Aux délices de la Torah

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Même les paroles insignifiantes d'un homme sont inscrites et lues devant lui au moment de sa mort.

Quand on n'étudie pas la Torah, il faut rester silencieux et serrer les lèvres pour ne pas dire un mot, car tous les mérites d'un homme ne suffisent pas à contrebalancer les fautes qu'il peut commettre en parlant.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,5]

Après la Amida, il faut rester debout pour confesser humblement ses péchés, afin de réduire au silence les Accusateurs célestes.
Si le fidèle prie avec ferveur, sans s'écarter ni à droite ni à gauche, sa prière sera acceptée ; Hachem qui a édicté des décrets contre lui les annulera et lui permettra d'avoir part au monde futur.
Cependant, s'il revient à ses anciens errements après sa confession (il est normal de retomber, mais on doit faire de son mieux, avoir une téchouva vraiment sincère), tous ses fautes antérieurs se transformeront en accusations contre lui.
[Zohar - Pékoudé 262a]

Si les juifs se repentent, un seul malheur ou une seule souffrance leur seront comptés comme s'ils les avaient tous subis et ils seront sauvés immédiatement.
Mais s'ils ne se repentent pas, ils doivent attendre la date prévue pour la fin de l'exil.
[Zohar - Ki Tissa 189b]

La colère

+ La colère = un acte de rébellion contre le Maître de l'univers

-> Quand un sage se met en colère, il perd sa sagesse (guémara Pessa'him 66b).
Le prophète Elie dit à Rav Yéhouda : "Ne te mets pas en colère pour ne pas en arriver à la faute" (Béra'hot 29b).

Selon le Zohar (parachat Tétsavé), celui qui se met en colère se rebelle contre son Maître.
Comme il est comparé à un païen, il est interdit de s'approcher de lui car cela reviendrait à se rapprocher de l'idolâtrie. Pour la même raison, il est interdit aussi de regarder son visage.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

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+ Le pardon est accordé à celui qui sait pardonner aux autres :

-> L'intransigeance est un corollaire de l'orgueil et de la colère.
Le Ciel n'accorde pas le pardon à celui qui est intransigeant, car il est dit : "Il pardonne les iniquités, fait grâce aux offenses" (Mikha 7,18), et le verset se comprend ainsi : "Il pardonne les iniquités [uniquement à la personne] qui fait grâce aux offenses" qu'on lui fait.
Chacun doit constamment supplier Hachem de l'aider à ne jamais se mettre en colère.

Nos Sages affirment que celui qui se montre conciliant reçoit le pardon pour tous ses fautes.

Ils disent aussi : Trois sont aimés tout particulièrement par Hachem : celui qui ne se met pas en colère, celui qui ne s'enivre pas et celui qui ne se montre pas intransigeant.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

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+ On se montre indulgent envers celui qui est conciliant :

-> A Rabbi Akiva qui lui demandait le secret de sa longévité, Rabbi Né'hounya le Grand répondit : "Je n'ai jamais accepté de cadeaux et je ne me suis pas montré intransigeant" (guémara Méguila 28a).

De même, Rav Houna bar Yéhochou'a, qui était tombé dans le coma, déclara à son réveil avoir entendu le Saint béni soit-Il ordonner à la cour céleste de le réanimer parce qu'il s'était toujours montré conciliant envers ses semblables (Roch Hachana 17a).

Suivant un autre récit Talmudique (Chabat 152b), Rav Na'hmane, qui avait creusé par hasard une fosse à l'endroit où Rav A'ha bar Yochiya était enterré, put voir que son corps était intact. Ensuite, Rav A'ha bar Yochiya lui apparut en rêve et attribua ce mérite au fait que, de son vivant, il ne s'était jamais montré intransigeant ni jaloux. Or il est dit : "La jalousie est la carie des os" (Michlé 14,30).

De même, la prière de Rabbi Eli'ézer pour la pluie ne fut pas exaucée, alors que celle de Rabbi 'Akiba, qui officia après lui, fut agréée parce qu'il se montrait conciliant (voir guémara Taanit 25a).
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Au repas de Shabbath, il est interdit de tenir des propos profanes, qui portent atteinte à la sainteté du jour.
Celui qui s'associe à la joie du Roi ne doit pas l'abandonner pour s'occuper d'autre chose.
[Zohar - Béchala'h p.47b ]

Avant de créer le monde, Hachem a regardé la Torah et a fait chaque chose en correspondance avec elle ...
Le corps est un microcosme du monde. A chaque chapitre de la Torah est associé un membre du corps, auquel correspond un élément de la Création. Par conséquent, l'observance de la Torah contribue à la "réparation" du corps humain et du monde entier.
La Torah contient une partie dévoilée, mais également des mystères qui dépassent notre entendement.
[Zohar - Toldot 134b]

En commettant une faute (avéra), on cause du tort au corps, à l'âme et à tous les monde ...
Les fautes prolongent l'exil du peuple juif, et celui de la Présence divine qui l'accompagne dans ses pérégrinations.
[Totsa'ot 'Haïm]

Lorsqu'une personne offre un visage lumineux ici bas, une Présence lumineuse l'éclaire d'en haut.

[II Zohar 184b ]

Se préparer seul

+ Se préparer seul :

-> La préparation de Pessa'h demande beaucoup de travail, comme nettoyer toute la maison, faire les courses, cuisiner, ... Les juifs du monde entier s'acquittent volontiers de cette tâche par eux-mêmes, sans compter sur les autres.

Le Ktav Sofer explique que c'est la question du fils racha. Il demande : "Que représente ce travail pour toi?" = pourquoi fais-tu tout ce travail tout seul? Pourquoi accomplis-tu des tâches aussi pénibles que l'abattage et la cuisson du Korban Pessa'h? Pourquoi n'embauches-tu pas des ouvriers pour le faire à ta place?

Nous lui répondons que nous offrons le Korban Pessa'h à Hachem pour avoir sauté les maisons juives en Egypte. Nous lui disons qu'Hachem a également accompli ce travail Lui-même, pour ainsi dire, lorsqu'Il a tué les premiers-nés égyptiens et sauté les maisons juives, même si ce travail aurait pu être fait par un ange.

De même qu'Hachem a agi en s'impliquant personnellement en signe d'amour pour nous, de même nous l'imitons et préparons Pessa'h [globalement] nous-mêmes en signe d'amour pour Lui.

"Telle est la doctrine (Torah) relative aux quadrupèdes, aux volatiles" (Chémini 11,46)

-> Dans la guémara (Pessa’him 49b), il est affirmé, au nom de Rabbi, qu’un ignorant n’a pas le droit de consommer de la viande, comme il est écrit : "Telle est la Torah relative aux quadrupèdes, aux volatiles".
Il en déduit que "quiconque étudie la Torah a le droit de manger la chair de ces animaux, tandis que celui n’étudiant pas n’en a pas le droit".

=> Quel est donc le rapport entre un ignorant, l’étude de la Torah et la consommation de la viande?

Rabbi Mordékhaï Abdaï (Vikoua’h Naïm) explique que, du point de vue du Créateur, l’homme et l’animal sont équivalents, comme il est dit : "La supériorité de l’homme sur l’animal est nulle" (Kohélèt 3,19)".
La parole constitue le seul avantage de l’homme sur la bête. Par conséquent, bien que D. nous ait permis de sacrifier rituellement les animaux pour manger leur chair : "tu pourras manger de la viande au gré de tes désirs" (Réé 12,20), cette prérogative semble n’être valable que dans la mesure où nous utilisons à bon escient notre supériorité sur l’animal, à savoir notre parole.
Comment donc? En étudiant la Torah.
Dans le cas contraire, celui d’un ignorant, l’homme est inférieur à l’animal et rien ne l’autorise plus à consommer sa chair.