Aux délices de la Torah

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Rabbi Akiva …

--> Quelques éléments sur sa vie Rabbi Akiva
A 40 ans, Rabbi Akiva gardait encore les troupeaux de Kalba Saboua, l’un des riches de Jérusalem, appelé ainsi parce que celui qui entrait chez lui affamé comme un chien (kélev), repartait rassasié (savèa).
La fille de Kalba Saboua perçut ses grandes qualités morales et sa pudeur, et elle lui demanda : « Si j’accepte de t’épouser, iras-tu apprendre la Torah dans une maison d’étude ? »
Après qu’il eut donné son accord, ils se marièrent.
Lorsque Kalba Saboua l’apprit, il la chassa de sa maison, et lui interdit toute jouissance de ses biens.

Après leur mariage, Rabbi Akiva et sa femme dormirent, en plein hiver, sur de la paille ; Rabbi Akiva enlevait les brins de paille des cheveux de son épouse en lui disant : "Si j’en avais la possibilité, je t’offrirai : ir chel zahav (= un bijou sur lequel était gravé un dessin de la ville de Jérusalem !) ."

Rabbi Akiva alla étudier 12 ans chez Rabbi Eliézer et Rabbi Yéhochoua.
Au bout de 12 ans, il revint chez lui et entendit un vieillard qui disait à Ra’hel, sa femme : "Jusqu’à quand resteras-tu comme une veuve du vivant de ton mari ?"
Elle lui répondit : "S’il m’écoutait, il resterait encore 12 ans à la maison d’étude."
Rabbi Akiva se dit : "Puisqu’elle m’a donné la permission, je vais repartir."
[il n’entra même pas dans sa maison pour dire bonjour à sa femme, de peur de ne plus avoir le courage de la quitter ; ou bien, il préférait étudier pendant des années sans la moindre interruption]

Après ces 12 nouvelles années d’étude, il revint accompagné de 24 000 élèves, et tout le monde sortit à sa rencontre.

Arrivée près de lui, sa femme se jeta à terre, et lui embrassa les pieds.
Les disciples de Rabbi Akiva voulurent la repousser, mais il leur dit : « C’est à elle que nous devons ma Torah, et la vôtre!»

Kalba Saboua voulu profiter de la venue d’un grand Sage pour se délier de son vœu interdisant toute jouissance de ses biens à sa fille.
Rabbi Akiva lui demanda : "Aurais-tu fait ce vœu si tu avais su que le mari de ta fille deviendrait un grand homme ?"
Il lui répondit : "S’il avait su même un chapitre ou une hala’ha, je n’aurai pas fait ce vœu."
Rabbi Akiva lui dit : "C’est moi !"
Il tomba contre terre, lui embrassa les pieds, et lui donna la moitié de ses biens.
[Guémara Nédarim 50a & guémara Kétoubot 62b]

Devenu riche, Rabbi Akiva se souvint de sa promesse qu’il avait faite à sa femme, et il lui acheta un bijou sur lequel était gravé un dessin de la ville de Jérusalem.
Ses élèves lui dirent : "Notre maître ! Tu nous fait honte en lui achetant ce bijou, car nous ne pouvons en faire autant pour nos femmes."
Il leur dit : "Elle a beaucoup souffert avec moi pour la Torah ! "
[ Avot de Rabbi Nathan – chap.6]

Quand la femme de Rabban Gamliel demanda à son mari de lui acheter le même bijou, il lui répondit : "As-tu fait pour moi, ce qu’elle a fait pour lui ?
Elle a vendu ses tresses de cheveux pour qu’il puisse étudier la Torah."
[Guémara Talmud de Jérusalem 6,1]

"A l’âge de 40 ans, Rabbi Akiva n’avait encore rien appris.
Une fois, il vit un trou dans une pierre.
Il demanda : "Qui a fait ce trou ?"
On lui répondit : "Ne connais-tu pas le verset : "L’eau érode les pierres" (Iyov 14,15), le trou a été percé par l’eau qui tombe sur elle jour après jour."
Aussitôt, Rabbi Akiva fit ce raisonnement : si l’eau , liquide, réussit à fendre le roc, les paroles de Torah, dures comme pierre, arriveront certainement à pénétrer dans mon cœur de chair et de sang.
[Avot de Rabbi Nathan – chap.6]

Rabbi Akiva a commencé à étudier à 40 ans, en n’hésitant pas à aller apprendre les bases avec des petits enfants.
D’ailleurs, au début, cela lui a été gênant, et sa femme a déguisé d’une façon bizarre un âne et l’a amené au marché.
Le 1er jour, tout le monde a été étonné, le 2e jour, un peu moins de monde s'est étonné de la chose, le 3e, de même, jusqu’à ce que tout le monde s’y soit habitué.
Elle envoya ainsi à son mari l’idée qu’avec le temps, sa situation sera banalisée.
[Combien on doit apprendre de Ra’hel, la femme de Rabbi Akiva !! ]

Au début de son apprentissage, Rabbi Akiva était très pauvre.
Il apportait des fagots de bois, vendait la moitié pour sa subsistance et utilisait l’autre moitié pour ses besoins personnels.
Avec lui, se vérifia l’enseignement : "Celui qui apprend la Torah dans la misère finira par l’apprendre dans la richesse." (Pirké Avot 4,9)

Rabbi Akiva fut mis à mort par les Romains, qui lui déchiraient la peau avec des peignes de fer.
A ce sujet :
- Moché Rabbénou demanda à D . : "Maître du monde ! C’est la Torah, et c’est sa récompense!"
D. lui répondit : "Tais-toi ! Tel est Mon bon vouloir !"
[guémara Ména’hot 29b]

- Rabbi Akiva dit à ces élèves : "Toute ma vie, j’étais tracassé par le verset : "Tu aimeras D. ... de toute ton âme" (Dévarim 7;5), même s’il te prend la vie.
Je me demandais quand j’aurai le mérite d’accomplir ce commandement, et de me vouer corps et âme en Son honneur ; à présent, je laisserais passer l’occasion qui m’est offerte!"
Rabbi Akiva finit le 1er verset du Shéma, et rendit l’âme alors qu’il s’attardait sur le mot é’had.
L’écho d’une voix proclama : "Heureux sois-tu, Rabbi Akiva, car tu es convié à la vie du monde à venir."
[guémara Béra’hot 61b]

Faire honte à autrui …

+ Faire honte à autrui …

--> Dans les pirké avot (3,11), il est écrit : "Rabbi Elazar de Modi’in dit : Celui qui ... fait blêmir la face de son prochain en public, … même s’il a à son actif Torah et bonnes actions, il n’a pas part au monde à venir."
[combien est dure, voir impossible la repentance à ce sujet ... ]

--> Selon Rabbi Chimon bar Yo’haï : "il vaut mieux se jeter dans une fournaise ardente que de faire blêmir son prochain en public. "
Il le déduit de Tamar, la belle-fille de Yéhouda, qui s’est montrée prête à être brûlée pour ne pas faire honte à Yéhouda . [Béréchit 38 ;25]

--> Selon Rav Na’hman bar Yits’hak, celui qui fait honte à son prochain en public est comparable à un meurtrier, puisque le sang de l’offensé se retire de son visage, qui vire au blanc.
Rabbi ‘Hanina déclare : "3 pécheurs descendent en enfer et n’en remontent jamais : celui qui commet un adultère, celui qui humilie autrui en public et celui qui donne à autrui un surnom moqueur (même si la personne s'est habituée à ce surnom et n'en est plus humiliée, cela reste une faute très grave)."
[Guémara Baba Métsia 58b]

-> Le Alshikh haKadoch dit : En faisant honte à autrui, le sang n'est pas versé à l'extérieur, mais à l'intérieur de l'homme lui-même, et on verse beaucoup de sang.

-> Rabbi Yéhouda haNassi (Kad haKéma'h) enseigne :
"Il vaut mieux pour un homme ne jamais être né plutôt que de se trouver confronté aux 7 choses suivantes : 1°/ voir mourir son enfant pendant sa vie ; 2°/ dépendre de la charité publique ; 3°/ mourir d'une mort violente ; 4°/ être sous la domination d'autrui ; 5°/ oublier ce que l'on a appris ; 6°/ souffrir et n'avoir personne pour s'occuper de soi ; 7°/ faire honte à son prochain en public. Mieux vaut mourir que de faire cela."

--> Un jour, Rabbi Yéhouda haNassi sentit une forte odeur d’ail pendant son cours.
Il dit à ses élèves : "Que celui qui a mangé de l’ail sorte."
Rabbi ‘Hiya, son éminent disciple, se leva et sortit … suivi des autres élèves.

Le lendemain, Rabbi Chimon, fils de Rabbi Yéhouda haNassi rencontre Rabbi ‘Hiya, et lui demanda : "Pourquoi as-tu incommodé mon père ?"
Rabbi ‘Hiya lui répondit : "A D. ne plaise. Il ne saurait y avoir une chose pareille en Israël.
Ce n’est pas moi qui avais mangé de l’ail ; je ne suis sorti que pour éviter une humiliation au vrai coupable.
Et, même, si le cours a été annulé, parce que tous les autres élèves sont sortis derrière moi, il est préférable qu’il en soit ainsi, plutôt qu’un juif soit humilié. »
[Guémara Sahnédrin 11a - Maharcha]

--> Un vendredi soir, le Rav Israël Salanter goûta la soupe qui lui avait été servie par ses hôtes, et prétextant une grande faim, il avala tout le contenu de la soupière.

Par la suite, il expliqua à l’élève qui l’accompagnait :
« La soupe avait une odeur de pétrole. J’ai compris que dans sa précipitation, la cuisinière avait ajouté du pétrole dans la soupe à la place de l’huile.
Je savais que le maître de maison allait la réprimander vertement, et peut-être même la renvoyer, s’il se rendait compte de cette négligence.
J’ai eu pitié d’elle, et j’ai préféré « m’humilier » publiquement en mangeant toute la soupe, pour que son erreur reste inconnue de tous.

--> Un Shabbath, le jour d’anniversaire du décès de son père, Rabbi Israël Salanter devait tenir le rôle d’officant à la prière de Moussaf.
A la surprise générale, il bredouilla et bégaya à plusieurs reprises.

Quand son élève l’interrogea à ce sujet, il s’expliqua :
« A la prière de Cha’harit, tout le monde s’est moqué des grosses erreurs de lecture de l’officiant ; j’ai fait volontairement quelques erreurs pour que sa honte soit moins cuisante. »

--> Une personne invitée pour un repas chez un rav, a fait tomber par maladresse son verre à terre, qui s’est alors cassé.
Immédiatement, le rav a joué la comédie, en faisant lui aussi tomber son verre par maladroitesse, afin d’éviter tout sentiment de honte à son invité …

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+ Celui qui mérite d'éviter toute sa vie de faire honte à autrui, Hachem le délivrera de tout malheur, et il engendra des enfants droits.
C'est ce qui est arrivé à Tamar : par le mérite d'avoir pris le risque d'être livrée au feu pour ne pas faire honte à Yéhouda, elle a engendré des rois et des prophètes.
[Ménorat haMaor]

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-> Qu'est-ce qui est un meurtre qui ne se voit pas et dont le châtiment est très grand, dont la faute est légère et grave?

C'est la honte : celui qui fait honte à autrui en public ou le fait souffrir devant quelqu'un si bien qu'il a honte, c'est comme s'il le tuait. En effet, il accepterait [plutôt] la mort pour qu'on ne lui fasse pas honte.
[Séfer 'Hassidim - 54]

-> b'h, issu du dvar Torah : https://todahm.com/2015/04/30/3134-2

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-> "Celui qui fait pâlir son prochain en public » par une humiliation est assimilé au meurtrier.
A cette différence près que si le meurtrier encourt la peine du Beth Din, mais conserve sa part dans le monde futur, celui qui fait honte à autrui ne subit pas de châtiment par le biais du Beth Din, mais perd par ailleurs, toute part au monde futur. "
[Rabbénou Yona dans son Chaaré Téchouva se basant sur une citation de la guémara Baba métsia 59a]

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-> b'h, divré Torah - Vayéchev à ce sujet : https://todahm.com/2018/12/09/7722
-> b'h, également : https://todahm.com/2021/04/25/31202

-> La honte expie les fautes : https://todahm.com/2025/02/24/la-honte-expie-les-fautes

+ Les disciples de Rabbi Doustaï fils de Rabbi Yanaï, lui demandèrent :

--> "Pourquoi est-ce l’homme qui recherche sa femme, et non l’inverse ?"
Il leur répondit : "C’est comparable à un homme qui a perdu une chose.
Qui recherche qui ?
Le propriétaire recherche ce qu’il a perdu ; de même, l’homme recherche la femme, qui a été créée à partir de sa côte."

--> Ils lui demandèrent encore : "Pourquoi l’homme accepte-t-il les paroles de réconciliation, et est facile à apaiser, contrairement à la femme ?"
Il leur répondit : "L’homme a été créé à partir de la terre malléable, alors que la femme a été créée à partir des os, qui sont durs."

--> Ils lui demandèrent encore : "Pourquoi la voix de la femme est-elle agréable, contrairement à celle de l’homme ?"
Il leur répondit : "La femme a été créée de l’os qui résonne quand on le frappe, alors que l’homme a été créé de la terre qui n’a aucune résonnance."

[Guémara Nida 31b]

"Ne vous lésez pas l'un l'autre." (Béhar 25,17)

--> "La Torah nous interdit de léser notre prochain, mais un homme pieux fera davantage : il lui est interdit aussi de se léser lui-même.
Il ne doit pas se croire arrivé à un niveau supérieur à celui où il est réellement."

[Rabbi Bounim de Pchis'ha]

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-> "Ne vous lésez point l’un l’autre"

Les dernières lettres des mots : "Ne vous lésez point" (Vélo Tonou Ich Et - וְלֹא תוֹנוּ אִישׁ אֶת) forment le terme "Ichto" (אשתו) qui signifie "son épouse".
Ceci vient faire allusion à ce qu’ont dit nos Sages dans la guémara (Baba Metsia 59b) : "On doit toujours faire attention à ne pas causer de peine à son épouse, car ses larmes risquent rapidement d’engendrer des conséquences fâcheuses".

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-> "Ne vous lésez point l’un l’autre" (Béhar 25,17)

Rachi, citant le Torat Cohanim, commente : "Ici, on interdit le préjudice par des paroles : qu’il ne blesse pas son prochain".

Par ailleurs, nos Sages (guémara Baba Métsia 59a) nous mettent en garde en affirmant que toutes les portes [de la prière] sont fermées, à l’exclusion de celles du préjudice, et Rachi d’y expliquer : "Celui qui crie parce qu’il a été lésé, la porte ne se ferme pas devant lui".

=> Pourquoi en est-il ainsi et qu’est-ce que cela implique ?

Rabbénou Bé'hayé explique que du fait que la personne lésée éprouve beaucoup de peine et de désespoir, cette détresse le pousse à se soumettre au Créateur, et sa prière, qui jaillit d’un cœur chagriné, est prononcée avec ferveur et exaucée.

"Il n'y a pas d'autre bien que la Torah.
Si les hommes sentaient combien la Torah est douce et agréable, ils seraient follement épris d'elle ; tout l'or et l'argent du monde n'aurait aucune valeur à leurs yeux, car la Torah inclut tous les biens du monde."

[Rabbi 'Haïm ben Atar - Or ha'Haïm, Dévarim 26,1]

Les noms de la fête sont …

-> Ce yom tov a 5 noms différents (dont 3 donnés dans la Torah Ecrite) :

1°/ ‘Hag Shavouot – la fête de Shavouot (חג שבעות - comme il l’est écrit dans la Torah : Chémot 34 ;22 et Dévarim 16 ;10) ;

2°/ Yom haBikourim – la fête des prémices (יום הביכורים - on trouve cette appellation dans la Torah : Bamidbar 28 ;26) ;

3°/ ‘Hag haKatzir – la fête de la moisson (חג הקציר - comme il l’est écrit dans la Torah : Chémot 23 ;16) ;

4°/ Atsérét (on apprend ce nom dans la michna dans Roch Hachana 16a, et ainsi que dans la guémara Pessa’him 68b) ;

5°/ Zman matan Toraténou (comme on le dit dans le Kiddouch et dans la amida durant la fête).

Le Gaon de Vilna fait remarquer que le mot Shavouot (שבעת – comme il est écrit dans Chémot 34 ;22) est l’acronyme de 4 de ces appellations :
- ש = Shavouot (שבעות - ‘hag Shavouot) ;
- ב = bikourim (ביכורים - yom haBikourim) ;
- ע = atsérét (עצרת) ;
- ת = Torah (zman matan Toraténou).

Pourquoi lé’haïm? Pourquoi labriout?

--> Quelle est l'origine de se souhaiter : "lé'hayim", lorsque l'on boit du vin?

La source de cette coutume de se souhaiter la vie (lé'haïm), en buvant du vin se trouve dans la guémara disant :
"Avant l'éxécution d'un condamné à mort (par le Beth din), on lui donnait à boire de la liqueur de lévona, qui était une liqueur forte, très enivrante, afin de troubler son esprit, et de lui éviter de ressentir une douleur.
Le verset de Michlé (31;6) dit : "Donnez des liqueurs fortes au condamné, du vin à ceux qui ont l'amertune dans le coeur". "

Ainsi, en buvant du vin, on se souhaite "lé'haïm", pour la vie, et non pour la mort.

 

--> Pourquoi dit-on "labri'out" (la bonne santé) à quelqu'un qui éternue?
On trouve la réponse dans le Pirké de Rabbi Eliézer (chapitre 52) :
"Au début, depuis la Création, personne ne tombait malade [avant de mourir].
Un homme pouvait se promener dans la rue ou au marché, éternuer, et son âme sortait à travers ses narines."

C'est pourquoi, lorsqu'on entend quelqu'un éternuer, on doit dire "haïm" (vie! - labriouth), pour lui souhaiter que cet éternuement n'amène pas la mort.

 

Source (b"h) : le "binéoth déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

Rav Yéhouda déclare au nom de Rav : "Tout ce que D. a créé dans Son monde a une utilité."

[Guémara Shabbath 77b]

La gratitude …

--> Ben Zoma a dit :
"Combien d'efforts le 1er homme déploya avant de trouver du pain à manger : il dut labourer, semer, moisonner, gerber et battre le blé, vanner, trier et moudre les grains, tamiser la farine, et enfin pétrir et cuire le pain.
Moi, je me lève de bon matin, et je le trouve à ma disposition!

Et combien d'efforts, il déploya pour se vêtir : il dut tondre la laine, la blanchir, teiller, filer et tisser les textiles.
Moi, je me lève de bon matin et trouve l'habit tout fait devant moi.
Tous les artisans se pressent à ma porte."

[Guémara Béra'hot 58a]

 

--> Dans la même page de la guémara, Ben Zoma a dit aussi :
"Que dit un invité bienveillant?
Le maître de maison s'est donné du mal pour moi.
Il m'a offert une grande quantité de viande, de vin et de gâteaux.
C'est pour moi, qu'il s'est donné toute cette peine.

En revanche, que dit un invité ingrat?
Quels efforts ce maître de maison a-t-il accomplis?
J'ai mangé un seul pain, un morceau de viande et je n'ai bu qu'une seule coupe.
Tous ces efforts, le maître de maison ne les a déployés que pour sa femme et ses enfants."

[Guémara Béra'hot 58a]

 "Rabbi Yéhochoua ben Kor'ha compare celui qui étudie la Torah, et ne la révise pas, à celui qui sème et ne moisonne pas.
D'après Rabbi Yéhochoua, il ressemble à une femme, qui accouche, et qui enterre l'enfant qu'elle a mis au monde."

[Guémara Taanit 7b]