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"Heureux est le peuple d'Israël qui n'a pas besoin d'intermédiaire [pour s'adresser à D.]
[...]
L'étude et la prière vont de pair : les efforts engagés dans l'étude contribuent à accroître la lumière des prières, et la prière favorise l'étude.
Réciproquement, des prières prononcées de façon "mécanique" éloignent les progrès dans l'étude, et l'étude menée avec indolence empêche les prières [d'être exaucées]."

['Hazon Ich - Kovets Igrot 2]

-> "Il y a un temps pour la prière, et un autre pour l'étude"
[guémara Shabbath 10a]

"Nous sommes habitués à penser que c'est l'amour de la Torah qui va conduire à faire des efforts dans la Torah.
Cependant, en réalité c'est l'inverse : l'effort dans la Torah amène à aimer la Torah."

[rabbi 'Haïm Chmoulevitz]

L'homme sans la Torah n'a aucun avantage par rapport à un animal.
Ce n'est que la connaissance de la Torah qui fait une distinction avec les animaux, et qui le rend méritant d'être appelé un homme, car la Torah est l'objectif de la Création.

[Maharcha - guémara Sanhédrin 99b]

Le roi David dit à Hachem : "Maître de l'univers! ... Le riche se fait remarquer [devant Toi] grâce à sa richesse [qui lui permet d'être généreux]. Mais que doit faire le pauvre?"

"Le pauvre atteindra la célébrité grâce à ses enfants ... D. accorde aux pauvres des fils qui deviennent des maîtres de Torah."

[Tana débé Eliyahou rabba - chap.18]

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-> "C'est un avantage pour moi d'avoir connu la misère, pour que j'apprenne Tes préceptes." (Téhilim 119,71)

-> Chmouël dit : "Ne négligez pas les enfants des pauvres car c'est d'eux que sortira la Torah!"
[guémara Nédarim 81a]

Le Ran de commenter : "Parce qu'ils sont pauvres et ne possèdent rien qui puisse les distraire de l'étude.
D'autre part, la condition de leurs parents les remplit d'humilité, ce qui représente la première des conditions pour l'étude de la Torah."

+ Une personne généreuse ne doit pas disperser plus de 20% de ses revenus pour la charité afin de ne pas s'appauvrir elle-même.
[selon la guémara Kétoubot 50a]

-> Le Chita Mékoubétset (s'appuyant sur le midrach Vayikra rabba 34,16) enseigne :
Ce quota de 20% ne s'applique qu'aux dons habituels qu'on fait aux pauvres.
En revanche, il n'est pas en vigueur lorsqu'il s'agit de soutenir ceux qui étudient la Torah. Cette forme de charité n'est pas considérée comme un don, mais comme un investissement dont les profits sont garantis.

Il est donc permis de disperser autant d'argent qu'on veut pour soutenir l'étude de la Torah, car le roi David a signé un certificat qui garantit ce dépôt : "Il est prodigue envers les [talmidé 'hakhamim] pauvres, sa bienfaisance dure à tout jamais" (Téhilim 112,9).

+ "Lorsque le fœtus est dans la matrice de sa mère, un ange lui enseigne toute la Torah.
Quand le moment arrive pour lui d’entrer dans le monde, un ange lui touche les lèvres et il oublie alors tout ce qu’il a appris."
[guémara Nida 30b]

-> Le rabbi Avraham Feuer fait le commentaire suivant :
"Autrement dit, la Torah est inscrite dans les chromosomes du juif, elle est contenue dans ses gènes et tissés dans les fibres de son être.

Juste avant la naissance, l'ange frappe le nouveau-né sur la bouche et refoule la Torah vers le subconscient.
Toute sa vie durant, le juif va étudier les textes de la Torah et s'efforcer d'exhumer ses trésors qui sont enfouis au plus profond de lui-même.

Ainsi, s'il ne connaît pas la Torah, il ne se connaît pas lui-même non plus : sans Torah, il est comme un étranger face à sa propre personne.
Les crises d'identité se succèdent, car il cherche vainement son image auprès de sources étrangères."

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-> Nos Sages enseignent que par le fait de nous enseigner toute la Torah dans le ventre de notre mère, bien que l’oubliant juste avant notre naissance, on va pouvoir durant toute notre vie se dire : "j’ai oublié!", plutôt que : "je ne sais pas!".

Et ceci est une énorme bonté de D. à notre égard, car :
-> l’oubli : "je le savais [par le passé dans le ventre de ma mère], mais c’est ma mémoire qui fait que je ne m’en rappelle pas, donc c’est la normalité, ce n’est pas vraiment de ma faute d'être ignorant!" ;

-> l’ignorance : "toi tu le sais, mais moi je ne le sais pas. Quelle honte! Quelle sentiment d’infériorité!"

=> Ainsi, Hachem nous sauve d’une grande honte à chaque fois qu’on ne "connaît pas" un enseignement de notre Torah.

Si un non-juif connaissait le plaisir d'étudier une page de guémara avant la prière du matin de Shabbath, il se convertirait uniquement pour avoir l'occasion de le ressentir.

['Hazon Ich]

"Les seules paroles qui ramènent un juif vers D., ce sont des paroles de Torah"

[midrach Chémot rabba 38,8]

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-> Les Sages enseignent que pour aimer D., il faut Le connaître.
Mais comment?
En étudiant la Torah. Lorsqu'on se concentre intensément sur la Torah, l'amour de D. ne peut que pénétrer dans le cœur.
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 418]

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - II,1) enseigne que c'est uniquement lorsqu'un juif étudie la Torah qu'il est considéré comme "banim lamakom" (un enfant de Hachem).
Celui qui se contente de la pratique des mitsvot pour toute forme de service de D., ressemble à un serviteur qui exécute les ordres de son maître sans trop d'empressement.
Si un juif n'étudie pas la Torah, il se sentira toujours loin de D.

"Celui qui s'adonne à l'étude de la Torah prospère dans toutes ses entreprises dans ce monde également"
[guémara Avoda Zara 9b]

-> "Que doit faire l'homme pour prospérer?
Il doit prier et implorer la pitié de Hachem, source de toute prospérité."
[guémara Nida 70b]

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-> Le secret d'une réussite éternelle, c'est de pouvoir placer la gloire de D. en première place, au-dessus de tout intérêt personnel.
[rav Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou (I - p.295)]

Une Torah de vie …

+ Une Torah de vie ...

-> Lorsque les 1eres Tables de la Loi ont été brisées, les lettres se sont envolées.
Si elles n'avaient pas été cassées, elles auraient durées pour l'éternité.
Avant la résurrection des morts, les lettres reviendront sur les Lou'hot, et cela entraînera [le début] de la résurrection des morts.
[Gaon de Vilna - 'Habakouk 3,2]

-> Selon le Zohar (Chir haChirim maamar 2,51), de même qu'il y a 600 000 lettres dans la Torah, il y a aussi 600 000 âmes [primaires] dans le peuple juif. Ainsi, chaque âme a sa racine dans une lettre de la Thora.

Le rav Guédalia Schorr (Ohr Guédaliyahou) enseigne que suite à l'arrivée du machia'h, c'est la lettre de la Torah qui est propre à chaque personne, qui viendra la faire revivre.
En effet, chacune des lettres de la Torah a le pouvoir de ramener quelqu'un à la vie.

=> Ainsi, la Torah nous donne la vie dans ce monde et dans le monde à venir, et elle nous permettra même de revivre au moment de la résurrection des morts!

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-> Il existe 600 000 sources d'âmes pour les juifs. Or la racine des âmes juives est la Torah. Par conséquent, il existe 600 000 interprétations pour chaque verset.
Dans le futur, chaque juif lira la Torah en la comprenant selon l'interprétation par laquelle son âme a été créée.
[Méam Loez - Yitro 20,1]

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-> "Il (l’homme) peine dans ce monde (pour la Torah), et sa Torah peine pour lui autre part (dans le monde à venir)"
[guémara Sanhédrin 99b]

[Non seulement la Torah sera notre richesse/défense dans le monde à Venir, mais même dans ce monde elle nous est d'une aide précieuse. En effet, tous les matins nous rapportons les paroles de nos Sages : "Voici les choses qu'une personne réalise [et dont] elle mange les fruits dans ce monde-ci : le respect du père et de la mère, le fait de prodiguer des bienfaits, la visite des malades, ... et l'étude de la Torah équivaut à toutes les mitsvot."]

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-> "Quiconque s'abaisse jusqu'à la poussière [dans la pauvreté et le besoin] pour étudier la Torah dans ce monde, méritera que sa poussière revienne à la vie lorsque la lumière éclatante de la Torah se déversera sur les morts au moment de la résurrection.
Lui et ses semblables jouiront de la félicité du monde à venir."
[le roi David - Tana déBé Eliyahou rabba - chap.5]

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-> Du fait que le Séfer Torah contient 600 000 lettres, que Israël contient 600 000 âmes, et que chaque âme est liée, et influencée par une des lettres, alors lorsque nous présentons la Torah grande ouverte (agbaa), et que nous regardons la lettre dans le Séfer Torah, cela nous fait automatiquement bénéficier de son influence spirituelle.
[Sfat Cohen - Bamidbar p.22]

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-> b’h, également : https://todahm.com/2020/09/21/15116