Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

L’égo …

--> "Dissout, le sucre adoucit la boisson ; dissout l'égo adoucit les relations sociales."
[Rabbi Its'hak de Worke]

--> "Broyée, l'olive produit l'huile limpide qui attise le luminaire ; broyé, l'égo attise le luminaire de la Torah."
[Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi]

--> "Façonnée dans le feu, la Torah aime le feu : le feu de l'enthousiasme, le feu de l'ardeur."
[Rabbi Elimelé'h de Lizensk]

--> "Autrefois, le mikvé (bain rituel) était glacé et il en sortait des hommes chauds pour la prière ; aujourd'hui, il est chaud et il en sort des hommes de glace."

[observation hassidique]

"Pourquoi la Torah commence par la lettre bét (béréchit)?
Pour nous enseigner que nous n'en connaissons pas même la 1ere lettre."

[le Baal Chem Tov]

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-> Le Sfat Emet (commentaire sur Shavouot) nous enseigne :
La Torah commence avec la lettre : "bét", et cela a une profonde signification : le "bét"(ב) est fermé de 3 côtés et ouvert sur le 4e.
Il ferme ce qui est au-dessus, en-bas et derrière lui, comme un signe que les choses qui sont hors de l'univers ou qui concernent l'existence céleste qui ont précédé la Création sont fermées à la compréhension.
Il est vain de spéculer sur de tels concepts ésotériques.

Le "bét" (ב) est ouvert du 4e côté, faisant face à toute la Torah, comme pour nous dire : "Commencez par étudiez la Torah. C'est la source de toute compréhension et connaissance. Alors, vous trouverez toutes les réponses".

Les 10 Commandements commencent par la lettre : "aléph" (א) du mot : "anokhi" ("Je suis"), qui est ouvert de tous les côtés. Car dans la sagesse des lois de la Torah, un juif peut reconnaître le Créateur dont la Présence emplit toute l'existence, s'étendant dans les 4 directions, en-haut et en-bas, à l'infini.

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-> Il est écrit dans le Likouté Si’hot :
Le "bét" (ב) est la 2e lettre de l’alphabet hébreu ; pourtant, D. choisit de commencer la Torah par cette lettre. Il aurait été logique, à première vue, de commencer par le mot Elokim (אלקים), Hachem créa le Ciel et la Terre, qui a un Aleph à sa tête.
En fait, un enseignement important découle du fait que la Torah ne commence que par la 2e lettre de l’alphabet : La Torah a la qualité d’être précise ; rien ne peut y être considéré comme involontaire ou accidentel.
L’usage de la 2e lettre sous-entend, en fait, que l’étude ne représente que la 2e phase de l’approche du juif à la Sagesse Divine. Avant de s’engager dans l’étude, le Juif doit d’abord se préparer convenablement. Ce n’est qu’après avoir passé cette étape préparatoire qu’il est assuré que son étude s’inscrira sous la forme appropriée
à la volonté de D.
C’est en prenant conscience de la sainteté contenue dans la Torah que l’homme se prépare à l’étudier. Un juif doit se rappeler constamment que Hachem nous donna Sa Sainte Torah dans le but précis de nous relier à Lui.
L’étude est le moyen qui nous permet de nous unir avec Lui. Sans cette prise de conscience préalable. Sans la préparation adéquate, il serait capable d’oublier que la Torah est sacrée et que son objet principal est de nous permettre de nous rattacher à D., le Donneur de la Torah.
En résumé, la Torah que nous étudions ne constitue donc que le beit; alors que le but fondamental est de se relier à D. (le Un, l'Unique), le Aleph.

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-> b'h, également sur la lettre "bét" (ב), dans le divré Torah : https://todahm.com/2022/10/27/37633

Pourquoi nous laisses-Tu si longtemps en exil?

+ Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev butait toujours à la lecture du verset : 'Ne lésez ni veuve ni orphelin' (Chémot - paracha Michpatim - 22;21)
Il pleurait même en disant :
"Maître du monde! Tu nous ordonnes si sévèrement de ne pas offenser la veuve et l'orphelin.
Ne sommes-nous pas orphelins, nous?
N'est-il pas écrit que nous sommes des orphelins sans père ("yétomim ayinou vé'èn av" - livre d'Eikha 5;3) ?...
Où est Ta pitié?
Pourquoi nous laisses-Tu si longtemps en exil? "

"De même que l'oiseau ne vole qu'avec ses ailes, ainsi la bonne action ne prend son essor qu'avec l'amour et la crainte qui la motivent."

[Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi]

"Le défaut que l'on décèle chez autrui n'est autre que l'image de notre propre caractère, renvoyée par un miroir."

[le Baal Chem Tov]

"Il est vrai que la charité la plus discrète est la plus noble.
Toutefois, certains donateurs sont si discrets, que D. Lui-même ne les voit pas donner ..."

[Rabbi Menachem Mendel de Loubavitch]

"Dans le désert, chaque juif recevait quotidiennement sa ration de manne.
L'aumône dans tout cela?
Transférée au niveau de l'esprit.
Les plus savants faisaient la charité aux moins savants."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

A notre sortie de la Soucca …

"Dans les grandes villes, les immeubles bien hauts cachent le ciel ... (ternissent la foi)."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

==> Après une semaine dans une soucca, où l'on est entouré de D., notre sortie dans la civilisation environnante, nous fait voir d'impressionnantes constructions/réussites humaines (b"h) qui risquent de cacher notre émouna en D., pourtant si visible/palpable durant les fêtes ...

b"h, N'oublions pas de voir le Ciel derrière chaque immeuble, de voir D. derrière toute chose ...

 

[PS : D. permet à l'homme de réaliser de belles constructions/choses, et l'homme risque de penser qu'il en est totalement l'auteur, oubliant que c'est D. qui lui en a donné la possibilité ...
Dans la vie, on a trop souvent tendance à oublier de remercier D. , préférant s'attribuer toute réussite ...
N'oublions pas que le 1er mot de la journée d'un juif est : "Je te suis reconnaissant(e) D. " ...  ]

"Le salaire que je gagne, contient aussi la part qui te revient."

[les disciples de Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi]