Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

L'homme doit prendre dans la joie le premier repas de Shabbath, qui lui apporte une bénédiction matérielle et une âme supplémentaire.
Au deuxième repas, tous les mondes baignent dans la joie.
Quant au troisième repas, il apporte la bénédiction sur tous les jours de la semaine.

Il faut prendre ces trois repas [de Shabbath] réservés à la sainte descendance d'Israël qui, à la différence des autres peuples, atteignent le plus haut degré de la foi.
D'où l'expression : "Entre Moi et les Bné Israël, c'est un signe perpétuel" (Ki Tissa 31,17) de notre lien privilégié.

[Zohar - Yitro p.88b]

Celui qui échauffe ses sens même involontairement sera tenu responsable s'il en vient à une vaine émission de semence.
S'il l'a fait sciemment pour se donner du plaisir, il est détestable aux yeux d'Hachem et rejeté par Lui ; il perd le droit de voir la Présence divine!
[séder haYom - 37b]

L'homme doit se représenter ce monde comme une mer houleuse : pour surnager, il lui faut lever la tête vers son Créateur, veiller à ne pas avaler les eaux impétueuses et se garder des vagues qui risquent de le submerger.
[séfer 'Harédim 72a]

Hachem déteste "le cœur qui nourrit (Horech) des pensées pécheresses (les pensées interdites)" (Michlé 6,18) :
- il est plus difficile de les éviter que la transgression elle-même (guémara Yoma 29a) ;
- d'après le Ibn Ezra, elles rendent l'âme impure; elles préparent la transgression, comme le labour (Haricha) avant la moisson.
- ces pensées et la faute éloignent l'homme de son Créateur.
- Après avoir nourri de telles pensées, l'homme devrait avoir honte de se présenter devant le Roi, comme s'il avait souillé ses vêtements en entrant dans un endroit sale. D'où l'injonction du prophète : "Lavez-vous, purifiez-vous!" (Yéchayahou 1,16).
[séfer 'Harédim 71a]

La charité, c'est comme un prêt que le Créateur accepte de payer avec des intérêts, comme il est écrit : "Celui qui a pitié du pauvre prête à D." (Michlé 19,17).
[séfer 'Harédim 69b]

Quand un homme commet une transgression, le jour où cette faute a été accomplie vient témoigner contre lui et n'est pas compté, au Ciel, comme un jour de vie, sauf si la personne se repent.

Quand un Juste (tsadik) meurt, son âme monte au ciel, "habillée" de tous les jours de sa vie qui lui servent de vêtements d'apparat.
En revanche, si un homme a fauté tout au long de son existence, il n'aura pas de quoi "se vêtir" dans l'au-delà ; malheur à lui et à son âme.
[Zohar - Vayé'hi p.224a]

Hachem fait rayonner sa lumière vivifiante sur celui qui ne détourne pas les yeux de Lui.
[séfer 'Harédim 68a]

Considère toutes tes occupations matérielles comme si tu tâtais un tas de sable afin d'y trouver une pierre précieuse : la volonté du Créateur.
Dès lors, peu importe que tu sois honoré ou humilié, riche ou pauvre ; si tu trouves cette pierre précieuse, tu seras rempli d'allégresse.
[séfer 'Harédim 67b ]

Si tu veux devenir un tsadik, tu dois proclamer toujours avec foi : "Ceci aussi est pour le bien!", juger ton prochain favorablement et ne pas dire du mal [d'autrui].
[séfer 'Harédim 67a]

Il incombe à l'homme d'engendrer une progéniture se consacrant au service d'Hachem ...
C'est pourquoi, nos Sages ont déclaré que la descendance d'un homme dépend essentiellement de ses bonnes actions. En effet, il est écrit (Noa'h 6,9-10) : "Voici les engendrements de Noa'h. Noah était un homme juste et intègre dans sa génération" puis "Noa'h engendra trois fils" ; en d'autres termes, c'est parce que "Noa'h était un homme juste" qu'il "engendra trois fils".
[séfer 'Harédim 67a ]