Aux délices de la Torah

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Adoucir l’amertume de notre vie

+++ Adoucir l'amertume de notre vie :

"Ils arrivèrent à Mara et ne purent boire les eaux de Mara car elles étaient amères, c'est pourquoi on l'appela du nom de Mara ... il (Moché) cria vers Hachem et Hachem lui montra un bois qu’il jeta dans l’eau et les eaux devinrent douces" (Béchala'h 15,23-25)

-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
L’étape de Mara, qui fut l’une des 42 étapes des Bné Israël dans le désert, représente un enseignement pour nombre de nos frères juifs, qui eux aussi, parviennent à une étape de l’existence nommée Mara (l’amertume), à D. ne plaise. [parfois, ce qui ne devait être qu’une étape se prolonge durant une très longue période. ]
Ils ont alors le sentiment de se noyer dans ces eaux sans pouvoir en supporter l’amertume, et il leur semble qu’Hachem les a définitivement abandonnés (si l’on peut dire).
Où peuvent-ils alors puiser une source d’encouragement?

En prenant exemple sur ce qui arriva à nos pères durant cette épreuve : "Hachem lui montra un bois qu’il jeta dans l’eau et les eaux devinrent douces" = ils dévoilèrent alors que ces eaux étaient douces, mais que leur douceur était dissimulée jusqu’à ce qu’Hachem la leur fasse découvrir.
Il en est de même pour chacun d’entre nous : le Maître du monde est à l’origine de tout ce qui arrive, et dirige nos pas à chaque instant afin de finalement nous prodiguer du bien.
Seulement, pour l’heure, ce bienfait demeure caché jusqu’au jour où il se dévoilera au grand jour.

Dès qu’un homme intériorise cette vérité, il ne ressent déjà plus autant l’amertume de ses épreuves, et sur le champ, les eaux amères s’adoucissent.

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-> "La fin d’une chose est préférable à son début, la patience est meilleure que l’emportement" (Kohélét 7,8)

Le Maguid de Zlozitch (dans son Amta’hat Binyamin) s’interroge sur ce verset : apparemment, les 2 sujets évoqués sont sans rapport.
Il écrit que néanmoins, on peut l’appliquer de la manière suivante : il est parfaitement insensé de se plaindre au moment où une épreuve survient, car il est très possible que celle-ci soit destinée à expier les fautes commises et il est préférable qu’un homme souffre dans ce monde plutôt que de recevoir un châtiment dans le monde futur.
De plus, il est possible que de ce malheur germe un immense bienfait, comme on le voit dans la vente de Yossef : au moment où il fut vendu, il pouvait certes sembler qu’il n’y avait pas de plus grand malheur que celui-ci, alors qu’en réalité, il fut envoyé en Egypte pour sauver la vie de sa famille. Et s’il n’y était pas descendu, il n’aurait pas accédé au poste de vice-roi et n’aurait pas été en mesure de nourrir son père et ses frères durant les années de famine. En outre, il en découla un bénéfice spirituel immense, comme le rapporte le midrach (Vayikra rabba 32,5) : "Yossef descendit en Egypte et se garda de la débauche. Par son mérite, les Bné Israël se gardèrent de la débauche."

Dès lors, un homme doit accepter tout ce qui lui arrive avec joie.
Et c’est ce qu’exprime le verset : "La fin d’une chose est préférable à son début", car le bienfait qui se révèle à la fin est déjà contenu dans le commencement.
Pour cette raison, le verset continue en disant : "la patience est meilleure que l’emportement" : il est préférable d’attendre patiemment le dénouement d’une épreuve sans se plaindre plutôt que de se laisser emporter par la colère du moment.

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-> b'h, également sur ce verset (Béchala'h - 15,23) : https://todahm.com/2015/02/16/2767-2

Hachem apprécie notre émouna

+++ Hachem apprécie notre émouna :

"Et les Egyptiens sauront que Je suis Hachem" (Béchala'h 14,4)

=> ces égyptiens dont il est question sont sur le point d’être noyés dans la mer. Dès lors, que signifie "les Egyptiens sauront"?

Le Ibn Ezra répond qu'il s’agit de ceux qui restèrent en Egypte, mais aussi de ceux qui se trouvèrent dans la mer avant de mourir, eux aussi "sauront que Je suis Hachem", dans les courts instants avant leur mort.
Nous voyons à quel point le Créateur bouleversa toutes les lois de la nature, tout cela afin d’intégrer la émouna dans le coeur de ces réchaïm avérés, ne fût-ce qu’un seul instant.

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-> "La valeur de la émouna n’a pas de limite : un seul instant de émouna dans ce monde a une importance incommensurable aux yeux d’Hachem et Lui est très cher."
[rabbi Ména’hem Mendel de Riminov]

[on voit à quel point Hachem a modifié les lois de la nature pour quelques secondes de émouna de la part de réchaïm (les égyptiens) qui avaient torturé Ses enfants adorés (les juifs).
Alors à combien plus forte raison, Hachem est impatient et prend un énorme plaisir lorsque nous Lui témoignons de la émouna. ]

Le talmud Yérouchalmi et Bavli = les premières et secondes Lou’hot

+ Le talmud Yérouchalmi et Bavli = les premières et secondes Lou'hot :

-> Le rav Yaakov Emden (Zaharei Yaavets - p.123) écrit que le niveau élevé du Talmud de Jérusalem (Yerouchalmi) et l’incroyable lumière qui en ressort ont motivé ses éditeurs à le présenter dans un langage difficile qui empêche le public d’en comprendre les profondeurs.
Le langage du Talmud Bavli est clair et accessible, contrairement à celui du Yérouchalmi, plutôt étrange et presque incompréhensible.
La raison de cette différence est que le Yérouchalmi serait "impénétrable" pour les nations et que les réchaïm n’auraient pas accès à ses richesses. Il ne fait aucun doute que cela fut fait intentionnellement, avec une grande sagesse, comme toutes les décisions prises par nos Sages.

-> Le Nétsiv (Haémek Davar - Ki Tissa 34,1) délimite les distinctions entre le Bavli et le Yérouchalmi.
Il assimile ce dernier aux 1eres Lou’hot (Tables de la Loi), qui nous ont été donnés avant que nous ne fautions avec le Veau d'or.
La sainteté des 1eres Tables était plus grande que celle des secondes. Si les 1ères Tables n’avaient pas été brisées, il aurait été [relativement] facile d’arriver à des décisions finales par des moyens logiques et des comparaisons. Cependant, une fois que nous avons péché, nous avons eu besoin de plus d’efforts et d’une analyse plus poussée. Pour cela, les secondes Lou’hot étaient préférables.

Cette dichotomie est similaire à celle des 2 Talmud. La sainteté du Yérouchalmi est plus grande que celle du Bavli en ce sens que les Amoraïm [qui l'ont compilé] étaient antérieurs (voir guémara Shabbath 134b), ce qui les a d’autant plus rapprochés de la vérité.
[le 'Hida (Midbar Kedmot - 2) écrit que les générations précédentes étaient composées d’âmes plus élevées qui étaient capables de sonder les profondeurs sans effort ni débat énormes.]
De plus, le fait que le Talmud de Jérusalem ait été compilé dans la sainte terre d'Israël (et non à Bavél) a élevé ce Talmud au niveau des 1eres Lou’hot.

Hachem nous dit que les malédictions viennent sur le peuple juif : "parce que tu n'auras pas servi Hachem, ton D., avec joie et contentement de cœur" (Ki Tavo 28,47).

-> Le 'Hidouché haRim dit que si nous recevons de terribles malédictions pour ne pas servir Hachem avec joie, il est évident que nous recevons également d'immenses bénédiction et de bonté si nous servons Hachem avec joie.

Il ajoute que si nous sommes joyeux, nous apprendrons avec joie et nous "vivrons avec la Torah et mitsvot d'Hachem", et cela nous procure bénédictions et une grande lumière céleste.

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->"La principale avoda devrait être le fait d'être joyeux, car en vérité, il n'y a pas de tristesse dans le monde pour celui qui reconnaît la grande lumière de la Vérité."
['Hazon Ich - dans ses Igrot - 'helek 1 mikhtav 36]

-> "Renforce ton apprentissage et fais en sorte que ton cœur soit joyeux à tout moment, car par la joie, une grande abondance de sagesse descend d'en haut."
['Hazon Ich - dans ses Igrot - 'helek 2 mikhtav 9]

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+ La joie sauve de la souffrance :

-> "Tu es pour moi un abri, tu me protèges contre l’adversité, tu m’environnes toujours de chants de délivrance" (ata sétér li, mitsar titsréni, roné falét téssovévéni - Téhilim 32,7)

Le Saraf de Magalintsa explique que lorsque Hachem voit une personne qui est triste, Il lui envoie de la souffrance, puis lui enlève cette souffrance.
Lorsque la personne est libérée de sa douleur, elle devient pleine de joie. Bien qu'elle ne soit pas mieux qu'avant, elle est heureuse car il ne souffre plus.

Il explique le verset de Téhilim pour signifier que le roi David disait à Hachem : "Tu es pour moi un abri, tu me protèges contre l’adversité" = tu n'as pas à m'envoyer une souffrance et à la retirer ensuite pour que je sois dans la joie.

"Tu m’environnes toujours de chants de délivrance" = le roi David dit qu'il est toujours joyeux même sans souffrir car il chante à Hachem et ressent Sa délivrance à tout moment.
Il dit : "Je suis toujours dans la joie, et quelqu'un qui est toujours joyeux n'a pas besoin qu'on lui envoie une quelconque forme de souffrance."

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-> De même, le rav Méïr de Prémichlan enseigne que lorsqu'une personne est satisfaite de ce qu'elle a et ne désire rien d'autre, elle sera joyeuse. Elle n'aura pas besoin d'avoir une quelconque forme de souffrance qui doit lui être retirée pour qu'elle puisse voir qu'elle aurait dû être heureuse depuis le début.
Mais si quelqu'un est triste/malheureux de son sort, Hachem doit le mettre dans une situation inconfortable et ensuite lui supprimer la cause de son inconfort pour qu'elle en arrive à ressentir qu'elle aurait dû être joyeuse de son sort depuis le début.
[ainsi se travailler à toujours être dans la joie, nous évite bien des souffrances! ]

"Hachem détourna le peuple par le chemin du désert, en direction de la Mer Rouge, et les Bné Israël montèrent armés du pays d'Egypte" (Béchala'h 13,18)

-> Le Divré Yisroel note que les lettres du mot "vé'hamouchim" (armé - וַחֲמֻשִׁים), peuvent être réarrangées pour s'écrire "vésamé'him" (et ils étaient joyeux - ושמחים).
[quelle était l'arme des juifs à la sortie d'Egypte? leur joie! ]
Cela fait allusion au fait qu'une personne peut mettre de côté tous ses problèmes grâce au pouvoir de la joie, tout comme les juifs ont quitté l'Égypte avec joie.

Si c'est le cas, pourquoi le verset dit "vé'hamouchim", plutôt que de dire explicitement "vésamé'him"?

C'est parce que le mot " 'hamouchim" fait également allusion au fait qu'ils avaient quitté les 50 niveaux ('hamichim) d'impureté. Ainsi, ils étaient joyeux parce qu'ils quittaient ce lieu d'impureté, et non pas à cause de la quantité considérable d'or et d'argent qu'ils avaient acquis des des égyptiens.

[Plus nous faisons la volonté d'Hachem (nous agissons alors en accord avec notre intériorité [âme]), plus nous nous purifions, plus nous nous rapprochons de Lui, et alors plus nous avons de joie.
Car il n'y a pas de joie plus parfaite que celle d'être à proximité de papa Hachem! ]

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-> Le Maguid de Zlotchov disait qu'on peut avoir toutes les raisons d'être tristes, de pleurer, lorsque nous sommes dépendants d'un ou des être(s) humain(s). Mais nous avons toutes les raisons d'être joyeux lorsque nous sommes dépendants [et confiants] uniquement en Hachem [qui est au-dessus de tout et qui peut tout].
[ainsi lorsque les Bné Israël ont quitté l'Egypte, ils étaient armés ('hamouchim) de l'idée qu'en toute situation ils pourraient compter sur leur papa Hachem, et c'est la meilleure arme qui existe! Cela se manifestait par leur joie (sémé'him).]

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-> b'h, également sur ce verset : https://todahm.com/2018/01/01/5998-2

"Israël vit la grande main que Hachem avait déployée contre l'Egypte et le peuple révéra Hachem, ils eurent foi en Hachem" (Béchala'h 14,31)

-> Le Séfer Likouté Yéhouda cite son grand-père, le 'Hidouché haRim, qui explique que le verset nous enseigne que même si le peuple juif a vu tous les incroyables miracles avec leurs yeux, ils avaient encore besoin d'avoir la émouna.
[la définition de la émouna est de croire en quelque chose même si on ne l'a jamais vu]
C'est parce que l'on peut atteindre un plus grand niveau de compréhension la grandeur d'Hachem à travers émouna qu'en voyant les choses avec ses seuls yeux.

-> Le Beit Israël rapporte que quelqu'un a dit un jour au rabbi Mendel de Kotsk à propos d'une certaine personne qui était capable de voir le Ouchpizin dans sa Soucca. Le Rabbi Kotsk répondit : "Je ne les vois pas. Mais j'ai la émuna qu'ils qu'ils sont là. Et la émouna est un niveau plus élevé que la vue!"

Le Beit Israël conclut en disant que c'est l'explication de notre verset.
Il parle d'abord des gens simples et dit qu'ils ont vu la grande main d'Hachem. Ils ont vu tous les miracles grandioses de leurs leurs yeux, et n'auraient pas cru en Hachem s'ils ne les ne les avaient pas vus.
Cependant, les gens plus élevés spirituellement du peuple avaient la émouna même sans les voir. En ce qui les concerne, il est dit qu'ils ont cru en Hachem. Ils n'ont pas regardé autour d'eux pour voir quoi que ce soit. Ils croyaient simplement en Hachem sans avoir besoin de voir.

-> Le soir de Pessa'h, le Noda biYéhouda se levait et escortait Eliyahou haNavi dans les l'escalier extérieur.
Il disait, "Je ne vois pas vraiment voir Eliyahou haNavi dans ma maison. Mais je crois complètement qu'il va dans chaque maison juive juive la nuit de Pessa'h. Puisque je sais qu'il est ici, je l'escorte hors de la maison."

Le 'Hidouché haRim commentait cela : "Une telle émouna est plus grande que de voir Eliyahu Hanavi!"

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+ Celui qui fait confiance à Hachem reçoit tout ce qu'il désire :

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (dans son Kédouchat Lévi - Béchala'h) écrit longuement sur le pouvoir de la émouna et du bita'hon et comment la croyance et la confiance en Hachem fournissent une personne d'une abondance de parnassa.

Il dit ce qui suit :
La voie d'Hachem est de fournir de la bonté à Ses créations. Cependant, il existe 2 types de bonté. Certaines bonnes choses viennent d'en haut, alors que d'autres viennent aussi de ce monde.
En d'autres termes, certaines mots, certaines bonnes choses sont simplement envoyées par Hachem depuis en haut, tandis que d'autres sont créées par les gens qui font de bonnes actions et augmentent ainsi l'amour et la compassion d'Hachem.

Cela ressort du verset : "Hachem est mon ombre" (Téhilim 125,5).
Le Baal Chem Tov explique que tout comme une l'ombre imite tout ce qu'une personne fait, de même Hachem "copie" tout ce qu'une personne fait dans ce monde. Si la personne agit avec gentillesse et compassion envers les autres, Hachem agira de la même manière envers elle.
Comme le disent nos Sages (Shabbat 151b) : "Quiconque fait preuve de miséricorde envers les gens, aura sur lui la miséricorde de la part du Ciel."
Ainsi, quelle que soit la manière dont une personne aide les autres et fait le bien dans ce monde, elle sera traitée en conséquence par Hachem.

Le rabbi de Berditchev conclut :
Par conséquent, si une personne fait confiance en Hachem et a la foi qu'Il lui fournira tout ce dont il a besoin, Hachem le traitera en conséquence et Il lui enverra tout ce qu'il demande.
Mais si une personne manque de foi et s'inquiète de son gagne-pain, alors il perdra une partie de ses moyens de subsistance.
Loué soit l'homme qui a confiance en Hachem. Hachem fournira la parnassa pour cette personne au mérite de sa confiance.

"Ils dirent à Moché : "N'y a-t-il pas de tombeaux en Egypte que tu nous aies emmenés pour mourir dans le désert? Que nous as-tu fait là, de nous sortir d'Egypte?" (Béchala'h 14,11)

-> Le Séfer Likouté Yéhouda cite son grand-père, le 'Hidouché haRim comme demandant : comment le peuple juif pouvait-il se plaindre à Moché et prétendre qu'il les a emmenés mourir dans le désert. N'avaient-ils pas été témoins de nombreux miracles pendant la sortie d'Egypte? Pourquoi auraient-ils pensé qu'ils allaient tous mourir?

Le 'Hidouché haRim répond que le peuple juif en Égypte avait sombré au 49e niveau d'impureté.
Ils se sont échappés d'Egypte afin de s'élever de l'impureté à la sainteté. Cependant, ils ont alors vu les égyptiens les pourchasser après eux.
Cela signifie qu'ils ont vu l'impureté d'Egypte à leur poursuite. Ils ont réalisé qu'ils étaient toujours affectés par cette impureté et n'avaient pas réussi à s'en débarrasser.
C'est de cela qu'ils se se plaignaient. Ils demandaient comment le fait de quitter l'Égypte leur avait été bénéfique s'ils étaient toujours aussi impurs qu'avant.

Moché a répondu (v.14,13) en leur disant de rester fermes et de de voir le salut d'Hachem.
Il disait que le fait même fait qu'ils reconnaissent leur faible niveau spirituel conduirait au salut d'Hachem.
Avant de de quitter l'Egypte, ils ne savaient même pas qu'ils étaient enfoncés dans l'impureté. Ainsi, le fait qu'ils comprenaient maintenant qu'ils étaient impurs et devaient s'améliorer était un signe que le salut avait commencé.

=> Lorsqu'une personne reconnaît son faible niveau spirituel, elle est déjà sur le chemin de l'amélioration.
[lorsque l'on prend conscience de ce qui ne va pas en nous, plutôt que de désespérer, on doit se réjouir d'être arriver à ce niveau de conscience, et ensuite tout en faisant de notre mieux, on est certain que Hachem nous libérera de cet "Egypte" personnel.
(en effet puisqu'on a fait de nous même un premier pas en avant pour nous purifier [cette prise de conscience de notre réalité], Hachem peut alors nous aider à avancer davantage en ce sens). ]

La grandeur de nos prières quotidiennes

+ La grandeur de nos prières quotidiennes :

-> Les prières formelles composées par les hommes de la Grande Assemblée sont le résultat de la contribution combinée de 120 saints hommes, y compris des prophètes. Ces hommes ont incorporé l'ensemble des connaissances ésotériques dans les mots sacrés de nos prières.
[rabbi 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm - 2,10]

-> En tant que microcosme de toutes les entités créées, l'homme est capable d'inspirer tous les êtres vivants. Lorsqu'une personne prononce correctement les mots de la prière, toute la création se joint à elle dans la prière. Même le chant d'un oiseau de passage peut entrer dans la prière de l'homme, s'unissant à lui pour louer Hachem.
[Darké Tsédek 6b ; Tsavaat Baal Chem Tov]

-> La 'Hida (Chem haGuédolim sur rabbi Its'hak d'Acco) écrit que la combinaison de lettres, telle que formulée par les hommes de la Grande Assemblée, a le pouvoir de susciter des forces au-delà de notre imagination. Lorsque nous articulons nos prières, les lettres sacrées se connectent à leurs racines spirituelles. Ainsi dynamisées, elles interagissent avec les circonstances qui prévalent sur terre à cet instant, ce qui entraîne des réalisations spirituelles sans précédent.

Quelques réflexions pour un bon mariage (4e partie)

+ Quelques réflexions pour un bon mariage (4e partie) :

-> La michna (Guittin 90a) rapporte 3 opinions concernant le type d'actions qu'une femme peut commettre et qui est considéré comme un motif de divorce :
Beit Chamaï dit que l'on ne peut divorcer de sa femme que si l'on trouve en elle un acte d'adultère.
L'opinion de Beit Hillel est que même si elle a simplement brûlé sa nourriture, il peut divorcer.
L'opinion de Rabbi Akiva est que même si un homme a simplement trouvé une autre femme plus attirante que la sienne, il est justifié de divorcer de sa femme.

=> Cette michna demande à être interprétée. Et ce qui la rend encore plus problématique, c'est que Beit Hillel est l'école de pensée associée au 'hessed (bonté), à l'indulgence et pourtant, ici, ils permettent un divorce juste parce que la femme a brûlé la nourriture?!
De plus, comment rabbi Akiva peut-il dire que si un homme trouve une autre femme plus attirante que la sienne, il peut divorcer, alors que rabbi Akiva lui-même savait à quel point la femme joue un rôle important dans le succès du mari, car sans sa propre femme, il ne serait jamais devenu le grand rabbi Akiva. [la guémara rapporte par exemple qu'il a dit devant ses 24 000 élèves : "C’est à elle que nous devons ma Torah, et la vôtre!" - voir guémara Kétoubot 62b-63a]
Comment peut-il donc préconiser de laisser sa femme sur le bord de la route simplement parce qu'on a trouvé une autre femme plus séduisante qu'elle?

Donner un gett (acte de divorce) est la dernière phase d'un conflit conjugal. Parfois, il arrive qu'un couple puisse vivre ensemble dans la même maison mais qu'il soit véritablement divorcé l'un de l'autre, pas au sens littéral, mais émotionnellement.
Ainsi, la michna nous dit ce qui doit se passer dans un mariage pour qu'un couple sache qu'il n'est pas vraiment "marié" l'un à l'autre, au sens émotionnel du terme.

Comment une personne peut-elle savoir quand le lien profond dans un couple est tellement brisé que le divorce est la prochaine étape logique?
-> L'opinion de Beit Shamai est que s'il constate que sa femme a commis un acte d'adultère, cela constitue un motif de divorce. Cela signifie qu'une fois que le couple ne ressent plus le besoin d'être loyal l'un envers l'autre, c'est un signe qu'ils sont déjà divorcés émotionnellement l'un de l'autre, et le divorce technique n'est que l'étape suivante.
-> Selon Beit Hillel, même si elle a brûlé sa nourriture, c'est-à-dire si quelqu'un peut sentir que la nourriture de sa femme est brûlée ou qu'il y a un meilleur cuisinier qu'elle, ils ne sont pas mariés intérieurement. Lorsqu'un homme et une femme sont vraiment liés par les liens du mariage, le simple fait que ce soit la nourriture de sa femme devrait déjà signifier pour le mari que c'est la meilleure nourriture du monde. L'important n'est pas ce qu'elle a fait, mais de savoir qui l'a fait.
-> L'opinion de rabbi Akiva est que si l'on peut contempler une femme plus belle que son épouse, c'est un signe qu'il est intérieurement divorcé d'elle.
Dans des circonstances normales, un couple devrait atteindre un tel niveau de proximité qu'aucun des conjoints ne pourrait avoir l'impression qu'il existe quelqu'un d'autre au monde plus attirant que son partenaire.
C'est pourquoi il est dit (michna Yadayim 3:5) que Chir haChirim, le chant d'amour entre nous et Hachem (le mariage ultime), est Kodech Kadachim, le saint des saints, car il représente le ravissement complet et total entre le peuple juif et Hachem.

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-> L’opinion de Beit Hillel est que même si la femme a simplement brûlé sa nourriture, le mari pourra divorcer. Comment devons-nous comprendre cela? Ce qui rend cette michna plus problématique, c’est que Beit Hillel est l’école de pensée associée au ‘hessed, à la bonté, à la clémence, or ici, elle permet un divorce pour un motif futile.
Brûler un plat se produit occasionnellement dans tout mariage. Mais la question est de savoir comment la femme va réagir. Si elle est une bonne épouse, elle enlèvera la partie brûlée pour elle-même et donnera à son mari la partie savoureuse ou moins cuite.
Mais une femme méchante partagera la nourriture brûlée avec son mari.
Une femme encore pire donnera à son mari la nourriture brûlée et gardera la partie la moins brûlée pour elle-même.
L’opinion de Beit Hillel est que si elle brûle sa nourriture (אפילו הקדיחה תבשילו - afilou ikdi'ha tavchilo - la guémara emploie le SA nourriture), ce qui signifie qu’elle la considère comme la sienne et lui donne la partie brûlée, c’est un motif de divorce, car cela montre la bien piètre qualité de leur harmonie conjugale.
[un roch yéchiva rapporté par le rav Yéhochoua Alt]

-> Le rav Yaakov Kamenetsky disait que quiconque divorcerait de sa femme pour un repas brûlé, n’aurait même pas commencé à comprendre le sens d’un mariage et par conséquent, son "épouse" serait réellement bien mieux sans lui.

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=> Comment devons-nous considérer les tâches en apparence peu importantes, comme changer la couche d'un bébé, sortir les poubelles ou nettoyer la maison?
Bien qu'elles semblent insignifiantes, la vérité est qu'elles peuvent être tout aussi importantes, lorsque nous le faisons léchem chamayim (purement selon la Volonté d’Hachem).

Lorsque le rav Yéhouda Samet et sa femme ont eu plusieurs petits enfants, ils ont accroché une pancarte au-dessus de leur table à langer qui disait : "Je change cette couche afin d'aider cet enfant à devenir un érudit en Torah (si c'est un garçon), un craignant le Ciel (yéré chamayim), un serviteur d'Hachem, une échet 'hayil (si c'est une fille) et je le fais avec sincérité et joie.
Bien qu'ils ne l'aient pas toujours lu à haute voix, cela a eu un impact énorme sur la façon dont ils changeaient les couches.

Un invité pauvre qui finissait de manger chez le 'Hozé de Lublin remarqua qu'il nettoyait la table. Perplexe, l'homme demanda : "Je peux comprendre que vous serviez les invités en raison de la grande mitsva de hachnasat or'him, mais pourquoi nettoyez-vous la table? Les serviteurs font cela".
Le 'Hozé lui répondit que le jour de Yom Kippour, après le service sacré dans le Kodech Hakadachim (le saint des saints), le Cohen Gadol débarassait également la poêle à feu et la cuillère. Cette mitsva n'est donc pas moins importante.

Cette idée est représentée par la teroumat hadéchen qui consistait à enlever les cendres du mizbéa'h (l'Autel), soit en apparence le sale boulot. Pour cette raison, déchen (דשן) est un acronyme pour : davar chééno néchchav (ce qui est considéré comme sans importance).
Or, en réalité nous voyons combien il est significatif puisqu'elle a été placé à côté du mizbéa’h.
Ainsi, la prochaine fois que nous devrons faire un travail sale, nous devons réaliser qu'il s'agit en fait de nous purifier.

[d'une certaine façon sortir les poubelles, nettoyer la maison, ... on peut dire à Hachem regarde comment je prends soin de notre foyer où Tu résides avec nous, regarde comment j'agis selon Ta volonté par amour de mon prochain (conjoint), pour le shalom bayit, ... ]

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+ Femmes & étude de la Torah :

-> Le 'Hatam Sofer (dans ses drachot p.353) écrit que si une femme soutient son mari et ses enfants dans l'étude de la Torah, bien que le mari et les enfants voient leur récompense diminuée s'ils se perdent et ne suivent pas la voie de la Torah qu'elle a soutenue, sa récompense n'en est pas réduite.
[par exemple, s'ils ont parlé plus que nécessaire, s'ils ont étudié avec moins d'intensité qu'ils auraient pu, ... cela ne regarde pas la récompense de la femme qui aura comme mérites le maximum possible, comme s’ils avaient fait le mawimum possible.]

Le Kédouchat Tsion (1874-1941) a dit à l’un de ses élèves dont la femme voulait un contrat écrit attestant qu'elle avait droit à la moitié de la récompense de son mari : "Sa récompense [à votre femme] est bien plus grande que la tienne. Vous apprenez la Torah, vous pratiquez votre Avodat Hachem et vous vous amusez! Mais elle reste seule à la maison! Quel genre de plaisir a-t-elle?"

-> b'h, voir également : https://todahm.com/2014/08/07/la-femme-son-mari-et-letude-de-la-torah

-> La raison pour laquelle les femmes ne sont pas obligées de faire les mitsvot dépendantes du temps, n'est pas pour leur insignifiance, mais plutôt en raison de leur importance [intrinsèque].
En effet, elles n'ont pas besoin des mitsvot pour les pousser à observer et à se lier à Hachem.
Il y a une sainte passion inhérente en chaque femme [juive] de se connecter à la spiritualité, et par conséquent elles sont [naturellement] toujours connectées à D.
[alors que les hommes ont besoin de nombreuses mitsvot, d'un minyan et de l'étude de la Torah pour y parvenir!]
[rabbi Chimchon Raphael Hirsch - rapporté dans le Nétivot Tohar - p.61]

Aucune prière n’est vaine

+ Aucune prière n'est vaine :

-> Hachem invite l'homme à prier : "Invoque-moi et je te répondrai" (Yirmiyahou 33,9)
Rabbi Zeira ajoute : Lorsqu'un homme reçoit un visiteur, la première fois, il le fait asseoir sur un canapé ; la deuxième sur une chaise ; la troisième sur un banc. La quatrième fois, il râle : "Combien de temps encore va-t-il me déranger?"
Mais Hachem attend éternellement nos prières. Dès que nous nous adressons à Lui, Il s'empresse de nous répondre.
[midrach Sochar Tov]

-> Hachem se réjouit de nos prières constantes. Alors que l'homme s'offusquerait de demandes répétées, Hachem veut avoir de nos nouvelles. [Méor Enayim]

[Lorsque nous demandons une faveur à un ami, nous espérons qu'il exaucera notre souhait, et que nous n'aurons pas à le solliciter à nouveau. Cependant, pour Hachem chacun de nos prières est significative et digne d'intérêt.

De plus, Chaque fois que nous nous adressons à Hachem, notre lien avec Lui est renforcé.

Selon le Nétivot Olam, la prière est le désir le plus intime de l'âme (ce moment où l'on quitte tout de ce monde pour être en face à face, en intimité avec papa Hachem). ]

-> "Quel peuple est assez grand pour avoir D. proche de Lui, comme l'est Hachem, notre D., chaque fois que nous L'appelons?" (Vaét'hanan 4,7)

Hachem répond immédiatement à toute demande quelque soit la langue. [Yalkout Dévarim]

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+ Persévérer à prier :

-> "Une personne qui prie beaucoup verra ses prières exaucées" (guémara Béra'ho't 32).

Le fait que nous prions encore et encore est une indication que nous comptons vraiment sur Hachem pour nous sauver. Même si une personne est indigne de voir ses prières exaucées, si elle prie et implore Hachem de l'aider, alors Hachem aura de la compassion en raison de sa confiance en Lui.

[midrach Tan'houma Vayéra 1]

Si nous ne voyons pas de résultat à nos prières, nous ne devons pas perdre confiance et désesper en Hachem, et nous devons prier encore et encore, comme il est dit : "Espère en Hachem, courage! que ton cœur soit ferme! oui, espère en Hachem!" (Téhilim 27,14).

[en effet, ce mérite de toujours garder notre émouna alors que notre yétser ara (nature humaine) nous pousse à baisser les bras, va être un mérite donnant une force énorme à nos prières! ]

-> Les portes du Ciel ne sont pas toujours ouvertes. Cependant, si nous répétons nos prières assez souvent, à un moment donné, les portes finiront par s'ouvrir et nos souhaits seront exaucés. [midrach Dévarim rabba 2,12]

-> Its'hak et Rivka savaient que des prières fréquentes permettraient d'atteindre le but recherché. Rachi (Toldot 25,21) nous apprend qu'ils ont prié à plusieurs reprises et longuement.

-> Moché a continué à prier pendant 40 jours jusqu'à ce que Hachem pardonne aux juifs pour le péché du Veau d'or. Nombreux sont les commentaires qui soulignent qu'il a prié encore et encore. Ils soulignent que prier encore et encore est plus efficace qu'une seule longue prière. ['Hayé Olam 1,28]

-> 'Hana pria encore et encore. Finalement, Hachem répondit à ses prières.
Le Ralbag (Chmouël 1,7) dit que lorsqu'une personne prie encore et encore, chaque soupir et chaque larme sont recueillis.

-> Il semble parfois que nos prières ne serviront à rien. Pourtant, "les prières et les jeûnes servent nos intérêts ainsi que ceux de nos enfants" (Sefer ha'Hassidim).
Même lorsqu'elles ne sont pas exaucées, nos prières sont stockées dans les mondes supérieurs ; chaque prière nous est créditée dans le monde à venir.
[rabbi Itsh'ak Huberman - Ki Tissa]

-> Les lettres de Rabbi Nathan de Breslev précise qu'il est interdit de s'entêter à demander des choses à Hachem. Il faut seulement demander et supplier avec de nombreuses requêtes et supplications, et Hachem fera ce qui est bon. Si Hachem veut que quelque chose soit, il amènera l'affaire à la meilleure conclusion possible, que ce soit immédiatement ou plus tard.

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-> Parfois, un parent peut refuser la demande d'un enfant parce qu'elle est inappropriée. Néanmoins, il offrira à l'enfant une autre faveur.
Hachem fait souvent de même. Comme un parent aimant, Hachem ignore nos demandes de choses qui peuvent nous nuire, mais en même temps, Il nous confère d'autres avantages que nous n'avons même pas demandés. Cette pensée devrait nous permettre de continuer à prier même lorsqu'il semble que nos prières n'ont aucun effet.
[Yessodé haDaat - chap.47]

-> Hachem savait qu'Avraham prierait résolument en faveur de la ville de Sodome après qu'Il l'informe de ce qu'Il allait y faire.
D'ailleurs, Avraham continua à prier en faveur de Sodome même après que les anges soient partis pour détruire la ville. Bien que ses prières n'ont pas efficaces à ce moment-là (n'évitant pas la détruction de la ville et de ses habitants), elles seront finalement utilisées par ses descendants. [rav Pinkous - Chéarim béTefilla]
En effet, dans le cas d'Avraham, il fallut plusieurs générations pour que ses prières produisent des résultats positifs. Seul Lot et ses deux filles survécurent à la destruction de Sodome et devinrent les géniteurs de 2 ennemis du peuple juif. Plusieurs générations plus tard, Ruth, une descendante de cette union, devint l'arrière-grand-mère du roi David.
Ainsi, les prières d'Avraham ont préservé l'ancêtre du roi David et assuré la dynastie davidique [et donc la venue du machia'h]. [rabbi Tsadok haCohen]
[nos Sages disent aussi que ces prières d'Avraham qui en apparence n'ont servi à rien, vous en réalité être utilisé pour aider plus tard dans l'histoire le peuple juif, ses descendants. Cela illsutre le fait qu'aucune prière ne se perd, n'est inutile. ]

-> Le Steipler encourageait les gens à continuer à prier pour une personne malade, même si la situation semblait désespérée. La prière soulage la souffrance du malade et prolonge sa vie ... et après tout, les miracles existent. Les prières augmenteront le mérite de la personne malade dans ce monde et dans le monde à venir, puisqu'elle sera récompensée pour avoir incité d'autres juifs à prier et à se tourner vers Hachem. Enfin, ces prières permettront de sauver de nombreuses autres personnes. Ce n'est que dans le monde à venir qu'il sera possible de voir tous les avantages qui ont résulté de chaque prière individuelle.

-> "Les yeux de tous se tournent vers Toi avec espoir et Tu leur donnes leur nourriture en temps voulu" (Téhilim 145,15). Nous devons avoir la certitude que toute prière a forcément un impact, aucune n'est inutile.
Selon le midrach (Dévarim rabba 2,10), certaines prières peuvent être répondue avant même de l'avoir articulée, d'autres après un instant, une heure, une journée, 3 jours, 20 jours, ... [nous devons garder en tête que nous avons l'assurance que cela viendra par Hachem "en temps voulu", au moment e plus opportun.]

-> Le Steipler ('Hayé Olam) écrit qu'il y a des prières qui sont exaucées immédiatement, et d'autres qui le sont après 30 ans. En fin de compte, on verra à quel point nos prières ont fait une différence.
Il est impossible pour une personne de savoir quelle aurait été sa situation si elle n'avait pas prié ; sans ses prières, les choses auraient pu être bien pires. Nos prières peuvent grandement améliorer notre situation.
[dans notre monde nous avons un yétser ara qui nous pousse à dévaloriser l'impact de nos prières. Dans le monde de Vérité, nous verrons l'impact incroyable sur nous, sur chaque juif, sur le monde entier, ... que nos prières ont pu avoir. (ex: des gens ont été guéris, ont eu des enfants, ... grâce à nous. Et nous selon crédités des conséquences positives indirectes en résultant.) ]

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-> Si une personne prie et n'est pas exaucée, elle ne doit pas perdre la foi et ne doit pas se décourager. Elle doit prier à nouveau, comme il est dit : "Aspire à Hachem, renforce ton cœur et aspire à Hachem." (Tehillim 27, 140)

-> Hachem peut retarder l'exaucement d'une prière afin qu'une personne devienne plus consciente de sa dépendance totale envers Hachem. Cela lui permettra de prier plus intensément. [Sfat Emet - Téhilim 27,14]
Parfois, une prière qui semble sans réponse a été détournée remplir un besoin cosmique. [Déguel Ma'hané Efraïm]

-> Une réponse tardive à nos prières peut refléter le désir d'Hachem de mettre la foi d'une personne à l'épreuve. Hachem omet délibérément de répondre aux prières d'une personne afin de déterminer si elle manifestera une foi authentique et continuera à prier. La frustration que nous éprouvons lorsque nos demandes sont rejetées expie nos péchés. Nous sommes ainsi épargnés de divers châtiments.
[rabbi Aharon Kotler - michnat rabbi Aharon]

-> Hachem peut refuser notre demande parce que nous demandons quelque chose qui nous ferait du mal. Parfois, nous prévoyons d'utiliser ce que nous demandons à des fins inappropriées.
Une prière peut également être rejetée si son accomplissement affecte les autres. La prière du roi David pour qu'il ne meure pas le Shabbat a été refusée (guémara Shabbath 31a) car c'est ce jour-là que le règne de son fils Salomon devait commencer.

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-> La prière est notre arme secrète : "Eux par des chars et eux par des chevaux, tandis que nous invoquons le nom d'Hachem "(Téhilim 20). [Lev Shalom]

[ex: la réussite d'une nation non-juive repose sur son ange responsable au Ciel, et par nos prières nous le bombardonnons d'armes spirituelles réduisant sa force, et donc celles de ses nations sur terre. De plus, nous réveillons l'amour et la miséricorde de notre papa Hachem, le boss qui peut tout. ]

-> Le Ménorat haMaor désigne le vol et les pensées impures comme les principaux obstacles à l'acceptation de nos prières.
Le Yessod véChorech ha'Avoda place le vol en tête de la liste des péchés qui entravent l'acceptation de nos prières. Il mentionne également les péchés de chaatnez et de rétention du salaire d'un travailleur journalier.