pas pouvoir réaliser toutes ses aspirations durant le temps de son existence.
C'est la raison pour laquelle la Torah éclaire et rassure l'individu, en lui disant de ne pas se soucier à ce sujet ...
Bien qu'il sanctifie du temps pour appliquer la mitsva d'honorer son père et sa mère, d'un autre côté, il lui est garanti que des Cieux on lui prolongera ses jours, afin qu'il puisse réaliser tout ce qu'il aspire, et même plus.

-> Rabbi Nissim Yaguen (Nétivé Or) enseigne :
"Hachem vient nous dire : "Honore ton père et ta mère" = tu dois les honorer dans toutes les situations. Et si tu crains qu'il ne te reste pas suffisamment de temps pour profiter de la vie, ne te soucie pas, "afin que tes jours se prolongent", Je te donnerai une longue vie.
Honore tes parents et Je te gratifierai d'heureuses années supplémentaires, tu auras une existence remplie de bénédictions.
Ainsi, dans un temps court tu pourras beaucoup réaliser, l'essentiel : honore tes parents!
[...]

Si un homme sacrifie sa vie pour ses parents dans leurs années les plus difficiles, dans leur vieillesse, il gagnera doublement :
1°/ lorsqu'ils seront dans le ciel, ils prieront pour lui ;
2°/ lorsqu'il sera âgé, ses enfants s'occuperont également de lui. Mais s'il ne s'est pas occupé de ses parents, ses enfants "non plus" ne s'occuperont pas de lui."

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-> Honorer ses parents est similaire à honorer Hachem [puisque la Torah utilise le même langage pour aborder ces 2 commandements].
[guémara Kidouchin 30b]

-> Si quelqu'un cause de la peine à son père ou à sa mère, c'est comme s'il avait causé de la peine à la Présence Divine.
[guémara Kidouchin 31a]

-> Quelle est la plus méprisable de toutes les personnes dans le monde?
C'est la personne qui va nier le bien que ses parents ont fait pour lui.
Une telle personne est considérée comme si elle avait nié la "croyance fondamentale" [l'existence même de Hachem].
[Rabbi Réouven - Tossefta - Shevouot 3,5]

-> Tout celui qui n'honore pas son père et sa mère est considéré comme s'il était un meurtrier, une personne ayant commis un adultère et un kidnappeur.
De plus, il est coupable de porter un faux témoignage toute sa vie.
[Tana déBé Eliyahou rabba - chap.26]

-> Honorer ses parents fait partie des mitsvot pour lesquelles on est récompensé même dans ce monde [tandis que la récompense principale nous reste intacte dans le monde à venir].
[guémara Yérouchalmi à la fin du 1er chapitre de Kidouchin]

-> Le Pélé Yoets (Kibboud av vaém) dit que de la même façon dont nous nous comportons avec nos parents, de la même façon nos propres enfants se comporteront avec nous même.

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-> "Qui m'a rendu un service que j'ai à payer en retour? Tout ce qui est sous le ciel est à moi" (Iyov 41,3)

Le midrach (Tan'houma Kédochim 15) explique que dans ce verset, Hachem interroge : "Qui a honoré ses parents et dont Je ne lui ai pas accordé des enfants?"
Le rav 'Haïm Kanievsky conseille à ceux qui n'ont pas d'enfants de se renforcer dans la mitsva d'honorer ses parents, et cela leur donnera le mérite de devenir parent.
[le rav Steinman pouvait donner le même conseil]

-> Un élève d'une classe rendant visite au 'Hazon Ich, lui a demandé : "Comment une personne peut-elle devenir le 'Hazon Ich (guédolé hador)?"
Après un moment de silence, le 'Hazon Ich a répondu : "Par le mérite du kibboud av va'eim".

-> On a demandé à la Rabbanite Kanievsky, par quel mérite elle a pu avoir un mari qui était un sage en Torah si exceptionnel?
Elle a répondu : "Il y a longtemps, lorsque j'étais jeune, j'ai énormément honoré mon père dans des circonstances difficiles."

Comment sera reconstruite la Jérusalem des temps futurs?

+ Comment sera reconstruite la Jérusalem des temps futurs?

Voici quelques enseignements du midrach relatifs à la reconstruction de Jérusalem à l’époque du machia'h :

1°/ Un jour, Jérusalem sera un phare lumineux pour les peuples de la terre; comme il est dit: "Et les peuples marcheront à ta lumière, les rois à l’éclat de ton aurore" (Yéchayahou 60,3).
Jérusalem à l’avenir sera la métropole de tous les pays du monde, où viendront se rassembler les délégués de toutes les nations.

2°/ La Jérusalem de l’avenir s'étendra jusqu'à Damas.
En effet nous lisons: "Le poids de la Parole de Hachem est sur pays de 'Hadrakh, il repose sur Damas" (Zékharia 9,1).
Egalement : "Ton nez comme la tour de Liban qui regarde du côté de Damas" (Chir HaChirim 7,5).
Ces 2 versets nous apprennent que la Jérusalem future s’étendra jusqu’au Liban, jusqu’à Damas ; et les pèlerins venant de loin viendront se reposer dans les faubourgs avant de monter sur le Mont du Temple.
[A noter que le mot : Damassek (Damas en hébreu - דמשק) est formé des mêmes lettres que : Mikdach (Temple - מקדש, dont la sainteté s’étendra alors sur tout Jérusalem.
Ainsi, tout Israël jusqu'à Damas deviendra alors Jérusalem, et Jérusalem deviendra le Temple.].

3°/ "Quand reviendrai-je pour paraître en présence de D.?" (Téhilim 42, 3). C’est ainsi que le peuple d’Israël en Exil dira à Hachem : "Maître du Monde quand nous rendras-tu l’honneur de monter à Sion afin de voir la Présence Divine"
Hachem répondra : "Dans le monde passé, vous y montiez 3 fois par an ; à la fin des Temps, dans le monde futur, vous ferez pèlerinage chaque mois, comme il est écrit : ‘Et il arrivera constamment, à chaque Roch ‘Hodech, à chaque Shabbath, que toute chair viendra se prosterner devant Moi, dit Hachem’ (Yéchayahou 66,23)".

- Comment est-il possible que toute chair se rendra à Jérusalem chaque mois, chaque Shabbath?
Rabbi Lévi répond : la Jérusalem de l’avenir s’étendra sur toute la terre d'Israël.
- Comment pourront-ils venir aux Roch 'Hodech et aux Shabbath de tous les coins du monde?
Ce seront des nuées qui les porteront, selon ce verset de Yéchayahou (60,8) : "Qui sont ceux-ci, qui volent comme une nuée, comme des colombes vers leurs colombiers?"

4°/ "Jérusalem sera habitée à l’état de ville ouverte en raison de la multitude d’hommes et de bêtes qui s’y trouveront. Et Moi, Je lui serai, dit Hachem, une muraille de feu tout autour, et Je serai un sujet de gloire au milieu d’elle." (Zékharia 2,8-9).
Hachem a dit : "Je dois payer un dédommagement pour un incendie que J’ai causé Moi-même car c’est Moi qui a fait éclater un feu à Sion".
Il est dit en effet : "Il a allumé un incendie à Sion, qui en dévore les fondements" (Eikha 4,11).
Ainsi, Hachem a-t-il dit : "C’est moi qui reconstruirai Sion par le feu" [guémara Baba Kama 60b].

5°/ "Je te construirai des créneaux en pur cristal, des portes en escarboucles, et toutes tes barrières seront en pierres précieuses" (Yéchayahou 54,12).
Hachem fera venir des pierres précieuses et des perles de 30 coudées sur 30 avec un creux de 10 coudées [de large] sur une hauteur de 20 coudées (environ 10 mètres), et il les dressera aux portes de Jérusalem [guémara Baba Batra 75a].

6°/ Jérusalem du monde à venir ne sera pas comme Jérusalem d’ici-bas, où l’on va quand on veut. N’entrerons dans Jérusalem du monde à venir que ceux qui y seront conviés [Baba Batra 75a].

7°/ Rabba a dit au nom de Rabbi Yo’hanan : Dans les temps à venir, Jérusalem sera surélevée de 3 "parsi" (environ 12 km), car il est dit : "Et Jérusalem sera élevée et établie sur son emplacement" (Zékharia 14,10) … Et n’allez pas penser qu’il sera difficile d’y monter, puisqu’il est précisé: "Qui sont cela qui volent comme des nuées" (Isaïe 60,8) [Baba Batra 75b].

8°/ Rabbi Chimon Ben Lakich a dit : Hachem ajoutera à Jérusalem mille Tepheph de jardins, mille Kephel de tours, mille Litsoui de palais et mille et deux Chilo de châteaux, et chaque [quartier] sera comme Séphoris à l’époque de sa prospérité (les termes ésotériques: Tepheph, Kephel, Litsoui et Chilo désignent en réalité de valeurs numériques relatives, respectivement, aux jardins, tours, palais et châteaux - Rachi) [Baba Batra 75b].

[Source : le feuillet de la communauté de Sarcelles - n°87]

-> Celui qui ne croit que ce qui est prouvé de manière claire et irréfutable, n'a pas encore accompli la mitsva de émouna.
[le Beit haLévi]

-> Tout ce que l'homme comprend et conçoit n'est qu'une connaissance.
L'obligation de émouna, fondement essentiel des mitsvot, commence là où prennent fin l'intelligence et la raison de l'homme.
[rav 'Haïm de Brisk]

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-> "De la foi située dans l'esprit jusqu'à la foi située dans le cœur, le trajet est plus long que de la Terre jusqu'au Ciel"
[Yessod haAvoda (Mikhtav 25) - rapportant le rabbi Leib de Douker, élève du Maguid de Mézéritch]

-> Certes les juifs sont appelés "croyants fils de croyants" (maaminim béné maaminim - midrach Chémot rabba 3,15), cependant cela concerne la foi de l'esprit.
L'essentiel du travail de l'homme est de faire pénétrer cette connaissance dans son cœur, afin que tout ce qu'il ressente soit basé sur la conviction que D. est présent.

-> Le 'Hidouché haRim enseigne :
Il est nécessaire d'intérioriser la émouna dans le cœur, comme la Torah l'indique : "Tu intérioriseras dans ton cœur qu'Hachem est le D. dans le Ciel En-Haut et sur la Terre ici-bas et qu'il n'y en a point d'autre" (Vaét'hanan 4,39).
Selon le sens simple, il semble que chaque homme possède cette connaissance. Mais en réalité, ce n'est pas une tâche facile de l'intérioriser, comme cela est rapporté dans le Zohar (2,161a) : "Que l'homme se répète 10,20, 1 000 fois jusqu'à ce que ce soit ancré dans son cœur qu'il n'y en a point d'autre"."

-> Le Divré 'Haïm dit :
Depuis des années, je construis un pont entre mon cerveau et mon cœur, afin que tout ce que je suis parvenu à comprendre et toutes mes connaissances influencent les sentiments de mon cœur dans le but que tous ces sentiments soient assujettis à Hachem.

-> Nous avons l'obligation de réciter 2 fois par jour le "Shéma Israël", soir et matin, et cela afin d'enraciner en nous qu'Hachem est Un.
=> Qu'en est-il ensuite : pourquoi m'énerver, jalouser autrui si tout provient de D.? Pourquoi m'attribuer personnellement l’entièreté des succès de ma vie alors que tout provient de D.?

Dans le domaine de la émouna, il faut instiller petit à petit dans notre cœur jusqu'à ce qu'elle devienne un fondement solide et durable.
Toute occasion est bonne pour consolider notre émouna (en remerciant Hachem je reconnais que c'est grâce à Lui ; en priant Hachem, en demandant son aide même pour des choses minuscules, je reconnais m'a totale dépendance à Lui ; ...).
[toute occasion est bonne pour graver encore plus fortement en nous notre émouna!
En regardant toute chose par la émouna, nous la vivons, et la faisons passer davantage du cerveau à notre cœur!]

-> Le Bné Yissa'har (Dérekh Pikoudé'ha) écrit :
"[S'il a la émouna : que Hachem peut tout, que rien ne peut se produire sans qu'Il n'émette un décret en ce sens, ...], pourquoi l'homme convoiterait-il? Convoite-t-il d'avoir 4 pattes comme un animal? Non!
Et pourquoi pas? Parce que cela ne rentre pas dans son domaine de pensée.
Il en est de même au sujet de la convoitise : celui qui se demande pourquoi son prochain possède ce que lui-même ne possède pas exprime par cela son manque de foi. Il n'est pas convaincu que Hachem a tout créé avec une sagesse infinie et qu'Il octroie ce qu'il y a de meilleur pour lui, et que tout ce qu'il ne possède pas n'est pas bon pour lui."

"C’est seulement par la téchouva que le peuple juif sera délivré.
La Torah a déjà promis que les juifs se repentiront à la fin de leur Exil, et seront immédiatement délivré."

[Rambam - Hilkhot Téchouva 7,5]

[b'h, que nous puissions tous faire une belle téchouva dans la joie, alors que tout va bien ; plutôt que d'en être forcés/contraints par de difficiles événements]

+ Le Rambam (Guide des égarés - part.3, chap.51) écrit :
"J'ai découvert une chose extraordinaire, une notion profonde que résout tous les doutes et explique tous les secrets : Il s'agit du fait qu'à la mesure où un homme pense à Hachem, se souvient de Lui, se renforce dans son contact avec Hachem, de cette manière exactement Hachem révélera à cet homme Sa Providence dans sa vie.

L'homme qui est parfait dans son intellect et ne se déconcentre pas de la Présence d'Hachem devant lui, même pas un court instant, verra la Main d'Hachem en permanence de façon extraordinaire.
L'homme qui se déconcentre, sera quant à lui, mesure pour mesure et de la même manière, placé entre les mains du hasard et des Lois de la Nature.
Lorsque tu vois un tsadik à qui il arrive quelque chose, tu peux être certain que c'est à un moment où il ne pensait pas à Hachem et s'était déconcentré de Sa Présence, que la chose lui est arrivée."

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm) s'est basé dessus pour enseigner que lorsqu'un homme pense à Hachem et se concentre sur le fait qu'Il est en face de lui et que tout le reste autour de lui n'est qu'éphémère (ein od milévado), alors tout s'annule devant cet homme : les lois de la nature, la Rigueur Divine, les accusations, les dangers.

Tout est mis de côté devant cette personne qui a mis le monde de côté pour mieux penser à Hachem.
L'homme est alors protégé de tout mal et dans n'importe qu'elle situation.

[à tout moment, tout juif peut ainsi s'armer d'un bouclier le rendant imperméable, invincible à toute mauvaise chose. Merci Hachem!]