Aux délices de la Torah

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Pourim : la fête éternelle …

+ Pourim : la fête éternelle ...

Il est écrit dans le midrach sur Michlé (9) :
"Toutes les fêtes sont destinées à disparaître [à l'époque messianique], mais les journées de Pourim ne disparaîtront jamais, comme il est écrit : "Ces jours de Pourim ne quitteront jamais le peuple juif et leur souvenir ne sera pas perdu par ses enfants” (Méguila Esther 9,28) "

Pourquoi cela?

Le Ram'hal (Da'at Tévounot) nous enseigne :
"Dans chaque action accomplie par D. dans le monde, il y a deux aspects, celui qui est révélé et celui qui est caché [...] l'aspect caché est le plan profond inhérent à tout ce que D. fait pour amener l'humanité à son état général de perfection [...]

Il n'est pas d'action grande ou petite dont le but profond ne conduise pas à la perfection [...]
Dans le futur, D. permettra au peuple juif de comprendre comment même les moments difficiles par lesquels ils sont passés étaient pour le bien et les préparèrent à être bénis [...]

A notre époque, nous ne comprenons pas du tout les actions de D., elles peuvent seulement être appréhendées de manière superficielle et leur véritable essence est cachée.

Leur essence intrinsèque est toujours la même : elle sont entièrement bonnes et en rien mauvaises, et ce n'est certainement pas clair ni compréhensible maintenant.

Cependant, à l'époque messianique, nous serons au moins à même de voir et de comprendre comment ces choses proviennent de plans profonds et merveilleux de D. pour notre bien."

=> A partir de là, nous pouvons répondre à notre question en citant le Rav H'aim Friedlander (Sifté 'Haïm) :
"Maintenant, nous pouvons comprendre les termes de nos Sages : "[A l'époque du Machia'h] toutes les fêtes disparaîtront, mais la fête de Pourim ne disparaîtra jamais."

Le dénominateur commun aux révélations messianiques et à celles de Pourim est la compréhension du comment le mal peut être un moyen de révéler l'unicité de D. ; que tout se passe comme D. le veut malgré le mal apparent.

Cela sera la révélation future, chacun comprendra rétroactivement comment chaque chose qui a été, conduisait au but divin.

C'est aussi de cela dont il s'agit avec la révélation de Pourim : à travers des actions cachées, sans dépasser les barrières naturelles, le plan divin a été révélé."

“Quand commence le mois d'Adar, nous augmentons la joie”
[guémara Taanit 29a]

= Pourim est un jour de tellement grande joie qu'il rend le mois entier joyeux.

'Hodech tov! 🙂

Quelques citations d’Anne Frank …

+++ Quelques citations d’Anne Frank …

-> "Dieu ne m'a jamais abandonnée et ne m'abandonnera jamais"

-> "La chose importante à garder en tête est qu'il ne faut jamais attendre une minute pour commencer à changer le monde."

-> "Pense à toutes les merveilles qui t’entourent et sois heureux."

-> "Vous pouvez toujours, toujours donner quelque chose, même si c'est seulement la gentillesse."

-> "Je ne reculerai devant aucune vérité, quelle qu'elle soit, car plus on tardera à la dire, plus elle sera dure à entendre."

-> "Et qui est heureux rendra heureux les autres aussi, qui a courage et confiance ne se laissera jamais sombrer dans la détresse."

-> "On ne connaît vraiment les gens qu'après avoir eu une bonne dispute avec eux, alors seulement on peut juger de leur caractère."

-> "La paresse séduit, le travail satisfait."

-> "Cet homme a un grand esprit mais est si petit dans ses actes."

-> "Sors, va dans les champs, dans la nature et au soleil, sors et essaie de retrouver le bonheur en toi : pense à toute la beauté qui croit en toi et autour de toi et sois heureuse ! "

-> "N'est-il pas merveilleux que nous pouvons tous, à l'instant même, travailler à la création d'un monde meilleur?"

-> "Je veux continuer à vivre, même après ma mort ! "

"Chaque mot de prière ou de bénédiction s’élève vers les hauteurs supérieures, transporté là par des anges assignés spécialement à cette tâche.

Chaque mot a un effet sur les racines supérieures de la Création.
De cette manière, la personne récitant la prière devient le partenaire de D. dans la Création, étant donné qu’il a la capacité de construire et d’influencer nombre de mondes supérieurs."

[Rabbi ‘Haïm de Volozhin - Néféch ha’Haïm 2,10 ]

Quel corps sera ressuscité?

+ Quel corps sera ressuscité?

Le judaïsme soutient la croyance en la réincarnation et par conséquent une âme peut avoir vécu plusieurs vies dans des corps physiques différents.
La perspective de la résurrection soulève alors la question : quel est le corps qui sera ressuscité ?

Le Zohar (I - 131a ) de nous dire :
" Rabbi ‘Hizkia demanda : "Si tous les cadavres se relevaient de la poussière, que se passerait-il si un certain nombre de corps avaient partagé successivement la même âme ?"

Rabbi Yossi répondit : "Les corps qui n’étaient pas dignes et n’avaient pas atteint leur objectif seront considérés comme si ils n’avaient pas existé : de même qu’ils étaient tel un arbre desséché en ce monde, ainsi seront-ils considérés au moment de la Résurrection.
Seul le dernier qui a été planté fermement et qui a pris racine et a prospéré revivra."

=> L’homme sera ressuscité dans le corps dans lequel il aura atteint le plus haut niveau de perfection de sa personne.

"Le coléreux ne peut accéder à aucune qualité de caractère aussi longtemps qu'il ne débarrasse pas son cœur de cette tendance."

[Réchit 'Hokhma - Anava 5]

-> Le Baal HaTanya enseigne que l'âme juive n'est rien de moins qu'une : 'hélek Eloka mi'maal mamach", c'est littéralement une partie de D. d'en-Haut.
[ il est écrit : "Hachem est ma part" ('helki Hachem - Téhilim 119) ; "le peuple [juif] est la part d'Hachem" (ki 'helek Hachem amo - Haazinou 32,9). ]
"Shorachan ou'mékoran bé'Elokim 'Haïm" = leur racine et leur source sont dans le D. vivant.
Une personne qui reconnaît l'élévation de l'âme peut facilement accomplir la mitsva d'aimer son prochain comme soi-même à l'égard de chaque juif, qu'il soit grand ou petit en termes de stature spirituelle ...
Tous les juifs sont interconnectés et égaux (tous sublimes aux yeux d'Hachem), enfants d'un seul Père.
C'est pourquoi nous sommes appelés : "akhim mamach", littéralement "frère", mitsad shoresh nafcham bé'Hachem é'had = puisque l'âme de chaque personne a sa racine dans le D. unique, et que les individus ne sont séparés les uns des autres que dans le sens physique, matériel.

La récompense de l’épouse vertueuse

+++ La récompense de l'épouse vertueuse :

"La force et la majesté sont ses vêtements et elle attend avec joie le dernier jour" (oz véadar lévoucha, vatis'hak léyom a'haron - Michlé 3125)

-> Une femme qui aide et permet à son mari d'étudier la Torah et d'observer les mitsvot, mérite d'être récompensée pour l'étude de la Torah de son mari, comme Rabbi Akiva l'a dit à ses élèves, (guémara Nédarim 50a) : "ma Torah et votre (Torah) sont les siennes (se référant à sa femme, Ra'hel).
De même, la guémara (Yoma 77a) dit que les épouses des Talmidé 'Hakhamim qui perdent le sommeil (pour aider leurs maris à étudier), Hachem les récompense grandement dans le monde à Venir.

Le Zohar (Vayé'hi 226b) dit que les mitsvot qu'une personne réalise créent un vêtement spirituel pour son âme dans le monde à venir.

C'est ainsi que le Zéra Chimchon explique le verset ci-dessus.

La Torah est appelée ma force (oz), comme le dit le verset : "Hachem oz léamo yiten" (Hachem donne de la force à Sa nation - Téhilim 29,11), et la michna (Ouktzin 3) dit que ce verset se réfère au don de la Torah.
Le mot "véhadar" fait référence aux mitsvot, comme le montre le terme "idour mitsva" (embellissement des mitsvot).

Sur cette base, le Zéra Chimchon dit que le verset (ci-dessus) se réfère à une femme qui soutient son mari dans sa Torah (oz) et ses mitsvot (véhadar) dans ce monde, grâce à quoi elle mérite un habit spirituel.
Et bien que dans ce monde elle endure des difficultés, elle attend avec joie le dernier jour, dans le monde à Venir elle se réjouira.
De plus, le Arizal écrit qu'en agissant ainsi, ils n'auront pas à revenir en réincarnation (réincarnation).

Il est normal ... qu'il vous semble plus facile de bouger le membre le plus lourd de votre corps plutôt que votre langue, car celle-ci dirige rapidement vers la faute et ses transgressions sont plus nombreuses que tous les autres [membres] ...

La langue se trouve à la porte de la conscience. Et quand la porte est bien gardée, le trésor qui s'y trouve est bien protégé.
[Rabbénou Bé'hayé - 'Hovot Halevavot - Chaar HaPérichout - chap.5 ]

Chochanat Yaakov

+ Chochanat Yaakov (selon le Sfat Emet) :

Dans ce chant, il est écrit :
- "téchou'atam ayita lanétsar" (Tu es leur salut éternel) ;
- "léodia shékol kové'ha lo yévochou" (pour faire savoir que tous ceux qui espèrent en Toi ne seront pas couverts de honte).

-> Cette strophe du chant "chochanat Yaakov" offre une note de réconfort à chaque juif, même à ceux qui sont éloignés des normes de la Torah.
"Ton aide" (téchou'atam) au moment du miracle de Pourim témoigne de la volonté d'Hachem est d'aider éternellement les huifs (lanétsar).
De même qu'à l'époque du miracle de Pourim, Hachem a sauvé (libéré) Israël en dépit de son absence totale de mérite, de même les générations futures de juifs seront libérées en dépit d'un état [spirituel] inférieur.

Nous poursuivons [ce chant] que : "tous ceux qui espèrent en Toi ne connaîtront pas la honte, ni l'humiliation, ceux qui se réfugient en Toi" (shékol kové'ha lo yévochou vélo yikalmou lanétsar kol a'hossim ba'h) = tous ceux qui cherchent Hachem ne connaîtront jamais la honte.
D'une façon similaire, le roi David dit : "Soyez forts, ayez le cœur ferme, vous tous qui espérez en Hachem!" (Tehillim 31,25) = renforcez votre cœur, tous ceux qui cherchent Hachem, et ce quelles que soient vos erreurs passées.
[Sfat Emet - Pourim 5660]

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-> "Tu as été leur salut éternel, et leur espoir à travers les générations" (téchou'atam ayita lanétsar vétikvatam bé'hol dor vador) :
Le miracle de Pourim est présenté ici comme le salut de toutes les générations futures de juifs, en raison de l'intention d'Haman d'éliminer jusqu'au dernier vestige de la vie juive, affectant non seulement cette génération, mais aussi d'innombrables générations futures de juifs.
De même que la sortie d'Egypte doit être perçu comme un événement annuel, et non comme un simple souvenir historique des événements passés, de même le miracle de Pourim doit être perçu comme se produisant chaque année.
Si Haman avait réussi, nous ne serions pas ici aujourd'hui. L'expression : "il (Haman) a cherché à me détruire" (acher bikech léabédi), transmet le message de salut personnel que nous célébrons chaque année à Pourim.

En revanche, Mordé'hai a été un tsadik pour toutes les générations. Comme le conclut la Méguila : "il a été un porte-parole de la paix pour toute sa postérité (zar'o - semence)" (védover shalom lé'hol zar'o).
[Sfat Emet - Pourim 5646]