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La prière est un zivoug (une union) avec la Présence Divine (Chékhina).
Tout comme il y a un mouvement au début de l'union, il faut également bouger (se balancer) au début de la prière. Ensuite, on peut rester immobile, sans bouger, attaché à la Chékhina avec une grande dvékout (union, attachement).

Grâce à vos balancements, vous pouvez atteindre un grand élan. Car vous vous dites : "Pourquoi est-ce que je bouge? Probablement parce que la Chékhina se tient sûrement devant moi."
Cela vous mettra dans un état de grand hitlahavout (enthousiasme, enchantement). [le désir, le plaisir d'être lié avec Hachem par la prière se réveille. ]
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 68 ]

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-> Les mots de la prière doivent être articulés (Bera'hot 31a).
Cependant, les mots ne sont que le corps de la prière ; son essence ou son âme est la kavana, l'implication mentale et la concentration.
La prière est "un appel puissant vers l'intériorité", la profondeur du cœur et de l'âme de l'homme cherchant l'union et l'absorption dans sa racine et sa source ultimes, c'est-à-dire la Chékhina.
La prière exprime ainsi le désir ardent de l'âme pour la divinité ("Mon âme a soif de toi, ma chair te désire" - Téhilim 63,3), "étant liée à l'amour d'Hachem, continuellement ravie par lui comme l'amoureux transi dont l'esprit n'est jamais libéré de sa passion ... comme Salomon l'a exprimé allégoriquement (Chir haChirim 2,5) : Je suis malade d'amour [pour Toi Hachem]" (Rambam - Hilkhot Téchouva 10,3).

-> Ainsi, dans la terminologie métaphorique de la Kabbale, la prière est un moment de "zivoug (union) avec la Chékhina" (voir Zohar II:200b et 216b ; cf. Kéter Shem Tov, sect. 16 et 362).

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-> Lorsque vous souhaitez prier, mettez-vous d'abord dans un état de crainte révérencielle, car c'est la porte qui permet d'entrer devant Hachem.
Dites dans votre cœur : "À qui est-ce que je souhaite m'attacher? À Celui qui a créé tous les mondes par Sa parole, qui leur donne existence et les soutient."
[La prière est une union, face-à-face privé avec Hachem, ainsi] contemplez Sa grandeur et Son exaltation, et vous pourrez alors entrer dans les mondes célestes.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 66 ]

-> L'état de crainte ou de respect s'obtient en contemplant la majesté d'Hachem, ses œuvres et ses créations grandioses et merveilleuses, et en prenant conscience de sa propre insignifiance (Rambam - Hilkhot Yessodé Hatorah 2,1-2 et 4,12).
Cette contemplation est une condition préalable à la prière, car il faut être conscient "devant qui vous vous tenez" (Béra'hot 28b), c'est-à-dire "penser à la grandeur de Dieu et à la petitesse de l'homme" (Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 98,1).

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-> Lorsque vous priez, vous devez être comme détaché de la réalité physique, comme inconscient de votre existence dans ce monde [matériel]. (Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 98,1)
C'est-à-dire : "Lorsque j'atteindrai le niveau où je ne saurai plus du tout si je suis dans ce monde ou non, je n'aurai certainement plus peur des pensées étrangères. Car lorsque je serai détaché de ce monde, les pensées étrangères ne m'approcheront pas".
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 62 ]

-> Le Baal Shem Tov (Kéter Shem Tov) définit cela (le fait de se détacher du monde matériel) ainsi : ne plus ressentir les sensations du corps et de ce monde ; tous les désirs mondains, sans parler des traits de caractère mauvais, sont méprisés dans le cœur et les yeux, et sont totalement dénués de sens au regard du désir ardent que l'on éprouve pour le Créateur.
Vos pensées ne sont tournées que vers les mondes célestes, vers la réalité spirituelle qui sous-tend toute chose, et vous consacrez votre esprit et votre âme à ces pensées.

Réflexions sur la prière (du Baal Shem Tov)

+ Réflexions sur la prière (du Baal Shem Tov) :

-> Parfois, vous pouvez prier très rapidement, car l'amour d'Hachem brûle très fort dans votre cœur et les mots coulent d'eux-mêmes de votre bouche.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 36]

-> Dans un état d'attachement intense [à Hachem] (dvékout), l'étincelle sacrée de la Chékhina inhérente à l'âme humaine s'étend parfois au point que des mots prononcés en découlent. Il semble alors que la personne ne parle pas d'elle-même, mais que les mots sortent de sa bouche d'eux-mêmes.
[Baal Shem Tov - Kéter Shem Tov 207]

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-> Lorsque vous vous attachez à ce qui est en-Haut dans une prière silencieuse, alors vous méritez d'être élevé encore plus haut pendant cette prière. Nos Sages disent : "Celui qui vient pour être purifié sera aidé" (Shabbat 104a).
Grâce à cette prière, vous mériterez alors d'être élevé dans les hauteurs par vos pensées. Vous atteindrez ainsi un niveau encore plus élevé, celui d'être élevé dans les hauteurs même lorsque vous n'êtes pas engagé dans une prière.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 37 ]

[l'idée est qu'en faisant l'effort d'être attaché à Hachem par sa pensée, c'est être attaché par son être même (notre intériorité, essence), par notre âme. À ce niveau, la l'attachement avec Hachem (dvékout) demeure même lorsque l'on n'est pas engagé dans la prière.
Ainsi, nos moments de prière sincère nous permettent de redynamiser ce lien latent que nous avons avec papa Hachem, de telle façon que nous ne Lui sommes jamais vraiment séparés. ]

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-> On a révélé au Baal Shem Tov qu'il n'a pas mérité ses révélations sur les questions célestes parce qu'il avait beaucoup étudié le Talmud et les codificateurs, mais parce que ses prières étaient toujours empreintes d'une grande kavana (dévotion). C'est grâce à cela qu'il a mérité d'atteindre un niveau si élevé.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 42]

[l'idée est que nous n'avons pas conscience d'à quel point notre vie, celle d'autres juifs, ainsi que le monde entier, pourrait être différent si seulement nous mettons davantage de cœur, de sentiments dans nos prières (plutôt que d'uniquement bouger les lèvres). ]

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+ Les lettres hébraïques subliment le pouvoir de nos prières :

-> Les mystiques soulignent que les lettres de l'alphabet hébreu ne sont pas des symboles conventionnels pour les sons, mais qu'elles signifient, et sont chargées, des émanations divines, des lumières et des forces créatrices.
Selon la mystique juive, La simple vue de ces lettres sacrées stimule donc la kavana. Ainsi, le Arizal priait toujours à partir d'un sidour (à l'exception de la Amida qu'il récitait les yeux fermés).

-> "Fais une lumière pour la téva (arche) [et achève-la à (la largeur d'une) ama (coudée) en hauteur ...]" (Noa'h 6,16).
Le Baal Shem Tov explique :
Cela signifie que la téva (mot) [téva signifiant aussi "mot"] doit briller.
Ceci est compris par ce qui suit :
Chaque lettre (hébraïque) contient "des mondes, des âmes et la Divinité". Ceux-ci s'élèvent et s'unissent les uns aux autres, avec la Divinité. Les lettres s'unissent alors et se lient entre elles pour former un mot (téva), devenant véritablement unifiées dans la Divinité.
L'homme doit donc inclure son âme dans chacun de ces aspects (en ayant de la kavana). Tous les mondes seront alors unifiés en un seul et s'élèveront, ce qui procurera une joie et un délice incommensurables.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 75 ]

-> La concentration sur chaque mot [dans notre prière] doit être telle que le mot soit "illuminé et brille".
La dvékout avec Hachem consiste à attacher sa pensée et son intériorité au noyau spirituel des lettres de la Torah et de la prière, le noyau spirituel de la lumière de l'Ein Sof qui se trouve dans les lettres, un "attachement de l'esprit à l'esprit". [Kéter Shem Tov - sect. 44 et 94]

-> Selon le Baal Shem Tov (Keter Shem Tov - 284) :
"Lorsque vous priez ... concentrez toute votre pensée sur le pouvoir des mots que vous prononcez jusqu'à ce que vous perceviez comment les lumières [divines] contenues dans les mots s'illuminent les unes les autres, générant ainsi diverses lumières.
Les lumières des lettres sont les "chambres" d'Hachem dans lesquelles Il attire Ses émanations."
Ainsi, la concentration sur les mots conduit à l'unité avec leur divinité inhérente : un état de deveikut, d'attachement et d'adhésion à Hachem dont on ne veut pas se détacher.

-> La dvékout signifie que lorsque vous prononcez un mot [en prière], vous le prolongez considérablement. En vertu de la dvékout, vous ne voulez pas lâcher ce mot, et par conséquent, vous le faites durer. [Tsava'at haRivach - 70 ]
Ainsi, lorsque nous prononçons un mot (un attachement/lien renforcé avec Hachem), nous le prolongeons longuement et ne voulons pas le lâcher. Il en résulte alors une communion intense, au point que "mon âme soupire et se languit après les parvis d'Hachem" (Téhilim 84,3). Il peut donc être naturel de mourir (kelot hanefech, expiration de l'âme qui se languit d'être proche d'Hachem [comme si elle veut nous quitter pour retourner à Sa source] ) après avoir récité seulement deux ou trois mots de la prière.

-> C'est une grande bonté d'Hachem que l'homme reste en vie après avoir prié.
Dans le cours naturel des choses, la mort devrait résulter du fait d'avoir épuisé toutes ses forces [dans la prière] en raison de l'effort intense fourni pour se concentrer.
[conscient de la grandeur d'une prière, on en vient tellement à vider tout notre cœur, notre intériorité à Hachem (qui est Le seul à pouvoir nous aider), que normalement en devrait en rendre l'âme. ]
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 35]

-> Avant de prier, gardez à l'esprit que vous êtes prêt à mourir en raison de toute l'intense concentration (kavana) investie pendant la prière.
Certains se concentrent si intensément qu'il peut être naturel pour eux de mourir après avoir récité [seulement] deux ou trois mots devant Hachem.
En gardant cela à l'esprit, dites-vous : "Pourquoi aurais-je des arrière-pensées ou de l'orgueil dans ma prière alors que je suis prêt à mourir après deux ou trois mots?"
En effet, c'est une grande bonté de Dieu que de donner [à l'homme] la force d'achever la prière et de rester en vie.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 42]

Si quelqu'un accomplit son hichtadlout seulement par des actions, mais qu'il ne prie pas, il n'a pas rempli son obligation de hichtadlout, car l'essentiel de la hichtadlout se trouve dans la prière.
['Hazon Ich ]

Joie & nos prières

+ Joie & nos prières :

-> Nos Sages (Béra'hot 32b) disent que toutes les portes [du ciel] sont verrouillées, sauf les portes des larmes.
Si les portes des larmes étaient fermées, nous ne pourrions pas entrer. Car les larmes sont l'expression de la tristesse, et il serait difficile d'entrer par une porte qui est fermée [un état de désespoir éloigne, obstrue, notre lien d'Hachem).
Cependant, avec la joie, on peut toujours entrer.
[ rav Sim'ha Bounim de Pschisha - Guilyon Chémouat Halévi ]

-> De même, le rav Moché Leib de Sassov dit : "[certes] les portes des larmes ne sont pas verrouillées, mais la joie est encore plus grande que cela : elle brise [et transperce] les portes et les murs."

-> Le Baal Shem Tov (Tzsvaat HaRivach 45)" écrit :
"Les larmes sont très mauvaises pour une personne, car il faut servir Hachem spécifiquement avec joie. Cependant, si les larmes proviennent de la joie et de notre attachement (dvekout) envers Hachem, alors elles sont très bonnes".

-> Bien que le Chlah Hakadoch (Béchala'h - Torah Ohr 4) écrive que deux forces peuvent empêcher les prières d'atteindre Hachem : la folie et la tristesse ; il est dit au nom de rav Hershele Spinker que si l'on pleure en pensant qu'Hachem est infiniment miséricordieux et qu'il prêtera attention à ses larmes, celles-ci ne sont pas considérées comme des larmes de tristesse.

-> Le Arizal (Shaar Hakavanot) décrit ainsi la nécessité de la joie pendant la prière : "Il est interdit à une personne de prier dans un état de tristesse ... On doit plutôt être dans un état de joie aussi grand que possible ... L'aspect principal de l'obtention du roua'h hakodech repose essentiellement sur cette question, que ce soit pendant la prière ou lors de l'accomplissement de toute autre mitzvah ...
Ne dépréciez pas ce sujet (l'importance d'être joyeux, par exemple en priant), car la récompense est grande."

-> Le 'Hatam Sofer (Orot - Chémot p.26) développe davantage cette idée : "Lorsqu'une personne renonce à tout espoir de mettre en œuvre une stratégie pour échapper à ses problèmes ... et sait que nous dépendons entièrement d'Hachem, alors l'impact des problèmes sur cette personne s'affaiblit, sa tristesse diminue et sa prière peut être reçue (au Ciel)."

-> "Et Haman prit les vêtements et le cheval" (Esther 6,11).
Mordé'haï dit : "Cet homme est venu pour me tuer". À ce moment-là, Mordé'hai s'enveloppa dans un talith et se leva pour prier. Haman arriva, s'assit devant lui et attendit qu'il ait fini de prier" (guémara Méguila 16a).
Haman n'interrompit pas sa prière au milieu, car il pensait que Mordé'hai priait certainement dans la tristesse, et que les prières dans la tristesse ne sont pas exaucées ; si Haman interrompait ses prières [en lui annonçant les honneurs que lui avait accordés A'hachvéroch], il reprendrait ensuite et prierait une seconde fois, et après avoir entendu la nouvelle, il prierait certainement avec une grande joie, ce qui serait très désirable [aux yeux d'Hachem].
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - Méguila 16a ]

-> Selon cette idée, nous pourrions expliquer pourquoi Esther n'a pas souhaité révéler le complot d'Haman à A'hachvéroch lors du premier festin qu'ils ont partagé ensemble : Haman était alors dans un état de joie, et Esther savait qu'elle ne parviendrait pas à le renverser. Elle a donc attendu le deuxième festin, lorsque Haman était dans un état de chagrin.

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-> Hachem souhaite constamment accorder ses bienfaits à Son peuple, Israël, mais la force du mal (sitra a'hra) bloque les canaux de l'abondance.
Cependant, chaque fois qu'un juif est animé de joie, celle-ci écarte les obstacles qui empêchent l'abondance de se manifester. Alors, Hachem, dans son infinie miséricorde et sa bonté, accorde d'abondantes bénédictions à Son peuple, Israël.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé ]

-> Le rav Shlomo Kluger interprète le verset "Hodou l'Hachel ki tov, ki léolam 'hasdo"(Louez Hachem, car Il est bon ; Sa bonté est éternelle - Téhilim 118,1), comme signifiant : Louez Hachem en toutes circonstances et dites qu'Il est bon, alors vous mériterez de voir que Sa bonté est éternelle.
La reconnaissance de la bonté infinie d'Hachem est précisément la force qui peut vaincre la force de Rigueur Divine.
C'est pourquoi le Tiféret Shlomo explique qu'Esther a envoyé des vêtements à Mordé'haï et lui a dit d'essuyer la cendre sur son front, car si elle parvenait à le réjouir malgré les circonstances désastreuses, cela permettrait d'annuler la force de Rigueur/jugement (din).

Lors de l’alliance que fit Hachem avec Avraham (brit ben habétarim), Hachem lui dit : "(Tes descendants) seront asservis et opprimés pendant 400 ans". Cela constitua un décret d’esclavage qui fut explicitement prononcé par D.
Et malgré tout, lorsque les Bné Israël furent écrasés par la servitude et qu’ils crièrent vers Hachem : "Leur supplique monta vers D. depuis leur servitude" (Chémot 2,23) et ils furent libérés de l’esclavage après seulement (si l’on peut dire) 210 ans d’exil (au lieu de 400 ans).

Car la volonté initiale du Créateur au moment où Il prononça ce décret était que, grâce à leurs suppliques, ils modifient ce décret. Cela signifie que lorsque Hachem décrète une sentence, Il décrète en même temps qu’elle soit annulée grâce à la prière.
[Arvé Na'hal]

Lorsqu'une personne prie, elle s'élève à un niveau supérieur et devient une nouvelle personne. Et bien qu'Hachem ait décrété sur la personne précédente un certain décret, avec la prière à Hachem ... elle est devenue une nouvelle essence.
Ce n'est pas qu'Hachem ait changé son désir, mais plutôt que le décret n'a jamais été placé sur cette personne qui est actuellement ici.
[ Bné Yissa'har ]

Lorsque l'on prie, il faut croire que :
1°/ Hachem peut aider (Il peut tout faire) ;
2°/ Il veut nous aider ;
3°/ mes prières font une différence (chacune de mes prières a un impact).
[rav Elimélé'h Biderman ]

Rien ne peut s’opposer à la prière

De même que rien ne peut s'opposer à la [force de la] téchouva, rien ne peut s'opposer à la prière ...

Bien qu'il y ait des barrières qui empêchent une prière [de monter au Ciel], la personne qui est confrontée à cela, mais qui continue à appeler Hachem, croyant fermement au pouvoir de la prière, pour elle toutes les barrières tomberont finalement.
Alors la lumière de la prière qui était étouffée par les barrières jaillira puissamment, avec une force exaltée, frayant des chemins à des myriades de prières qui étaient bloquées, tant ses prières que les prières de tous les peuples (à l'avantage du peuple juif et d'Hachem).
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 15,8]

La prière en minyan ne peut être réduite au silence

+ La prière en minyan ne peut être réduite au silence :

-> Nos Sages utilisent l’expression : "davar chébé'minyan afilou bé'elef lo batoul" (si quelque chose porte un nombre, il ne peut être annulé, même par un nombre mille fois plus grand).
Le séfer Divré Israël indique que cela suggère que lorsqu’on prie avec un minyan, même mille anges ne peuvent annuler nos prières [les empêchant d'atteindre le Ciel].
C’est ce que disent nos Sages (Béra'hot 8a) : "Hachem ne rejette jamais les prières du rabbim (de la communauté)".

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-> Le rav Aharon de Karlin disait que la prière bétsibour (en minyan) est plus efficace que les prières du tsadik de la génération (tsadik hador).

[De nos jours,] l'élément essentiel qui permet à une personne de se purifier profondément, et l'élément essentiel de cette purification, est la prière avec une intention intérieure (kavana), pratiquée avec crainte et amour ...

Mais l'essentiel est précisément de prier en communauté (minyan). Même si les membres de la communauté prient rapidement ou longuement, il est nécessaire de renoncer à ses propres considérations afin d'atteindre des niveaux spirituels très élevés [par le mérite du minyan].
[Maor Vachéméch - Vaét'hanan 4,29]