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"Un 'hatan (le marié) est comme un roi" ('hatan domé lémélé'h - Pirké déRabbi Eliézer - chap.16)

On a demandé au rav Eliyahou Lopian : "Pendant combien de temps un 'hatan est considéré comme un roi?"

Le rav a répondu : "Pour aussi longtemps qu'il traite sa femme comme une reine".

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-> Il est de coutume de donner des cadeaux à un couple qui se marie. (voir Zohar Vayétsé & Emor)
Pourquoi?
Le Séfer Matamim explique que puisque des cadeaux étaient offerts à un roi le jour de son couronnement (voir Chmouel I 10,27), il est approprié d'offrir des cadeaux à un couple qui se marie, et qui sont assimilés à la royauté.

-> "[Le roi d'Israël] écrira pour son usage, dans un livre, une copie de cette Torah ... Elle sera avec lui et il y lira tous les jours de sa vie ... pour les accomplir" (Choftim 17,18-19).
Ainsi, un roi doit consulter la Torah pour être guidé pour que chacune de ses actions de sa vie soit en phase avec ce qui est écrit dans la Torah.
Un 'hatan étant comparé à un roi, on a pris l'habitude de le faire monter à la Torah le Shabbath précédant le mariage, pour lui rappeler de construire son foyer sur ces fondations.

"Lorsque nous arrêtons dans notre cœur qu'Hachem est le roi, D., et qu'en dehors de Lui, il n'y a aucune puissance, que tous les mondes et que tout n'est rempli que de son unité simple et parfaite, alors D., à Son tour, fait que pour nous aucune force ni aucune puissance ne puisse agir contre nous."
[Néfech ha'Haïm - 3e portique]

"Le marié et la mariée doivent être conscients que leur objectif est de permettre la révélation du meilleur contenu chez son partenaire, et ce sera leur épanouissement dans la vie."

[rabbi Avigdor Miller]

-> Selon le Zohar (paracha Chémot), Batya a mérité d'être au centre de toutes les saintes Imahot (Matriarches) :
Chaque matin, Sarah Iménou quitte sa demeure céleste et se rend au héchal de Rivka Iménou. Elles se souhaitent le bonjour et vont voir Léa et Ra'hel. Toutes les quatre rendent ensuite visite à Yo'héved, avant d'arriver à la forteresse qu'est la demeure céleste de Batya. Elles la remercient d'avoir sauvé Moché Rabbénou et se mettent ensemble à prier pour le machia'h.

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+ Quelques exemples de récompenses de Batya d'avoir sauvé Moché :
- elle était première-née de Pharaon et a été épargné lors de la plaie des 1er nés (Pessikta déRav Kahana 7) ;
- elle s'appelait avant Tarmous, et son acte de bonté lui fit mériter l'honneur d'être appelée : "fille de D." (Batya). [Pirké déRabbi Eliézer 47]
- elle aura comme récompense de rentrer vivante au gan Eden. (midrach Michlé 31,15).

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-> Le Zohar haKadoch (Chéla'h) écrit que Batya, la fille de Pharaon, est dans un endroit au gan Eden avec les femmes les plus justes qui ont jamais vécu. Trois fois par jour, on lui montre une image de Moché Rabbénou et on lui dit : "Heureuse êtes-vous, que vous avez été responsable d'élever ce grand tsadik!"
Elle est l'une des 7 personnes qui est allée au Gan Eden alors qu'elle était encore en vie.
Hachem lui-même l'a nommé : "Fille d'Hachem" (bat-YA).

Moché avait d'autres prénoms, mais il est connu par celui qu'elle lui a donné.
Tout cela en raison du fait qu'elle a risqué sa vie pour empêcher que Moché ne meurt dans le fleuve.
Elle est crédité d'avoir élevé "l'enseignant de tous les juifs" (rabban chél kol Israël). Elle reçoit une récompense inimaginable au Gan Eden.

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-> D'après certaines opinions, Batya n'était pas la fille de Pharaon mais l'une de 2 sœurs abandonnées, amenées au palais en raison de leur beauté exceptionnelle.
La seconde sœur, nommée Tsipora, a été adoptée par Yitro et deviendra, plus tard, l'épouse de Moché.
[des 2 sœurs : Pharaon a pris Batya, et Yitro a pris Tsipora]
[midrach Talpiot ; Sifté Cohen]

"La "colère" d'Hachem, si souvent exprimée dans le Tana'h, n'est en fait pas de la colère mais de l'angoisse : l'angoisse d'un parent qui voit son enfant faire le mal mais qui sait qu'il ou elle ne peut pas intervenir si l'enfant doit un jour grandir, apprendre, mûrir, changer, devenir responsable."
[rav Jonathan Sacks - Covenant and Conversation : Exodus p.122 ]

[chaque juif reste constamment l'enfant adoré de son papa Hachem]

Israël, un peuple unique, à l’image de l’Unicité d’Hachem

+ Entendre que Hachem est Un :

"Ecoutez Israël" (Shéma Israël - Vaét'hanan 6,4)

-> Selon nos Sages (Pirké Avot 6,2 ; Zohar 3,126b), chaque jour, un écho (voix) Divin retentit depuis le mont 'Horev (Sinaï) ... et que les justes méritent de l'entendre : C'est donc ce que signifie le verset lorsqu'il dit : "Écoute, Israël" (Shéma Israël).
Vous, peuple juif, êtes capables d'entendre, à chaque moment et à chaque instant, la voix qui émane et qui déclare : "Hachem, est notre D., Hachem est Un" (Hachem Elokénou, Hachem é'had).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> Bien que seuls les justes (tsadikim) méritent d'entendre l'écho divin qui se répercute chaque jour depuis le mont 'Horev, l'expression "Écoute Israël" implique que tous les juifs sont considérés comme suffisamment justes pour entendre cet écho.

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+ Israël, un peuple unique, à l'image de l'Unicité d'Hachem :

"Ecoute Israël, Hachem est notre D." (Shéma Israël - Devarim 6, 4)

-> En vérité, le peuple juif a la capacité de provoquer la contraction et l'investiture de la Divinité en récitant ce verset.
Hachem s'investit d'un attribut particulier par le biais de la prière d'un juif ... lorsqu'on dit "aEl hagadol" (le grand D.) Hachem s'habit du trait de la grandeur (bonté), lorsqu'un juif prononce les mots "aguibor" (le puissant), Hachem s'habille du trait de grandeur de puissance (jugement sévère) ...
[en s'investissant dans un attribut particulier, Hachem (qui est infini), si l'on peut dire, va se limiter. ]

A l'avenir, il sera clairement perçu par toutes les nations du monde que le peuple juif possède un tel pouvoir. Telle est donc l'allusion au verset "Écoute, Israël", que Rachi explique comme se référant à l'avenir. En d'autres termes, ce pouvoir que le peuple juif possède sera révélé au monde entier dans le futur.

Telle est donc l'allusion à ces mots. Le fait que "Hachem est notre D.", c'est-à-dire qu'Il s'investit, pour ainsi dire, dans tout attribut que le peuple juif Lui loue, sera à l'avenir clairement perceptible par toutes les nations, et ainsi "Hachem sera Un", c'est-à-dire que le monde entier sera également conscient de cet aspect du comportement de D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaét'hanan 6,4 ]

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=> il est impossible pour les nations du monde de discerner le pouvoir que possède le peuple juif de réaliser l'investiture Divine. Elles ne seront capables de l'appréhender que dans le futur.

"Tout celui qui dit : Hachem me pardonnera, on lui enlèvera sa vie et d'après un autre avis, il aura une maladie des intestins" (guémara Baba Kama 50a).

=> Pourquoi cela? Hachem ne pardonne-t-ll pas les fautes de l'homme?

Rabbi David Ekcher enseigne :
"Il n'y a personne sur terre qui soit tsadik sans avoir jamais fautée".
Personne n'est exempt de trébucher dans une faute. Hachem nous a amenés dans le monde où il y a un yétser ara" qui essaye à chaque instant de faire fauter l'homme.
Le yétser ara est un ange, et l'homme n'est fait que de chair et de sang, et il est difficile de résister au yétser ara. Mais quand l'homme a la crainte de la punition, quand il tremble et craint la puissance d'Hachem, c'est le signe qu'il n'a pas encore tout abandonné ; il a encore la crainte du Roi.
Mais un homme qui ne craint rien, qui est sûr qu'une pomme trempée dans le miel, des carottes et de la grenade" (à Roch Hachana) seront pour lui un remède mystique pour faire pardonner toutes ses fautes, Hachem ne sera pas prêt à lui pardonner. S'il n'a pas la crainte de la Royauté, la peur de la punition, c'est le signe qu'il a délaissé toute ordonnance de la Torah.
"D. a arrangé les choses de telle sorte qu'on Le craigne" (Kohélet 3,14), c'est le but de la Création ; si l'homme ne craint pas Hachem, il n'a pas de quoi être pardonné.
[rapporté par le rav Barou'h Rozenblum]

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-> Le roi Shlomo dit : "Il en est qui se perdent par l'absence de toute règle" (Michlé 13,23).

Comment quelqu'un peut-il être puni sans jugement?
Sur ce sujet le Maharal dit : "on parle de quelqu'un qui dit qu'il ne craint pas le jugement, il ne craint pas la sentence redoutable, c'est ça qui va provoquer sa mort, car celui qui dit : j'aurai la paix', la Torah dit sur lui : 'Hachem ne consentira jamais à lui pardonner!'
C'est pourquoi le fondement de la réussite au jour du jugement est la crainte et la peur, redouter et ne jamais penser j'aurai la paix.
Seul l'homme qui se prépare en vérité et franchise, craint le jour du jugement et devant qui il se tiendra il aura alors une possibilité de sortir acquitté de ce jugement."

"Le but de toutes les mitsvot est que nous ayons confiance en notre D. et que nous Le remerciions de nous avoir créés, et c'est le but de la Création, car il n'y a pas d'autre raison à la Création Première, et le D. suprême ne désire qu'une seule chose, c'est que l'homme prenne conscience d'avoir été créé et qu'il Le remercie pour ça."
[Ramban - paracha Bo]

Si je n'étais pas tombé, je ne me serais pas relevé, si je n'avais pas été assis dans l'obscurité, Hachem n'aurait pas été une lumière pour moi.
[midrach Shocher Tov - Téhilim 5 ]

[nos souffrances, nos moments obscurs de la vie peuvent être ce qui va générer finalement beaucoup de belles choses, de lumière, dans notre vie. ]

"L'homme dispose son cœur [ses pensées], et c'est d'Hachem que viennent les paroles de sa bouche" (l'adam ma'arché lèv, oumé'Hachem maané lachon - Michlé 16,1).
La seule chose qu'une personne puisse faire est de préparer les pensées dans son cœur.
Ensuite, "les paroles de sa bouche viennent d'Hachem". Même la parole d'une personne n'est pas sous son propre contrôle ; elle est contrôlée par Hachem.

Au cours de sa vie, une personne dit le "Kriat Shéma" deux fois par jour, tous les jours. Mais elle ne remarque même pas l'avertissement qu'il contient : "ichamérou la'hem" (prends garde). De quoi doit-on se prémunir?
"Pen yifté lévavé'hem" = de peur que ton cœur ne soit égaré.
Les gens n'ont aucune idée qu'il existe un tel concept, que leur cœur peut être égaré!
[rabbi Nathan Watchfogel]