Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Une personne doit toujours reconnaître sa propre humilité afin de ne pas devenir orgueilleuse. Même si une personne se trouve à un niveau élevé, elle doit veiller à ne pas devenir arrogante.

C'est ce que suggère la guémara (Pessa'him 88b) qui dit que les toits et les greniers du Temple n'étaient pas des lieux sanctifiés. Seuls les niveaux qui se trouvaient sur le sol l'étaient.
Cela nous enseigne que seules les choses situées à un niveau inférieur (symbolisant l'humilité) sont véritablement saintes.
[Tiféret Shlomo]

Notre émouna pchouta se transmet en héritage à notre descendance

+ Notre émouna pchouta se transmet en héritage à notre descendance :

"Les jours de Sarah furent de 120 ans et 7 ans, les années de la vie de Sarah" ('Hayé Sarah 23,1)

-> Selon le midrach (Béréchit rabba 58,1) : les jours de Sarah furent ... c'est ce qui est dit : "Hachem connaît les jours des témimim (gens simples) et leurs parts sont éternelles" (Téhilim 36,18). Tout comme ils sont complets, leurs portions sont complètes".

-> Le rav Méchoulim Zouché de Tchernobyl (séfer Tsour Tsadik) explique que la principale avoda d'une personne dans ce monde est de travailler à avoir une émouna pchouta (une foi simple en Hachem), et d'atteindre un niveau de témimout, de servir Hachem sans poser de questions.
C'est ce que dit Rachi à propos du verset : "Tamim tiyé im Hachem Eloké'ha" (tu seras simple avec Hachem - Tehillim 36,18). Nous devons marcher avec Lui avec témimout et ne pas nous inquiéter de l'avenir. Ce type d'émouna est plus que tout désiré par Hachem.

Nos Sages (guémara Nédarim 32a) disent qu'Avraham a reconnu qu'Hachem était le créateur et le dirigeant du monde lorsqu'il avait 3 ans. Cela signifie qu'il a reconnu ce fait par sa propre déduction et sa propre recherche. À ce stade, il a atteint un niveau de reconnaissance d'Hachem basé sur son propre intellect.
Plus tard, il s'est élevé au niveau de la croyance en Lui basée sur la émouna pchouta et la témimout, ce qui était beaucoup plus désiré et aimé par Hachem.

À cet égard, le verset déclare : " il eut foi en Hachem, et Hachem lui en fit un mérite (tsédaka)" (Lé'h Lé'ha 15,7). Une fois qu'Avraham a dépassé le niveau de la croyance en Hachem basée sur son propre intellect et a atteint le niveau de la émouna pchouta, Hachem l'a considéré comme véritablement juste (tsadik).

De même, lorsque le peuple juif était sur le point de recevoir la Torah, il lui fallait d'abord atteindre le niveau de la émouna pchouta. C'est ce qui ressort du verset : "Am naval velo 'hakham" (Haazinou 32,7), que le Targoum Onkelos traduit par "une nation qui a accepté la Torah sans sagesse".
En d'autres termes, le peuple a accepté la Torah avec témimout, sans utiliser sa propre sagesse.
C'est ainsi que nous avons mérité de recevoir la Torah.

Il n'est pas possible de transmettre à la génération suivante une émouna que l'on atteint grâce à son propre intellect et à son propre raisonnement.
Étant donné qu'une personne atteint ce niveau par son propre processus de pensée et de recherche, elle est personnelle et ne peut être transmise à ses enfants.

Cependant, la émouna péchouta est ancrée dans la nature d'une personne et peut donc être transmise en héritage à ses enfants.
C'est ce qu'affirme le verset : "La crainte d'Hachem est pure, elle dure toujours" (Téhilim 19,10). Si la crainte d'Hachem d'une personne est pure, c'est-à-dire qu'il est le résultat de la émouna pchouta, elle est transmis aux générations futures et dure éternellement.

C'est ce qui explique le verset cité par le midrach : "Hachem connaît les jours des témimim". Cela fait référence aux tsadikim qui suivent Hachem avec témimout.
[ "Ton peuple est [composé que] de tsadikim" (véamé'h koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21) = en un sens, chaque juif à sa racine est un tsadik = koulanou tsadikim. ]
Ainsi, leur héritage (à chaque juif qui a une émouna pchouta) sera transmis aux générations futures et durera éternellement. Leurs descendants suivront leurs voies et eux aussi serviront Hachem avec émouna pchouta (un foi simple et pure, celle la plus aimée et désirée par Hachem).

Donner la tsédaka annule les mauvais décrets

+++ Donner la tsédaka annule les mauvais décrets :

"Avraham était vieux, avancé en âge ; Hachem avait béni Avraham en toute chose (bakol)" ('Hayé Sarah 24,1)

-> Nos Sages (midrach Tan'houma 4) disent qu'Hachem a béni Avraham "bakol" (en tout), grâce au mérite de donner le maaser (à la tsédaka - charité).

-> Le séfer Méor Einayim explique que le verset dit à propos de la mitsva de donner le maaser : "Et mettez-moi à l'épreuve avec ceci ... si Je n'ouvre pas pour vous les fenêtres du Ciel et ne déverse pas pour vous la bénédiction jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place pour y suffire" (Mala'hi 3,10).

Le Méor Einayim dit que cela signifie qu'il y a de nombreuses "fenêtres au Ciel" d'où les bénédictions se déversent sur la terre. La seule raison pour laquelle nous ne recevons pas automatiquement ces bénédictions est que nos mauvaises actions entraînent la création de décrets sévères qui obstruent les fenêtres. Mais lorsqu'on donne du maaser, les décrets disparaissent et les bénédictions peuvent se déverser.

Il explique en outre que nos Sages (guémara Makot 10b) disent qu'une personne est "conduite dans la voie qu'elle désire suivre". Cela signifie que lorsqu'une personne agit d'une certaine manière, elle évoque les influences divines qui la traitent de la même manière.
Si une personne agit avec compassion envers les autres, elle est traitée avec compassion et les décrets difficiles à son encontre sont annulés. Lorsqu'une personne fait preuve de bonté en donnant de la tsédaka, elle est traitée avec bonté.

Il est dit qu' "Avraham était vieux (zaken), avancé en âge". Cela semble répétitif. [s'il était vieux, c'est qu'il était avancé en âge! ]
Le Méor Einayim explique que le mot "zaken" ne signifie pas simplement qu'il était vieux. Il signifie plutôt qu'il a atteint un statut d'aîné dans les mondes supérieurs en perfectionnant ses midot et en étant digne de la bonté Divine.

Ainsi, le midrach affirme qu'Avraham a atteint un niveau digne de toutes les bénédictions. Il dit que "Hachem" l'a béni en tout (bakol).
Le midrach (Béréchit rabba 51,2) dit que le nom "Hachem" se réfère à "Lui et Son beit din". En d'autres termes, toutes les forces divines étaient d'accord pour dire qu'il était digne d'être béni.
Le midrach Tan'houma explique qu'il en est ainsi parce qu'il a donné le maaser de tout ce qu'il possédait (Lé'h Lé'ha 14,20) et que, par conséquent, il méritait clairement l'annulation de tout décret sévère pris à son encontre.

Nous voyons donc que le mérite du maaser annule tous les décrets et nous permet de recevoir une abondance de bénédictions et de bienfaits.

<--->

-> Nos Sages disent que le fait de donner de la tsédaka change l'Attribut divin de rigueur en celui de miséricorde.
Avraham est l'exemple de celui qui a pu remplir le monde de 'hessed.
Ainsi certainement, il a pu changer la rigueur divine en miséricorde, ce qui lui a permis d'être béni "en toutes choses" (bakol).
[le Kissé David - 'Hayé Sarah 24,1]

-> Le 'Hida (séfer Roch David - paracha Vayakel), enseigne que le don à la tsédaka a le pouvoir de transformer la midat hadin (rigueur) en ra'hamim (miséricorde) et d'apporter à une personne la richesse et une vie longue et heureuse.

"J'ai entendu dire au nom des sages de la kaballa qu'il n'y a pas de "vêtement" comme la tsédakah qui n'ait la capacité de protéger de toutes les fautes, même de l'adoration des idoles et des relations immorales.
La tsédaka est un vêtement qui protège comme un bouclier de toutes les accusations et des anges nuisibles. Et Hachem cache sous Ses ailes celui qui donne la tsédaka, à l'abri des midat hadin (Attribut Divin de Rigueur)."
[l'auteur du Shévet Moussar - dans son séfer Mé'il Tsédaka - siman 1542 ]

Lorsqu'Hachem voit une personne accomplir des mitsvot avec une messirat néfech (abnégation/don de soi) qui va au-delà de sa nature, Il accomplit pour cette personne des miracles qui vont au-delà de la nature.
[ Béer Mayim 'Haïm - parcha Béchala'h]

<--->

-> b'h, voir aussi : La paresse & la nonchalance dans les mitsvot : un grand défaut : https://todahm.com/2021/09/10/la-paresse-la-nonchalance-un-grand-defaut

Lorsque l’on donne à la tsédaka, Hachem écoute davantage nos prières

+ Lorsque l'on donne à la tsédaka, Hachem écoute davantage nos prières :

-> Nos Sages (Yébamot 62a) disent : "Lorsque l'on prête de l'argent à un pauvre dans le besoin, il est dit à son sujet : 'Il appellera et Hachem répondra' (Yéchayahou 58,9).

Le rav Ména'hem Mendel de Rimanov demande pourquoi la guémara se réfère à "un pauvre dans le besoin". Chaque pauvre n'est-il pas dans le besoin?
Il répond que l'intention de la guémara est qu'il s'agit de celui qui donne au pauvre, qui est dans le besoin.
Cela signifie que quelqu'un qui a un besoin et qui donne de l'argent à un pauvre, alors Hachem entendra ses prières et l'aidera.

<--->

-> Il est rapporté (Kéter Roch - siman 153) que le rav 'Haim de Volozhin dit au nom de son rabbi, le Gaon de Vilna, que toute personne qui donne un maaser (un dixième) de ses gains à la tsédaka (charité) sera protégée de tout mal, et que toute personne qui donne un 'hamech (un cinquième) de son revenu à la tsédaka est assurée de devenir riche et d'atteindre un niveau élevé de bita'hon.

-> Au-delà de cette assurance du Gaon de Vilna, n'oublions pas la promesse d'Hachem à propos de la mitsva de donner le maaser : "Et mettez-moi à l'épreuve avec ceci ... si Je n'ouvre pas pour vous les fenêtres du Ciel et ne déverse pas pour vous la bénédiction jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place pour y suffire" (Mala'hi 3,10).

<--->

-> Le verset déclare : "Asser té'acher" (Réé 14,22).
La charité est vecteur d’enrichissement selon nos Sages (guémara Taanit 9a ; Shabbath 119a) : Donnez le maasser afin de vous enrichir (acher bichvil chétit'acher).
On peut noter une allusion à cela : en prenant les lettres précédant celles du mot “כסף = argent” on trouve “עני = un pauvre”. Le י avant le כ, le נ avant le ס et le ע avant le פ. Cela suggère que l’argent viendra justement après avoir donné au pauvre, donc que la charité enrichit.

-> Nos Sages (Baba Batra 25b) disent aussi : "Si quelqu'un veut devenir riche, il doit donner son argent".

<--->

-> Le séfer Torat haMidot (Tsédaka) rapporte que le rav Moché Leib de Sassov a un jour donné beaucoup de tsédaka à un homme qui était connu pour être un terrible fauteur. Il lui donna tout l'argent qu'il possédait jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus rien. Les habitants de la ville lui demandèrent : "Rabbi, pourquoi as-tu donné tout ton argent à cet homme racha?".
Il répondit : "Moi non plus, je ne suis pas aussi bon que je devrais l'être. Comment puis-je attendre quoi que ce soit d'Hachem? Mais si je donne de la tsédaka à une personne racha, Hachem me traitera de la même façon et sera bon envers moi, même si je ne le mérite pas".

[nous devons faire attention à ne pas donner de l'argent à une personne qui va en faire mauvais usage, qui n'en a absolument pas besoin, mais sinon il vaut mieux donner (même si la personne n'est pas top top) en témoignant ainsi à Hachem que nous aimons chacun de ses enfants (juifs), que de même qu'on n'est pas trop regardant en donnant à autrui, alors de même qu'Hachem ne soit pas trop regardant sur notre comportement en nous comblant du meilleur. ]

Par notre ‘hessed, Hachem accomplit ce qu’on décrète

+++ Par notre 'hessed, Hachem accomplit ce qu'on décrète :

Il répondit : "Je suis un serviteur d'Avraham et Hachem a beaucoup béni mon maître" ('Hayé Sarah 24,34-35)

-> Le séfer Imré Noam écrit que nous voyons dans ce verset qu'en faisant du 'hessed, on peut atteindre un niveau équivalent à "un tsadik décrète et Hachem accomplit".

Cela ressemble à ce qui est écrit : "Celui qui fait preuve de bienveillance à l'égard d'un pauvre prête à Hachem, qui paie à chacun son dû" (Michlé 19,17).
Nos Sages (guémara Baba Batra 10a) disent à propos de ce verset que si une personne prête de l'argent à un pauvre qui est dans le besoin, c'est comme si elle prêtait de l'argent à Hachem.
Le verset dit également : "L'emprunteur est un serviteur du prêteur" (Michlé 22:7). Par conséquent, Hachem est "tenu" d'accomplir la volonté du baal 'hessed et de faire ce qu'il ordonne.

C'est ce qui ressort également du récit de la guémara (Béra'hot 7a), où Yichmaël, le Cohen Gadol, a vu le nom d'Hachem, "Aktri-el" (אַכְתְּרִיאֵל יָהּ), qui lui a dit : "Yichmael, mon fils, bénis-moi (bar'héni)".
Le mot "bar'héni" peut également faire référence à un "genou" (comme dans "vé'hol béré'h lé'ha ti'hra, tout genou pliera devant toi). Cela indique qu'Hachem lui disait que parce qu'il était un Cohen Gadol qui faisait du 'hessed, il avait la capacité de faire en sorte qu'Hachem "plie le genou" devant lui, pour ainsi dire, et qu'il accomplisse tout ce qu'il décrétait.

De même, lorsque le verset dit qu'Hachem a béni (béra'h) Avraham, cela peut être compris comme signifiant qu'Hachem a "plié le genou" devant Avraham et a accompli tout ce qu'il a demandé.

Eliezer dit à Bétouel et Lavan qu'il voulait voir si Rivka avait fait du 'hessed, car les actes de 'hessed sont si puissants qu'ils peuvent annuler les décrets divins.
Cependant, avant de dire cela, il commença par expliquer la grandeur d'Avraham. Le verset dit : "Vayomer" (et il dit), je suis un serviteur d'Avraham". Le Zohar('helek 1, 102b) dit que lorsque le mot "vayomer" est utilisé sans dire explicitement qui parle, il s'agit d'une référence à Hachem.
Ainsi, le verset peut être compris comme signifiant que "Hachem a dit qu'Il est un serviteur d'Avraham", car Il a fait tout ce qu'Avraham a décrété par le mérite de son 'hessed, et Il a béni "béra'h" Avraham "avec tout" (bakol), ce qui signifie qu'il a fait tout ce qu'il a demandé.

-> Le Imré Noam note en outre que les mots "vayomer éved Avraham ano'hi" (il répondit : "je suis un serviteur d'Avraham) ont la même guématria de "Aktri-el", ce qui signifie le lien entre les deux histoires qui montrent comment Hachem accomplit ce qu'un tsadik décrète.

Les 2 types de ‘hessed

+ Les 2 types de 'hessed :

 [Eliézer dit à Hachem : ] ... "la jeune fille à qui je dirai : 'Veuille pencher ta cruche, que je boive’ et qui répondra : 'Bois, puis je ferai boire aussi tes chameaux' , puisses-Tu l'avoir destinée à ton serviteur Its'hak et puissé-je reconnaître par elle que tu t'es montré favorable à mon maître!" ('Hayé Sarah 24,14)

-> Le Béer Mayim 'Haïm écrit sur la mitsva de guémilout 'hassadim (faire des actes de bonté ['hessed] ) et dit qu'il y a deux types de personnes qui font du 'hessed.
Le premier type de personne est appelé "baal 'hessed". Nos Sages (Shabbath 104a) décrivent ces personnes comme celles qui courent après les pauvres pour les aider. Leur cœur les pousse à aider ceux qui sont dans le besoin, et ils cherchent constamment autour d'eux des personnes qui ont besoin d'aide afin de leur venir en aide.
À propos de ces personnes, le verset déclare : "Celui qui poursuit la tsédaka et le 'hessed trouvera la vie" (Michlé 21,21).

Le deuxième type de personne est connu sous le nom de "baal ra'hamim". Cette personne ne court pas après les pauvres pour leur demander s'ils ont besoin d'aide, mais si elle tombe sur une personne qui a manifestement besoin d'aide, elle l'aidera. Elle ne recherche pas les occasions de faire du 'hessed, mais si cela se présentent à elle, elle fait ce qu'elle peut pour aider.

Il y a une grande différence entre ces deux groupes de personnes. Un baal 'hessed aura toujours une maison remplie de personnes bénéficiant de ses largesses, car il se fera un devoir de trouver ceux qui ont besoin d'un repas ou de toute autre forme d'aide.
Un baal ra'hamim, en revanche, peut ne voir personne ayant besoin d'aide, de sorte que sa maison peut être vide d'invités, car il ne prend pas sur lui de sortir et de les trouver.

Nos Sages (Méguila 12b) disent qu'Hachem traite les gens de la même manière qu'ils agissent. Ainsi, Il courra après un baal 'hessed afin de faire du 'hessed pour lui. Même si une telle personne ne prie pas et ne Lui demande pas ses besoins, et même si elle n'est pas consciente de ce dont elle a besoin, Hachem la cherchera et subviendra à ses besoins d'une manière merveilleuse.
En revanche, lorsqu'il s'agit d'un baal ra'hamim, Hachem ne l'aidera que s'il vient à Lui et Lui fait part de ses besoins. Il ne le sollicitera pas sans qu'il ne lui demande de l'aide.

Une autre différence est que si un baal ra'hamim est approché par un pauvre qui lui demande un dollar ou deux, il se sentira mal pour lui et lui donnera ce qu'il demande. Un baal 'hessed, en revanche, ira bien au-delà. Comme il veut faire le plus de 'hessed possible, il donnera au pauvre bien plus qu'un dollar ou deux.
Avraham Avinou était un baal 'hessed. Tout au long de sa vie, il a multiplié les occasions d'accueillir des invités et de les aider de toutes les manières possibles. Il s'asseyait à la porte de sa tente (Vayéra 18,1) afin de trouver des invités pour lesquels il pourrait faire du 'hessed (Baba Métsia 86b).
Puisque telle était sa vision de la vie, il mit Rivka à l'épreuve pour voir si elle était elle aussi une baalat 'hessed et si elle était digne de rejoindre sa famille. Il dit à Eliézer de lui demander un peu d'eau pour voir si elle offrirait plus que cela, ce qui serait un signe qu'elle est une vraie baalat 'hessed.

La principale façon d'atteindre le roua'h hakodech (esprit saint) est d'avoir la kavana en récitant chaque bénédiction sur la nourriture ou la boisson. Ce faisant, on détruit la klipa impure qui se trouve dans la nourriture que l'on s'apprête à manger et qui peut nuire à celui qui la mange.
En disant une bénédiction sur la nourriture avec kavana, on enlève la klipa et on purifie la nourriture, qui devient alors une source de sainteté pour nous.
[Arizal - rapporté par le rav 'Haïm Vital (chaar Roua'h haKodech 34,2) ]

Celui qui a une émouna sincère ne connaître pas le Guéhinam

+ Celui qui a une émouna sincère ne connaître pas le Guéhinam :

-> Le séfer Avkat Rochlim (chap.12, ot 41) rapporte qu'une fois, lorsque le Yessod ha'Avoda de Slonim était assis à sa table, il se mit à parler longuement sur les punitions qu'une âme peut subir au Guéhinam.
Il dit alors : "Celui qui a la émouna en Hachem ne sera pas au Guéhinam. En effet, l'ange chargé du Guéhinam le jettera dehors car il peut éteindre tous les feux qui s'y trouvent avec ses larmes".