Aux délices de la Torah

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"Je suis Hachem, ton D., qui t'ai fait sortir ..."  (Yitro 20,2)

-> La Mékhilta de commenter : "Je t'ai fait sortir pour que vous acceptiez la royauté du Ciel"

-> Le Sfat Emet de nous enseigner :
"De même que les enfants d'Israël sont sortis d'Egypte et sont devenus libres à condition d'accepter la royauté du Ciel, chaque juif n'est libre qu'à condition d'accepter la royauté divine [en étudiant la Torah].

C'est pourquoi nos Sages disent : "N'est d'homme libre que celui qui se voue à l'étude de la Torah (Pirké Avot 6,2)".  "

-> "Je suis Hachem, ton D. "
Ce verset est exprimé au singulier (ton D.).

La relation qu’entretient chaque personne avec D. est extrêmement personnelle.
Le service consacré à D. réclame un engagement et une conviction personnelle.
Même si ce que l’on fait est correct, il ne faut pas l’accomplir par souci de conformité ou pour imiter les autres.

"L'homme qui s'enorgueillit et se vante de ses qualités, révèle ces défauts.
Par son orgueil, il dévoile à tous son imperfection et sa sottise."

[ le Noam Elimélekh ]
-> sur le verset : "Ne monte pas sur Mon autel par des marches afin que ta nudité n'y soit pas découverte" - Yitro 20,23

" "Tu t'attacheras à D." :
Comment s'attacher au Créateur, n'est-Il pas comparable à un feu dévorant?
La réponse est qu'il faut s'attacher aux Sages."

[guémara Kétoubot 111b]

Lorsque l'homme voit le Sage qui est attaché à D., qui adhère de tout son cœur, de toute son âme et de tous ses moyens à l'idée que "rien n'existe à part Lui", il se renforce lui aussi.

"Lorsque la pensée de l'homme s'oriente et s'approche de D., aucun mal ne peut l'atteindre, car il est avec D. et D. est avec lui.
Mais lorsqu'il cesse de penser à Lui, il s'en éloigne et, à son tour D. s'éloigne de l'homme.
Il se retrouve alors exposé à tous les maux qui existent."

[Rambam - Guide des égarés - 2e partie , chap.51]

"Si l'homme vivait 500 ans, il n'aurait plus aucune question sur la Providence divine."

[le 'Hafets 'Haïm]

Notre vision est limitée dans le temps.
Nous considérons les hommes tels qu'ils  nous apparaissent au présent alors que ce qui arrive aujourd'hui est l'aboutissement de nombreuses générations passées.
Elles ont été le théâtre de multiples réincarnations, de sorte que les "dossiers" actuels sont extrêmement complexes.
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En hébreu le hasard, la coïncidence se traduit par : mikré (מקרה ).
Si on retourne les lettres de ce mot, cela donne : rak méHachem (seulement d'Hachem - רק מה׳).=> Rien ne vient par hasard.
Tout est 100% made in Hachem, et est ce qu'il y a de mieux pour nous!! 🙂

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-> Dans le Yalkout Chimoni (Choftim 81), on trouve le récit suivant :
Un élève du Ramban était tombé gravement malade.
Lorsque son maître vint lui rendre visite, il comprit que ses jours étaient désormais comptés et qu'il ne tarderait pas à rejoindre le monde de Vérité.
Le Ramban lui dit alors : "Ecoute-moi bien, mon fils. Sache que dans le monde Céleste, le jugement a lieu dans une immense salle, dotée de nombreuses chaises, et c'est là que siège la présence divine. Voici une amulette, grâce à laquelle toutes les portes célestes s'ouvriront devant toi, et te conduiront tout droit dans ce lieu suprême.
Arrivé la-bas, je te demande de poser une série de questions qui me taraude profondément, et qui ont trait à l'existence du peuple juif."

Le Ramban remit à son élève la liste de ses questions, et le pria de lui apparaître en rêve pour lui donner les réponses qu'il aura reçues du Ciel.

Quelques temps plus tard, l'élève décéda.
Un jour, alors que le Ramban étudiait la Torah près d'une fenêtre, il aperçut soudain de l'autre côté l'image de son défunt disciple.
Celui-ci lui dit : "Sache, maître, que dans tous lieux où je suis arrivé, j'ai présenté votre amulette et l'on m'a laissé franchir une porte après l'autre, jusqu'à ce que j'atteigne la grande salle dont vous m'aviez parlé.
Mais lorsque j'ai voulu poser vos questions, j'ai compris aussitôt qu'elles n'avaient aucun sens dans le monde de Vérité, car là-bas, tout est droiture et justice!"

"Aaron étendit sa main sur les eaux d’Egypte; la grenouille monta et couvrit le pays d’Egypte" (Vaéra 8,2)

-> Le Midrach (Chémot Rabba 10,2) nous rapporte que les grenouilles ont sauté dans les fours des égyptiens pour sanctifier le Nom de D.

-> La guémara (Pessa'him 53b) nous enseigne que 'Hanania, Michaël et Azaria sont allés de bon cœur dans la fournaise, en prenant exemple sur le comportement des grenouilles qui se sont précipitées de bon cœur dans les fours.

-> Selon le 'Hatam Sofer cela est mis en avant dans le Pérek Chira, où chaque composant de la création émet une louange à D.
Les grenouilles chantent : Barou'h chèm kévod mal'houto ("béni soit le Nom dont la gloire du royaume est à jamais").

-> Le rav Pam disait que la génération de la Shoa est morte en Kiddouch Hachem, et que le rôle de notre génération est de vivre en Kiddouch Hachem (sanctifier/élever le nom de D.), en suivant de façon exemplaire la vie selon les lunettes de la Torah., la volonté de D.

-> Le bruit d'une grenouille ressemble à une répétition de : "Quoi? Quoi? Quoi? ..."
Qu'est-ce que D. attend de moi?
A chaque instant, il faut être prêt à sacrifier toute force s'opposant au fait d'agir en conformité avec l'opinion de nos Sages, à la loi juive, ...

-> Selon le midrach (Téhilim 28), à la fin de cette plaie, toutes les grenouilles moururent, dans les maisons, dans les champs, dans les cours. Cependant, celles qui avaient donné leurs vies en entrant vivantes dans les fours afin d’élever le Nom de D. sortirent vivantes des fours et rentrèrent dans le Nil.

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-> On peut rapporter le commentaire d'Abravanel, qui nous explique que le mot hébreu : "tséfardéa", ne doit pas être traduit par : grenouilles, mais par : crocodiles.

=> Selon lui, les égyptiens ont été attaqués, non pas par des grenouilles, mais par des crocodiles!

Abravanel de continuer en justifiant :
- Les crocodiles étaient considérés par les égyptiens comme une divinité.
Les 10 plaies avaient une dimension punitive et une dimension éducative.
D'où, l'emploi des crocodiles ...

-> Par ailleurs, il est écrit : "[D.] lança contre eux des bêtes malfaisantes pour les dévorer, des grenouilles pour les ruiner." (Téhilim 78,45).
Les grenouilles ne sont généralement pas un instrument de destruction, contrairement aux crocodiles.

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Rachi sur "la grenouille monta", de commenter : c’était une seule grenouille ; on la frappait et elle faisait jaillir de nombreux essaims de grenouilles.

A partir de ce Rachi, le Rabbi Yaakov Israël Kaniewski (le Steipler) fait remarquer que nous pouvons tirer une grande leçon de morale à ce sujet.

-> La logique est : si chaque coup produit davantage de grenouilles, il faut cesser les coups immédiatement afin de ne pas aggraver la situation.

-> Que dit la colère ?
Puisque nous continuons à lui donner des coups et qu’elle continue à produire, il est donc plus évident qu’il faut se venger d’elle et continuer à la frapper encore et encore!

C’est pourquoi, autant qu’elle continua à produire des grenouilles, leur colère augmenta en eux, et les égyptiens continuèrent à la frapper jusqu’à ce que toute l’Egypte fut recouverte de grenouilles.

Le Steipler explique que c’est en réalité le même phénomène et la même réaction qui se produit lorsque des gens se disputent.
Ils savent parfaitement qu’en répondant aux attaques, ils aggravent la situation!
Ils rajoutent de l’huile sur le feu (de la dispute) …

Il conclut ainsi, qu’il est préférable d’acquiescer une offense et de ne pas rétorquer.

"La Torah ainsi que les mitsvot dans leur ensemble n'ont été données à Israël que pour qu'il place sa confiance en D."

[le Gaon de Vilna]

"Le Satan descend séduire les hommes, remonte et accuse, puis redescend et punit."

[guémara Baba Batra 17a]

"D. aidera ceux qui font téchouva pour ce qui est de ce qu'ils n'arriveront pas à réaliser eux-mêmes"

[Rabbénou Yona]

"Aussi longtemps qu’une personne ne parvient pas à réaliser sa finalité dans ce monde, D. le déracine pour le replanter à nouveau, et ce, à maintes reprises."

[Zohar - Vol. I - p.186b ]

Par exemple, le ‘Hafets ‘Haïm affirme qu’une personne qui était riche, mais qui n’a jamais aidé les indigents peut être réincarnée en un individu d’une grande pauvreté, afin de comprendre l’intérêt de la tsédaka (charité) et la situation difficile des défavorisés.