Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Accoutume ta langue à dire : Je ne sais pas."
[guémara Béra'hot 4a]

Si quelqu'un "sait tout" déjà, il n'a aucune chance d'apprendre, si nous "savons tout" nous n'avons pas besoin de changer.

C'est une bonne chose chaque soir de réfléchir sur la journée qui vient de s'écouler.
"Ai-je appris quelque chose de nouveau aujourd'hui?"
Si la réponse à cette question est négative, nous devons admettre que nous avons laissé passer une opportunité

Prendre conscience de tout ce que nous ne savons pas constitue la voie royale qui mène à la connaissance et à la sagesse.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar torah du rav Avraham Twerski

"Voici les descendants de Noa'h ... Noa'h donna naissance à 3 fils : Chèm, 'Ham et Yafét."   (Noa'h 6,9-10)

Voici les bonnes actions de Noa'h ("les descendants des justes, ce sont leurs bonnes actions" dit Rachi).

Noa'h a inculqué à lui-même et à ses semblables les 3 choses suivantes :

-> "Chèm" (se traduisant par : "nom")  = se souvenir constamment du nom de D.
[On peut ajouter la notion du : léchem chamayim = pour D., sans en tirer un quelconque intérêt personnel, dans la discrétion, ...) ;

-> " 'Ham" (se traduisant par : "chaud")  = accomplir chaque mitsva avec chaleur et enthousiasme .
[Il faut faire attention à l'habitude, au répétitif, qui endort notre feu d'agir avec ardeur ... ] ;

-> " Yafét " (se traduisant par : "beau")  = réaliser uniquement des actes qui soient beaux par eux-mêmes et appréciés des hommes.

[On peut ajouter l'idée de chercher à embellir les mitsvot de D.
En effet, il est écrit : "Voici mon D. et je L’embellirai "  (Chémot 15 ;2)
La guémara (Shabbath 133b) de dire = "Comment peut-on embellir D. ? En embellissant Ses mitsvot. "]

 

Source (b"h) : au nom du Rabbi de Pchis'ha, adaptation personnelle de cet enseignement repris par le rav Alexander Zoucha Friedman dans son "Mayana Chel Torah".

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-> Rachi nous dit que les principaux enfants d’un tsadik sont ses bonnes actions.
Les enfants de Noa’h : חם , שם et יפת (Noa'h 6,9) sont ses maassim tovim (bonnes actions).
שם (Chèm) = il a toujours eu le שם ה (chém Hachem) le Nom d’Hachem avec lui.
חם ('ham) signifie chaleur, ce qui implique qu’il a agi avec passion et enthousiasme.
יפת (Yafét) = la beauté, fait référence au fait qu’il a effectué des belles actions.

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-> "Noa'h était un homme juste et intègre dans ses générations, Noah marchait avec D." (Noa'h 6,9)

-> Le Kli Yakar demande : "À quoi correspondent les 3 louanges du texte au sujet de Noa'h : "juste, intègre et Noa'h marchait avec D."?"

Le Kli Yakar répond que la génération du déluge corrompit le monde de 3 façons différentes : le vol, l'immoralité et l'idolâtrie.
Aussi, la Torah vient-elle nous enseigner que Noa'h s'était préservé de ces 3 fautes : "juste" car il ne volait pas les autres, "intègre" car il s'est abstenu de l'immoralité (il est né avec la mila), "Noa'h marchait avec D." car il ne s'est jamais tourné vers d'autres dieux mais seulement vers Hachem.

 "Je ne comprends pas pourquoi on me regarde plus que n’importe qui d’autre.
Ai-je des cornes sur la tête ? "

[le ‘Hafets ‘Haïm ]

 "Fais une lucarne à l'arche."   (Noa'h 6,16)

1°/ Le Avnei Azel rapporte qu'il est écrit dans le Zohar que le nom Noa'h renferme une allusion au Shabbath (car Noa'h veut dire : "repos").

Le Shabbath représente une bouée de sauvetage face au déluge qui bouleverse le monde.

Lorsque l'on ajoute la valeur numérique du mot : צהר (tsohar =lucarne =295) à celle du mot : תבה (téva =arche =407), on obtient le nombre 702 ( =295+407), qui est la valeur numérique du mot : שבת (Shabbath).
Quand tu feras "une lucarne à l'arche", ce sera comparable au Shabbath, qui sauvera du déluge ...

2°/ Le mot : téva (=arche - תבה) veut également dire : "mot".
Le Sfar Emet explique : "fais une lucarne au mot" comme :
= donne de la lumière au mot!
Utilise la puissance des mots pour sauver les hommes du déluge des soucis matériels dans lequel la génération est plongée ...
Fais que chaque mot de Torah et de prière qui émane de ta bouche éclaire et illumine ton entourage!

 

Source (b"h) : "mayana chel Torah" du rav Alexander Zoucha Friedman

-> La dimension du Shabbath est attirée dans les 6 jours de la semaine lorsqu’on apporte la lumière (צהר) dans les mots (תבה) de la Prière et de la Torah (par la force de l’intention – dans la Prière – et celle de l’approfondissement – dans l’étude), comme il est dit": Tu feras un éclairage à l’Arche" (tso'ar taassé laTéva - Noa'h 6,16).
[selon le Baal Chem Tov, le mot "Téva" (תבה) signifie aussi le : "mot" de la Prière et de la Torah]
Aussi, lorsque nous ajoutons la valeur numérique de Tsoar à celle de Téva, nous obtenons celle de Shabbath.

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=> Pourquoi Noa’h incarne-t-il le Shabbath?

1°/ Dans différents passages du Zohar, le personnage de Noa’h est comparé au Shabbath :
- "Noa’h correspond au jour du Shabbath" [Zohar - Pin’has 256a] ;
- "Noa’h c’est Chabbath" [Tikouné Zohar 54b] ;
- "Jusqu’à ce qu’arrive Noa’h qui est Shabbath" [Tikouné Zohar 138b].
Cela vient nous enseigner en particulier que Noa’h a été sauvé du Déluge par le mérite de l’observation du Shabbath
[Sfat Emeth - Noa’h 5638]

2°/ Le Imrei Noam (Noa’h 5) écrit : "Il est connu que Noa’h est une allusion au Shabbath, comme il est dit: "VayaNa’h bayom achichi" (Il s’est reposé le septième jour - וַיָּנַח בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי - Yitro 20,11)
[le terme וַיָּנַח (VayaNa’h - il s’est reposé) rappelle le nom נח (Noa’h)].
De même, il est rapporté dans le Séfer Yetsira [4,11]: "Il [D.] a fait régner la lettre Tav sur la Grâce [‘Hen - חן] ... et Il en a formé le Shabbath". Cela correspond [au verset:] ‘Et Noa’h [נח] trouva grâce [‘Hen - חן] aux yeux de D.’ (Noa'h 6,8)
[à noter que חן (‘Hen – grâce) et נח (Noa’h) sont formés des mêmes lettres].

Ceci est en allusion dans le verset: "Tu donneras du jour (Tsoar צהר ) à l’arche" (Noa'h 6,16).
En effet, lorsque nous ajoutons la valeur numérique de Tsoar (צהר) à celle de Tévah (תבה), nous obtenons la valeur numérique de Chabbath (שבת).
=> Ainsi, le Sfat Emeth [5633] enseigne : "Le saint Shabbath ressemble à l’arche de Noa’h. En semaine, tout un chacun est préoccupé avec les questions liées à ce Monde. Le Shabbath, il y a une possibilité pour un juif
d’échapper, de laisser [les soucis de ce Monde] et de se placer sous les ailes de la Présence Divine (Chékhina), c’est-à-dire s’abriter sous la Souccat Chalom (symbole de la Source de Vie), tout comme Noa’h fut dissimulé dans l’arche ... Le Monde entier fut détruit et Noa’h dut recevoir une nouvelle vie à partir de la Source de la vie. [Ce renouvellement] se reproduit lors de chaque Saint Shabbath."

[Le nom de notre Noa’h provient du mot Ménou’ha, le repos. La Ménou’ha par excellence est celle que procure le Shabbath, comme l’enseigne Rachi (Béréchit 2,2): "Que manquait-il au Monde? Le repos (ménou'ha - מנוחה). Le Shabbath est venu, et avec lui le repos. Alors seulement l’œuvre de Création a été terminée et menée à bonne fin".
Le nom Noa'h (נח) rappelle justement le repos du Chabbath, comme il est dit : "Il se reposa (vayichbot) le 7e jour" (Béréchit 2,2). Le Targoum Onkelos traduit : "vayichbot" par véna'h (VéNa’h - ונח) [terme qui s’apparente
au mot נח - Noa’h].]

3°/ La première personne que la Torah rapporte comme "tsadik" fut Noa’h, comme il est dit: "Noa'h fut un homme juste intègre (Noa'h ich tsadik tamim aya - Noa'h 6,9).
Ainsi, Noa’h fut, à l’image du Shabbath pour le Temps (et du Temple pour l’Espace), l’éclairage bienfaisant de sa génération (ét a'or ki tov) [Zohar].

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-> De même que Noa’h symbolise le Shabbath, sa génération symbolise les 6 jours de la semaine.
Pour que la bénédiction du Shabbath se répande sur les jours de la semaine et leur attribue leur vitalité spirituelle, nous devons manifester notre désir et notre attente du Shabbath au quotidien [c’est l’attachement au Shabbath qui procure vie et bénédiction].
Ainsi, en s’opposant au tsadikim de la génération (Shabbath), les contemporains de Noa’h (les 6 jours de la semaine) ont provoqué leur propre destruction.
[Chem miChmouel]

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-> Le Shabbath nous protège du "Déluge" (les tourments) de ce Monde.
Durant Shabbath, nous nous occupons, principalement ; de l’étude de la Thora (la Pensée), de la Prière (la Parole) et des trois repas (l’Action).
Ces trois activités correspondent respectivement aux trois enfants de Noa’h : Chem (la Yéchiva de Chem), Yafét (la beauté de la langue grecque) et ‘Ham (l’esclave).
Grâce à celles-ci, le Shabbath nous protège des trois mauvais traits de caractère (midot ra'ot) : l’attirance pour les plaisirs (taavot), la recherche des honneurs (kavod) et la jalousie (kin'a).
Noa’h se protégea de ces 3 mauvaises midot, contrairement aux gens de sa génération [celles-ci correspondant aux 3 fautes qu’ils commirent : l’idolâtrie, l’inceste et le vol – Rachi sur Noa'h 6,11].
C’est pour cela qu’il fut sauvé contrairement à ces contemporains.
[Chem Michmouel]

Une synagogue est belle car …

+ Une synagogue est belle car ...

"Qu’elles sont belles tes tentes, Ô Yaakov, tes demeures, Ô Israël."  (Bamidbar 24 ;5)

Le Talmud dit : "Tes tentes", fait référence aux maisons de culte.

Elles sont magnifiques lorsqu’elles sont des "demeures", des lieux habités par les fidèles.
Cependant, si elles ne sont que de grands édifices dépourvus de fidèles, elles n’ont que peu de valeur.
[Rabbi Yaakov Yossef de Polnoah]

L’objectif principal d’une synagogue n’est pas d’être un chef d’œuvre architectural qui ravira les touristes ou fera la gloire de la communauté.

Pour qu’une synagogue ait de la valeur, elle doit être un lieu de résidence, habitée de manière régulière par les fidèles qui y prient et qui cherchent à se rapprocher de D.
Elle doit être une maison d’étude, où la parole de D. est recherchée et enseignée en permanence.

Il existe une relation de réciprocité entre l’homme et D.
Si nous résidons dans Sa maison, Il résidera dans la nôtre.

La synagogue doit être un lieu vivant, un endroit avec lequel nous nous identifions, un lieu de vie.

=> Se sont ses fidèles qui font la beauté d'une synagogue, et non son architecture ...

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"L’esprit divin ne repose sur une personne que si c’est dans la joie. "
(guémara Shabbath 30b)

Repasser le passé et craindre pour son avenir font obstacle.

Rabbi Na’hman de Breslev disait que certaines personnes ont peur de se réjouir du présent parce qu’elles anticipent la fin de leur bonheur au moment où elles le vivent.
Elles créent leur propre malheur en se tourmentant avec le passé ou en s’inquiétant pour ce que leur réserve le futur.

Elles perdent toute chance d’être heureuses en ne vivant pas pleinement le moment de bonheur qui leur est donné et en se projetant sur les périodes, passées et futures, sur lesquelles elles n’ont aucune emprise.

=> Apprenons à nous réjouir chaque jour, puisque la joie est l’élément essentiel du bien-être physique et spirituel.

 

Source (b"h) : paroles du rav Avraham Twerski

La Torah par le Rabbi ‘Haïm de Volozhin …

+++ La Torah par le Rabbi 'Haïm de Volozhin ...

+ "La source principale de vie, de lumière et d’existence de tous les mondes dépend uniquement de l’implication du peuple juif dans l’étude de la Torah. "

" Et c’est pour cela que nos Sages enseignent que celui qui étudie la Torah de manière désintéressée est appelé "compagnon".
Cela signifie qu’il est un compagnon, un collègue de D., si l’on peut s’exprimer ainsi, en maintenant l’existence du monde à travers son étude de la Torah
[De même que D. a créé le monde et le maintient à travers la Torah, ainsi en est-il de l’individu qui étudie la Torah.] "

+ "Si nous maintenons la sainte Torah de toute notre force comme il se doit, nous apporterons une abondance de sainteté, de bénédiction et de lumière [spirituelle] dans tous les mondes. "
[Rabbi ‘Haïm de Volozhin, Nefech Ha'Haïm 4 : 11]

+ "Tout endroit que la Torah a éclairé de sa lumière et de sa sainteté, ne serait ce qu’une seule fois, sera éternellement empreint de sainteté et restera constamment saint. "
[Rabbi ‘Haïm de Volozhin, Nefech Ha'Haïm 4 : 30]

+++ Supplément : la Torah = plan du monde

-> Lorsque D. créa le monde, Il consulta la Torah et créa [basé sur ce qui y est écrit].
C’est à travers la Torah que le monde a été créé. "
[Zohar, Terouma 161a ]

->  Michna - Pirké Avot 5,22 : "Approfondis la Torah car tout y est contenu."

" Ceci nécessite une explication : Que signifie "tout y est contenu" - comment est-ce possible que [la Torah] contienne tout ?
Le Midrach y fait allusion : "D. consulta la Torah et créa le monde" (Béréchit Rabah, Chapitre 1)
D. mit en place le monde selon l’ordre de la Torah, de sorte que tout ce qui se passe dans le monde suive l’ordre de la Torah…
C’est la signification [du Midrach], à savoir que D. regarda dans la Torah et créa le monde, car l’ordre du monde suit l’ordre de la Torah.

C’est le sens [de la Michna - pirké avot 5,22] : "Approfondis la Torah car tout y est contenu", qui signifie que lorsque quelqu’un explore les sens profonds de la Torah, il peut être amené à la compréhension de l’univers tout entier ; tout ce qui s’y passe prend racine dans la Torah.
En d’autres termes, tout vient de la Torah, qui est le programme de  l’humanité. "
[le Maharal dans Déré’h ha’Haïm]

"Lorsqu’une personne réalise une mitsva, elle ne doit pas voir la mitsva comme un fardeau dont elle cherche à se débarrasser au plus vite.
Mais, elle doit s’imaginer qu’en réalisant cette mitsva, elle va recevoir des millions et des millions de dollars/euros      [dans le texte original = dinaré za'av].

[Pour chaque mitsva,] On doit se réjouir d’une joie sans limite, comme si on recevait pour de vrai des millions de dollars/euros, en récompense d'avoir réalisé cette mitsva."

[Rabbi ‘Haïm Vital  - Cha’ar haMitsvot ]

C'est sûr que le salaire d'une mitsva est infini.
L'idée est d'essayer de s'en rendre compte concrétement (autant que possible) en transposant à une somme, une émotion concrète.
Par exemple, faire une mitsva = ma réaction si je gagne au loto ...
Faisons parler/vivre l'infini dans le fini ...

Quelques paroles du ‘Hafets ‘Haïm sur notre relation avec la Torah …

+ Quelques paroles du ‘Hafets ‘Haïm sur notre relation avec la Torah …    (paracha béréchit & lé’h lé’ha) :

1°/ Un jour, au moment où l’on levait le rouleau de Torah après la lecture publique, le ‘Hafets ‘Haïm expliqua : "Normalement, on ne serait pas obligé de se mettre debout, puisque le Rouleau se trouve sur l’estrade, considérée comme un domaine à part.
Mais il faut se lever en signe de respect devant les mondes qui défilent devant nous quand on déroule le Livre de la Torah. "

2°/ Le ‘Hafets ‘Haïm citait le passage du Yalkout (Béréchit 1) : "La Torah  est le maître-plan de la Création. De même qu’un roi ne bâtit pas son palais sans l’aide d’un architecte, D. a crée le monde en regardant la Torah.
Car le mot Béréchit peut se décomposer en Bi-Réchit, comme si la Torah disait : 'C’est par moi ( =bi = en me prenant pour modèle), que D. a créé les Origines ( =réchit)'. "

De même, il est écrit dans le Zohar : "Il m’a regardé et Il a créé le monde."

3°/ Le ‘Hafets ‘Haïm disait : "D’après le midrach Rabba (sur Lé’h Lé’ha), Avraham est parvenu à la foi en la Providence par la recherche intellectuelle. .
Pour lui, cette démarche était obligatoire, parce qu’il était le 1er croyant, sans aucun patrimoine spirituel.
Mais nous, descendants des Hébreux qui ont reçu la Torah au mont Sinaï, avons-nous besoin de perdre notre temps à recommencer cette recherche intellectuelle depuis le début ? "

4°/ Le ‘Hafets ‘Haïm rapporte que d’après les écrits ésotériques, sans le péché originel, D. aurait donné la Torah dans le paradis terrestre, et Adam se serait consacré tout au long de l’histoire, pendant 6 000 ans, à l’étude de la Torah.
En effet, il est écrit : "L’homme naîtra pour le labeur", et la guémara (Sanhédrin 99b) y voit une référence à l’étude assidue de la Torah, suffisamment riche pour occuper une vie de 6 000 ans !!

 

Source (b"h) : le " 'Hafets 'Haïm al haTorah" du rav Chmouel Greineman

Le sens de « Barouch ata … »

+ Le sens de "Barouch ata ..." (Béni soi-Tu) ... par le rav Chakh ...

Quand je me lève pour m'épancher devant D., je devrais sentir mon coeur déborder de bonheur dès lors que je prononce "béni sois-Tu".
Je suis en train de parler avec Hakadoch Barouch Hou, Lui qui a créé tous les univers et détient tous les pouvoirs, tous les bienfaits, et désire nous les accorder.

Toutes nos prières sont ponctuées de Ata, Tu.

C'est comme si l'on disait : "Toi, mon papa, n'est-ce pas que Tu peux m'aider?!
Tu sais ce que j'ai sur le coeur, Tu connais mes besoins, mon stress!
Toi, rien que Toi!
Ni mes proches, ni mes amis, ni mon médecin ne savent ce qui me fera du bien."

Si l'on prie ainsi, alors on ressent un grand soulagement.
C'est comme si, auparavant, nous avions une pierre sur le coeur ...