Aux délices de la Torah

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‘Hanoucca et Pourim dureront éternellement

+ 'Hanoucca et Pourim dureront éternellement :

-> Nos Sages (Yérouchalmi Taanit 2b) disent : "Même si toutes les fêtes deviendront obsolètes, 'Hanoucca et Pourim ne le seront pas."

-> Le séfer ha'Haïm (écrit par le frère du Maharal) affirme qu'il est certain qu'aucun Yom Tov ne deviendra jamais complètement obsolète. Chaque lettre de la Torah est éternelle et durera pour toujours, et il est certain que chaque Yom Tov subsistera à jamais.
Cependant, l'intention du Yérouchalmi est que la raison d'être, l'essence, des yamim tovim ne s'appliquera plus.
Toutes les fêtes ont été instituées pour commémorer la sortie d'Egypte, et cela ne sera plus d'actualité après la venue du machia'h.

Les raisons qui sous-tendent 'Hanoucca et Pourim resteront toujours d'actualité.
A chaque génération, des forces tentent de nous éloigner de la Torah, comme l'ont fait les Yévanim (grecs). A chaque génération, nous avons des ennemis comme Haman qui veulent nous détruire.
Même s'ils ne sont pas assez effrontés pour le dire ouvertement, il y a toujours ceux qui veulent perturber notre éducation juive et nous forcer à abandonner les voies de la Torah, et il y a toujours ceux qui veulent nous tuer.
A chaque génération, Hachem nous sauve de ces ennemis. [en grande majorité nous n'en sommes même pas au courant! ]
Il en sera toujours ainsi. Et c'est pourquoi les miracles de Pourim et de 'Hanoucca dureront toujours.

Celui qui ne révise pas oubliera ce qu’il a étudié

+++ Celui qui ne révise pas oubliera ce qu'il a étudié :

"Le maître échanson ne se souvint pas de Yossef, et il l'oublia" (Vayéchev 40,23)

-> Le séfer Likouté Maharam Shick dit que ce verset fait allusion à l'importance de réviser son étude.
La Torah est comparée au vin et au lait (ex : "dvach vé'halav ta'hat léchoné'h" - Chir haChirim 4:11).
Le "maître échanson" fait donc référence à la Torah.

Le verset dit que si l'on ne fait pas des efforts pour pouvoir se souvenir de ce que l'on a étudié, et que l'on est plutôt "Yossef", c'est-à-dire que l'on essaie d'y ajouter quelque chose (léhossif) [sans prendre le temps de revoir ce que l'on a pu étudier], alors on oubliera ce que l'on a étudié.
Mais si l'on révise, on se souviendra de ce que l'on a étudié.

Le Maharam Shick lui-même était réputé pour son énorme 'hazara (répéter ce qu'il a appris).
Il revoyait ce qu'il avait étudié des centaines de fois. Mais lorsqu'il était vieux, il disait : "Si j'avais su quand j'étais jeune à quel point la 'hazara est importante, j'aurais étudié moins de choses et j'aurais révisé plus!"

Maccabi & la force du bita’hon

+ Maccabi & la force du bita'hon :

-> Le récit de 'Hanoucca nous enseigne le pouvoir du bita'hon, puisque les 'Hachmonaïm ont gagné la guerre contre les grecs (yévanim) parce qu'ils avaient confiance en Hachem. Une allusion à cela : les 'Hachmonaïm étaient des Cohanim, et כהן (Cohen) a la même guématria que : בטחון (bita'hon).

Cela peut expliquer la coutume de dire le Téhilim 91 (yossev béséter élyon) après avoir allumé les bougie de 'Hanoucca. Ce chapitre traite du bita'hon : "Je dirai de D. qu'Il est mon refuge et ma forteresse, mon D. en qui j'aurai confiance car Il te sauvera (ki ata Hachem ma'hsi) ... Il te couvrira et sous Ses ailes tu te réfugieras ... Tu ne craindras ni les frayeurs de la nuit ni la flèche qui voltigera la nuit (lo tira mipa'had laïla) ... car tu [as dis] D. est mon refuge ... alors ne t'atteindra aucun mal ... car à Ses anges Il donnera l'ordre de te garder dans toutes tes voies ..."
C'est avec le bita'hon qu'ils ont gagné la guerre contre la puissante armée grecque.
[ainsi 'Hanoucca, c'est fêter que quelque soit l'obscurité de notre situation, notre bita'hon peut tout illuminer. ]

Le Aboudraham fait remarquer qu'il n'y a pas la lettre "zaïn" dans ce Téhilim 91.
La raison est que celui qui a confiance en Hachem, alors il n'a pas besoin d'armes (qui se dit en hébreu : "zaïn" ou "klé zaïn" - כְּלֵי זַיִן). En effet, Hachem va détruire et assujettir tous Ses ennemis.

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-> Le midrach 'Hanoucca (cité par le Rokéa'h) raconte que Gaskalgous (d'autres disent que c'était Bagris) était le général féroce de Grèce (Yavan), et qu'il dirigeait une énorme armée. Lorsqu'ils arrivèrent en terre d'Israël, ils trouvèrent 12 'Hachmonaïm qui se préparaient à les affronter. Le général se moqua : "Imbéciles ! Vous voulez vous battre avec mon énorme armée?"

Les 'Hachmonaïm prièrent Hachem, et Hachem saisit 70 anges dans le ciel, frappa les anges avec un fouet enflammé, et les avertit de protéger la nation juive.
Lorsqu'un soldat grec tirait une flèche sur le peuple juif, un ange interceptait la flèche et la renvoyait au soldat qui l'avait tirée, en plein cœur. Les 'Hachmonaïm virent ces miracles et dirent : "Hachem mène cette bataille pour nous!" (Hachem yila'hem lanou).

Lorsque l'un des rois de Yavan a été tué, les anges ont pris tout son argent et l'ont jeté dans les maisons juives. [ les juifs ne pouvaient pas prendre l'argent eux-mêmes à cause de tous les cadavres ... ]

Eliforni rassembla une armée de 120 000 guerriers puissants, 22 000 archers et des chameaux transportant d'innombrables vivres.
Dans le passé, Eliforni avait conquis de nombreux pays grands et puissants. Lorsque les juifs apprirent qu'il approchait, ils furent terrifiés. Ils crièrent et prièrent Hachem, avec leurs femmes et leurs enfants, jeûnèrent et firent téchouva. Les Cohanim portaient des sacs, et même le mizbéa'h (l'Autel) était vêtu de sacs. Ils crièrent à Hachem et tombèrent sur leur face.
Puis les juifs (remplis de bita'hon), coururent après leurs ennemis et en tuèrent un grand nombre.

Grâce à leurs tefillos et à leur bita'hon, ils ont gagné des guerres contre leurs ennemis, encore et encore. C'est une leçon pour nous aussi. Lorsqu'une personne éprouve de la peur et de l'insécurité, elle peut réussir ses épreuves grâce au bita'hon en Hachem.
[si malgré l'obscurité de notre vie, nous gardons toujours Hachem comme une lumière capable de tout illuminer, alors par ce bita'hon on aura le meilleur. L'essentiel est de toujours garder espoir, d'avoir confiance qu'Hachem n'est que lumière, que bonnes choses. ]

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-> En général, nous connaissons l'orthographe du mot Maccabi avec un kaf (כ), comme ceci : מכבי , et il signifie : "mi kamo'ha baElokim Hachem" (Qui est comme Toi parmi les puissants, ô Hachem - מי כמוכה באלים יהוה).
Cependant, Tsror haMor (Vaét'hanan) écrit Maccabi avec un kouf (ק), comme ceci : מקבי . [le rabbi Yosef Halprin l'a également trouvé écrit avec un ק dans un vieux document manuscrit). Et מקבי signifie : "méolam kivinou bé'ha Hachem" (nous comptons toujours sur Toi, Hachem - מעולם קוינו בך יהוה).
Le Tsror haMor ajoute que ces lettres étaient inscrites sur leurs drapeaux, leur donnant le bita'hon et le courage de combattre et de vaincre la puissante armée grecque.

-> De même, le Chla haKadoch enseigne que מכבי et מקבי (Maccabi) correspond aux initiales de :
- "mi kamo'ha baélim Hachem" (Qui est comme Toi parmi les forces célestes, Hachem - מי כמוכה באלים יהוה) ;
- "barou'h kévod Hachem mimékomo" (Béni soit l'honneur d'Hachem de Sa place - ברוך כבוד יהוה ממקומו).

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-> Le 'Hidouché haRim enseigne que les dernières lettres des mots : "Son cœur est ferme, confiant en Hachem" (Téhilim 112,7-8 - na'hon libo batoua'h b'Hachem - נָכוֹן לִבּוֹ בָּטֻחַ בַּיהוָה) forment : חנוכה.
Cela signifie que grâce aux miracles de 'Hanoucca (dont l'influence spirituelle se reproduit chaque année), les juifs en exil ont la force de faire confiance à Hachem et que tout ce qu'ils endurent est pour leur bien. [Sfat Emet 5631 ]

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-> Les grecs ont décrété que le peuple juif devait écrire sur la corne du bœuf qu'il n'avait pas de part avec le D. de Israël (midrach Béréchit rabba 2,4).
Nous pouvons expliquer que les bœufs étaient autrefois l'outil principal pour travailler les champs, labourer et ramener la parnassa à la maison.
Cependant, la nation juive attribuait tout à l'aide d'Hachem, dont leur parnassa (même si on fait hichtadlout c'est 100% grâce à Hachem).
Les grecs ont dit : "Ne mentionnez pas le nom d'Hachem lorsqu'il s'agit de gagner sa vie. Écrivez sur la corne du bœuf qu'Hachem ne fait pas partie de cette quête". Ils ne voulaient pas que le peuple juif associe la religion à leur parnassa (ex: en instillant l'idée que c'est grâce à vos efforts, à votre intelligence, ...).
Mais la nation juive sait et croit que la réussite au travail n'est dû qu'à l'intervention d'Hachem (hachga'ha). Nous peuvons toujours compter sur Hachem, et Hachem nous aidera.

‘Hanoucca s’apparente à Yom Kippour

+ 'Hanoucca s'apparente à Yom Kippour :

-> Le séfer Guédoulat Mordé'haï, cite le rav d'Alik qui dit, au nom des "hommes de sagesse", que la véritable "guemar 'hatima tova" a lieu à Hanoucca.
Il dit que seuls ceux qui comprennent les secrets de Hanoucca comprennent le lien entre la 'hatimah et Hanoucca, et le lien entre Hanoukka et Yom Kippour.

Il ajoute que la paraha Vayéchev est liée à Roch Hachana. C'est la raison pour laquelle nous lisons la Haftara qui contient les mots suivants : "Un shofar sera-t-il soufflé dans la ville et la nation ne tremblera-t-elle pas?" (Amos 3,6). [la mitsva de sonner du Shofar en ce jour]
La paracha Miketz est liée à Yom Kippour. Tout comme nous confessons nos fautes à Yom Kippour, nous lisons dans la parcha Miketz : "Je reconnais ma faute aujourd'hui (ét 'hata'aï ani masker hayom)" (v.41,9).

En outre, nous allumons des bougies à Hanoucca, tout comme à Yom Kippour. Les lumières de Hanoucca symbolisent la façon dont chaque juif peut atteindre le niveau que le Cohen Gadol atteint lorsqu'il allumé la ménora dans le saint des saints.
[il avait le droit d'y entrer un jour par an : à Yom Kippour. De même 'Hanoucca est un moment où l'on ressemble au Cohen Gadol dans le saint des saints, allumant les lumières de la ménora.
Nous n'avons aucune idée de la grandeur de ce moment. Par exemple, le rav Barou'h de Mezhibouzh disait : "[En apparence c'est] un juif simple, dans une petite ville, qui récite en silence une bénédiction (allumant sa 'hanoukia), mais [en réalité] il illumine tous les mondes". ]

Nous ajoutons également une nouvelle lumière chaque nuit pour représenter le comptage du Cohen : "a'hat vé'a'hat ..."

-> Le Tséma'h David voit l'idée d'un guemar din scellé à Hanoucca dans le verset : "Tachev énoch ad daka" (Téhilim 90,3) = Tu amènes l'homme au point d'écrasement, et Tu dis : 'Revenez, fils de l'homme' (chouvou bné adam) ".
Cela indique que l'on peut encore faire téchouva jusqu'à "daka" (דַּכָּא), qui a une guématria de 25, c'est-à-dire le 25e jour de Kislev.

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-> Le séfer Abir Yaakov cite son grand-père, le rav Avrahom Yaakov de Sadiger, qui dit que Hanoucca est comme Roch Hachana et Yom Kippour. La seule différence est que ces jours-là, l'inspiration vient d'en-Haut, alors que pour 'Hanoucca, elle vient d'ici-bas.

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-> Le rav Barou'h de Mezhibouzh écrit que les 3 parachiot : Vayéchev, Miketz et Vayigach, que nous lisons pendant les semaines s'étendant de la moitié du mois de Kislev au début de Tevet (la fête de 'Hanoucca a lieu du 25 Kislev au 2 ou 3 Tévet).
On a pu voir : Haftara Vayéchev = Roch Hachana, et paracha Mikets = allusion à Yom Kippour.
Dans la Haftara de Vayigach, il est dit : "Et elle sera attachée dans ta main" (Yé'hezkel 37,17), ce qui est une allusion à Souccot, lorsque nous prenons les 4 espèces (arba minim) dans nos mains.

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-> b'h, voir aussi : La période de Tichri à 'Hanoucca : https://todahm.com/2017/09/27/la-periode-de-tichri-a-hanoucca

‘Hanoucca – tout le monde peut devenir plus lumineux

+ 'Hanoucca - tout le monde peut devenir plus lumineux :

-> A 'Hanoucca, non seulement Hachem fait preuve [de davantage] de bonté envers chaque individu, même s'il en est indigne, mais Il permet même à des personnes modestes de s'élever et de devenir saintes et pures.

Le Chem miChmouel écrit que pendant 'Hanoucca, on peut se connecter avec la sainteté et accepter de vivre une vie de sainteté à partir de maintenant, sur un plan plus élevé qu'on ne l'a jamais été [le restant de l'année], et on sera capable d'atteindre ce niveau.

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-> 'Hanoukka est une période où chaque individu peut s'élever à de grands sommets, atteindre un niveau "au-dessus de la nature".

Le Chem miChmouel écrit que le mazal du mois de Tévet est "guédi" (Capricorne - chèvre). ['Hanoucca se terminant le 2 ou 3 Tévet ]
Une chèvre a tendance à sauter d'un endroit à l'autre. C'est ce qui s'est passé lors de la guerre des 'Hachmonaïm contre les grecs, lorsqu'ils ont dépassé les lois de la nature. Leur petit groupe a vaincu une armée massive et puissante d'une manière surnaturelle.

Par conséquent, cette période de l'année est un moment où l'on peut faire un tel saut (spirituellement parlant).
Si l'on accepte de servir Hachem de tout son cœur et de toute son âme, même si l'on n'est pas une personne digne, on recevra le pouvoir surnaturel de faire un tel saut.

‘Hanoucca – une période propice même pour les personnes indignes

+ 'Hanoucca - une période propice même pour les personnes indignes :

-> Le Tour (Ora'h 'Haïm 670) écrit que "Hanoucca" est un acronyme des mots " 'haonu kaf hé", ils se sont reposés le 25e jour (de Kislev).

Le rabbi de Radzvil (Ohr Its'hak) explique cela en citant le verset : "Parle à Aharon et à ses fils [les Cohanim] : ainsi (כֹּה - ko) que vous bénirez les enfants d'Israël" (Nasso 6,23).
Il explique le mot "ko" (כֹּה) en déclarant qu'un Cohen représente le 'hessed (bonté). Lorsqu'il bénit les juifs, il doit le faire comme un acte de bonté, même s'ils n'en sont pas dignes.
Ainsi, le verset dit que les Cohanim doivent toujours bénir les juifs "ainsi", peu importe qui ils soient, ou s'ils en sont dignes ou non.

En conséquence, le rabbi de Radzvil explique que le Tour dit que nous célébrons 'Hanoucca en commémoration du miracle qui s'est produit à cette époque. C'est pourquoi 'Hanoucca est une période propice.
C'est un moment propice pour que la nation soit traitée avec compassion, même si nous n'en sommes pas dignes.
Ainsi, à " 'hanou ka" = il résidera sur les juifs ('hanou) le כה (ka), c'est-à-dire la midda de 'hanina, de bonté et de miséricorde, et ce que nous en soyons dignes ou non.

‘Hanoucca est une période de téchouva

+ 'Hanoucca est une période de téchouva :

-> A 'Hanoucca, les portes de la téchouva sont ouvertes et que chacun peut se rapprocher [plus facilement] d'Hachem en se repentant pleinement.

-> Le rav Tsadok de Lublin (séfer Pri Tsadik sur 'Haonucca - ot 13) écrit :
" 'Hanoucca est le moment où une personne peut rectifier ses fautes et les transformer en mérites.
Si l'on ouvre une petite porte de téchouva, de la taille du chas d'une aiguille, et que l'on s'éveille au repentir, Hachem nous aidera à faire pleinement téchouva et à transformer nos transgressions en mérites".

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+ Ne désespérez pas de faire téchouva :

-> La guémara (Shabbath 21a) déclare : "Si les lumières de 'Hanoucca s'éteignent, rallumez-les" (katva zakouk la - כָּבְתָה זָקוּק לָהּ).
Le rabbi de Zhemigrad (séfer 'Hemda Genouza) rapporte que le rav de Sanz expliquait un jour cette guémara à l'occasion de 'Hanoucca et qu'il disait que si quelqu'un a l'impression d'avoir commis de nombreuses fautes, cela pourrait l'amener à tomber dans le désespoir et à penser qu'il est trop loin pour faire téchouva.
Cependant, la guémara dit que même si l'on a l'impression que sa lumière spirituelle (interne) s'est éteinte, il est toujours possible de la rallumer.
Grâce aux lumières (nérot) de 'Hanoucca, on peut (plus facilement) faire téchouva et tout rectifier.

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-> Le Sidour Lev Saméa'h écrit que les jours de 'Hanoucca sont un moment propice pour la téchouva, même pour ceux à propos desquels il est dit que la téchouva ne les aidera pas parce qu'ils ont annoncé qu'ils fauteraient et ensuite se repentiraient (guémara Yoma 8,9). [puisque la possibilité de faire téchouva par la suite les a motivés à fauter, alors leur téchouva n'est en principe pas possible ensuite. ]

Ceci est suggéré par le fait que les premières lettres des mots : 'hanoun hamarbé lisloa'h (qui signifient qu'Hachem désire pardonner les fauteurs) s'écrivent " 'hanou", ce qui est une allusion à Hanoucca.

‘Hanoucca & crainte du Ciel

+ 'Hanoucca & crainte du Ciel :

-> Le Sfat Emet (5634) écrit qu'à Hanoucca, les portes de la crainte du Ciel (yirat chamayim) s'ouvrent pour chaque juif.
La raison pour laquelle nous avons la mitsva d'allumer des lumières (bougies) est de symboliser qu'une fois les portes de la yirar chamayim ouvertes, nous sommes en mesure de recevoir la lumière de la Torah.

‘Hanoucca & ramener ceux qui se sont égarés spirituellement

+ 'Hanoucca & ramener ceux qui se sont égarés spirituellement :

-> Le Magen Avraham (Ora'h 'Haïm 670) écrit qu'il existe une coutume selon laquelle les enfants des personnes pauvres vont collecter des fonds de porte en porte pendant Hanoukka.

Le Sifté Tsadik écrit que lorsque le Magen Avraham fait référence aux enfants, cela peut être compris comme une référence à ceux qui sont "jeunes" dans le sens où ils ne possèdent pas beaucoup de mitsvot, parce qu'ils ont quitté le bon chemin. Ils sont pauvres dans le sens où ils manquent de sagesse pour faire ce qui est juste.

À l'occasion de Hanoucca, ils peuvent se présenter à la porte. Avec la mézouza d'un côté de la porte et la ménora ('Hanoukia) de l'autre, Hachem ouvre grand la porte pour ramener ceux qui se sont égarés.

Cette idée est illustrée par l'explication du 'Hidouché haRim sur les mots de la guémara (Shabbath 21a) selon lesquels les types de mèches et d'huile qui ne peuvent être utilisés pour Shabbath peuvent l'être pour Hanoucca. Il entend par là que même si certaines personnes ne peuvent être ramenées par la grande sainteté du Shabbath en raison de leur égarement, elles peuvent être ramenées par l'incroyable pouvoir de la lumière de 'Hanoucca.
C'est pourquoi 'Hanoucca est une période vraiment propice pour ramener ceux qui sont loin d'une vie de Torah (kirouv ré'hokim).

Il faut éveiller dans notre âme un désir ardent pour la terre d'Israël, ce qui apportera de la pureté à notre âme.
[rav Yéhouda haLévi - à la fin de son Kouzari ]