Aux délices de la Torah

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La crainte d’Hachem pour être délivré de nos problèmes

+ La crainte d'Hachem pour être délivré de nos problèmes :

-> "Un cheval est un faux espoir de victoire, et avec sa puissance, il ne s'échappera pas. Voici que l'œil d'Hachem se porte sur ceux qui Le craignent, sur ceux qui espèrent en Sa bonté" (Téhilim 33,17-18).

-> Le Méor Einayim explique que la victoire à la guerre ne dépend pas de la force du cheval ou de la puissance de l'armée. Au contraire, "l'œil d'Hachem est tourné vers ceux qui Le craignent", ce qui signifie qu'Il traite une personne selon sa volonté. Si quelqu'un Le craint, Il lui fournira tout ce qu'il désire.

Nous apprenons ainsi que si nous avons besoin d'une délivrance (yéchoua), la meilleure chose à faire est de craindre Hachem. Une fois que l'on a fait cela, Hachem nous fournira le salut dont nous avons besoin.

La plus grande obscurité est de ne pas voir le Créateur, et la plus grande lumière est de Le trouver partout.
[rabbi Ouri Lati ]

La guémara (Kidouchin 39b) explique qu'il n'y a pas de récompense pour une mitsva dans ce monde.
C'est parce que l'univers tout entier est insuffisant pour payer ne serait-ce qu'une seule mitsva.
[rav 'Haïm Chmoulévitz ]

Hachem ne demande pas la perfection, Il demande le progrès.
Chaque petit pas dans la bonne direction est un pas de géant dans le Ciel.
[rabbi 'Haïm de Volozhin ]

Même la plus petite et la plus sincère des prières monte au Ciel et approfondit notre lien avec Hachem.
[ rav Shlomo Wolbe - Alé Shour ]

Un acte de bonté accompli dans ce monde crée des vagues de bénédiction dans l'autre (olam aba).
[ 'Hafets 'Haïm]

La vie après la mort

+ La vie après la mort :

"Elles rempliront vos maisons ... comme vos pères et vos grands-pères n'en ont pas vu depuis le jour où ils sont venus sur la terre" (Bo 10,6)

-> Pourquoi insister sur le fait que les ancêtres des égyptiens n'ont jamais connu un fléau d'une telle ampleur ?

Le Sfat Emet interprète cela comme signifiant que ces ancêtres ont été témoins de cette plaie de sauterelles, ainsi que les autres plaies, ayant été amenés sur la scène pour voir de première main leurs descendants recevoir leurs justes punitions.
[l'idée est incroyable, Hachem a fait revivre les ancêtres des égyptiens pour qu'ils puissent assister au déroulement des plaies! ]

On trouve un précédent à cette idée dans le Zohar (Béchala'h 58b), qui enseigne qu'à la fin des jours, les réchaïm de tous les temps seront amenés à rencontrer leur ultime chute lors du siège de Jérusalem annoncé par les prophètes.

Une idée parallèle se trouve également dans le Zohar (Béchala'h 53a), selon laquelle Avraham et Yaakov ont été autorisés à voir la sortie d'Egypte de près.

De même, lorsqu'un juif célèbre un événement (juif), ses parents décédés sont invités à y participer.
En revanche, Hachem ne partage pas avec eux la nouvelle de la souffrance de leurs enfants. [Zohar - Pin'has 218b]

Le Sfat Emet suggère que la raison d'être de cette formule pourrait être l'enseignement de la guémara (Kidouchin 40a) selon lequel le projet non réalisé d'une personne juste d'accomplir une bonne action lui est reconnu comme s'il avait été exécuté, alors que son intention de fauterne l'est pas.
Dans le cas d'une personne racha, c'est l'inverse qui est vrai.
Toute action accomplie, bonne ou mauvaise, trouve ses racines dans l'ascendance de son auteur, car telle est la pérennité de nos intentions. Il s'ensuit que lorsqu'un juif s'engage dans une action méritoire, ses ancêtres, qui ont le mérite d'en avoir planté les graines, sont récompensés par leur participation, même s'ils ne l'ont pas personnellement concrétisée.
Les fautes d'intention qui ne se manifestent que dans leur descendance ne sont pas retenus contre eux.
En revanche, les réchaïm reçoivent le traitement inverse. Ils sont pris à partie pour leurs mauvais desseins perpétrés par leurs descendants, alors que leurs bonnes intentions ne leur sont pas du tout attribuées.

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-> Dans le chant "Bar Yo'haï", on y trouve : "Heureux le peuple qui t'enseigne" (Bar Yo'haï achré yoladté'ha achré ha'am hém lomdé'ha).
Le Min’hat Eléazar (fils du Darké Téchouva) fait remarquer le caractère à priori étonnant de cette expression puisqu'elle suggère que l’on vient apprendre quelque chose à Rabbi Chimon bar Yo'haï (et non le contraire).

Le Min'hat Eléazar explique :
"La raison pour laquelle nous demandons aux tsadikim qu’ils intercèdent en notre faveur dans le Ciel est que, parfois, il arrive que l’on dissimule à ces derniers les mauvais décrets qui devraient s’abattre sur nous, de manière qu'ils ne les annulent pas par leurs mérites.
En se rendant sur leur tombe, les Bné Israël viennent enseigner au tsadik ce qui se passe dans le monde et quelles sont les épreuves que nous traversons ici-bas.
C’est pourquoi on chante : "Heureux le peuple qui t'enseigne" (ha'am hém lomdé'ha)."

Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité

+ Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité :

"Je vous sortirai des fardeaux de l'Égypte... et je vous délivrerai" (Vaéra 6,6)

-> Le Sfat Emet cite le 'Hidouché haRim qui explique que la délivrance du peuple juif a été déclenchée par son incapacité à supporter plus longtemps l'impureté de l'Egypte.
C'est leur reconnaissance du fait que le fait d'être juif ne pouvait s'accommoder de l'immoralité omniprésente qui les a rendus dignes de la rédemption.

C'est pour cette raison que, pour parvenir à la rédemption, le peuple juif devait atteindre un état de détresse où son "manque de spiritualité" lui était plus insupportable que sa souffrance physique.

[c'est incroyable de se dire qu'entre la douleur liée à leur terrible esclavage en Egypte, et leur manque de spiritualité, c'est ce dernier qui lesfaisait le plus souffrir, le plus crier à Hachem. ]

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=> L'exil en Egypte comprend tous les autres exils. Ainsi, si nous voulons mériter la guéoula finale, notre plus grande souffrance doit être sur notre "manque de spiritualité".
Hachem dévoile toi pleinement, permets nous de plus de connaître, d'être plus proche de Toi, ...

La terre d’Israël

+ La terre d'Israël (par le rav Eibshitz) :

-> La terre d'Israël est unique, tant d'un point de vue matériel que spirituel.
La guémara (Kétoubot 112a) rapporte que certaines villes d'Israël avaient une population extrêmement nombreuse. Nos Sages s'interrogent en soulignant que la taille de ces villes était relativement petite et qu'ils se demandaient comment elles pouvaient accueillir un si grand nombre d'habitants.
La guémara répond que la terre d'Israël est appelée la terre des cerfs.
Quelle est la particularité du cerf pour qu'il soit comparé à la terre d'Israël?

Tout comme la peau du cerf s'étire au-delà de sa taille réelle pour s'adapter à son corps, il en va de même pour la terre d'Israël. Lorsque les juifs y vivaient, elle était spacieuse et pouvait accueillir un grand nombre de personnes, et lorsque nous avons été exilés, elle s'est contractée et sa nouvelle taille ne pouvait abriter qu'une population beaucoup plus réduite.
Physiquement, la Terre d'Israël est exceptionnelle en ce qu'elle est capable de s'étendre et de se contracter.

D'un point de vue spirituel, le caractère unique de la terre d'Israël réside dans le fait qu'en plus de la terre physique, matérielle (ce que nous voyons), il existe une terre d'Israël spirituelle, céleste.
Et lorsque la guémara parle d'un grand nombre de personnes vivant dans un espace très restreint, elle fait référence à la terre d'Israël au Ciel.
Ainsi, lorsque nous parlons de la terre d'Israël, nous parlons en réalité de deux terres : une terre physique et une terre spirituelle.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan ]

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-> Tout être humain aspire à la perfection et à un sentiment de plénitude.
De nombreuses personnes ont l'impression d'être extrêmement accomplies et de vivre une vie complète.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que lorsqu'ils vivent dans la diaspora (dehors d'Israël), ils manquent de tout.
Ce n'est qu'en vivant en Terre sainte qu'un individu peut devenir vraiment entier. C'est grâce au mérite de vivre en Israël que nos ancêtres ont pu atteindre les sommets spirituels qu'ils ont connus.

L'un des grands rabbins du 17e siècle, le Chla Hakadoch, cite un verset qui parle de la terre d'Israël. Ce verset dit : "Mes yeux et mon cœur y seront en tout temps" (Méla'him I 9,3). Il écrit que l'on doit constamment aspirer à la terre d'Israël.

Ce désir de vivre en Israël a été perçu par Yossef, le fils de Yaakov.
Yossef avait été emprisonné en Egypte. Son seul désir d'être libéré de prison était de pouvoir retourner en Terre Sainte ; vivre en Israël l'aiderait à atteindre les sommets spirituels de ses ancêtres.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 1,15 ]

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-> Le Ramban, qui vivait au 13e siècle, raconte ce qu'il a vu en visitant la terre d'Israël. Il écrit que c'était une terre désolée et stérile.
Pourquoi en est-il ainsi ?

Chaque pays possède une constellation unique ou un flux d'énergie spirituelle qui lui confère son caractère spécifique.
Le flux d'énergie spirituelle de la Terre d'Israël était tel qu'elle aurait dû être une terre stérile impropre à l'établissement humain. Hachem a donné cette terre au peuple juif, et grâce à l'étude de la Torah, le désert s'est transformé en une terre où coulent le lait et le miel.

À la suite de nos fautes, nous avons été exilés du pays, qui est retourné à son état naturel de désert.
Notre comportement et notre conduite ont un impact direct sur la floraison ou l'aridité de la terre.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan - Haazinou ]

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-> Chaque pays possède sa propre énergie spirituelle, connue sous le nom de mazal.
Le mazal est le conduit par lequel Hachem transfère son énergie spirituelle au monde physique.
Le mazal de la terre d'Israël était tel qu'il avait été désigné comme un désert inhabitable. Cependant, lorsque le peuple juif observe la Torah, la bénédiction d'Hachem l'emporte sur le statut préétabli de la terre, qui devient alors une terre où coulent le lait et le miel.
Par conséquent, lorsque le peuple juif transgresse, Hachem n'a pas besoin de punir la terre. Il retire simplement ses bénédictions et la terre retourne à son état naturel de désert stérile.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan - Haazinou ]

"L'observance du Shabbat est un bouclier de protection qui entoure le peuple juif.

... Après avoir quitté l'Egypte, le peuple juif a reçu un certain nombre de commandements avant le don de la Torah sur le mont Sinaï. L'une de ces lois était l'obligation d'observer le Shabbat.
Ce tout premier Shabbat, un juif l'a profané. Immédiatement après, nous lisons comment les Amalécites ont fait la guerre au peuple juif.
C'est l'inobservation du Shabbat qui a permis à Amalek de faire la guerre au peuple juif."
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 2,3 ]