Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Que ta maison soit une maison de réunion pour les Sages" (Pirké Avot 1,4)

-> Le Sfat Emet rapporte la guémara (Yérouchalmi 6b [ou 3a selon d'autres versions]) :
Rav Guidel dit : Quiconque dit une parole au nom de celui qui l'a prononcée [doit] considérer que [ce dernier] se tient devant lui".

=> Ainsi, lorsque nous étudions et citons les noms les noms des Sages, nous avons le mérite qu'ils se présentent devant nous. Après une étude sérieuse, il se peut qu'ils soient des centaines de tsadikim qui viennent dans notre propre demeure pour écouter les paroles que nous rapportons en leurs noms au sein de notre foyer.
C'est une façon d'appliquer pour de vrai le : "que ta maison soit une maison de réunion pour les Sages".

-> Le rav Israël Meïr Lau enseigne à ce sujet :
La bénédiction qui se déverse dans nos maisons est à alors infinie, la paix peut y régner, car ce sont nos Sages [en Torah] qui font régner la paix dans le monde. Là où ils se trouvent règne la paix.

<---->

-> Cette michna des Pirké Avot se comprend évidemment dans son sens littéral.
Surtout, en ajoutant le fait que : "Plus grande est la fréquentation (proximité avec les Sages) de la Torah que l'étude en soi" (rabbi Chimon ben Yo'haï - guémara Béra'hot 7b).
[on apprend concrètement comment mettre en vie les valeurs de la Torah, et indirectement cela nous influence positivement, nous tire vers le haut.]

<--->

-> Celui qui aime [s'attache à] un Talmid 'hakham, la Torah s'attachera à lui et à sa descendance.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - limoud]

-> Par le fait de se lever en l'honneur d'un Talmid 'hakham, on méritera d'acquérir la Torah [dont il est le représentant].
[Séfer haMidot - limoud]

-> Il sera très bénéfique d'observer la bouche du Rav pendant qu'il enseigne.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - limoud]

-> Celui qui entend l'enseignement de la bouche même du Rav, en profitera davantage.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - limoud]

<----------------->

-> Nous avons accès à la sagesse des plus grands maîtres des générations précédentes grâce aux nombreux livres qui ont été publiés.
En achetant ces livres, nous transformons nos maisons en un lieu de rencontre pour les Sages ...
Nous devons nous rappeler que nous assis à la poussière de leurs pieds, que notre compréhension n'est qu'une goutte dans l'océan de leur vaste connaissance, et approcher la discussion avec le respect adéquat.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 1,4]

Rabbi Chimon dit : "Si 3 personnes ont mangé à une même table et n’y ont pas prononcé de paroles de Torah, c’est comme si elles avaient consommé un abattage de morts (mizbé'hé métim)" (Pirké Avot 3,4)

-> S'appuyant sur un enseignement du Baal Chem Tov, le Maggid de Mézéritch a dit un jour :
[Les âmes des] défunts se réincarnent parfois dans la nourriture et la boisson, afin qu'une personne prononce des paroles de Torah et leur donne vie.
Toutefois, si l'on ne prononce pas de paroles de Torah, on "abat les morts" qui ont été ainsi réincarnés et on les rejette dans le monde inanimé.
[sans des mots de Torah, on empêche l'élévation spirituelle des étincelles d'âmes contenues dans notre nourriture, leur refusant d'effectuer leur réparation dans ce monde. ]
[Béer Mayim - Haggada Shel Pessa'h]

-> Les paroles de Torah prononcées à table constituent l'âme des choses physiques servies.
[selon le Baal Chem Tov - Ner Mitsva 8,2]

<--->

-> Lorsque Adam haRichon a fauté en mangeant du fruit de la Connaissance (ets hadaat), des étincelles de saintetés ont été absorbées par d'autres parties de la Création : dans les objets inanimés, les plantes, et les créatures vivantes.
Chacun de ces segments de la création possède des étincelles de sainteté qui doivent en être extrait ...

"Hou notèn lé'hem lé'hol bassar" = Il donne la nourriture à toute chair.
"ki léolam 'hasdo" = car Ta bonté est pour le monde entier.
Hachem souhaite donner à tous les composants de la création l'opportunité d'être délivrés (élevés).
Lorsque nous mangeons [ou buvons] (symbolisé par le : lé'hem), et que nous faisons la bénédiction appropriée, alors nous réparons ce qui a été cassé.
Et si l'homme ne mange pas, le restant de la création n'aurait aucun moyen d'obtenir sa réparation.
En ce sens, lorsqu'un homme mange du pain (lé'hem), il peut rectifier le monde. [car Ta bonté (Hachem) est pour le monde entier]
[d'après le 'Hida - Sim'hat haRegel - birkat hamazon]

-> On doit manger et boire avec l'intention d'extraire les étincelles de sainteté de la nourriture, et les élever à leur source et racine [sainte].
Ce n'est qu'après une telle intention qu'on doit réciter la bénédiction.
[Yessod véChorach haAvoda - Chaar haBéra'hot - chap.10]

<--->

-> Mon grand-père, le Baal Chem Tov, m'a appris :
Pourquoi la plupart des médicaments sont-ils très amers?
Parce que le monde physique contient des choses inanimées (domem), la vie végétale (tsoméa'h), les animaux ('haï) et l'humanité (médaber).
Chacun élève [ce qui lui est inférieur]. Les animaux sont censés élever les étincelles sacrées qui existent dans les plantes amères.
Cependant, s'ils s'en abstiennent parce que les plantes sont trop amères, il est décrété que les gens doivent tomber malades. Ensuite, à cause de leur maladie, ils doivent manger ou boire des remèdes amers [à base de plantes] afin d'élever [ces étincelles sacrées] à leur source.
[Sharshérét Zahav 27]

<--->

[suite du Pirké Avot (3,4) : mais si 3 personnes ont mangé à une table et y ont prononcé des paroles de Torah, c’est comme si elles avaient mangé à la table d'Hachem. ]

Purifier notre nourriture

Rabbi Chimon dit : "Si 3 personnes ont mangé à une même table et n’y ont pas prononcé de paroles de Torah, c’est comme si elles avaient consommé des sacrifices offerts aux morts [aux idoles] ...
Mais si 3 personnes ont mangé à une table et y ont prononcé des paroles de Torah, c’est comme si elles avaient mangé à la table de l’Omniprésent, car il est dit : "Voici la table qui est devant Hachem" (Yé'hézel 41,22)." (Pirké Avot 3,4)

-> Le rav 'Haïm Vital explique que toutes les choses physiques/matérielles sont maintenues par des forces spirituelles qui soutiennent leur existence même. Ainsi, tout dans ce monde est une combinaison de matériel et de spirituel. Lorsque l'homme mange, l'aspect matériel de la nourriture nourrit son corps tandis que sa contrepartie spirituelle nourrit son âme.
"L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de la parole d'Hachem" (Ekev 8,3). La parole d'Hachem, l'aspect spirituel de toute création, contribue également à nourrir l'homme et à maintenir le lien entre le corps et l'âme. D'autres forces spirituelles, telles que la Torah et la prière, entretiennent l'âme, mais ne contribuent pas au lien entre le corps et l'âme.

Au moment de la création, le bien et le mal existaient en tant qu'entités distinctes. En mangeant de l'arbre de la Connaissance du bien et du mal, Adam a mélangé ces forces. Ainsi, toute la création est devenue une combinaison de bien et de mal.
Lorsque l'homme mange, il ingère du bien et du mal. Le bien est digéré et le mal est éliminé comme un déchet. C'est pourquoi il est interdit de penser à la Torah dans les lieux sales. La Torah est l'essence du bien et il est inapproprié d'y penser dans de tels lieux, car ils contiennent l'essence du mal.

Lorsque nos ancêtres mangeaient de la manne dans le désert, ils n'avaient pas besoin de l'éliminer (guémara Yoma 75b), car la manne était d'origine céleste et ne contenait aucun mal.
De même, lorsqu'un sacrifice était offert, le feu céleste sur le mizbéa'h (Autel) purgeait le mal de l'animal et ceux qui se nourrissaient de sa chair n'avaient pas besoin de l'éliminer. [Yoma 75b]
... Lorsqu'un animal est sacrifié à une idole, c'est l'inverse qui se produit. La bonne partie de l'animal est convertie en mal, ce qui renforce le pouvoir du mal. "Ils rejoignirent Baal Péor et mangèrent des sacrifices à des idoles mortes" (Téhilim 106,28). Baal Péor était servi par un rituel obscène consistant à se soulager devant l'idole. Le but était de prendre la mauvaise partie de leur nourriture et de l'offrir à l'idole afin d'augmenter son pouvoir.

Si quelqu'un mange [uniquement] dans le seul but de satisfaire son désir, il transforme la bonne partie de la nourriture en mal et ingère le mal à l'état pur.
Si aucune parole de Torah n'est prononcée à la table, celle-ci est remplie d'immondices, symbole du mal.
Si des paroles de Torah sont prononcées à table, cela indique que les participants mangent avec l'intention de renforcer leur corps afin de servir Hachem.
La Torah fait référence au mizbéa'h comme à une table ('Haguiga 27a sur Yé'hezkel 41,22). "Mes paroles sont comme du feu" (Yirmiyahou 23,29) = la Torah est un feu céleste qui purifie le mal de la nourriture, tout comme le feu sur le mizbéa'h purifie le sacrifice.
En prononçant des paroles de Torah à l'heure du repas, notre table devient un mizbéa'h qui purifie notre nourriture.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 3,4]

"Fais-toi un maître" (Pirké Avot 1,6)

Pourquoi n'est-il pas écrit : "trouve-toi un maître" ?

Un 'hassid de Rabbi Shneur Zalman de Liadi a dit que par l'orgueil, on peut surmonter son envie de fauter.
A chaque fois que le yétser ara nous approche, on peut lui dire : "Est-ce que tu sais qui je suis? Je suis une personne importante, un élève d'un très grand Rabbi.
Comment veux-tu que je fasse cela?"

=> Dans cette michna, Yéhochoua ben Péra'hya conseille à chaque juif :
"Fais-toi un maître" = déclare-toi comme étant un être distingué, une personne importante, dont il ne sied pas d'agir de façon incorrecte (selon la Torah).

=> En ayant une vision élevée de nous-même, nous pouvons nous éviter de tomber dans les pièges que nous tend notre mauvais penchant.

<--------------->

Le yétser ara use facilement de notre manque de confiance, d'espérances futures : "cette faute, n'est pas si grave pour quelqu'un de mon niveau (je ne suis pas un tsadik!)", "pourquoi me dépêcher, j'ai le temps de profiter de la vie, je ne suis pas un rav pour vouloir faire cette mitsva maintenant", ...

=> Cher yétser ara : certes, je ne suis pas un rav, mais j'ai des rêves plein la tête, et par mes actes, je montre à D. que je veux tendre autant que possible vers ces êtres d'exception, modèles!
Pas de place pour la bassesse, je vise mon excellence b"h!

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du rabbi Bogomilsky (Védibarta Bam)

Introduction aux Pirké Avot

+ Introduction aux Pirké Avot (cours 5776) :

b"h, on avait déjà pu faire une introduction à ce sujet : https://todahm.com/2014/01/03/introduction-aux-pirke-avot

-> "Une personne peut apprendre autant, si ce n'est plus, de la vie privée de nos Sages, que de leur enseignement dans la salle d'étude"
[guémara Béra'hot 7a]

-> "Les conversations ordinaires des érudits en Torah sont dignes d'étude"
[guémara Avoda Zara 19b]

-> Les Priké Avot ont été compilés par rabbi Yéhouda haNassi, qui a été également le rédacteur de la michna (loi Orale).
En effet, le Talmud aurait été incomplet, s'il ne contenait que des discussions à propos du rituel et de la halakha.
La Torah modèle, forme totalement une personne, et non seulement son cerveau.
Elle définit des valeurs, et pas uniquement des normes d'exécution.

-> Une guémara (Baba Kama 30a) enseigne :
"Toute personne qui veut être pieuse ('hassid), laisse-la accomplir les mots [et les lois] de Nézikin.
Rava dit [laisse-la réaliser] les mots [et les enseignements] des Avot.
D'autres disent, [laisse-la réaliser] les mots [et les lois] des Béra'hot [les bénédictions que l'on récite avant de tirer profit d'une nourriture, boisson, ...]. "

Les Pirké Avot sont la conclusion du Séder de Nézikin (les dommages), qui traite des lois pénale et civile juive.
Tant qu'une personne ne cherche pas à affiner son caractère, et à améliorer sa conduite avec autrui, elle est un danger pour la société et pour elle-même.

Les dommages de "personnes" (suite à la transgression des principes des Pirké Avot) ont souvent des conséquences plus graves que les dommages matériels (Nézikin).

=> Les Pirké Avot sont indispensables pour vivre entièrement selon notre Torah de vie ...

<---------------------->

-> Le Bnei Yissa'har dit que le terme "Avot" fait référence à nos Patriarches (Avraham, Yits'hak et Yaakov).
Il fait remarquer que du début de la Torah au 1er commandement donné à la nation juive (Chémot 12,2 -> celui de Roch 'Hodech), il y a le récit de ce qui a pu arriver à nos Patriarches et Matriarches, et qui a façonné toute l'histoire du peuple juif au travers des "gènes spirituels".

[Il y a eu 26 générations, entre Adam et le don de la Torah au mont Sinaï].
-> Le Eitz Avot et le Bina léItim disent que le mot "Avot" renvoie aux parents, qui se doivent de le maîtriser et de l'internaliser, afin d'inculquer à leurs enfants les valeurs morales de vie.

-> Le midrach Shmouel voit dans le mot "Avot", une connotation de : majeur, principal.
Les travaux de Shabbath ont 39 catégories principales, d'où découle beaucoup de sous-parties.
De même, les principes majeurs du comportement humain sont à trouver dans les Pirké Avot, et tout le reste en découle.

-> "Le déré'h éréts vient avant [l'étude de] la Torah" (Vayikra Rabba 19 - déré'h éréts kadma léTorah).

Le Tiféret Ysraël fait remarquer que comme le succès dans l'étude de la Torah dépend directement de l'évolution positive de notre caractère, les Pirké Avot sont les "pères" de la grandeur en Torah d'une personne.

La guémara (Yoma 86a) dit : "Malheur à celui qui se consacre à la Torah, mais qui ne se conduit pas honnêtement dans son commerce, et qui n'agit pas cordialement avec les autres".

[Le fait d'étudier la Torah va faire se développer une personne.
Si elle a des tuteurs ( = les principes des Avot), alors elle va pouvoir se développer pour s'épanouir et exprimer toute sa splendeur.]

<-------------------------------->

-> Nous avons l'habitude de lire les Pirké Avot (un chapitre par semaine) pendant la période entre Pessa'h et Shavouot.
Le rabbi Moché Zwecker fait remarquer qu'en général nous commençons cette lecture aux semaines des parachiot de Nasso, Pin'has et Shoftim, dont l'acrostiche est : "néfech" (l'âme).
C'est une allusion au fait que ces chapitres de Pirké Avot sont une cure saine et un remède pour l'âme.

Introduction aux pirké avot

+++ Introduction aux pirké avot :

 

== "Kol Israël yech lahem 'hélék laolam aba" (= tout Israël a une part dans le monde à venir)

 

+ Pourquoi cette Michna de la guémara Sanhédrin a été choisie pour introduire les pirké avot?

1°/ Le but des pirké avot est d'encourager les hommes à vivre de façon morale et éthique, insistant sur le principe : "déré'h érets kadma laTorah" (le savoir-vivre a précédé la Torah - Vayikra Rabba 9;3).

La récompense pour l'observance de la Torah est le monde à venir (olam aba).

Cette introduction vient nous rassurer, en nous disant qu'il n'y a aucun risque que le monde à venir affiche complet, car tout juif à une place qui lui est réservée.
Par contre, c'est à nous de la mériter!!

2°/ Le mot 'kol' (כל) est l'abréviation : de Cohen et de Lévi.
Ainsi, "Kol Israël" = Cohen + Lévi + Israël
Les juifs quelques soit leurs statuts, ont part au monde à venir (yech lahem 'hélék laolam aba).

3°/ La valeur numérique des dernières lettres des mots "Kol Israël yech lahem 'hélék laolam aba" = 541 = valeur numérique du mot : Israël.

Ceci insiste bien sur le fait qu'au final, tout juif, sans exception a une place dans le monde à venir.

On va maintenant s'intéresser à cette part dans le monde à venir ...

--------------------------------------------------------------------------------------

+ "a une part dans le monde à venir"

1°/ Il y a quelques années, lorsqu'un mariage avait lieu dans un petit village/ville, tous les habitants y étaient conviés.

Les participants étaient divisés en 3 catégories : la famille, les invités et les pauvres (tsédaka).
Tous étaient présents et participaient à la fête, mais on pouvait facilement remarquer :
- au devant de la pièce = la famille = très bien habillée et dansant avec ardeur et grande joie durant toute la nuit ;
- au milieu : les amis/connaissances = dansant moins que la famille directe ;
- dans un coin de la salle : une table réservée pour les pauvres.

Le monde à venir (olam aba) fonctionne de la même façon.
Notre place dépend de notre préparation.

En effet, ce monde est un vestibule pour le monde à venir (=la finalité).

Sachons l'utiliser pour faire partie de la famille proche de D., et non pas y assister par pitié, par tsédaka.

2°/ Le mot 'hélék semble superflu.
On aurait pu dire : "Kol Israël yech lahem olam aba"

-- Que nous apprend la présence du mot 'hélék?

Le mot 'hélék vient du mot 'hélka = un champ, un terrain.

Certains possèdent un terrain et le laissent non cultivé, pendant que d'autres en prennent grand soin et y plantent des fruits et des légumes.

D'autres, sont plus entreprenant, et utilisent leur terrain pour y construire une maison, pendant que d'autres vont plus loin, en y construisant un palace ou un gratte-ciel.

De même, chaque juif possède un terrain dans le monde à venir (olam aba), qui est non cultivé, et c'est à lui de le développer dans ce monde.
Comment voyons-nous notre terrain sur lequel nous vivrons pour l'éternité?
Désirons-nous résider dans un palace ou à même le sol sur un terrain plein de mauvaises herbes?

Chaque acte sur cette terre à la possibilité d'embellir pour toujours notre terrain ('hélék).
Une fois dans le monde futur, aucune modification n'est plus possible (trop tard!).

Les pirké avot nous enseignent comment utiliser au mieux notre terrain.

 

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle de commentaires de Rabbi Moshe Bogomilsky

<----------------------------->

-> kol Israël yéch lahem 'hélék laolam aba, chénéémar : "... l'œuvre de mes mains, de laquelle Je suis fier" (maassé yadaï lé'itpaer - Yéchayahou 60,21)

-> Le Pri 'Haïm de Zlotchov enseigne que Hachem est extrêmement fier de voir les juifs qu'Il a créé avec un corps physique, qui ont un yétser ara, qui vivent parmi les nations du monde qui les empêchent de servir Hachem comme il le faut, mais néanmoins les juifs servent Hachem de toutes leurs capacités, et cela est une fierté énorme pour Hachem.