Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

[A 'Hanoucca,] lorsque chaque juif, y compris les gens simples, fait les bénédictions et allume les lumières, alors les anges célestes tremblent.
[rav Méïr de Kretchnif]

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-> Le séfer Kav haYachar (chap.96) écrit que chaque lumière allumée à 'Hanoucca contient une sainteté incroyable et illimitée.

"Le roi d'Égypte mourut et les Bné Israël gémirent" (Chémot 2,23)

-> Pharaon décréta de lourds décrets sur Israël et l'un des plus redoutables est d'emmurer un enfant à la place d'une brique manquante. Ce malheur a conduit même Moché à interroger Hachem quant à Sa façon d'agir. Il lui dit : comment est-ce possible d'emmurer des enfants?
Moché dit à Hachem : "Tu as occasionné du mal à ce peuple", car on place leurs enfants dans le mur s'ils ne fournissent pas assez de briques! (Rachi - guémara Sanhédrin 101b)

La réponse de Hachem est effrayante : Il dit: ils sont comme des ronces périssables, Je sais que s'ils restent en vie, ils seront de véritables impies (Rachi Id.). Mieux vaut qu'ils meurent maintenant avant de devenir réchaïm.

-> Le Arizal explique que toutes les âmes de la génération du déluge, du Dor Hapalaga (génération de la dispersion), de la génération d'Enoch et des habitants de Sodome, qui devaient s'amender descendirent en Égypte.
Ceux qui fautèrent dans le déluge furent jetés dans l'eau et ceux qui fautèrent dans la construction de la tour furent encastrés dans le mur.

Hachem continue : "Si tu veux, retire un enfant du mur" (Rachi id).
C'est que fit Moché, il retira Mikha (voir guémara Sanhédrin 101b).
[ce dernier est sorti d'Egypte en dérobant une plaque d'argent du cercueil de Yossef, dans l'idée de venir en terre sainte et d'ériger une maison d'idolatrie. ]

Les briques de Kora’h

+ Les briques de Kora'h :

-> Le rav Eliyahou haCohen d'Izmir (ans son livre Éné Haéda) rapporte un midrach au nom de Rav Chmouël Tarmichi : au début de l'esclavage en Égypte, Pharaon demanda aux enfants d'Israël de fabriquer des briques durant une journée. Il voulait savoir combien chacun était capable de produire par jour, pour déterminer le quota à exiger de chacun d'eux au début de l'esclavage.
Kora'h, qui avait compris ce que Pharaon tramait, produisit une seule brique durant toute la journée...

Comment est-ce possible puisque la tribu de Lévi ne fut pas asservie en Égypte ?

Dans le livre Midrach Rabbi David Hanaguid (petit-fils du Rambam), l'auteur écrit : nos Sages nous enseignent que la tribu de Lévi ne travailla pas ni ne fabriqua de pierres. Ils n'écoutèrent pas Pharaon et préférèrent étudier la Torah et accomplir les mitsvot. Personne ne désirait travailler sauf Kora'h. Kora'h porta et fabriqua une seule pierre.
Il se sentit obligé d'apporter une brique avant de sortir d'Egypte, à cause de son désir âpre du gain et de ses envies matérielles. Il ne se suffisait pas de ce qu'il avait, comme il est écrit : "Qui aime l'argent n'est jamais rassasié d'argent" (Vayikra 5,9).

Le Éné Haéda continue: les Égyptiens demandèrent à Kora'h : comment es-tu parvenu à ne fabriquer qu'une seule brique ? Il expliqua qu'il avait enjolivé et taillé la pierre en l'honneur du roi. Finalement, les Égyptiens imposèrent à chaque Hébreu le double du quota de briques qu'il avait réalisé le premier jour. Lorsque les Hébreux durent doubler leur production de briques, Kora'h, qui n'en avait produit qu'une, ne fut pas du tout asservi.
Que fit-il ?

Chaque jour, lui et sa famille fabriquaient des pierres, à leur rythme et les conservaient jusqu'à ce que leur nombre devînt respectable.
Lorsque Pharaon décréta : "La paille ne vous sera point donnée et vous fournirez la même quantité de briques" (Chémot 5,18), les enfants d'Israël furent obligés de fournir le même nombre de briques sans la paille, sans quoi leurs enfants étaient emmurés à la place de la brique manquante.
Ils se rendaient donc chez Kora'h pour acheter des briques. Ce dernier les vendait à un prix si exorbitant que celui qui venait devait lui céder toutes ses richesses pour sauver ses enfants et leur éviter d'être emmurés dans la construction. C'est ainsi que Kora'h spolia l'argent du peuple d'Israël de la même manière que les hommes de la génération du déluge volaient leur prochain. Les « volés » réagissaient par des flots de paroles injurieuses. Quand Kora'h s'empara des biens du peuple d'Israël, les victimes l'injurièrent à cause de leur extrême détresse.

C'est la raison pour laquelle Rabbi Yéhochoua ben Lévi (midrach Béréchit rabba 26,7) dit : la discorde est difficile comme celle de la génération du déluge, car la faute était similaire et la punition aussi, les petits enfants furent punis de mort comme les adultes.

Le miracle de 'Hanoucca n'est pas seulement que l'huile brûle pendant 8 jours, c'est aussi le courage de l'allumer en premier lieu, dans une période d'obscurité.
[rabbi Moché Feinstein ]

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[notre yétser ara cherche à nous anesthésier, à nous faire désespérer. A 'Hanoucca, nous fêtons le courage d'oser, d'avoir de l'ambition spirituelle. ]

Shabbath et 'Hanoucca représentent ensemble 2 types de lumière :
Shabbath est la lumière intérieure qui illumine l'âme, tandis que 'Hanoucca est la lumière extérieure qui brille dans le monde.
Ensemble, ils nous enseignent à faire entrer la sainteté de l'âme dans le domaine public.
[le rabbi de Loubavitch ]

Les purs justes ne se plaignent pas de l'obscurité [spirituelle ambiante], ils [sont focalisés à ] augmenter la lumière.
[rav Avraham Kook - Arpelé Tohar]

Sarah – A son mariage une femme naît de nouveau

+ Sarah - A son mariage une femme naît de nouveau :

"Avram et Na'hor se prirent des épouses ; le nom de l'épouse d'Avram était Saraï et le nom de l'épouse de Na'hor était Milka, fille de 'Haran, père de Milka et père de Yiska" (Noa'h 11,29)

-> Rachi commente : "Yiska était un autre nom pour Saraï, qui faisait allusion à la capacité de prophétie de Saraï".
Pourquoi Saraï avait-elle 2 noms?
La réponse est que le nom de Yiska était son nom de naissance, et que le nom de Saraï lui a été donné lorsqu'elle a épousé Avram.
Yiska était un nom de naissance approprié pour Saraï, car sa capacité de prophétie était innée (et non une conséquence de son mariage avec Avraham). En effet, elle était un plus grand prophète qu'Avraham, puisque nous constatons qu'Hachem a ordonné à Avraham d'écouter tout ce que Sarah disait (Vayéra 21,12).

Yiska a reçu un nouveau nom lors de son mariage avec Avram, car lorsqu'une femme se marie, elle est considérée comme si elle naissait de nouveau.
La guémara (Sotah 12a) déclare : "Quiconque épouse une femme léchem chamayim (pour faire la volonté d'Hachem) est considéré comme l'ayant mise au monde" , car une femme non mariée est spirituellement incomplète, et son mari l'amène à l'achèvement spirituel.
Cependant, un mari n'a la capacité d'achever (rendre compète) sa femme que s'il l'épouse pour le Ciel (léchem chamayim). En revanche, s'il l'a épousée pour sa beauté, il est lui-même spirituellement dépourvu et donc incapable de l'achever spirituellement.
Avram n'a certainement pas épousé Saraï pour sa beauté, il n'en a eu conscience que longtemps après son mariage (Rachi - Lé'ha Lé'ha 12,11). Parce qu'il l'a épousée léchem chamayim, il était capable de l'amener à l'accomplissement spirituel.

Le nom de Saraï, qui signifie princesse, lui convenait parfaitement après son mariage avec Avram, car ce dernier était un roi.
Le midrach (Bamidbar rabba 15,14) nous dit : "Toutes les nations se réunirent et installèrent Avraham comme roi sur elles".
Comme la guémara enseigne qu'Avram est considéré comme l'ayant mise au monde, sa royauté lui a conféré le statut de princesse.
[Maharal - Gour Aryé ]

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=> Le nom de naissance de Saraï était Yiska, ce qui faisait allusion à sa capacité innée de prophétie.
Lorsqu'elle épousa Avraham, elle est née de nouveau, car celui qui se marie léchem chamayim est considéré comme ayant donné naissance à sa femme.
Lors de sa renaissance, elle reçut le nom de Saraï, qui fut plus tard changé en Sarah.

‘Hanoucca est principalement destiné aux juifs ordinaires, et ceux de bas niveau spirituel

+ 'Hanoucca est principalement destiné aux juifs ordinaires, et ceux de bas niveau spirituel :

-> Le Sfat Emet écrit : " 'Hanoucca est surtout pour les faibles ('halachim) et les bénonim (les gens simples, ordinaires)". Cela signifie que Hanoukka est principalement destinée aux juifs qui se trouvent à un niveau spirituel bas ou moyen. 'Hanoucca est l'occasion pour eux de se rapprocher d'Hachem.

-> Le Divré 'Haïm de Sanz dit : "Lorsqu'un roi est sur son trône, dans son palais, le commun des mortels ne peut pas lui rendre visite. Il est certain que ceux qui sont punis par le roi ne pourront pas lui rendre visite. Cependant, lorsque le roi voyage dans son royaume, il a l'habitude de rendre visite aux prisonniers dans les prisons. Lorsque le roi est là, les prisonniers lui crient : "Roi! Sauve-nous! "
C'est ce qui se passe à 'Hanoucca. Hachem vient à nous pour nous sauver de notre emprisonnement. Même ceux qui se trouvent à un niveau très bas, Hachem vient à eux et les élève.
[lorsque le Roi soit de son palais, c'est essentiellement pas pour voir les hauts dignitaires (spirituels), mais pour voir les gens simples. Ainsi, 'Hanoucca est destiné aux simples "simples", et à ceux qui sont habituellement loin de Lui. ]

Le Divré 'Haïm dit : "Le Shabbath, Hachem nous fait monter vers Lui. A un yom tov, Hachem descend vers nous. À 'Hanoucca, Hachem rend visite à ses enfants en prison".
C'est la fête des personnes emprisonnées par le yétser ara. Au cours de cette fête, Hachem vient à eux.

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-> Le Méor Enayim écrit : "La Chékhina ne descend jamais en dessous de 10 téfa'him (voir guémara Soucca 5a). Cependant, Hachem veille à ce qu'aucun juif ne soit détaché de Lui. Ainsi, pendant le miracle de 'Hanoucca, Hachem descend en dessous de 10 téfa'him. Il s'approche de l'homme pour le ramener à Lui."

-> Un soir, avant d'allumer les lumières de 'Hanoucca, le rabbi de Tolna demanda à un 'hassid qui avait une femme de petite taille : "Lorsque vous parlez à votre femme, monte-t-elle sur une chaise pour vous parler ou vous penchez-vous pour lui parler?" Après avoir posé cette question, le rabbi a allumé les lumières de 'Hanoucca.

Le rav Mordé'haï Dov de Hornosteipel explique l'intention du rabbi de Tolna. La guémara (Baba Métsia 59) dit : "Si vous avez une femme de petite taille, penchez-vous pour lui demander conseil". Le Rabbi de Tolna a laissé entendre qu'à 'Hanoucca, Hachem se penche sur le niveau auquel nous nous trouvons pour nous élever. [même si nous avons une très petite taille spirituelle, Il se penche jusqu'à nous! ]

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-> "La mitsva d'allumer ls lumières de 'Hanoucca est une mitsva extrêmement aimée [d'Hachem], et une personne doit être vigilante à la réaliser."
[Rambam - Hilkhot 'Hanoucca 4,12]

Nous ne trouvons nulle part ailleurs une telle expression que : "mitsva 'haviva" (une mitsva bien-aimée). Le Rambam ajoute même les mots : "mitsva 'haviva hi ad méod' (c'est une mitsva extrêmement aimée).
Qu'y a-t-il de si spécial avec l'allumage des bougies de 'Hanoucca?

Cela révèle qu'Hachem nous aime, quel que soit notre niveau.
C'est "une mitsva extrêmement appréciée" par Hachem, car à 'Hanoucca, Hachem s'abaisse même au niveau le plus bas possible, là où il y a énormément d'impureté, tout cela parce qu'Il nous aime. Il descend vers nous pour nous élever afin que nous puissions être proches de Lui.
[le message de 'Hanoucca est : tout juif même le plus rempli de fautes, sera toujours une lumière aux yeux d'Hachem, c'est seulement notre yétser ara qui veut nous faire croire l'inverse, que nous sommes obscurité aux yeux d'Hachem, en dévalorisant notre importance (à quel point Hachem nous aime!), l'impact de nos mitsvot. ]

Lorsqu'une personne sait qu'Hachem l'aime, même telle qu'elle est actuellement, à son niveau le plus bas, cela lui donne la force de surmonter le yétser ara.
Le yétser ara dit à une personne qu'elle n'a pas d'importance et que cela ne fait aucune différence qu'elle accomplisse des fautes ou des mitsvot (ou bien quelle valeur a vraiment ta prière, toi qui n'est pas tsadik, mais plutôt si rempli de faute, et tu es un juif quelconque ... ).

Mais la lumière de 'Hanoucca, allumée sous 10, nous téfa'him dit et nous rappelle notre importance.
Même si vous êtes au bas de l'échelle, en dessous de 10 téfa'him, Hachem vous aime, vous désire et vous veut proche de Lui.
Cette pensée sur la réalité des choses (et non selon le yétser ara, le monde environnant non juif), doit nous donner la "lumière", l'espoir et la force de combattre le yétser ara.

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-> Les grecs ont décrété que le peuple juif devait écrire sur la corne du bœuf qu'il n'avait pas de part avec le D. de Israël (midrach Béréchit rabba 2,4).
Ils ne voulaient pas que les juifs se sentent importants car liés avec Hachem.
Si un juif pense qu'il n'est pas important aux yeux d'Hachem, que ses mitsvot n'ont pas beaucoup d'importance, alors il en vient à négliger son avodat Hachem, à autoriser toute faute (de toute façon qu'est-ce que ça peut faire à D., vu que je suis peut important à Ses yeux).

-> Le Sfat Emet (5636) écrit : "Les grecs ont empêché les juifs d'accomplir 3 mitsvot : 'Hodech, Shabbath et brit mila. Pourquoi ont-ils voulu annuler 'Hodech plus que toutes les autres mitzvos? Et quel aspect de Roch 'Hodech voulaient-ils annuler?
Les grecs voulaient mettre fin à la sanctification du mois (kidouch ha'hodech), lorsque des témoins disaient au beit din qu'ils avaient vu une nouvelle lune, et que le beit din établissait le jour comme Roch 'Hodech. Les grecs étaient irrités par le fait que le calendrier et les yomim tovim dépendaient des Bné Israël."

=> C'est la grandeur de la nation juive qui les effrayait. Le Sfat Emet écrit : "C'est pourquoi ils dirent : “Écrivez sur la corne du bœuf que vous n'avez pas de part avec le D. de Israël” [Ces mots se contredisent eux-mêmes]. [Si Hachem est le "D. d'Israël", comme il leur a été demandé d'écrire sur la corne du bœuf, cela signifie automatiquement qu'ils ont une part avec Hachem!"
Le Sfat Emet répond qu'ils savaient et admettaient qu'Hachem est le "D. d'Israël". Mais ils ne voulaient pas que nous pensions que nous avons une " 'helek béEloké Israël (une part avec Hachem), au point que notre opinion sur le moment où devrait être roch 'hodech puisse être acceptée au Ciel.
Les grecs ont admis qu'Hachem nous a donné la Torah, mais ils ont nié la grandeur de la nation juive et leur proximité avec Hachem.

Le Sfat Emet enseigne que les grecs n'ont pas réussi à éduquer la nation juive pour qu'elle croie comme eux. [leur faisant renier que tout juif est toujours grand et aimé d'Hachem. ]
En fait, en raison des décrets de cette époque, Hachem a donné à la nation juive la fête de 'Hanoucca, qui révèle le lien étroit entre Hachem et la nation juive.

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-> Comme nous venons de le voir, le décret des grecs se contredit lui-même. Ils ont forcé les Bné Israël à écrire sur les cornes des bœufs : "qu'ils n'ont pas de part dans le D. d'Israël".
Cependant, s'ils admettent qu'Hachem est le D. de Israël, cela ne signifie-t-il pas que nous avons une part en Hachem?
Certains répondent que les grecs étaient d'accord pour dire qu'Hachem est le "D. des tsadikim", mais ils ne voulaient pas qu'ils croient qu'Hachem est le D. de tous les juifs.
Ils niaient l'existence d'un lien étroit entre Hachem et le juifs le plus simple, qui se trouve à un niveau spirituel très bas.

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-> b'h, voir également : Confiance en soi & l'orgueil de la sainteté : https://todahm.com/2021/12/12/confiance-en-soi-lorgueil-de-la-saintete

‘Hanoucca adoucit le jugement de Roch Hachana et de Yom Kippour

+ 'Hanoucca adoucit le jugement de Roch Hachana et de Yom Kippour :

-> "Ce fut au bout de 2 années, Pharaon eut un rêve" (vayéhi mikéts chénatayim yamim - Mikets 41,1). Selon le Haga'ot Mordé'haï : le mot utilisé pour 'deux' est : chénatayim (שְׁנָתַיִם), il peut être un acronyme pour "shmol ner tadlik yémin mézouza" (le feu brûle sur le côté gauche et celui de droite est la mezouza).

-> Le rav Moche de Kozhnitz (séfer Daat Moché) écrit que si nos anciens séfarim trouvent dans ce verset une allusion à 'Hanoucca, c'est qu'il doit y avoir un lien. Il établit ce lien en citant le rav Lévi Its'hak de Berditchev qui a dit que lorsque des décrets sévères sont émis contre des personnes à Roch Hachana et à Yom Kippour, personne ne peut y résister ; cependant, les jugements sont adoucis petit à petit jusqu'à ce que la décision finale soit émise à 'Hanoucca et à Pourim.

Nos Sages (guémara Méguila 11a) disent que le mot וַיְהִי dénote la douleur, et la souffrance. Il s'agit d'une contraction de "ויי והי", qui se traduit par "malheur et deuil".
Ainsi, le verset dit que si quelqu'un veut que ses difficultés aient un "kéts" (mikéts), il peut y parvenir en allumant les lumières de 'Hanoucca (ce à quoi fait allusion le mot "chénatayim", comme le Mordéhaï cité ci-dessus, est un acronyme pour l'allumage des lumières de 'Hanoucca).
Ces lumières que nous allumons à 'Hanoucca adoucissent le jugement (de Roch Hachana et de Yom Kippour) et agissent comme une source de miséricorde divine.

[d'une certaine façon, les lumières 'Hanoucca symbolisent que tous les décrets sombres, durs contre nous, peuvent se transformer en décrets de lumière et de joie pour nous. ]

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+ Mieux vaut être jugé à Hanoukka qu'à Roch Hachana :

-> Sur ce sujet, le Min'hat Yéhouda de Stoutchin rapporte une explication au nom de son grand-père, le rav Moché de Rozvodov.
La guémara (Erouvin 18b) déclare que la colombe (qui a été envoyée de l'Arche de Noa'h) a dit à Hachem : "Ribono Shel Olam, que ma nourriture soit aussi amère qu'une olive et donnée par Ta main, plutôt que d'être aussi douce que le miel et de dépendre des êtres humains".
Il explique cela en citant nos saints sefarim, qui disent que le jugement final de l'année a lieu à 'Hanoucca.
A Roch Hachana, Yom Kippour et Hochana Rabba, le jugement est fonction des actions de la personne, comme il est dit : "Car Tu te souviens de toutes les actions devant Toi et Tu examines toutes leurs actions".
A 'Hanoucca, nous ne sommes pas jugés sur la base de nos actions, mais Hachem nous juge avec miséricorde et compassion, même si nous ne le méritons pas.

Le peuple juif est comparé à une colombe (guémara Béra'hot 53b). Ainsi, la colombe mentionnée dans la guémara précédente symbolise le peuple juif, et nous demandons à Hachem de rendre notre subsistance "aussi amère qu'une olive", ce qui est une référence à 'Hanoucca, lorsque nous faisons brûler de l'huile d'olive.
En d'autres termes, nous demandons à être jugés par Hachem à la manière de 'Hanoucca, d'une manière miséricordieuse, plutôt que de voir notre jugement être "doux comme du miel", ce qui fait référence à Roch Hachana, lorsque nous trempons une pomme dans du miel et que nous sommes jugés sur la base de nos actions en tant qu'êtres humains.

‘Hanoucca – la joie intérieure

+ 'Hanoucca - la joie intérieure :

-> Le Divré Shmouel de Slonim note que les premières lettres des 3 mitsvot que les grecs (yévanim) voulaient interdire : Shabbat, (Roch) 'Hodech, et Mila, forment le mot "Saméa'h" (joyeux).
Cela indique que, grâce au pouvoir de la joie, on peut surmonter tous ces défis et accomplir toutes les mitsvot correctement.

[ainsi, d'une manière cachée, ce que les grecs cherchaient à nous retirer est notre joie d'être juif(ve), d'avoir un papa Hachem si proche de nous à chaque instant, qui nous aimera toujours, la fierté de pouvoir être son représentant dans ce monde (même le juif le plus simple influence en permanence tous les mondes Supérieurs, alors que les non-juifs sont dans des choses vides, sans vraiment d'éternité à Venir ), ...
C'est cette relation de joie intérieure avec Hachem que l'on doit rallumer, enflammer, à 'Hanoucca. ]

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-> En allumant la 'hanoukia, on a coutume de réciter les mots du pasuk : "Car c'est moi qu'il désire ardemment" (ki bi 'hachak - Téhilim 91,14).
Le Divré Shmouel de Slonim explique que l'objectif principal de la avodat Hachem est d'éveiller le désir du cœur de Le servir. Bien sûr, tout ce qu'un juif fait pour Hachem, comme étudier et faire la prière ou donner la tsedaka, est très bien, mais le point principal de toute notre avoda est de nous connecter à Hachem dans notre cœur.
Il compare cela à une personne qui tient dans sa main un gros paquet de pièces d'argent. Cela semble beaucoup d'argent, mais une petite pièce d'or vaut plus que toutes ces pièces d'argent.
De même, une mitsva accomplie avec un cœur rempli du désir, de joie, de se connecter à Hachem peut avoir plus de valeur que de nombreuses mitsvot accomplies sans ce sentiment.

[d'une certaine façon, une avodat Hachem sans joie est comme de l'obscurité par rapport à la lumière du fait de faire la volonté d'Hachem avec des sentiments positifs comme de la joie. ]