Aux délices de la Torah

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La puissance de la prière … par le Rabbi ‘Haïm de Volozhin

+ La puissance de la prière … par le Rabbi 'Haïm de Volozhin (dans son Néfesh Ha'haïm) :

"Nous avons remplacé les sacrifices par les prières et c'est aujourd'hui notre unique service divin.

La prière est positionnée à l'endroit le plus élevé de l'univers, et chaque lettre s'élève à des hauteurs incommensurables …
Il n'est donc pas surprenant que les prières aient été composées par 120 anciens dont plusieurs prophètes.

Mais même des gens de notre envergure peuvent formuler des requêtes ou demander la guérison d'une manière distinguée.
Et si tel est le cas, pourquoi avons-nous besoin que les prophètes composent nos prières ?

La réponse est qu'ils ont investi des pensées spécifiques dans les prières qu’ils ont composées de manière à ce que tout y soit inclus, afin que chaque juif puisse prier selon son niveau de compréhension. […]

Et toutes les intentions et secrets qui ont été révélés au sujet des prières jusqu'à aujourd'hui, ne représentent même pas une goutte dans la mer, en comparaison avec les pensées que les moins importants des 120 anciens sont arrivés à dévoiler et à comprendre.
Et même le plus sage d'entre eux n'est parvenu qu'à un niveau de compréhension égal à son niveau et aux racines de son âme.

En vérité, la prière dépasse de loin notre compréhension, car à l'instar des sacrifices, elle unit le monde inférieur et le monde supérieur. "

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 2,13) parle de l'importance de chacun des mots de la Amida :
"Les Hommes de la Grande Assemblée, qui composèrent le texte de la Amida, étaient au nombre de 120.
Certains d'entre eux étaient plus que des Sages, ils étaient également des Prophètes.
Ils investirent chaque mot de la liturgie de pouvoir et d'influence sur l'ensemble de la Création, de la plus petite particule atomique jusqu'à la plus immense masse galactique.

Par ailleurs les conséquences de chaque parole ne sont jamais les mêmes.
Chaque fois qu'une personne prie, ses paroles laissent une empreinte différente sur le cosmos.
La prière du soir n'a pas le même impact que la prière du matin.
Réfléchissez à ceci : les hommes de la Grande Assemblée ont composé les paroles de cette prière il y a des milliers d'années : des myriades de myriades de prières seront prononcées jusqu'à la venue du machia'h, et il n'existe pas 2 prières identiques.
Tout ceci serait impossible sans l'esprit de prophétie Divine qui a guidé les auteurs : Hachem a Lui-même imprégné par leur intermédiaire chaque parole d'une pouvoir infini et illimité.

Etant donné qu'aucun être humain ne peut mesurer l'impressionnante profondeur de chacun des mots de chaque prière, il est préférable de prier avec des intentions pures et simples.
Il faut essayer de se faire une représentation visuelle de chaque parole que l'on prononce.
Il faut s'efforcer de soulever les mots vers leur source céleste ... Celui qui prie de cette manière observera réellement une influence au travers de chacun des mots qu'il prononcera."

‘Hanoucca & la Ménora …

+++ ‘Hanoucca & la Ménora …

+ Dans la Guémara Shabbath (22b), il est écrit :
" D. a-t-Il besoin de la lumière de la Ménorah ?
Les enfants d’Israël ne voyagèrent-ils pas dans le désert pendant 40 ans guidés uniquement par Sa lumière ?

La Ménorah témoigne au monde entier du fait que la Présence divine réside sur le peuple juif."

+ Le Midrach Bamidbar Rabba (15 : 5) de dire sur le verset : "Car c’est Toi qui fait briller ma lumière" (Téhilim 18,29) :
" D. dit à Israël : "Ce n’est pas parce que J’ai besoin de votre service, mais afin que vous M’éclairiez de la même manière que Je vous ai éclairé.
Dans quel but ?

Afin que vous vous éleviez dans l’estime des nations qui diront : "Voyez comment Israël L’éclaire, Lui qui éclaire le monde !"

+ La guémara Kétouvot (111b) : "Tous ceux qui utilisent la lumière de la Torah – la lumière de la Torah les anime."

+ La guémara (Shabbath 21b) : "La raison de [l’opinion de] l’école de Beth Hillel [allumer une bougie supplémentaire chaque jour] est que nous cherchons à élever notre niveau de sainteté [par un processus continu] et non à le réduire. "

+ Le midrach Béréchit Rabba (3 : 5) : " Rabbi Simon disait : Le mot ‘lumière’ est écrit cinq fois [dans le 1er paragraphe de la Torah] correspondant aux cinq livres de la Torah. "

+ Une allusion à la symbolique de la Ménorah est citée par nos Sages dans la guémara : "Celui qui souhaite acquérir la sagesse doit se tourner vers [la Ménorah] qui se trouvait dans la partie sud du Temple" (Baba Batra 25a).
== La Ménorah est associée au concept de sagesse et la sagesse descend sur le monde à travers les enseignements des Sages de la Torah ...

+ "La vérité sort de la terre" (Téhilim 85 ;12)

Le Baal Chem Tov a dit : "Certains disent que la vérité voyage à travers le monde.
Ce qu’ils entendent par là est que la vérité est bannie d’un endroit à l’autre et qu’elle doit donc errer par le monde. "

Rabbi Mendel de Rimanov rencontra un jour un enfant qui pleurait.
Il jouait à cache-cache mais après s’être caché, aucun de ses camarades ne tenta de le retrouver.
Rabbi Mendel s’exclama : "Comme la détresse divine est grande !
D. S’est dissimulé dans Sa création, mais personne ne Le cherche. "

Nous sommes trop souvent si absorbés par nos désirs personnels que cette recherche de la vérité divine est négligée.

La vérité sort précisément de la terre, de chaque feuille, de chaque brin d’herbe.

Trop souvent, nous ne le voyons pas ...

 

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+ "Il est écrit : "La vérité pousse de la terre" ... mais alors pourquoi est-elle si rare?

Réponse : peu de gens sont capables de se plier pour la ramasser!"  "    (Rabbi Hirsz Ber)

"[Lorsque tu prélèveras la dîme de tes produits], tu attacheras l’argent dans ta main [et tu le porteras à Jérusalem] " (Dévarim - Rééh 14 ;25)

Rabbi Méir de Prémishlan fit la remarque suivante :
"La Torah te dit que tu dois attacher l’argent dans ta main pour t’indiquer que tu dois être en possession de ton argent plutôt que de laisser ton argent être en possession de toi. "

L’argent n’est qu’un moyen de réaliser un objectif, il permet de répondre aux nécessités de la vie.
L’argent n’est qu’un outil et son propriétaire en est le maître.

La Torah nous exhorte : "Votre richesse, comme tout autre outil, doit se trouver dans vos mains et vous devez en être le maître.
Si votre richesse vous possède, c’est donc que vous n’en êtes pas le maître, mais plutôt l’esclave. "

"La révélation Divine au moment de la traversée de la mer rouge fut si grande que la personne la plus modeste atteignit un degré de vision prophétique plus élevé que celui du grand prophète Yé’hézkiel. " [Mé’hilta]

Nos Sages font remarquer que les paroles du prophète Yé’hézkiel furent gardées pour la postérité alors que ceux qui perçurent l’intense révélation divine à la mer rouge ne furent d’aucune contribution et demeurent inconnus.

Pourquoi cela ?

Yé’hézkiel se démena et fit beaucoup d’efforts pour atteindre un niveau de spiritualité qui lui permettrait de prétendre à une vision prophétique.

La personne qui a eu accès à la révélation de D., mais qui n’a rien fait pour la mériter, n’en retire pas d’élévation particulière.

La prophétie n’élève pas une personne, c’est plutôt celle-ci qui élève et étend la vision prophétique.

=> Sans mes efforts personnels, même les plus grandes idées ne demeureront que des visions dépourvues d’intérêt.

‘Hanoucca & la gratitude …

+++ ‘Hanoucca & la gratitude …

+ Rachi sur la guémara Shabbath (24a) dit : " ‘Hanoucca n’a été instauré que pour la gratitude."

+ Les prières de la fête reflètent bien cela.
Ainsi :
-> Dans la prière de Al haNissim, nous débutons en disant :
"Et [nous Te remercions] pour les miracles, pour le salut, pour les exploits, pour les délivrances et pour les prodiges que Tu as accomplis pour nos ancêtres en leur temps, à cette époque-ci… "

-> Lors de l’allumage des bougies, nous disons (haNérot haLalou) :
" Ces lumières, nous les allumons en commémoration des miracles, du salut, des exploits, des délivrances et des prodiges que Tu as procurés à nos ancêtres, en leur temps, à cette époque-ci, par l’intermédiaire de Tes saints Cohanim."

Pourquoi les remerciements et les louanges sont-ils si fondamentaux à ‘Hanoucca ?

Le Rabbi ‘Haïm Friedlander (Sifté ‘Haïm – vol.2) d’écrire :
" Le mot hoda‘a, signifiant remerciements, peut être compris de deux manières : reconnaître la vérité et remercier.

Ces 2 aspects sont liés : l’Homme, qui reçoit la vie, la santé, la subsistance, et la satisfaction de tous ses autres besoins doit reconnaître que tout ce qu’il a est en vérité un cadeau de D.

Ceci est très difficile pour l’homme, car il croit avoir les choses en main et pense souvent que "c’est ma force et la puissance de ma main qui m’amènent la victoire." (Ko’hi véotsi yadi …)

Même lorsque l’homme réfléchit et réalise que c’est D. qui lui donne la force de réussir [ou à des moments où il ne peut attribuer ses réussites à ses propres talents ou à ses aptitudes], il pense néanmoins que même si D. la lui a donnée, il le mérite de par ses bonnes actions.
Ou que de même que les autres reçoivent tout, pourquoi devrait-il être différent d’eux ?
C’est la raison pour laquelle il considère qu’il ne doit pas être redevable à D. et le remercier.

=> L’homme doit donc travailler avec ardeur et ancrer en son âme la vérité consistant à reconnaître, admettre et être reconnaissant pour tout ce qu’il a, car il le reçoit de D. comme une bonté gratuite ; il s’élèvera ainsi et sera à même de remercier D.

C’est là toute l’essence de la récitation de ‘Al HaNissim : réfléchir et admettre véritablement que les victoires venaient de D., et non de la puissance des Hasmonéens, ainsi que remercier et louer D. pour le bien qu’Il nous a fait. "

Définition de l’exil …

+++ Définition de l’exil …

+ Le Rabbi ‘Haïm Friedlander (Sifté ‘Haïm, Vol. II) de dire :
"Le terme "exil" ne se rapporte pas uniquement aux époques où les Juifs étaient exilés de la terre d’Israël …

L’ "exil" est principalement l’absence de la Présence divine (ché’hina), lorsque le lien spirituel entre D. et le peuple juif est affaibli ou coupé.

Cela arrive lorsque des non-Juifs dominent spirituellement les Juifs, et que ces derniers sont influencés par leur culture et se comportent selon la façon de vivre des non-Juifs."

+ Concernant l’exil Grec, Rabbi Chlomo Wolbe (Alei Chour – vol.2) a écrit :
" Non seulement les Grecs émirent de nombreux décrets contre les Juifs afin de leur faire oublier la Torah et d’amener les ténèbres sur eux, mais ils voulaient aussi les empêcher d’observer les lois de D. et leur retirer leur statut de peuple élu afin qu’ils soient "libres" et s’assimilent."

=> De nos jours, où l’on peut se sentir libre, le fait de vivre/se comporter comme les non-juifs est une malédiction caractéristique de l’exil …

Trop fort le Shabbath …

+ Trop fort le Shabbath ...

La Torah est la volonté de D.
Ce mot (תורה - Torah) a une valeur numérique de 611.

Le fait d'accepter la Torah se trouve dans le mot : Amen (אמן), dont la valeur numérique est de 91.

Lorsqu'on dit Amen à la Torah, on additionne ainsi : 611+91 = 702, on trouve alors le mot : שבת (Shabbath =702), jour par excellence où l'on atteste de notre foi en D. et de notre acceptation de la Torah.

"Ne suis-je pas un homme heureux ? demandait le Rabbi de Rimanov.
Je n’ai jamais eu besoin de quelque chose jusqu’à ce qu’il soit déjà en ma possession. "

Le Rabbi de Rimanov nous dit que si nous avons une foi et une confiance absolues en D., nous ne manquerons de rien, parce que nous saurons que si notre intérêt était de posséder tel ou tel objet, D. nous le procurerait.

Si je ne possède pas quelque chose, je dois comprendre que, contrairement à ce que je pense, ce n’est pas à mon avantage de l’avoir.

=> Pourquoi, dès lors, devrais-je dépenser tant d’efforts à obtenir quelque chose qui n’est pas bon pour moi ?

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Un Sage est plus grand qu’un prophète."
[guémara Baba Batra 12a]

Le Rabbi de Ropchitz disait : "De quelle manière un Sage est-il plus grand qu’un prophète ?
Parce qu’un prophète prévoit le futur et qu’un Sage voit le présent. "

Le présent est difficile à percevoir correctement parce que, dans l’instant présent, nous sommes profondément affectés par nos émotions, par notre fierté, nos désirs, nos frustrations et nos ressentiments.

Notre perception du futur est peu déformée et est objective, car nous ne sommes pas impliqués sur le plan émotionnels, les événements à venir ne nous affectant pas encore.

=> Il est toujours bénéfique de requérir l’opinion d’autrui, car nous ne sommes probablement pas assez sages pour voir le présent ...

 

Source (b"h) : sur des paroles du rav Avraham Twerski