Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Chacun doit se réjouir de faire partie des serviteurs de Hachem et d'avoir reçu la Tora de vérité.
Il n'y a pas de plus grande joie au monde que de reconnaître l'un des millions de bienfaits d'Hachem qui nous protège.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Les Nuées de Gloire

+ Les Nuées de Gloire :

-> Les Nuées de Gloire célestes (Anané Kavod) ont suivi les Bné Israël dans le désert. Elles avaient des propriétés merveilleuses.
Par exemple, elles nettoyaient les vêtements des Bné Israël. [midrach Chir haChirim rabba 4,11 ]
Elles aplanissaient les montagnes, soulevaient les vallées, tuaient les serpents et les scorpions, leur fournissaient de la lumière et les suivaient derrière eux s'ils quittaient le campement. [Sifré Béhaaloté'ha]
Elles étaient le système de transport des Bné Israël pour les amener là où ils voulaient aller (à l'image d'un avion, train). [Sité Cohen - Ekev]

De même, si une personne avait une charge et pas d'animal pour la déplacer, les nuées célestes se chargeaient du service. [Tan'houma - Bamidbar 12]

C'était un "bouclier de protection" étonnant dans la mesure où elles repoussaient les flèches ou les projectiles que les égyptiens leur lançaient. [Rachi - Yitro 19,4]

C'était comme un scanner d'aujourd'hui, en ce sens que les nuées célestes permettaient à quelqu'un de voir ce qu'il y avait à l'intérieur d'un conteneur (ex: une boîte, coffre) sans l'ouvrir. [Tossefot Shabbath 22b]

Elles permettaient aux Bné Israël, qui étaient à l'intérieur des nuées célestes, de voir ce qui était à l'extérieur, mais les personnes à l'extérieur, comme Bilam, ne pouvaient pas voir ce qui était à l'intérieur. [Baal haTourim - Balak 22,5]

Lorsque les Bné Israël voyaient la nuée céleste rougir, ils savaient que le soleil se couchait, et s'il blanchissait, ils savaient qu'il brillait. [midrach Aggada - Pékoudé]

-> Toutes ces propriétés merveilleuses ne se produisaient que si les Bné Israël observaient la Torah. S'ils fautaient, les nuées célestes les recrachaient hors du camp. [Rachi, Kli Yakar, Rabbénou Bé'hayé - Ki Tétsé 25,18]

Et aussi incroyable que cela puisse paraître, toute la tribu de Dan était hors du camp, parce qu'elle était impliquée dans le culte des idoles avec Pesel Mikha. [Tan'houma - Ki Tétsé 10]

Ceux qui étaient impurs étaient aussi recrachés hors du camp. [Pirké déRabbi Eliézer 44]

Lorsque les Bnei Israël suivaient la parole d'Hachem, les nuées célestes formaient la lettre 'Haf dans le ciel, et lorsqu'ils ne suivaient pas la parole d'Hachem, ils formaient la lettre 'Samé'h' dans le ciel. D'autres disent que les nuages célestes ont toujours formé la lettre "Heh" dans le ciel. [Rabbénou Bé'hayé - Béchala'h 17,16]
D'autres sont d'avis que les nuées célestes formaient toujours la lettre Hé dans le ciel. ['Hizkouni - Bamidbar 2,2 ; Rokéa'h - Béhaaloté'ha 9,17 ; Tossefot Hashalem - Pékoudé 40,20 ]

"Haman fait venir ses amis et sa femme Zérech" (Esther 5,10).
D'où la fait-il venir? Lorsqu'il s'est rendu au palais du roi, elle s'était rendue dans la maison de son amant. Haman l'envoya donc chercher.
[Aggadat Esther 5,10 ]

Il est impossible pour un juif d'être dévoué et loyal à ses pensées, méditations, idées et imaginations [spirituelles] en dehors d'Israël avec le même niveau qu'il a en terre d'Israël ...
Il est impossible pour le peuple juif de produire des créations exclusivement juives, dans le domaine de la pensée et dans toute la force de la vie et de l'action, ailleurs qu'en terre d'Israël.
[rav Avraham Kook - Orot - p.10 ]

=> Seul le fait de vivre en terre d'Israël permet à un individu juif, et à la nation [juive] dans son ensemble, d'atteindre la pleine mesure de leurs qualités uniques.

La gueoula par notre amour pour la terre d’Israël

Le catalyseur de toutes nos larmes à travers les générations est le mépris et le dégoût que nous avons manifestés à l'égard de la Terre [d'Israël]. Comme l'écrit le roi David : "ils se sont dégoûtés de la terre qu'ils chérissaient" (Téhilim 106,24).

L'antidote à ce problème et le moyen d'être rapidement délivré [de notre exil] est de montrer une grande émotion [ex: en la chérissant] et un fort désir pour la Terre [d'Israël].
[Chlah HaKadoch (Chaar Ha'Otiyot - Ot Kouf - 458) - citant le séfer ha'Harédim ]

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[issu du dvar Torah : https://todahm.com/2025/06/06/limportance-deveiller-des-sentiments-envers-la-terre-disrael ]

Honorer ses parents = obtenir toute la bonté de ce monde et de l’autre

+ Honorer ses parents = obtenir toute la bonté de ce monde et de l'autre :

"Quiconque veut vivre une longue vie et qui veut la richesse, les biens, l'honneur et la vie dans ce monde, et beaucoup de vie dans le monde à Venir (olam aba), doit faire la volonté de son Père céleste et honorer son père et sa mère."
[midrach Yalkout Chimoni - paracha Vaét'hanan]

=> Que n'est-on pas prêt à faire comme ségoula pour avoir une bénédiction, une délivrance d'Hachem.
Or, Hachem (rapporté par nos Sages) affirme que le mérite d'honorer ses parents permet d'obtenir toutes les bonnes choses.
Pourquoi faire compliquer, alors que nous avons tout proche de nous (en notre sang, nos parents), la solution pour avoir une vie tellement meilleur!

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-> On raconte qu'un homme vint un jour voir le géant de la génération, le 'Hazon Ich, et lui dit qu'il lui était très difficile d'accomplir la mitsva du respect des parents (kiboud av va'em).

Le 'Hazon Ich lui a dit : "Vous devez savoir que la mitsva de kiboud av va'em est le défi ultime" [c'est le test ultime qui prouve la valeur d'une personne. ]

La récompense d’avoir du bita’hon

+ La récompense d'avoir du bita'hon :

-> En ce qui concerne le bita'hon, Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakémach - Eré'h Bita'hon) écrit que même si une personne essaie de faire quelque chose et échoue, si elle a pleinement confiance en Hachem, elle sera récompensée pour son bita'hon et recevra quelque chose d'encore mieux que ce qu'elle voulait recevoir de l'action qu'elle a entreprise.

Si quelqu'un réussit ce qu'il essaie de faire et qu'il a également du bita'hon, il aura une double récompense, car il aura à la fois son succès et la récompense pour son bita'hon, mais même si quelqu'un ne réussit pas, il n'est pas perdant, car il a toujours la récompense pour son bita'hon.

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-> Rabbénou Yona (Michlé 3) écrit : La mitsva du bita'hon consiste à savoir avec son cœur que tout est entre les mains d'Hachem et qu'Il peut changer la nature et le mazal d'une personne.
Cela signifie qu'il faut reconnaître que rien ne s'oppose à Hachem, car Il est tout-puissant.
Il faut se confier à lui dans toutes les périodes de douleur et de souffrance et savoir qu'il peut envoyer le salut en un clin d'œil.

Les mitsvot = se rapprocher davantage d’Hachem, et de personnes défuntes

+ Les mitsvot = se rapprocher davantage d'Hachem, et de personnes défuntes :

-> Hachem veut se révéler dans ce monde. Grâce à nos mitsvot, Sa Présence est canalisée dans le domaine physique. Les mitsvot que nous accomplissons sont des récipients pour Sa révélation dans ce monde.

Le monde physique, en général, est destiné à être une plate-forme pour la révélation spirituelle ...
Lorsque nous accomplissons une mitsva en l'honneur de ceux qui sont morts, notre mitsva devient un réceptacle pour eux, et leurs âmes sont enfermées dans l'acte que nous accomplissons.
Tout comme Hachem se révèle à travers les mitsvot dans ce monde, une mitsva faire pour le mérite d'un défunt le ramène dans ce monde.
C'est un grand avantage pour l'âme d'être enveloppée dans nos mitsvot, puisque grâce à elles, l'âme joue un rôle dans la sanctification de ce monde physique.

En réalisant des mitsvot en l'honneur d'une personne décédée, le défunt revient en fait dans ce monde et est très proche de nous, dans l'action même que nous accomplissons.

Il peut être très difficile de travailler sur sa croissance [spirituelle] tout en souffrant de la douleur d'avoir perdu quelqu'un.
Cependant, le fait de garder à l'esprit que chaque mitsva rapproche la personne décédée peut constituer une forte incitation à la croissance [spirituelle].
La douleur peut se transformer en une motivation profonde pour grandir lorsque l'on se rend compte que chaque pas que l'on fait contribue à combler le vide. Si je fais une mitsva pour le mérite d'un défunt, non seulement cette âme gagne en mérite grâce à cet acte, mais elle se rapproche de moi encore davantage.
Grâce à mes mitsvot en sa faveur, une souffrance insupportable [liée à sa perte] peut être atténuée puisque la mitsva le rend encore plus proche.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pékoudé (Shékalim) 5700 (1940) ]

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-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Si Hachem veut résider en quelque sorte dans chaque juif individuellement (vécha'hanti béto'ham - Chémot 25,8), il est d'autant meilleur pour les âmes, après leur mort (alors qu'ils n'ont plus la possibilité de faire la moindre mitsva), qu'une lueur (ha'ara) émanant d'eux puisse résider dans un juif et [qu'avec lui] la Torah et les mitsvot soient accomplies."

-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Étant donné que la révélation principale et unique de la sainteté se fait à travers ce monde (dans le monde à Venir Hachem est clairement apparant) et l'accomplissement des mitsvot par l'action, par conséquent, en plus de dire le kaddich et d'étudier des michnayot [pour un défunt après sa mort, il est bon pour les âmes qu'on se souvienne d'elles en faisant des mitsvot et en étudiant la Torah, pas simplement se souvenir, mais les relier à l'acte de la mitsva et à l'étude de la Torah ensemble.
Ensuite, ces âmes sont revêtues du corps et de l'acte de la Torah et de la mitsva, ce qui est une plus grande révélation de sainteté [que ce qu'ils peuvent déjà accomplir dans le Gan Eden]".

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-> Le rabbi de Piaseczno (Déré'h haMélé'h - Ha'hodech 5685) explique que lors d'un yahrtzeit (anniversaire de décès), l'âme du défunt monte d'un niveau au Ciel.
Il écrit : "celui qui suit ses voies [celles d'un défunt], de son bon comportement et de ces bonnes manières de servir Hachem lors de son vivant, alors il se sentira [lui-même] s'élever et son âme deviendra plus sainte [également]".

[en faisant une mitsva pour le mérite de quelqu'un, on l'élève au Ciel, on élève notre âme et on se rapproche de cette personne décédée. ]

La crainte d’Hachem pour être délivré de nos problèmes

+ La crainte d'Hachem pour être délivré de nos problèmes :

-> "Un cheval est un faux espoir de victoire, et avec sa puissance, il ne s'échappera pas. Voici que l'œil d'Hachem se porte sur ceux qui Le craignent, sur ceux qui espèrent en Sa bonté" (Téhilim 33,17-18).

-> Le Méor Einayim explique que la victoire à la guerre ne dépend pas de la force du cheval ou de la puissance de l'armée. Au contraire, "l'œil d'Hachem est tourné vers ceux qui Le craignent", ce qui signifie qu'Il traite une personne selon sa volonté. Si quelqu'un Le craint, Il lui fournira tout ce qu'il désire.

Nous apprenons ainsi que si nous avons besoin d'une délivrance (yéchoua), la meilleure chose à faire est de craindre Hachem. Une fois que l'on a fait cela, Hachem nous fournira le salut dont nous avons besoin.

La plus grande obscurité est de ne pas voir le Créateur, et la plus grande lumière est de Le trouver partout.
[rabbi Ouri Lati ]