Il est dit : "Que Hachem donne la force (oz) à son peuple! Que Hachem bénisse Son peuple par la paix !" (Téhilim 29,11).
La Torah étant également appelée "oz", ce verset voudrait dire qu’elle a le pouvoir d’apporter paix et bénédiction au peuple d’Israël. En s’investissant dans la Torah nommée "oz", les juifs deviennent méritants et D. les bénira et fera régner la paix et l’unité parmi eux.
[rav David Pinto]
"Mon ange marchera devant toi et t’amènera vers le Emori ... et Je l'éliminerai" (Michpatim 23,22)
-> Après l'entrée des juifs [du désert] en Israël, Hachem éliminera les nations qui y vivent.
Mais on peut expliquer qu'Hachem les éliminera justement par le fait même de la venue des Bné Israël dans ce pays. En effet, l'impureté contient toujours une parcelle de sainteté qui lui permet d'exister. Cette parcelle est parfois infime. Et quand de la sainteté se manifeste à l'endroit de cette impureté, alors la sainteté attire et aspire vers elle comme un aimant la parcelle sainte qui se trouve dans l'impureté et qui la fait exister. Et dès lors que l'impureté est vidée de cette parcelle sainte, elle disparaît.
Ainsi, quand les juifs, qui sont emplis de sainteté, entreront en Canaan, lieu de grande impureté, la sainteté du peuple d'Israël aspirera les parcelles de sainteté qui vivifient cette impureté, et c'est ainsi que ces nations impures seront éliminées. C'est par le fait même qu'il "t'amènera" dans le pays, que "Je l'éliminerai".
[Ohr ha'Haïm haKadoch]
L’homme doit savoir que sa prière, qui doit monter devant le Roi des rois, Hachem, doit être propre et pure, sans aucune impureté. Et quand il dit toute la journée des paroles interdites, qui rendent ses lèvres impures ... et qu’ensuite, avec la même bouche sale, il vient présenter sa prière, l’impureté plane au-dessus d’elle et sa prière ne sera pas agréée.
Mais il doit auparavant bien se rincer la bouche, et la cachériser, pour être digne de prier avec une bouche propre et pure.
Le remède pour cela est de se repentir avant de commencer à prier, et de prendre la résolution de ne plus dire de paroles interdites, alors sa prière sera entendue.
[Za'hor léMyriam]
"Sois joyeux tous les jours de ta vie et veille à ce que les membres de ta famille le soient aussi. C’est la clé de la réussite."
[l'admour de Vizhnitz - le Yéchouat Moché]
Les mitsvot = s’élever et pouvoir recevoir une énorme lumière
+ Les mitsvot = s'élever et pouvoir recevoir une énorme lumière (paracha Bo) :
-> La Paracha de Bo contient les 3 dernières plaies. On y trouve notamment la plaie des ténèbres.
A ce propos, Hachem dit à Moché : "Tends ta main au ciel, et qu'il y ait l'obscurité sur la terre d'Egypte".
Suite à cet ordre, "Moché tendit la main au ciel, et il y eut l'obscurité profonde dans tout le pays d'Egypte ... Et pour tous les Bné Israël, il y avait de la lumière dans leur résidence".
Selon nos Sages, cela ne signifie pas seulement que les juifs n'avaient pas la pénombre et qu'ils n'avaient que la lumière habituelle. Mais plutôt, que les juifs bénéficiaient d'une lumière particulière, plus importante qu'à l'habitude.
=> On peut s'interroger : quand Moché a tendu la main, cela a entraîné, comme le dit le verset, que l'obscurité tombe sur l'Egypte.
Ainsi, qu'est-ce qui a fait, en plus, venir cette lumière toute particulière?
Puisque Moché n'a rien fait pour cela, d'où cette lumière est-elle donc venue?
-> Un midrach dit, au nom de Rabbi Yéhouda, que l'obscurité qui a atteint les égyptiens provenait de l'obscurité ''d'en-haut''.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Le Arizal explique qu'avant la création du monde, la Lumière Divine remplissait tout. Cette Lumière était tellement intense qu'il était de ce fait encore impossible de créer le monde, car aucune créature ne pourrait supporter une telle lueur et ne pourrait subsister en présence d'un tel rayonnement.
C'est pourquoi, Hachem a réduit l'éclat de Sa Lumière et a accordé à chaque créature uniquement le niveau et l'intensité de lueur qu'elle pourrait supporter.
De la sorte, les anges les plus élevés (les Sérafins) ont reçu un niveau de lumière plus important que les anges plus bas, ... Chacun selon sa grandeur et sa capacité à supporter cette clarté.
Lorsque le prophète (Yéchayahou 6,2) décrit les anges, il dit : "Chacun dispose de 6 ailes : 2 pour couvrir son visage, 2 pour couvrir ses pieds et 2 pour voler". En effet, un ange, par définition, ne peut rester que statique. Il ne peut pas s'élever et s'approcher encore plus d'Hachem. Il reste toujours au même niveau qu'il a été créé.
Ainsi, il ne peut pas recevoir plus de lumière que le niveau où il a été prédisposé, sinon il ne pourrait pas le supporter. C'est pourquoi, il doit couvrir son visage pour ne pas voir les dimensions qui sont plus hautes que son niveau. De même, il doit couvrir ses pieds, pour cacher sa lumière des anges qui lui sont inférieurs, car ces derniers ne peuvent accéder à une dimension plus haute.
Tout cela n'est valable que pour les anges, qui sont nécessairement statiques. Mais le peuple d'Israël, bien que chacun de ses membres a aussi reçu l'éclat correspondant au niveau qu'il peut supporter, malgré tout grâce à la Torah et aux mitsvot, il est possible de se constituer un ''vêtement'' et une protection qui permet de s'élever et de recevoir encore une plus grande lumière qu'avant, tout en pouvant le supporter.
Chaque mitsva accomplie lui accorde une sorte de ''bouclier'' qui lui permettra d'obtenir des niveaux spirituels encore plus haut, sans en être endommagé. Car la grande lumière devient alors accessible et supportable.
=> Tel est ainsi le rôle des mitsvot : permettre à chaque juif de s'élever et de recevoir une plus grande lumière, ''en toute sécurité''.
La guémara rapporte des histoires où de grands tsadikim ont regardé des réchaïm, et par cela ces réchaïm moururent.
[par exemple, la guémara (Béra'hot 58a) rapporte un Tsédoki qui s'est moqué de rabbi Chéchét, qui était aveugle. Ensuite, rabbi Chéchét puis jeta ses yeux sur lui, et il devint un tas d'os.
Lorsque rabbi Chéchét jeta son regard sur le Tsédoki, une lumière brillante l'éclaira, et quiconque ne s'attache pas à la Torah et aux mitsvot n'a pas les moyens de tolérer la brillante lumière céleste. C'est pourquoi il fut transformé en un tas d'os.
Le sens de cela est que ces tsadikim, par leur regard, attirèrent sur ces impies une lumière venant d'En-Haut, d'une intensité qui dépasse ces impies, et ne pouvant supporter ce rayonnement, ils moururent.
D'après cela, on peut comprendre ce qui s'est passé en Egypte lors de la plaie des ténèbres. En fait, Hachem a ôté le voile de Sa Lumière, qui empêche d'ordinaire à Sa Lueur de se dévoiler plus que la capacité de chacun à la supporter. Et puisque les égyptiens ne disposent pas de la force de la Torah et des mitsvot qui filtrent cette Lumière intense et la rend supportable, ils n'avaient donc pas cette protection et ne purent supporter un tel éclat.
Automatiquement, ils en furent complètement déstabilisés et se retrouvèrent dans l'obscurité totale. A l'image de quelqu'un qui observe une lumière trop forte pour lui, il s'en retrouve ébloui et aveuglé, et ne peut plus rien voir.
Tel était le sens de cette plaie. Les égyptiens furent complètement éblouis devant la lumière intense qui se dévoilait alors en Egypte.
Ils se retrouvèrent donc littéralement dans le noir. Il s'agissait bien, comme le dit le Midrash, de l'obscurité ''d'En-Haut''. Car , ils furent dans l'obscurité du fait du dévoilement d'un éclat d'En-Haut, c'est à dire, de dimensions qui dépassaient complètement le niveau des égyptiens, et ils tombèrent dans la pénombre.
Cela explique aussi le verset qui dit que Moché tendit les mains ''au ciel'', car il devait attirer une obscurité qui provenait en fait de dimensions célestes, trop lumineux pour que les égyptiens puissent le supporter.
Mais en même temps, « pour les enfants d'Israël, il y eut de la lumière ».
=> En fait, ce qui fut pour les égyptiens source d'obscurité, était en même temps pour les Juifs source de grande lumière.
L'obscurité pour l'Egypte et la lumière pour Israël n'étaient pas 2 choses distinctes. Les ténèbres étaient en eux-mêmes une grande lumière pour Israël. En effet, les juifs avaient hérité la Torah et les mitsvot des Patriarches, qui les accomplissaient déjà, avant même le don de la Torah.
Et grâce à cela, ils avaient la force de pouvoir recevoir la Lumière Supérieure et de la supporter, et même d'en profiter pour en être positivement éclairé.
Ainsi, ce qui était obscurité pour les égyptiens, du fait de leur impossibilité à supporter une telle lumière, était en soi même une grande lumière pour les juifs, qui, dotés du ''filtre'' de la Torah et des mitsvot, purent jouir de la douceur de cette grande lueur.
Tout cela peut aussi nous permettre de comprendre l'enseignement de nos Sages (guémara Nédarim 8b) qui disent que dans les temps futurs, Hachem sortira le soleil de son écrin, les tsadikim en seront guéris et les réchaïm en seront affligés.
Le soleil fait ici allusion à la clarté de la Lumière Supérieure. Et l'écrin, c'est le voile qui couvre cette lumière pour que chacun puisse recevoir selon sa capacité.
Mais, dans les Temps Futurs, après la venue du Machia'h, Hachem révélera la Lumière d'En-Haut et ôtera l'écrin.
- Les tssadikim qui se sont évertués toute leur vie à accomplir les mitsvot, se sont ainsi constitués une protection et un filtre, et pourront par cela bénéficier de cette grande Lumière, sans aucun risque.
Au contraire, cette lumière leur sera très positive et les guérira.
- Mais les réchaïm, qui n'ont pas investi dans la pratique des mitsvot, sont restés tels qu'ils ont été créés, sans progresser.
Quand la Lumière leur sera alors dévoilée, ils n'auront pas la protection des mitsvot et ne pourront donc pas supporter cet éclairage. Ils en seront donc endommagés. A l'image de la plaie des ténèbres qui fut éblouissement pour les égyptiens et lumière profitable pour les juif.
[d'après rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 10,21-23]
Le but de toute la Torah est d'amener l'homme à la émouna et à la connaissance du Créateur du monde, à comprendre qu'Il est le Maître de tout, et qu'Il est le Seul et Unique qui accomplit tout ce qui arrive ...
Avec la Torah, une personne peut s'attacher avec Hachem.
Comme il est dit [au tout début des 10 Commandements] : "D. prononça toutes ces paroles en disant : "Je suis Hachem (אָנֹכִי יְהוָה) ton D." = l'objectif de la Torah est qu'une personne ait de l'attachement à Hachem et de la émouna.
Avec la Torah, on peut proclamer : "Tu es notre D.!"
[Noam Elimélé'h]
<-->
-> Dans le moussaf de Roch Hachana, nous disons : "ouvToraté'ha katouv lémor : Shéma Israël Hachem Elokénou Hachem é'had".
Le rabbi Yé'hezkel de Kozmir explique :
- "ouvToraté'ha katouv" = Tout ce qui est écrit dans la Torah
- "lémor = l'est afin que les juifs puissent dirent
- "Shéma Israël Hachem Elokénou Hachem é'had" = que Hachem est Un (l'Unique).
-> Le Zohar appelle les misvot : "les 613 conseils" (tary'ag itin - תרי"ג עיטין), car elles sont des conseils pour atteindre une pleine émouna.
-> "Il n'y a pas de limite à la prise de conscience de la Présence Divine.
Le plus nous connaissons Hachem, le plus nous réalisons que nous ne savons rien [à Son sujet].
Chaque jour, nous cherchons alors à augmenter cette conscience, de plus en plus."
[Maor vaChéméch - Ki Tavo]
<--->
-> Le rabbi Tsadok haCohen (Tsidkat haTsadik 156) enseigne :
"L'homme doit avoir confiance qu'il n'y a pas de hasard dans le monde, et que tout est conduit par la Providence Divine, de croire d'une foi parfaite qu'il n'y a absolument rien qui vient par hasard, et que tout ce qui lui arrive est dirigé par Hachem.
Cette vérité est le fondement de tout, et les 613 mitsvot de la Torah ne sont que des moyens de parvenir à cette connaissance intime que tout ne dépend que d'Hachem.
Toutes les fautes sont définies dans les malédictions : "Si vous vous comportez avec Moi hostilement" (Bé'houkotaï 26,27).
[le terme employé pour désigner : hostilement, est le mot "kéri" (קֶרִי), qui s'apparente à la racine du mot "mikré" (מקרה) qui signifie : par hasard]
Car les transgressions constituent une dérogation à l'ordre, et elles-mêmes ne suivent aucun ordre.
De même, les châtiments sont appelés : "la colère de [Mon] hostilité" (Bé'houkotaï 26,28).
[là aussi est employé pour désigner l'hostilité le terme : "kéri" (קֶרִי)]
=> Dès lors, en ayant une foi parfaite qu'il n'y a aucun hasard (le contraire de l'ordre), on peut adoucir tous les mauvais décrets et réparer toutes les fautes."
Prodiguer le bien aux autres
+ Prodiguer le bien aux autres :
-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed 2,5) enseigne :
"Combien l'homme doit s'attacher à cette vertu de bonté (guémilout 'hassadim), car elle a le pouvoir de réveiller l'attribut de bonté et la miséricorde Divine envers Israël, et cela même après que le mérite des Patriarches se soit épuisé (guémara Yérouchalmi Sanhédrin 50a).
Cette mitsva a la même valeur que l'offrande des sacrifices (midrach Yalkout Hochéa 522).
Plus encore, la guémara (Yérouchalmi Péa 3a) enseigne que la charité et la pratique de la bonté sont équivalentes à l'accomplissement de toutes mitsvot de la Torah.
La guémara (Yérouchalmi Taanit 3,3) affirme que les pluies tombent par le mérite des actes de bonté.
L'homme qui s'y attache en retire également un profit pour lui-même car cela le protège de son yétser ara, comme l'enseigne nos Sages (guémara Avoda Zara 5b) : "Heureux soyez-vous Israël car lorsque vous étudiez la Torah et pratiquez la bonté, votre mauvais penchant est livré dans vos mains et non vous-même dans les mains du mauvais penchant."
On peut l'expliquer de la manière suivante.
Le yétser ara possède 2 tactiques pour attaquer l'homme : la première consiste à agir sur son esprit en le tourmentant par de vaines pensées, la deuxième à influencer ses membres en les habituant à agir contre la volonté d'Hachem.
C'est pourquoi celui qui s'adonne à l'étude de la Torah et à la pratique de la bienfaisance mérite de dominer son yétser ara dans tous les domaines.
Grâce à l'étude, il consacre son esprit à réfléchir à la Parole Divine et grâce aux actes de bonté qu'il accomplit, il investit ses membres dans le Service Divin.
-> Le 'Hafets 'Haïm ajoute (en annotation) :
A présent que la Rigueur Divine s'est étendue sur le monde, il n'y a d'autre moyen d'échapper aux dures épreuves qui se renouvellent chaque jour que de renforcer en nous cette vertu de la bonté.
En effet, cela suscite l'attribut de Bonté Divine dans le Ciel.
La parole du prophète Hochéa (2,21) s'accomplira ainsi pour nous : "Je te fiancerai à Moi par la justice, par la loi, par la bonté et la miséricorde".
Nos Sages disent que Hachem dira alors : Si déjà eux qui ont besoin de bonté pratiquent la bienfaisance les uns envers les autres, à plus forte raison Moi qui suis rempli de bonté et de miséricorde dois-Je agir en prodiguant le bien à Mes créatures.
Il me semble que c'est ce qui est rapporté dans le Tané déBé Eliyahou (rabba - fin chap.23) : "Lorsqu'Israël était en Egypte, ils se rassemblèrent tous ensemble et firent un pacte définissant qu'ils se conduiraient avec bonté envers les autres et conserveraient l'alliance d'Avraham, Its'hak et Yaakov, qu'ils serviraient exclusivement leur Père Céleste, n'abandonneraient pas la langue de leur père Yaakov au profit de la langue égyptienne".
L'alliance qu'ils conclurent de se comporter avec bonté s'explique de la manière suivante : lorsqu'ils virent qu'il n'y avait aucun moyen d'échapper aux décrets de Pharaon et que l'asservissement se faisait de plus en plus dur chaque jour, ils se réunirent pour décider d'une conduite à adopter et ils convinrent ensemble de continuer d'aller uniquement dans les voies d'Hachem, de ne pas modifier leurs noms et leur langue.
Ils conclurent également de prodiguer la bonté envers autrui car cela réveillerait la Bonté Divine dans le Ciel à leur égard et annulerait dès lors les décrets de Pharaon.
En effet, il en fut ainsi car cela justifia leur délivrance, comme il est écrit : "Tu as conduit avec bonté ce peuple, Tu l'as délivré et l'as conduit avec force" (Béchala'h 15,13), et le midrach (Yalkout Béchala'h 251) précise que la bonté évoque celles qu'ils pratiquèrent entre eux.
<--->
-> Le 'Hafets 'Haïm écrit par ailleurs :
Je m'étonne des gens qui recherchent toutes sortes de remèdes pour avoir des enfants et qui investissent dans cela des sommes considérables, jusqu'à des centaines voire des milliers de roubles, chacun suivant ses moyens.
Il leur serait beaucoup plus profitable de mettre en pratique les conseils de nos Sages, à savoir de s'habituer à pratiquer la bienfaisance, d'aider les pauvres autant qu'ils le peuvent et d'inciter les autres à les assister (ce qui est encore un plus grand mérite) dans tous leurs besoins, qu'il s'agisse de leur subsistance quotidienne, de faire entrer leurs enfants dans un talmud Torah afin qu'ils méritent de les élever dans le droit chemin, ou encore de fonder une caisse de prêt sans intérêt dont il s'occuperont en permanence ...
Grâce à tout cela, Hachem se comportera également avec eux avec bonté et bienveillance et comblera leurs désirs ...
Nombreux sont ceux qui agissent de la sorte à notre époque et voient leurs efforts couronnés de succès.
Ce qui n'est pas le cas si un homme gaspille ses forces et son argent dans de vains remèdes.
Toute personne censée réfléchira à cela : "Celui qui a pitié des créatures, on le prend en pitié dans le Ciel" (guémara Shabbath 151b).
Et nos Sages nous enseignent également (midrach Cho'had Tov 65) : "Celui qui agit avec bonté, sa prière est exaucée".
<---------->
-> Le Baal Chem Tov enseigne qu'un homme gagne à vivre dans ce monde ici-bas pendant 70 ou 80 années même si ce n'est que pour prodiguer du bien à un juif une seule fois dans sa vie.
"Le but principal de la émouna, pour lequel le monde a été créé, est de croire que Hachem est partout ... et ainsi la joie est partout, et tout est pour le bien.
C'est pourquoi la première étape est qu'une personne soit toujours joyeuse, et elle doit s'attacher à cette émouna en Hachem qui lui donne la vie et les bontés à chaque instant.
Lorsqu'une personne est triste ou qu'elle se plaint, elle témoigne qu'il lui manque du bien, et c'est similaire à de l'hérésie.
C'est pourquoi, la kabbala nous met très sérieusement en garde d'être triste.
Quelqu'un qui a de la émouna ne ressent pas de souffrance. Tout dans le monde [qui cela semble positif ou négatif] lui est égal.
[Tanya - Igrot haKodech 11]
[rien ne peut m'arriver sans un décret d'Hachem. Puisque je ne suis pas D., que je ne comprends pas ce qui se passe dans le monde, pourquoi alors me pourrir le moral, m'attrister, en donnant de l'importance à mon interprétation des choses, qui est très sûrement faussée.
Plutôt que de reconnaître notre ignorance sur ce monde, nous préférons donner de l'importance à notre tristesse, se réfugier dans l'idée d'une injustice latente (pourquoi m'arrive-t-il cela!).
La tristesse est une des armes favorites du yétser ara.
Sourire à la vie, même quand les apparences nous semblent négatives, c'est proclamer à Hachem : "C'est toi le boss! J'ai confiance dans le fait que Tu gères tout au top du top!"]
<--->
-> "Tu es supposé être [toujours] satisfait de ton lot, car seul Hachem sait ce qui est véritablement bien pour toi.
Par conséquence, il n'y a aucune raison d'être jaloux de notre prochain."
[Agra déKalla]
"Soyez dans la joyeux (béSim'ha) et vous aurez des raisons d'être dans la joie (béSim'ha) ...
Car Hachem aime la joie!"
[Beit Israël]
[il a donné, par exemple, ce conseil a quelqu'un qui avait beaucoup de mal à avoir un enfant.]
<--->
-> "Notre bouche s’emplira de rire, et notre langue de chants de joie. Alors on s’écria parmi les peuples: "Hachem a fait de grandes choses pour ces gens!" Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard, profonde est notre joie" (Téhilim 126,2-3)
-> Le rabbi Mendel de Lelov explique que lorsque machia'h viendra, les nations du monde demanderont : "Pourquoi Hachem fait-Il tant de bontés aux juifs? Le méritent-ils?"
Le peuple juif répondra : "Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard", et la raison est : "profonde est notre joie" (ayinou chémé'him). Même lorsque nous étions en exil, nous sommes restés joyeux. C'est pour cela que nous avons autant d'énormes récompenses.
<---->
On trouve une autre allusion à cela dans ce Téhilim (126,6) :
- "[Si] en allant [semer] il marche en pleurant, portant le sac de graines" (alo'h yélé'h ouva'ho ...) = si une personne est triste, qu'elle pleure de plaintes, alors elle apportera chez elle une parnassa qui est minimale (des "graines") ;
- "il reviendra [chez lui] avec joie portant les gerbes [qu'il a récoltées]" (boyavo bérina nossé aloumotav) = si on a une attitude joyeuse, alors on ramènera chez soi des paquets de bontés (des "gerbes").
<---->
-> "Alors [avec l'arrivée du machia'h,] notre bouche s’emplira de rire, et notre langue de chants de joie" (az yimalé ch'hok pinou, oulchonénou rina - Téhilim 126,2)
-> Le Ibn Ezra fait remarquer que le mot "pinou" (notre bouche - פִּינוּ) est au singulier, ce qui signifie que chaque juif composera et chantera une chanson unique, qui lui est propre.
Cela est à la différence de la traversée de la mer Rouge, où les juifs ont chanté une chanson collective.
[l'idée aussi est que plus nous sommes joyeux dans ce monde, grâce au fait de s'appuyer sur de la émouna, de l'humilité en Hachem, alors plus avec la venue du machia'h nous serons heureux car nous aurons acquis un niveau élevé nous permettant de bénéficier de davantage de proximité avec Hachem.
A l'image de la mer qui extérieurement a un niveau égal mais intérieurement a des profondeurs très différentes, de même chaque juif en fonction de sa préparation à Hachem dance ce monde aura avec la venue du machia'h davantage de joie et de louanges à faire. (selon le 'Hafets 'Haïm) ]
"Beaucoup de gens pensent qu'ils ont une excuse pour toutes leurs fautes.
Ils prétendent : "Que puis-je faire? J'étais tenté par le yétser ara?"Mais cette excuse n'est pas valable, car avec une goutte de crainte d'Hachem (yirat chamayim), nous n'avons plus du tout de yétser ara.
La force du yétser ara réside principalement dans le fait qu'il fait oublier aux gens leur crainte d'Hachem.
C'est l'explication du verset : "Maintenant, Israël, qu’est-ce qu’Hachem te demande si ce n’est que de Le craindre" (Ekev 10,12)
[car si tu crains Hachem, alors ton yétser ara va automatiquement ne plus avoir de force sur toi][Beit haLévi]