Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"L'étude de la Torah est plus grande que la construction du Temple"

[guémara Méguila 16b]

Hachem dit : "Un petit groupe [de personnes] en Israël M'est plus cher que le grand Sanhédrin en dehors de la terre [d'Israël]."

[guémara Yérouchalmi Sanhédrin 1,2]

"Les prémices de vos pâtes (עֲרִסֹתֵכֶם), la 'Halla (חלה), vous prélèverez pour Hachem" (Chéla'h Lé'ha 15,20)

La pâte se dit dans le verset "arissa" (עריסה), qui signifie aussi le berceau.
Cela vient rappeler que dès le berceau, l'enfant doit être élevé pour le service d’Hachem.

On trouve cela en allusion dans le terme : 'Halla (חלה) :
- La lettre ח de valeur 8 : fait allusion à la mila réalisée le 8e jour.
- La lettre ל de valeur 30 : fait allusion au rachat du premier-né le 30e jour.
- Et la lettre ה de valeur 5 : fait allusion à l'initiation de l'enfant à la Torah, comme il est écrit : "A l’âge de 5 ans, on commence à lui apprendre la Torah (écrite)" (Pirké Avot 5,22).

[Ora'h lé'Haïm]

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-> Il est écrit à propos du prélèvement de la 'Hala : "Comme prémices de votre pâte (a’arissotékhem ‘hala), vous prélèverez un gâteau en tribut ; à l’instar du tribut de la grange, ainsi vous le prélèverez. Des prémices de votre pâte vous ferez hommage à l’Éternel dans vos générations futures" (Chéla'h Lé'ha 15,20-21)

-> Rachi explique : "Vous prélèverez de ses prémices, c’est-à-dire : Avant d’en manger la première portion (les prémices), il en sera pris un morceau comme prélèvement pour Hachem".

=> Quelle est l’importance de la mitsva de prélever la ‘Hala?

On peut citer les réponses suivantes :
1°/ La génération des Explorateurs croyait assumer existence idéale en consommant le "pain du Ciel", la Manne ; ils ne pouvaient concevoir de ne plus manger que le "pain de la Terre" après l’entrée en Canaan. C’est pourquoi il leur fut révélé qu’on pouvait parvenir à la Sainteté par le prélèvement des prémices sur la pâte, la חַלָּה (‘Hala) – la sanctification du pain quotidien. [Sfat Emet].

Par l’observance régulière du prélèvement des prémices de la pâte et des fruits, et de la dîme (Maasser) sur les produits alimentaires, le manger et le boire se colorent de Sainteté. En ce qui concerne la ‘Hala, son prélèvement est obligatoire, au regard de la Torah, qu’en Terre d’Israël et lorsque la Présence Divine réside dans Son sanctuaire.
C’est là les véritables prémices (Réchit - ראשית) qui correspond au "Commencement D. créa" (Béréchit Bara - בראשית ברא)", car c’est en vue du mérite futur de la ‘Hala, des Bikourim (prémices des fruits) et du Masser que le monde a été créé (midrach Béréchit Rabba 1)

[il est à noter que la mitsva de la ‘Hala procure la récompense du monde futur, comme l’indique, en allusion, les initiales de la phrase: "חלק לעולם הבא" (‘Hélek léOlam aba - une part dans le Monde futur) forment : חַלָּה ('Hala). ]

2°/ "La vie de l’homme est basée sur sa nourriture et pour la plupart des gens, la base de la nourriture c’est le pain. En nous donnant cette Mitsva (la ‘Hala) qui s’applique à notre pain quotidien, Hachem a voulu grandir notre mérite, afin que Sa Bénédiction s’attache à celui-ci ; il se trouve ainsi être à la fois nourriture du corps et de l’âme".
[Séfer Ha’hinoukh]

3°/ "Tout celui qui prélève la ‘Hala est béni d’Hachem, comme le dit le Prophète Ezéchiel: ‘…La première part de vos pâtes, vous la donnerez au Cohen, pour que la Bénédiction repose sur vos maisons’" [Yé'hezkiel 44,30].

4°/ L’homme ne doit pas dire : "Je vais profiter un peu de la vie dans ma jeunesse et quand j’aurai vieilli, je deviendrai quelqu’un qui craint D."
La Torah enseigne : "Comme prémices de votre pâte, vous prélèverez un gâteau en tribut" : au début de votre existence, dans votre jeunesse, vous devez sanctifier votre vie et l’élever vers les voies du Créateur. [Avodat Israël]

Le midrach enseigne : "Pourquoi la section relative à l’idolâtrie est-elle placée juste après celle de la ‘Hala?
Pour t’apprendre que quiconque accomplit le Commandement de prélever la ‘Hala, c’est comme s’il reniait l’idolâtrie".
Si un homme accomplit le Commandement de prélever la ‘Hala parce qu’il est convaincu que tout lui est donné de la main de D. et qu’il est donc tenu de prélever les prémices de ses biens en signe de reconnaissance, cela est en soi un reniement de l’idolâtrie. Il désavoue l’illusion que "c’est ma force et ma puissance qui m’ont fait obtenir toute cette richesse" (Ekev 8,17) qui est, en fait, la pire forme d’idolâtrie.
Un verset dit : "Leurs idoles sont l’argent et l’or, des œuvres de l’homme" (Téhilim 115,3) = leur idolâtrie s’exprime par le fait que l’argent et l’or sont à leurs yeux "les œuvres de l’homme".
[Avné Ezel]

5°/ Nos Sages appellent Adam : "la ‘Hala pur du Monde".
[à noter que les initiales, lues en l’envers, des trois derniers mots de: "vayéhi aadam lénéfech 'haya" ("Et l’homme devint un être vivant" - וַיְהִי הָאָדָם לְנֶפֶשׁ חַיָּה - Béréchit 2,7) forment le mot חַלָּה (‘Hala)].
Ceci signifie qu’Hachem l’a créé entièrement pur, sans désir mauvais. ‘Hava a fait perdre à Adam sa pureté première. A cause de son péché, lui-même et ses descendants ont été entraînés par leurs désirs physiques (même si la réalisation de ces désirs leur nuit).
La mitsva du prélèvement de la ‘Hala a le pouvoir de rendre à l’esprit la pureté qu’il a perdue en raison du péché de ‘Hava. [Tiféret Tsion]

On devrait prendre grand soin d’accomplir la mitsva de la ‘Hala. Pour fruit de sa négligence, la famine vient sur le monde, tandis que son observance apporte à la maisonnée, la Bénédiction matérielle. [midrach haGadol]

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-> Le Ben Ich 'Haï fait remarquer que les 3 mitsvot spécifiques aux femmes : 'halla (חלה), nidda (נדה), nér hadlakat (l'allumage des bougies [de Shabbath] - הנר הדלקת) ont les 1eres lettres qui forment : 'Hanna (חנה), qui est le nom de la femme dont les prières pour son fils ont servi de modèle de prière.
En effet, les moments les plus opportuns pour qu'une femme prie c'est lorsqu'elle accomplit ces mitsvot spéciales, qui ont la capacité unique de générer de la sainteté dans sa maison.

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=> Pourquoi les Lois des Offrandes de farine, des libations et de la ‘Hala sont-elles juxtaposées à l’épisode des Explorateurs?

On peut citer les raisons suivantes :

1°/ A la suite de l’affaire des Explorateurs et du châtiment infligé à la génération, un esprit d’affliction et de dépression s’empara du Peuple. Il se plaignit en disant : "Peut-être nos enfants commettront-ils quelque autre péché, et eux non plus n’entreront pas en terre d'Israël. Notre peuple n’arrivera alors jamais dans le Pays". Hachem ordonna à Moché : "Va, et encourage les juifs attristés", "Maître de l’Univers", demanda Moché, "comment les réconforterai-je?" "En leur enseignant la Torah", répondit Hachem, "instruis-les dans la mitsva des libations [une mesure de vin était apportée avec le Sacrifice et était versée dans les cavités de drainage situées à la base de l’Autel – une Offrande de farine, huile et sel était également apportée et consumée entièrement sur l’Autel] et du prélèvement de la ‘Hala de la pâte [celle-ci était sainte et devait être donnée au Cohen].
La mise en pratique de ces mitsvot est (essentiellement) liée à la terre d’Israël.
Ainsi, les juifs reprendront espoir, étant assurés que leurs enfants entreront en terre d'Israël".
[Tana DéBé Eliahou Rabba 29]

La consolation fut également pour les pères eux-mêmes, car, comme l’enseigne la guémara (Sanhédrin 90b) : "De quel Texte de la Torah déduit-on la Résurrection des Morts? Il est écrit : ‘[Cette Terre] que Hachem a juré à vos ancêtres de leur donner’ (Ekev 11,9). Il n’est pas dit : ‘De vous donner’ mais ‘De leur donner’ [eux qui sont déjà morts]", Hachem leur assura qu’ils se relèveront à la vie et hériteront de la Terre d’Israël (et pourront ainsi eux-mêmes accomplir les mitsvot liées au Pays). [Or ha'Haïm haKadoch].

2°/ Les Bné Israël ont péché en calomniant la terre d'Israël, à cause du vin que les Explorateurs en avaient rapporté (voir Chéla'h Lé'ha 13,23). Hachem, dans Sa Miséricorde, enseigna aussitôt aux juifs la mitsva de Nissoukh Hayaïn (ניסוך היין), libation de vin, afin de permettre d’expier leur péché dont le vin en était la cause. [Tsror haMor]
(Si la mitsva de la libation figure en premier lieu, bien que celle de la ‘Hala lui soit antérieure, c’est parce que la libation de vin concerne l’Autel sacré tandis que la ‘Hala se rapporte au pain quotidien – Lémaala Lémata).

3°/ Le passage relatif aux libations et prélèvement de la ‘Hala est juxtaposé à l’épisode des Explorateurs, afin de fortifier le coeur des enfants endeuillés et de les consoler en leur faisant savoir qu’ils rentreront, contrairement à leurs pères, en terre d'Israël et qu’ils offriront là-bas des Sacrifices (accompagnés de libations et d’offrandes de farine). [Rabbénou Bé’hayé]

4°/ Tout de suite après la faute des Explorateurs, les Bné Israël reçurent la mitsva de prélever la ‘Hala afin de mériter que la bénédiction règne dans leurs maisons, comme il est dit : "la première part de vos pâtes, vous la donnerez au Cohen, pour que la bénédiction repose sur vos maisons" (Yé'hezkel 44,30). [Sforno]

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-> b'h, voir également : http://todahm.com/2021/09/09/32631

"De même que l'eau purifie l'homme de l'impureté, ainsi la Torah purifie l'homme impur.
[...]
De même que l'eau nettoie le corps, la Torah nettoie le corps, comme le dit David : 'Ta parole purifie beaucoup' (Téhilim 119,140). "

[midrach Chir haChirim rabba 1,19]

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-> Les 2e Tables de la loi que Moché portait étaient en saphir.
Chacune avait une dimension (cf. braïta guémara Nédarim 38a) de 6 téfa'him (environ 50cm ) de hauteur, 6 téfa'him de largeur, et 3 téfa'him d'épaisseur.
Il en découle un volume de 125 litres (50*50*25*2) pour les 2 lou'hot.

Connaissant la matière (saphir), on peut en déduire que la masse totale est de 500kg, soit la masse de 500 litres d'eau (=40 séa), qui est la quantité d'eau minimale d'un mikvé casher.

=> Le lien entre Torah et purification à l'image d'un mikvé est magnifique. 🙂

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+ Les Tables de la Loi étaient faites en saphir, une pierre extrêmement dure qu'il est impossible de briser, et pourtant celles-ci étaient si souples qu'elles se déroulaient comme une feuille de parchemin.

Pourquoi les Tables de la Loi avaient-elles cette souplesse?

Pour nous enseigner ceci : bien que l'homme ait un mauvais penchant dur comme la pierre qui l'empêche d'accomplir ce qui est écrit sur les Tables, il ne doit pas désespérer. Il parviendra à accomplir les mitsvot, car de même que les Tables de saphir pouvaient se rouler comme une feuille de parchemin, D. peut aider l'homme à affaiblir et dominer son penchant.

[Méam Loez - Ki Tavo 27,1]

La veillée de Shavouot

+ La veillée de Shavouot :

-> "Le soir de Shavouot, Hachem purifie les juifs pour qu'ils soient aptes à recevoir la Torah.
C'est ce qui est écrit dans le Zohar : "Pendant cette nuit, de la pureté descend ici-bas pour les juifs". "
[Sfat Emet]

-> "Celui qui ne s'endort pas durant cette nuit, même un court instant, et étudie toute la nuit sera assuré de finir l'année, exempt de tout problème ... tout dépend de cette nuit là."
[ le Arizal - Chaar haKavanot]

-> Selon le Zohar (vol.1, 9b), celui qui étudie durant cette nuit sera protégé en haut et en bas, et terminera son année en paix.

-> Selon le 'Hemdat Yamim : "De la même façon que l'homme ne dort pas cette nuit-là, son mazal aussi ne dormira pas pendant cette année".

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-> Le midrach (Pirké déRabbi Eliézer chap.41) rapporte que la nuit précédant le don de la Torah, les juifs allèrent se coucher, et au petit matin, alors qu'approchait l'instant où Hachem se dévoilerait sur le mont Sinaï, ils dormaient toujours.
C'est alors que Moché alla les réveiller en leur disant : "Le 'Hatan (Hachem) est déjà arrivé et il cherche Sa kalla (les juifs)".

C'est pourquoi afin de réparer leur faute, on a pris l'habitude de rester éveillé toute cette nuit en étudiant la Torah.

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+ "Pendant la fête de Shavouot, nous sommes jugés sur les fruits de l'arbre" [guémara Roch Hachana 16a]

Le Chlah haKadoch de commenter :
"Ces fruits-là sont en fait les âmes qui s'envolent de l'arbre de D.
Le monde est jugé en ce jour sur la Torah qui lui a été donné ce même jour et qu'il s'est abstenu d'étudier.
[ qu'avons-nous fait des capacités et des opportunités de Torah que nous avons pu avoir l'année écoulée?]
[...]
Le jugement auquel D. procède lors de la fête de Shavouot ne concerne pas seulement la Torah elle-même, c'est-à-dire de décider quelle perception de la Torah aura chacun de nous, mais aussi quels seront les moyens qui nous permettrons de l'étudier.
[...]
Cette nuit [de Shavouot] est une occasion pour mériter une bonne vie sans aucun dommage tout au long de l'année qui suit.
Et même si à Roch Hachana, on n'aura pas mérité un jugement particulièrement favorable, mais comme moyen pour étudier la Torah, on pourra alors bénéficier de la vie et de toutes bonnes choses. "

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-> "Même si quelqu’un objecte que [sans la veillée] l’on pourrait étudier plus d’heures en gardant un programme normal pendant la journée de Shavouot, l’objectif est tout autre.
Nous montrons notre extraordinaire dévouement, sans compromis, pour l’étude de la Torah le jour où la Torah a été donnée au peuple d’Israël."
[Rabbi Its'hak Berkovits]

-> "Celui qui perd son temps [durant la veillée] est considéré comme ayant dormi."
[michna Broura - "yochèv batèl kéyachène damé "]

"Mes amis, mes frères, enfants chéris de D., comme il est convenable en ce jour élevé du don de notre sainte Torah (Shavouot), qui englobe tout et qui fut enfouie pendant des milliers d'années, de se réjouir plus que pour toute autre fête!

Il faut s'élever en ce saint jour, que ce soit pendant la prière ou pendant l'étude et en particulier pendant que l'on mange ou boit.
Il faut imprégner notre cœur d'une immense joie et être très reconnaissant envers le Créateur, qui nous a donné, à nous aussi, une part dans le peuple saint d'Israël.
Il nous a donné le mérite de le servir par l'étude de la sainte Torah et en gardant les saintes mitsvot."

[le Yessod véChorech haAvoda 9,10]

"Le Or ha'Haïm haKadoch enseigne que la fête de Shavouot tire son nom de la racine : Shévoua, signifiant : serment.
Au pluriel, cela donne : Shavouot.

En effet, il est question de 2 serments : le peuple juif jura devant Hachem qu'il le servirait de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces, et Hachem jura devant le peuple juif qu'Il ne les remplacerait pas par une autre nation, quoiqu'il arrive, ils resteraient Ses enfants."
[...]
De même qu'à un mariage, les 2 parties s'engagent à se dévouer l'un à l'autre, ainsi lors de Shavouot, les 2 parties portent serment.
[...]
Chaque année à Shavouot, on renouvelle le serment d'Israël envers Hachem, et celui de Hachem envers Israël."

[Nétivot Shalom]

+ Shavouot : le jour de notre mariage

-> "Au don de la Torah, les juifs sont devenus mariés avec Hachem"
[guémara Taanit 26b]

-> "Shavouot est considérée comme notre jour de mariage, durant lequel Hachem, le fiancé, prend le peuple juif comme Sa fiancée. [...]
Toutes nos fautes sont pardonnées à Shavouot, de la même façon que Hachem pardonne les fautes de chaque fiancé et fiancée le jour de leur mariage."
[Kédouchat Lévi]

-> Rabbénou Efraïm (Chémot 19,1) rapporte ainsi :
- les nuées de Gloire présentes sur le mont Sinaï étaient la 'houpa ;
- Moché et Aharon étaient les parents accompagnant la mariée (le peuple juif) vers le marié (Hachem) ;
- les lou'hot étaient la Kétouba ;
- le Ciel et la terre étaient les témoins du mariage ;
- de même que le 'hatan embellit la mariée par de magnifiques bijoux, de même Hachem a paré le peuple juif par des couronnes précieuses.

-> Selon le Radal (commentaire au Pirké déRabbi Eliézer 41), toutes les coutumes observées pour la cérémonie de mariage ont leur origine au don de la Torah.
Par exemple, la coutume de jongler avec du feu lors de la fête, provient des éclairs et des tonnerres qu'il y avait.

-> Rabbi Baroukh Cohen dit que le 2e commandement : "Tu n'auras pas d'autres dieux" symbolise la déclaration de D. à la communauté d'Israël : 'Je t'ai épousé et tu n'auras donc pas d'autres époux' (mékoudéchét).

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+ "Le mariage juif est à l'image du lien forgé entre D. et le peuple juif au mont Sinaï.
De même que les mariés restent ensemble au même endroit pendant un an, les juifs n'ont pas quitté le mont Sinaï pendant un an après le don de la Torah."
[Rabbénou Bé'hayé]

-> "Lorsqu'un homme prend une nouvelle épouse ... il doit rester disponible pour sa famille pendant un an et se réjouir avec son épouse" (Ki Tétsé 24,5)

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-> "Je suis Hachem votre D." (Yitro 20,2)

Le terme en hébreu pour "Je" est : ani, et en réalité "anokhi" est le mot égyptien pour "je".

=> Pourquoi est-ce que Hachem a commencé par un mot en égyptien?

Le midrach (Tan'houma Yachan - Yitro 16) rapporte l'idée que Hachem a souhaité débuter la lecture des 10 Commandement (la Kétouba) dans un langage que les juifs avaient l'habitude d'entendre (durant leur long séjour en Egypte), et ce en signe d'amour.

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-> "Les Tables [de la Loi] de pierres gravées par le doigt de D." (Ki Tissa 31,18)

Le Rokéa'h (Vaéra 8,15) note que de même qu'un doigt a 3 parties, de même la Torah est composée de 3 parties (Torah, Névi'im et Kétouvim).
[Hachem a écrit la kétouba (les lou'hot) avec Son "propre doigt"!]

"La joie est le récipient dans lequel on reçoit la Torah"

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot - Birkat Haréa'h 3,2]

"Celui qui s'attarde trop sur son chagrin, son chagrin s'attardera sur lui"

[Séfer haMidot - Atsvout 34]

-> Le terme : "bésim’ha" (en joie) est formé des mêmes lettres que : "ma’hchava" (la pensée).
Notre joie est en nous, et dépend de notre regard porté sur la vie.

"Un homme heureux est un homme complet, ceci lui permet de recevoir la Torah, qui est le perfectionnement de l'homme"

[le Maharal de Prague]