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"D. dit à Moché : une femme qui est fécondée et enfante ..." (Tazria 12,1-2)

-> "Le bébé dans les entrailles de sa mère, une flamme est allumée au-dessus de sa tête (lui permettant de voir d'un bout à l'autre du monde) et un ange lui enseigne toute la Torah ... et quand il vient au monde, un ange vient et le frappe sur la bouche et lui fait oublier toute la Torah"
[guémara Nidda 30b]

La guémara Nidda nous enseigne aussi :
-> "n'y a pas de jour où l'homme est immergé dans les bienfaits plus que dans ces jours-là (temps de la grossesse)"

-> "le même ange préposé à la grossesse ... soulève une goutte de semence et la présente devant D. et Lui demande : Maître du monde, cette goutte que sera-t-elle? Un homme vaillant ou faible, intelligent ou sot, riche ou pauvre?"
->  "il ne sort pas de là-bas tant qu'on ne l'a pas fait prêter serment ... et quel est ce serment qu'on lui fait faire?
Sois Tsadik et ne sois pas un Racha, et même si le monde entier lui dit : tu es un Tsadik, sois à tes yeux comme un Racha, et on sait que D. est pur et Ses serviteurs sont purs, et l'âme qui est en toi est pure, et si tu la conserves dans sa pureté c'est bien et sinon Je te la reprends".-> "L'embryon vit dans les entrailles de sa mère et D. empêche, dans Sa providence, qu'il ne tombe et meurt, et la femme marche debout (contrairement aux mammifères) ce qui rend la chose encore plus miraculeuse, et ses entrailles sont bouillantes et D. le préserve, malgré tout, de ne devenir qu'un vulgaire morceau de chair."
[Vayikra midrach Rabba 14,3]-> "Car Toi, Tu m'as tiré du ventre (Tu m'as fait venir au monde), Tu as assuré ma nourriture par le sein de ma mère" (Téhilim 22,10-11)=> D. nous a conduit jusque-là pourra forcément continuer à nous donner ce qu'il y a de mieux!

-> "D. se soucie de donner au bébé une grâce particulière aux yeux de ses parents afin que le fait de l'élever ne représente pas une charge pour eux.

Ils se soucient en effet de lui bien plus qu'ils ne se soucient d'eux-mêmes, et chaque effort en vue d'assurer sa croissance est fait de bon cœur avec bienveillance, jusqu'à ce qu'il grandisse et devienne une personne indépendante."
[Rabbénou Ba'hayé - 'Hovot haLévavot - cha'ar habé'hina]<------------>

Il est dit dans Iyov(39,1) : "Connais-Tu l'instant où enfantent les chamois? Surveilles-Tu la matrice des biches, en comptant les mois de leur gestation pour connaître le moment où elles mettent bas?"

La guémara (Baba Batra 16,2) explique à ce sujet que l'utérus de la biche est étroit, et que de fait, elle ne peut mettre bas à sa progéniture.
Lorsqu'arrive l'heure de la délivrance, D. lui envoie un serpent qui la mord et grâce à cela, le passage s'élargit et elle réussit à mettre bas.
Le serpent arrive exactement au bon moment, véritablement à l'instant de la délivrance et il sauve la biche et sa progéniture de la mort.
De même, le moment de l'enfantement des chamois est connu de D.
D. sait que la femelle chamois déteste son petit.
Lorsqu'elle est sur le point d'accoucher, elle monte ainsi au sommet de la montagne, pour que son petit en tombe et meurt.
C'est la raison pour laquelle D. lui envoie un aigle qui réceptionne le nouveau-né dans ses ailes et le dépose devant elle.
Si l'aigle avait retardé ou avancé sa venue au sommet de la montagne ne serait-ce que d'une minute, le petit chamois serait mort.
Seule cette synchronisation parfaite a permis qu'il continue à vivre!

=> Si l'attention de D. s'exprime de façon si extraordinaire pour les bêtes des champs, est-ce que l'on peut imaginer qu'Il ne va pas nous protéger?!

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+ A propos de la biche :
-> Le Zohar (3e partie - p.249) :
"Lorsqu'elle met bas, la biche crie avec 70 voix comme le nombre de mots du mizmor : "D. te répondra au jour de détresse" (Téhilim 20)".

-> Le midrach (Téhilim 42) :
"La biche, lorsqu'elle met bas, est désolée (souffre terriblement) et elle languit après D. et Il répond à sa prière".
-> Le midrach (Téhilim 22), nous rapporte une autre utilisation du pouvoir de prière de la biche :
"La biche, lorsqu'elle a soif, creuse un trou et rentre ses cornes dedans et brame.
Et l'abîme fait remonter pour elle de l'eau, comme il est dit : "comme une biche languit après les lits d'eau" ... et lorsque les bêtes ont soif, elles se rassemblent autour d'elle (la biche),car elles savent que ses actes sont pieux, et pour qu'elle suspende ses yeux vers D., et Il les prenne en pitié".

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+ L'accouchement d'une femme :
-> "Les femmes enceintes sont considérés comme étant malades" (Rachi - guémara Yoma 47a)
-> "L'accouchement est un danger et requiert des miracles"(Rachi - guémara Shabbath 32b)
Tossefot (guémara Ketoubot 82) rapportent que la plupart du temps, l'accouchée s'expose au danger.
-> "[La femme] accouche et les douleurs et les contractions l'enveloppent ... ses membres et ses organes s’effondrent, et elle ne revient à elle-même qu'après 24 mois" (guémara Béra'hot 6b)
-> "Dans la souffrance tu accoucheras des enfants" (Béréchit 3,16)

-> Le mot Ré'hem (la matrice, l'utérus) vient de"Ra'hamin" (miséricorde) et l'ouverture de l'utérus fait allusion à l'ouverture des portes de la miséricorde.

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-> Nos Sages ont dit (midrach Rabba - Vaét'hanan 2,1) :
"Il y a 10 "langages" qui sont appelés prière, et ceux-ci sont : la clameur, le cri, la plainte, la supplication, la requête, la détresse, s'aplatir devant D., faire la justice, l'imploration".-> Une femme crie lors de son accouchement.
Le Zohar (paracha Chémot) d'enseigner :
"Le cri, c'est lorsque l'on donne de la voix sans prononcer aucun mot.
Rabbi Yéhouda dit : c'est pourquoi le cri est la plus grande de toutes, car le cri vient du coeur.
On tient de nos Sages que celui prie et pleure au point de ne pouvoir sortir un mot de sa bouche, sa prière est entière, elle est dans son coeur et ne reviendra pas vide (elle ne reviendra pas sans réponse)".=> Une accouchée n'a pas à avoir honte des gémissements, des cris et des pleurs qui s'échappent de sa bouche, mais elle doit seulement tout diriger vers D.
En effet,une prière d'une telle profondeur ne revient pas à vide et l'aidera à accoucher plus facilement et à recevoir un enfant complet et en bonne santé.Le sentiment de perte du contrôle de la situation, va conduire la femme à mettre son futur totalement dans les mains de D.
Les douleurs de l'enfantement sont surnommées en hébreu : "les cordes de l'enfantement" ('hevlei leida), car elles permettent de se lier de manière instantanée à D., comme si elle y était attachée à l'aide d'une corde.

-> Lorsque Rabbi 'Haïm de Volozine a posé la 1ere pierre de la yéchiva de Volizine, on n'avait pas mélangé le mortier avec de l'eau, mais avec les larmes qui ont coulé de ses yeux.
Rabbi 'Haïm de dire : "Car une Yéchiva ne se fonde que sur les larmes!"

=> A plus forte raison, les larmes d'une mère sont le moyen de poser les bases d'un grand homme!
Les grandes souffrances qui vont conduire la mère à crier, à prier et à envoyer ses supplications vers D., et ces prières vont accompagner l'enfant tous les jours de sa vie!

Je suis unique …

+ Je suis unique ...

-> "[L'homme a été créé unique, c'est] pour proclamer la grandeur de D. : alors que les pièces [de monnaie] frappées par l'homme d'un même sceau sont toutes identiques, le Roi des rois a marqué tous les êtres humains du sceau du 1er homme, et pourtant, nul n'est semblable à son prochain.

Voilà pourquoi chacun est tenu de se dire : "C'est pour moi que le monde a été créé!" "
[guémara Sanhédrin 37a]

-> "Tout comme D. est Un et Unique, de même l'homme, élaboré à Son image, est seul et unique.
Nul autre, dans toute la création, ne lui est semblable."

[le Maharal - Dérékh 'Haïm sur Pirké Avot 3,14]

-> Mordé’haï est appelé : "ich yéhoudi" (homme juif).
"Nos Sages disent : ne lis pas yéhoudi/juif mais : yé’hidi (=spécial, unique)."

[Midrach Rabba Esther 6,2]

=> Chaque juif a un rôle spécifique, et des épreuves tout aussi spécifiques.

-> Le Rav Sim’ha Bounem de Psi’ha avait l’habitude de dire :
"Si du Ciel, on me demandait : "Veux-tu, Bounem, être Avraham avinou, c’est-à-dire changer ta place contre la sienne?"

Je répondrais : "Quel intérêt D. aurait-Il à ce que je sois Avraham avinou et que je change de rôle?
De toute façon, Tu n’auras qu’un seul Avraham avinou et qu’un seul Bounem.
Cependant, si on me donnait le mérite, dans le ciel, d’arriver au niveau d’Avraham avinou, Tu aurais, D., deux Avraham avinou … et de cela, il y aurait lieu de réjouir."

=> N'oublions pas de se comparer à nous-même : Suis-je au top de ce que je pourrais faire de ma vie?

-> Le Avot déRabbi Nathan (7,10) nous enseigne qu'étant tous différents, et donc attirés vers des moyens de subsistance différents, les hommes ne se focalisent pas sur une même activité, mais sur un éventail diversifié de professions.
On fabrique et l'on vend une large variété de produits, permettant à chaque individu de satisfaire ses besoins selon ses préférences.

-> Nous disons chaque jour dans nos prières : "Accorde[-nous] notre part dans Ta Torah" = Puisse chacun accéder à sa part exclusive de compréhension de la Torah, que nul autre ne pourra jamais mettre à jour!

-> La guémara Sanhédrin (89a) nous dit qu'aucun prophète d'Israël ne prophétise selon le même style que son collègue [car chacun est doté de sa personnalité unique].

-> "Ne juge pas ton prochain tant que tu n'es pas à sa place" (Pirké Avot 2,4).
Le Steïpler (Kéhilot Yaakov) d'ajouter :
"Même si tu as traversé un événement semblable, tu n'es ni en mesure ni en droit de le juger.
Tu ne pourrais le faire que si tu te trouvais dans une situation absolument identique".

-> "[La différence fondamentale qui sépare les hommes est que] Leurs opinions différent et leurs visages ne se ressemblent pas."
[guémara Béra'hot 58a]
Rabbi Ména'hem de Kotzk explique que nos Sages signifient à l'homme :
Tout comme tu n'es nullement dérangé de ce que le visage de l'autre diffère du tien, tu n'as aucune raison de l'être par le fait que son opinion s'écarte de la tienne!

Avoir D. constamment devant nous …

+ Avoir D. constamment devant nous ...

-> Le Ram'hal (Da'at Tévounot) explique que les êtres célestes ont une inclinaison au mal, mais leur perception et leur conscience de D. est à ce point limpide et intense qu'ils sont absolument impuissants à commettre une faute.

-> Le Ram'hal (Dérekh éts 'Haïm) de dire à propos des hommes :
"Si leur connaissance [de D.] était étendue et présente en leur cœur, ils n'en viendrait nullement à pécher.
Leur penchant ne les aborderait même pas et n'exercerait aucune emprise sur eux, tout comme il ne détient aucun pouvoir sur les êtres célestes."

-> "Lorsque s'offre à lui l'occasion d'une infraction ou celle d'accomplir une mitsva, que l'homme pense : "Peut-être D. est-Il en train de me mettre à l'épreuve pour voir si j'enfreindrai ou si j'observerai [Sa volonté], tout comme Il a éprouvé Avraham, notre Père".

Assurément, si l'homme savait que D. à ce moment même est en train de l'examiner, il prendrait garde à l'extrême. [...]
Heureux celui dans les pensées duquel D. se trouve constamment."

[le Chlah haKadoch - paracha Vayéra]

+ "Le mot mitsva (מצוה) a la même racine que : tsévet (unir - צות).
Le mot avéra (עברה) a la même racine que : avar (ignorer, passer au travers - עבר).

Une mitva unit une personne à D.
Une avéra provoque le fait que la lumière de D. soit ignorée, passe au travers de la personne, l'empêchant de ressentir la lumière divine."

[Rabbi Na'hman - Likouté Halakhot I - p.29a,58
-> verset : Vayikra 4,2]

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-> Le mot : mitsva (מצוה) renvoie au Nom d'Hachem.
En effet, selon la technique de l'at-bach [échanger la 1ere lettre de l'alphabet par la dernière, puis la 2e par l'avant-dernière, ...] les 2 premières lettres (מצ) deviennent : יו et en y ajoutant les 2 dernières du mot mitsva : וה, on obtient : יהוה.

-> Rabbi David Pinto rapporte que : "le mot mitsva est composé du mot tsav (littéralement : ordonne - צו) et des lettres Mèm et Hé (מה). Celles-ci ont la même valeur numérique que le mot adam (אדם), désignant l’homme.
En d’autres termes, l’unique raison d’être de l’homme est de se plier aux ordres que représentent les mitsvot. Lorsqu’il se conforme à ces directives et satisfait ainsi à la volonté divine, il remplit la mission pour laquelle il a été créé."

-> Le mot mitsva (מצוה) a la même guématria que le mot : mal'akhim (des anges - מלאכים), parce qu'en les observant nous créons des anges qui nous défendent.

+ "Si on demande à un commerçant pourquoi il préfère se tuer à la tâche plutôt que de partager le sort des pauvres qui peuplent le monde entier, il répondra d'un ton catégorique : "Je ne veux pas être pauvre!"
Mais alors, pourquoi accepte-t-il d'être pauvre en Torah?"

[le 'Hafets 'Haïm - lors d'un congrès rabbinique]

+ "Pourquoi les enseignements de Torah sont-ils comparés au sein d'une femme?

Car tout comme le nourrisson y trouve du lait aussi longtemps qu'il tète, de même l'homme trouve-t-il de la saveur [nourrissante] aux paroles de la Torah aussi longtemps qu'il s'applique à les approfondir et à les comprendre."

[guémara Erouvin 54b]

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-> Plu désirables que l'or, que beaucoup d'or fin, et plus douce que le miel, que le suc des rayons" (Téhilim 19,11)

-> A propos d'avoir le mérite d'étudier la Torah chaque jour, le rabbi Mordé'haï Kaminetsky disait : "Je me baigne dans du miel!"

"Si les Tables de la Loi n'auraient pas été brisées, la Torah ne serait jamais oubliée."

[guémara Erouvin 54a ]

-> Ki Tissa 32,19 : "il les brisa au pied de la montagne"

-> A ce sujet nos Sages nous indiquent : "Ménagez le vieillard qui a oublié la Torah, car les [secondes] Tables et les débris des premières sont tous déposés dans l'Arche sainte" (guémara Béra'hot 8b).

[de même que les 1ere Lou'hot sont en morceaux, de même il a été décrété que notre étude de la Tora tombera en morceaux, s'oubliant.]

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-> "Je mettrai Ma Torah en eux et Je l'écrirai sur leur cœur" (Yirmiyahou 31,32)
A l'époque du machia'h, les juifs se souviendront de tout ce qu'ils étudient sans oublier un seul mot.
[Méam Loez - Yitro 20,1]

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+Pourquoi Moché trouva-t-il bon de briser les Tables de la loi quand il vit le veau d’or?

-> Le Zohar rapporte qu’avec chacun des 10 Commandements, étaient également inscrites sur les Tables de la Loi (lou'hot) les punitions liées à la transgression de ces commandements.
C'est pourquoi, Moché craignait que le peuple, qui venait de commettre l’idolâtrie, ne voit les punitions prévues pour la transgression de cet interdit de : "Tu n’auras pas d’autres dieux que Moi". Or, cela risquerait d’effrayer grandement le peuple et, conscients des si grandes punitions qui leur étaient réservées, les juifs risquaient de se décourager et de désespérer du repentir.
Pour éviter cela, Moché préféra briser les Tables de la Loi.

Cela nous apprend à ne pas trop insister sur les punitions des fautes devant ceux qui les ont déjà transgressées, car cela risque de les décourager radicalement.
[Tiféret Yonathan]

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+ "Il les brisa au pied de la montagne" (Ki Tissa 32,19)

-> Le midrach (Yalkout Chimoni - fin de Yéhochoua) de commenter :
"Moché regarda les Tables de la Loi et vit que leur lettres s'étaient envolées. Il les jeta donc de ses mains ...
A ce moment même, il fut décrété sur le peuple juif qu'il devrait étudier la Torah dans la souffrance, la servitude, l'exil, le trouble, la pauvreté et le dénuement. Et par cette souffrance qu'ils éprouveront, Hachem leur offrira au temps du machia'h une récompense décuplée."

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-> Lorsque Moché est descendu du mont Sinaï avec les 1eres Lou'hot, il s'était déjà rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond dans le campement juif, mais il est resté silencieux. Il n'a rien dit sur le Veau d'or tant qu'il n'a pas été sûr à 100% de ce qui s'était passé.
La guémara (Yérouchalmi Taanit 4-5) nous enseigne : "D'ici nous apprenons qu'une personne ne doit pas tirer de conclusions hâtives".

Le Pné Moché ajoute que l'on ne doit pas prendre quelque pour véridique tant que nous ne l'avons pas vu de nos propres yeux et qu'il n'y a pas de place aux doutes.
Comment de disputes, de mauvais sentiments à l'égard d'autrui pourraient être évités si l'on prenait le temps de vérifier avec certitude la véracité des informations auparavant, si on laissait l'autre donner sa version des faits.

[=> d'abord rester silencieux et s'assurer de la réalité des choses -> seulement ensuite réagir d'une manière constructive et non par pure vengeance. Et non l'inverse comme la nature humaine nous pousse à le faire!]

-> Le rabbi Gamliel Rabinovitch fait remarquer que bien que tout semblait tenir pour principal responsable Aharon de l'élaboration du Veau d'or, néanmoins Moché ne s'est à aucun moment mis en colère contre lui. En effet, il s'est dit à lui-même : "C'est étrange! Il doit y avoir une raison! Ce n'est pas le genre de Aharon de faire une telle chose!"

[Chaque juif est un enfant de Hachem, nous sommes tous liés les uns aux autres, et si l'on croit véritablement à cela, nous devons alors encore davantage faire preuve de jugement positif. En effet : Comment un fils de D. peut faire une telle chose! Cela ne lui ressemble pas! Il doit y avoir une bonne raison à cela! Il a peut être de gros soucis dans sa vie! (plutôt que de l'accuser à tord comment puis-je lui être utile! C'est mon frère juif après tout!!)]

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+ Profitons des étincelles des 1ere Tables de la Loi :

-> Alors que nous supposons spontanément que les premières Lou'hot ont perdu toute leur importance lorsque Moché les a brisés (suite au Veau d'or), en réalité, les Lou'hot n'ont jamais disparu.
Au contraire, les lettres gravées sur les Lou'hot et les Lou'hot elles-mêmes se sont simplement séparées. Comme le rapportent nos Sages, les lettres des Tables se sont envolées dans l'atmosphère (por'hot baavir), presque préservées comme un trésor pour le peuple juif jusqu'à ce qu'il soit prêt à bénéficier de leur luminescence, tandis que le corps physique des Lou'hot (sous la forme de morceaux fragmentés) a été placé dans l'Aron avec les 2e Tables de la Loi.
De plus, il est connu que tout don divin, une fois accordé, n'est jamais repris. Nous pouvons donc en déduire que si la forme physique des Lou'hot a changé, leur impact demeure si nous exploitons seulement leur potentiel.

Bien que les Lou'hot n'existent plus en tant qu'unité cohérente et intacte, les fragments des Lou'hot sur terre et leur contrepartie, les lettres des Tables de la Loi dans les cieux, restent à notre disposition, si seulement nous profitons de l'occasion. Si nous le méritons, nous pouvons bénéficier grandement de l'aura spirituelle des Lou'hot, à la fois les fragments sur terre et leur présence spirituelle au Ciel, les lettres elles-mêmes.
En réalité, l'une des fonctions de l'exil est de permettre au peuple juif d'obtenir l'aura des Lou'hot (en évoquant la sainteté latente dans les lettres ou dans les fragments).
Quel que soit l'endroit où le peuple juif a été dispersé, il peut profiter de l'occasion pour évoquer une partie de la sainteté des premières Lou'hot qui ont également été dispersées à travers l'univers.
[on peut imaginer les lettres quittant les 1eres Lou'hot, se dispersant et faisant qu'on trouve ses étincelles partout dans le monde. Tout juif pouvant en profiter. ]

Le Arizal suggère que les paroles d'Aharon à la foule qui cherchait à ériger le Veau d'or : 'hag l'Hachem ma'har, une fête pour Hachem demain (Ki Tissa 32,5), peuvent être littéralement vraies.
Alors que le 17e jour de Tamouz, le jour où le Veau d'or a été érigé, était alors un moment tragique aux proportions épiques, demain, dans le monde futur, une fois que nous aurons suscité et été influencés par le plein impact des restes des Lou'hot, ce jour deviendra un Yom Tov.
[Sfat Emet - d'après Balak 5648 , 5660 ]

+ "Rabbi Chimon Bar Yo'haï dit : "Si tu vois des hommes découragés d'accomplir la Torah, lève-toi, attache-toi à elle, et tu recueilleras la récompense de tous."  "

[guémara Yérouchalmi Béra'hot 89]

-> Il est intéressant de rapporter les paroles du 'Hafets 'Haïm à ce sujet (dans son Nid'hé Israël) :
"A notre époque, par nos nombreuses fautes, de nombreuses personnes se sont rebellées contre la Torah et se sont écartées de sa voie.
Aujourd'hui, celui qui s'écarte du mal est considéré comme un fou.
Nous nous trouvons en période de guerre ouverte contre la Torah.
Beaucoup luttent contre elle et veulent arracher ses racines.
La gloire de D. et de Sa Torah sont bafouées.
Aussi, celui qui se soucie de l'honneur de son Créateur et se renforce pour ne pas s'écarter de la Torah mérite en peu de jours, de faire partie des survivants aimés de D.
Bien qu'autrefois, ce Service divin était considéré comme moyen, cet homme a aujourd'hui le privilège d'être inscrit en Haut sous le nom de "craignant D. et soucieux de l'honneur de Son Nom".
En effet, le Sage dit : "La récompense dépend de l'effort". "
-> "Si j'étais mort et que D. m'aurait dit qu'il m'est possible de revenir à la vie, imaginez à quel point je serais joyeux.

Actuellement que je suis en vie, je dois ressentir cette même joie!"

[Rabbi Na'hum de Huradna - 'Hayé haMoussar]

-> "Quelle serait ma joie si j'obtenais une énorme somme d'argent?
  
Aucun montant d'argent, ne peut cependant être comparable à ce qui a le plus de valeur : la vie elle-même."
 
[Pélé Yoets - Sim'ha]

 

=> Il fait savoir prendre du recul et apprécier à sa juste valeur le fait d'être en vie, le fait d'être juif, ...

La vie est trop courte pour attendre d'en profiter véritablement !!

"En étant joyeux, vous êtes capable d'acquérir plus d'une heure d'étude [de Torah], qu'en plusieurs heures d'étude dans la tristesse."

[Rabbi 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,6 ]