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Torah : source de bénédiction …

+ Torah : source de bénédiction ...

Le 'Hafets 'Haïm répondait souvent à ceux qui venaient lui demander sa bénédiction :
"Pourquoi vous fatiguez-vous à venir chez moi, et pourquoi demandez-vous ma bénédiction?
Les bénédictions sont entre vos propres mains, comme la Torah le dit : "Si vous allez selon mes préceptes, et que vous observez mes commandements ..." (Vayikra 26,3), vous pouvez atteindre toutes les bénédictions mentionnées dans la Torah.

Allez, étudiez la Torah, et observez ses commandements, soutenez-la et ceux qui l'étudient, et vous serez garantis que s'appliquera sur vous la bénédiction : "Béni soit celui qui accompli les paroles de cette Torah". "

 

 

Etudier la Torah pour la vivre …

+ Un Kollelman se présenta un jour devant le Rabbi Mendel de Kotzk, et commença à se vanter d’avoir étudié le Talmud (le Shass) dans sa totalité.

"Ah bon !" répondit Rabbi Mendel d’un ton moqueur ; "tu as déjà étudié le Talmud en entier ? Mais qu’est-ce que le Talmud t’a enseigné à toi ?"

 

 

"Qu'ils sont stupides ces hommes qui se lèvent devant un rouleau de la Torah, et non devant le disciple d'un Sage qui est un rouleau de la Torah vivant."

[Rava - guémara Makot 22b]

-> Le rav El'hanan Wasserman rapporte qu'une fois le Netsiv portant le Séfer Torah à la Bima, il a glissé et est tombé avec le Séfer Torah.
Alors que tout le monde a couru pour ramasser en premier le Séfer Torah, rabbi Itzélé de Volozhin a crié qu'il faut relever le Nétsiv d'abord, car il est un Séfer Torah vivant.

-> Le Séfer Béer Moché rapporte que le gadol rabbi David Deutsch (1756-1831) est venu tard la nuit dans la ville de Pressburg, et il n'a pas trouvé de place pour se loger.
C'est pourquoi, il est allé à la synagogue et s'est reposé à même le sol.
Tôt le matin lorsque le 'Hatam Sofer est arrivé et qu'il a vu le rabbi Deutsch sur le sol, il a alors décrété un jeûne, affirmant qu'un Séfer Torah est au sol!

Trop bien on va recevoir la Torah … (épisode n°2)

+ Trop bien on va recevoir la Torah dans quelques jours … (épisode n°2)

Nous allons rapporter (b"h) un texte du Rav David Pinkous, afin de voir qu'une vie sans Torah, c'est une vie sans véritable joie ...

Une des caractéristiques les plus marquantes du juif, à toutes les époques, était la sim’ha, la joie.
J’ai une fois entendu un spécialiste des langues, un non-juif, dire qu’aucune langue, au monde, ne possède autant de mots pour exprimer la joie que la langue sainte.
En anglais, il y a 2 ou 3 synonymes, et c’est tout !
En hébreu, il y a : sim’ha, guila, rina, ditsa, ‘hedva, sasson , …
Pourquoi ?

Chaque peuple enrichit son langage de ce qui est l’essentiel à sa vie.
Par exemple, dans la langue des Esquimaux, il y a 6 ou 7 synonymes pour décrire la neige.
En anglais, il n’y a que le mot : snow, et en hébreu : chélèg.
Par contre, ceux qui habitent près du pôle Nord possèdent une quantité de mots pour définir ses différents états : molle, dure, poudreuse, …

Dans le peuple juif, la joie a toujours occupé un point central, et c’est pourquoi il existe tant de mots, qui l’expriment.
Aujourd’hui, cela nous nous est un peu difficile à comprendre, car … nous vivons dans la tristesse.

En effet, toute notre existence nous semble balisée de problèmes, de soucis, de malheurs et de dépressions.
On essaie alors de créer un sentiment de joie factice en achetant une nouvelle voiture, une nouvelle maison, ...
On essaie de se divertir pour trouver la joie, mais dans le fond, c’est la tristesse qui habite notre cœur.
Aujourd’hui, on entend partout de bruyants éclats de rire ? Qu’est-ce que cela signifie ?

== au plus profond d’eux-mêmes, beaucoup de gens sont tristes, et c’est pourquoi ils s’efforcent de rire.
Ils recherchent sans cesse ce qui pourrait leur apporter de la joie, et ils ne le trouvent pas …

L'âme de l’homme, par sa nature, est assoiffée de quelque chose, et lorsqu’elle ne le trouve pas, elle reste affamée … et devient triste.
Nous devons donc vérifier, en nous-mêmes, si nous connaissons la vraie joie, si nous sommes heureux d’être juifs, de pouvoir accomplir les mitsvot, d’étudier la Torah : bref, être en relation directe avec le Maître du monde.

Selon le Rav Akiva Tatz = "La joie réelle, c’est ce qu’on éprouve quand on fait ce qu’on doit faire."
Ainsi, la joie est la réponse de la néchama (l’âme), lorsqu’on fait ce qui doit être fait.

Or, sachant que l’âme de tout juif n’aspire qu’à étudier la Torah, à accomplir les mitsvot, … => vivement le don de la Torah !!

Source (b"h) : le "néféch Chimchon" du Rav Chimchon David Pinkous

Trop bien on va recevoir la Torah … (épisode n°1)

+ Shavouot arrive, et on va recevoir la Torah.
Pourquoi devons-nous être fou de joie, fou d’impatience à l’idée de cela?

Nous allons essayer b"h de voir des citations sur l’importance de la Torah …
Aujourd’hui, épisode n°1!!

 

"Lorsque D. a donné Sa Torah à Israël, Il leur a dit :
"C’est Moi-même, si l’on peut dire, que vous acquérez!"
A plusieurs reprises, le Zohar revient sur cette idée, en affirmant l’identité de D. et de la Torah.
D’une manière encore plus explicite, le zohar nous enseigne que D. Lui-même est appelé Torah, et que la Torah n’est rien d’autre que Lui.

C’est que la racine supérieure de la Torah se trouve dans le plus élevé des mondes supérieurs, celui de ein sof (le sans fin)."

 

(Source : le Néféch ha'Haïm, 4e portique)

 "La différence entre la Torah et les futilités est aussi grande qu'entre la lumière et les ténèbres."

[Rabbi Méïr Baal haNess - Kohélet Rabba 2,1]

"Il n'y a pas d'autre bien que la Torah.
Si les hommes sentaient combien la Torah est douce et agréable, ils seraient follement épris d'elle ; tout l'or et l'argent du monde n'aurait aucune valeur à leurs yeux, car la Torah inclut tous les biens du monde."

[Rabbi 'Haïm ben Atar - Or ha'Haïm, Dévarim 26,1]

 "Rabbi Yéhochoua ben Kor'ha compare celui qui étudie la Torah, et ne la révise pas, à celui qui sème et ne moisonne pas.
D'après Rabbi Yéhochoua, il ressemble à une femme, qui accouche, et qui enterre l'enfant qu'elle a mis au monde."

[Guémara Taanit 7b]

-> "Les enseignements de la Torah sont difficiles à acquérir, mais faciles à perdre"
(Avot de Rabbi Nathan 28)

 

-> "Le verset : "Ni or ni verre ne peuvent rivaliser avec elle ; aucun vase d'or fin ne paie son prix." (Iyov 28;17), s'applique à la Torah, aussi difficile à acquérir que des ustensiles en or, et aussi facile à perdre que des ustensiles en verre."

[Guémara 'Haguiga 15a]

Rabbi Yo’hanan ben Zacaï aurait dit :
"Si tous les cieux étaient des colonnes de parchemin, tous les arbres des plumes, toutes les mers de l’encre, ils ne suffiraient pas à écrire la Torah que j’ai apprise de mes maîtres.
Néanmoins, je ne leur ai pris aussi peu, que ce que ce qu’une mouche retire d’un océan, en s’y trempant. "

(Source : Massé’hét Sofim 16 ;8)